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Production agricole

Cultures associées

Cette femme ramasse les fanes de niébé qui serviront pour l'alimentation des animaux. Le niébé, en fixant l'azote, réduit le besoin d'engrais chimiques.

Nouvelles cultures

Les oignons et d'autres cultures de contre-saison augmentent le revenu des agriculteurs et leur permettent de ne plus compter exclusivement sur leurs cultures de subsistance.

Un danger qui vient du ciel

Lorsque le ciel de Keita fut envahi par ces nuages de criquets pèlerins, les cultures d'hivernage n'étaient pas encore en place, fort heureusement. Mais le danger demeure. Pour faciliter les interventions du Service de la Protection des Végétaux par voie aérienne, en cas d'attaques acridiennes le projet a réalisé une bonne piste d'atterrissage à proximité de Keita.

Cultures de base

Le sorgho et le mil qui constituent les cultures vivrières principales de l'arrondissement fournissent jusqu'à 90 p. 100 des besoins quotidiens en calories. Cette image prise après une pluie, montre une parcelle de sorgho sur un plateau (autrefois inculte) inondée par les eaux de ruissellement superficielles.

La production agricole se concentrait traditionnellement dans les vallées et, surtout, sur les terres sablonneuses moins fertiles. Le projet vise à accroître production et productivité, notamment par la récupération de milliers d'hectares de terres abandonnées sur les glacis et les plateaux et plus encore par la promotion de systèmes agricoles à faible apport d'intrants et la diversification des cultures en vue de maintenir ou même d'augmenter la fertilité des sols et de réduire les besoins en engrais et en pesticides. Les cultures associées contribuent efficacement à diminuer la dépendance envers les fertilisants chimiques.

De nouvelles cultures telles que le sésame, l'arachide et le tournesol possèdent un certain potentiel économique. Tous ces produits peuvent être transformés en huile végétale et constituer donc une source appréciable d'économies. En outre, une augmentation de la consommation d'huile serait une bonne chose pour la nutrition et pour une majeure autosuffisance alimentaire.

Le projet aide à renforcer la protection végétale dans ses zones d'intervention. Les paysans qui cultivent des terres restaurées sont chargés de surveiller leur condition phytosanitaire. Des cours de formation à la lutte contre les ravageurs et les maladies sont organisés régulièrement par le projet. La fourniture d'intrants et de semences améliorées fait aussi progresser la production agricole.

Création de retenues d'eau

Les barrages d'écrêtage créent des retenues d'eau qui subsistent plusieurs mois après la saison des pluies, souvent même jusqu'à la saison suivante, ce qui présente un avantage précieux pour les paysans et pour leurs animaux.

Cultures de contre-saison

Au fur et à mesure du retrait des eaux des retenues pendant la saison sèche, les paysans sèment en décrue les cultures de contre-saison: oignons, patates douces tomates maïs et même blé et tournesol.

Reconstitution de mares

Les différents aménagements réalisés en amont permettent d'intervenir ensuite dans les vallées. La reconstitution de cette mare a provoqué la mise en eau d'environ 80 ha pendant la saison des pluies 1993.

Cultures de décrue

Les eaux de la mare ont été évacuées après la saison des pluies. Les paysans sèment en décrue et la plaine offre un spectacle nouveau et fascinant en pleine saison sèche.


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