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La Pisciculture Rurale en République Centrafricaine
Enquête préliminaire sur sa rentabilité |
HAUT COMMISSARIAT DES EAUX, FORETS, CHASSES, PECHES ET TOURISME | Document Technique no27 | |
PROJET CAF/80/002 |
La Pisciculture Rurale en République Centrafricaine Enquête préliminaire sur sa rentabilité
C. Lietar
Programme des Nations Unies pour le Développement PNUD | Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture FAO |
Bangui 1985
La pisciculture rurale en République Centrafricaine Enquête préliminaire sur sa rentabilité
C. Lietar
Exp. Associé (1985)
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1. Introduction
1.1. Historique de la pisciculture en R.C.A.
La pisciculture a été introduite en République Centrafricaine au début des années cinquante. Elle a été accueillie très favorablement par la population et le nombre d'étangs familiaux a cru jusqu'à 12 000. Durant les années qui suivirent la décolonisation un déclin rapide de la pisciculture en fonctionnement fut constaté. Les causes principales en étaient :
le caractère saisonnier de l'approvisionnement en eau des étangs ;
le mauvais choix des sitos ;
les productions médiocres dues à l'utilisation d'espèces peu productives (Tilapia zilii) ;
un encadrement technique insuffisant (livraison d'alevins, activités de vulgarisation).
Depuis 1968, début du projet régional PNUD/FAO, intitulé “Formation et recherches piscicoles”, la pisciculture a suscité un regain d'intérêt auprès de la population. Depuis lors trois autres projets PNUD/FAO se sont succédés. Le dernier, projet CAF/80/002 “Vulgarisation de la pisciculture et autofinancement des stations piscicoles commencé en 1980, se terminera en 1985.
1.2. Incidences de la pisciculture en milieu rural
Fin 1983, le pays compte 7 069 étangs familiaux en activité pour un total de 5 636 pisciculteurs actifs. La production totale de cette année s'élève à 205 000 kg de poisson en milieu rural (les productions des stations piscicoles ne sont pas comprises dans ce chiffre) (MARQUET, 1983). En supposant que chaque famille de pisciculteur comprend une moyenne de 6,2 membres, le nombre de personnes bénéficiant de la pisciculture pour auto-consommation ou pour vente des excédents de production s'élève environ à 35 000.
La pisciculture améliore le regime alimentaire de la famille du pisciculteur par l'auto-consommation d'une partie de la production, et de son entourage par la production de poisson à un prix accessible aux groupes à faible revenu. De plus cette production se fait souvent dans des zones rurales où l'approvisionnement en poisson de capture est difficile et donc minime.
La pisciculture est une activité plus rentable que la plupart des cultures de rente. Elle peut procurer aux familles rurales un revenu supplémentaire non négligeable. En outre un étang piscicole assure au propriétaire une stabilité économique plus certaine.
Elle est une activité très estimée par la population. Ce mode d'élevage intensif constitue également une innovation dans le contexte du pays qui traditionnellement ne pratique l'élevage extensif.
1.3. Objectifs de l'enquête
Les efforts soutenus par les différents projets PNUD/FAO ont largement contribué au développement de la pisciculture. Cette activité fait maintenant partie intégrante de la production rurale dans la plupart des régions. L'objectif général de cet effort est d'amener le pisciculteur à continuer cette activité indépendamment. Le présent travail cherche à démontrer l'impact économique de la pisciculture familiale au niveau du pisciculteur. Les résultats de l'enquête ont permis d"étudier la rentabilité de l'activité piscicole telle qu'elle se pratique actuellement. Cette rentabilité est comparée avec le gain manoeuvre salarié, activité pour laquelle la plupart des paysans sont prêts à quitter leurs champs. De même on a pu évaluer la superficie d'étangs nécessaire pour donner du travail à plein temps à une personne, ainsi que le bénéfice qu'il peut en tirer.
2. METHODE DE TRAVAIL
2.1. L'enquête
L'enquête a été exécutée par les animateurs piscicoles, qui sont les agents de la vulgarisation les plus proches des pisciculteurs. Etant pisciculteurs eux-mêmes, originaires de leur lieu de travail, ils ont une profonde connaissance de leur zone d'action. Chaque animateur a reçu un nombre de formulaires d'enquête en fonction du nombre de bassins en activité qu'il supervise. Le choix des pisciculteurs enquêtés a été fait au hasard, mais sur des productions précises et au moment de la vidange, de façon à ce que l'animateur ait un maximum de contrôle sur les réponses fournies par le pisciculteur. Chaque formulaire d'enquête rempli posséde un numéro de reconnaissance (A1) comprenant un code identifiant l'animateur piscicole et un code pour le bassin. Puisque chaque bassin supervisé par un animateur est recensé par le service de vulgarisation, ce code nous a permis des contrôles précis.
De chaque production 18 données (A2,… A19) ont été prises en considération :
A1 : Indicatif de l'enquête et du bassin enquêté
A2 : Superficie du bassin (en ares)
A3 : Mise en charge du bassin (en kg)
A4 : Durée de la production (en jours)
Date de l'empoissonnement
Date de la vidange
A5 : Production totale sortie du bassin (en kg)
A6 : Partie de la production totale considerée comme poisson marchands (poids vif de 30 à 100 g) (en kg)
A7 : Nombre de mois (semaines, jours) par an que le bassin peut être productif (approvisionnement en eau suffisant)
A8 : Partie de la production vendue en qualité de poissons marchands (30 à 100g) (en kg)
A9 : Partie de la production vendue en qualité de poissons de petites tailles (poids vif de moins de 30g) (en kg)
A10: Recette de la vente des poissons marchands (en FCFA)
A11: Recette de la vente des poissons de petites tailles (en ECFA)
A12: Dépenses dues à l'alimentation du bassin, main-d'oeuvre non comprise (en FCFA)
A13: Valeur ou coût de construction du bassin (en FCFA)
A14: Temps de travail consacré à l'entretien d'un compost (en heures par mois)
A15: Temps de travail consacré à l'alimentation directe (en heures par mois)
A16: Temps de travail consacré à l'entretien du bassin en production (en heures par mois)
A17: Temps de travail consacré à la vidange (en homme-jours)
A18: Temps de travail à la remise en état du bassin après vidange (en homme-jours)
A19: Salaire normal d'un manoeuvre pour un jour de travail (en FCFA/ jour)
2.2. Contrôle des réponses et difficultés rencontrées
La récolte des données A2, A3, A4, A5, et A6 fait partie du travail quotidien des animateurs. Pour les données A8, A9, A10, et A11 l'animateur devait assister à la vente ou en cas d'empêchement il devait charger le pisciculteur de noter soigneusement les ventes et les recettes.
Les autres questions font appel à la mémoire du pisciculteur.
Seulement 606 formulaires ont été retenus sur un total de 1 300 formulaires distribués. L'élimination des questions non fiables s'est déroulée en trois phases:
Vérification du code et de la superficie de l'étang par l'intermédiaire du recensement piscicole ;
prise de contact avec le pisciculteur pour vérification
élimination des questionnaires contenant des réponses non plausibles.
Une certaine négligence de la part des animateurs (déjà au niveau des superficies des étangs) a été constatée. En plus certaines questions trop abstraites pour les pisciculteurs, ou mal adaptées à leur situation, ont entraîné des réponses quelquefois peu fiables. Pour ces raisons les questions suivantes ont subi quelques remaniements :
2.2.1. Valeur ou coût de construction du bassin (A13)
Initialement la question comprenait deux parties :
combien d'hommes-jours ont été nécessaires pour la construction du bassin ?
Quel a été le coût total de cette construction ?
Il s'est avéré que le pisciculteur n'a qu'une notion très vague du temps consacré à la construction d'un bassin, ce qui a souvent annulé les réponses à la première question. Quant au coût de la construction, il est difficilement évaluable par le pisciculteur puisque c'est son entourage familial qui a fourni la quasitotalité de la main-d'oeuvre. Dans ce cas c'est l'estimation de la valeur actuelle du bassin qui a été prise en compte. C'est sur base de cette valeur que l'amortissement du bassin a été calculé.
2.2.2. Le temps consacré aux différents travaux pisciooles (A14, A15, A16, A17, A18)
Le pisciculteur a tendance à surestimer le temps consacré aux travaux piscicoles. Pour corriger cette surestimation nous avons posé la question du point de vue d'un employeur, à savoir; “Si vous faites exécuter tous ces travaux par un tiers rémunéré, combien de temps estimez-vous qu'il lui faudra ?”. Les résultats variaient entre la moitié et le tiers des premières réponses, et correspondaient avec les temps de travail de la main-d'oeuvre des petites stations piscicoles (voir tableau XIII: stations d'Ippy et d'Alindao).
Bien que ce contrôle n'ait été effectué que sur un échantillon, il nous a paru correct de modifier les réponses des questions A14, …. A18 par un facteur 0,5.
2.2.3. Nombre de mois (semaines, jours) productifs (A7)
Ici il est nécessaire de remarquer que les réponses fournies par les pisciculteurs sont en général correctes, mais que c'est la saison sèche prononcée de l'année 1983, qui a donné un résultat non réaliste.
Le but de cette question était double :
d'une part la classification des étangs selon qu'ils sont permanents (A7 = 12) ou non (A7 < 12). Du fait que l'enquête se réalisait seulement sur des étangs en production, pratiquement la totalité des étangs saisonniers a échappé à l'échantillonnage. Les résultats de l'enquête font apparaître que seulement 15% (92 sur 606) des bassins manquent d'eau pendant plus de deux mois par an. Or les connaissances du terrain nous démontrent qu'en réalité environ la moitié des bassins sont saisonniers ;
d'autre part le calcul d'un facteur de correction des résultats
annuels (production en kg/are/an, rentabilité en FCFA/
are/an). Ces calculs annuels, comme ils sont conçus dans le
paragraphe 2.3. sous-entendent une exploitation des étangs
pendant toute l'année.
Toutefois lorsqu'il s'agit d'un bassin saisonnief il faut
tenir compte de la saison s'assèchement pendant laquelle
il n'y a pas de production piscicole. Dans les tableaux
III et XII, les moyennes pondérées des facteurs de correction
sont données comme elles se sont révélées au cours
de l'enquête, mais puisqu'elles ne sont pas valables pour
la totalité des bassins des régions enquêtées, elles ne sont
pas prises en compte dans le calcul des résultats annuels.
2.3. Calcul des résultats des tableaux III à XII
Les résultats (R1 à R20) des calculs comme décrit ci-dessous, se trouvent dans les tableaux III à XII.
R1 Surface moyenne des étangs (en ares)
* Selon l'observation i
R1, i = A2, i = Surface de l'étang en ares
* Selon N observations
R1 = Moyenne arithmétique des N étangs
R1 = Ecart type de R1
N = Nombre d'observations
R2 Durée moyenne du cycle de production (en jours)
* Selon l'observation i
σ R2,i = A4,i = Durée de la production en jours
* Selon N observations
R2 = Moyenne arithmétique des N étangs
σ R2 = Ecart type de R2
N = Nombre d'observations
R3 La production brute en kg/are/an
* Selon l'observation i
A5,i = Poids total de la récolte en kg
A2,i = Superficie de l'étang en ares
A4,i = Durée de la production en jours
R3,i = Production brute en kg/are/an
* Selon N observations
R3 = Moyenne pondérée, selon la superficie des étangs, des productions brutes
R3 = Ecart type de R3
N = Nombre d'observations
R4 L'empoissonnement en kg/are/an
* Selon l'observation i
A3,i = Mise en charge du bassin (en kg)
A2,i = Superficie de l'étang (en ares)
A4,i = Durée de la production (en jours)
R4,i = L'empoissonnement en kg/are/an
* Selon N observations
R4 = Moyenne pondérée, selon la superficie des étangs, des empoissonnements
TR4 = Ecart type de R4
N = Nombre d'observations
R5 La production nette en kg/are/an
* Selon l'observation i
R3,i = La production brute en kg/are/an
R4,i = La mise en charge en kg/are/an
R5,i = La production nette en kg/are/an
* Selon N observations
R5 = Moyenne pondérée, selon la superficie des étangs, des productions nettes
R5 = Ecart type de R5
R6 Facteur de correction pour la période d'assèchement des étangs
* Selon l'observation i
A7,i = Nombre de mois par an que l'étang se trouve dans des conditions favorables pour la production
R6,i = Facteur de correction
Effectivement, si un étang ne peut pas être en production pendant
par exemple 3 mois par an à cause d'un manque d'approvisionnement
en eau:
La production nette de cet étang peut être calculée à 40 kg/are/an, sa production effective (maximale) ne sera que 40 × R6,n = 30 kg/are/an
* Selon N observations
R6 = Moyenne des facteurs de correction pondérée selon les superficies des étangs
σ R6 = Ecart type de R6
R7 Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30 à 100 g)
* Selon l'observation i
A10,i = Recette en FCFA de la vente des poissons marchands
A8,i = Poids total en kg des poissons marchands vendus
R7,i = Prix de vente en FCFA/kg du poisson marchand
* Selon N observations
R7 = Moyenne du prix de vente du poisson marchand, pondérée selon le poids vendu
σ R7 = Ecart type de R7
R8 Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif 30 g)
* Selon l'observation i
A11,i = Recette en FCFA de la vente des poissons de petite taille
A9,i = Poids total en kg des poissons de petites tailles vendus
R8,i = Prix de vente en FCFA/kg des poissons de petites tailles
* Selon N observations
R8 = Moyenne du prix de vente du poisson de petite taille, pondérée selon le poids vend
σ R8 = Ecart type de R8
R9 Valeur de la production brute en FCFA/are/an
A5,i = Poids/de la récolte de l'étang (kg)
A6,i = Poids total des poissons marchands de la récolte de l'étang (kg)
A2,i = Superficie de l'étang (ares)
A4,i = Durée de la production (jours)
R7,i = Prix de vente des poissons marchands (30–100 g) (en FCFA/kg)
R9,i = Valeur totale de la production brute de l'étang i (en FCFA/ are/an)
* Selon N observations
σ R9 = Moyenne des valeurs des productions brutes, pondérée selon la superficie des étangs
R9 = Ecart type de R9
R10 Temps de travail (jours/are/an)
Selon l'observation i
A14,i, A15,i, et A16,i représentent respectivement les temps de travail consacrés au compost, à l'alimentation et à l'entretien de l'étang en cours de production (exprimés en heures par mois) A17,i et A18,i représentent les temps de travail consacrés à la récolte et á la remise en état de l'étang (exprimé en hommes-jours)
Recalculé en jours de travail (8 heures par jour) consacré à la production on trouve :
Ti = Temps de travail en jours par production
R10,i = Temps de travail en jours/are/an
Selon N observations
R10 = La moyenne des temps de travail, pondérée selon la superficie
σ R10 = Ecart type de R10
σ R11 Salaire normal d'un manoeuvre (FCFA/jour)
Selon l'observation i
R11,i = A19,i
Selon N observations
R12Coût du travail (FCFA/are/an)
Selon l'observation i
R12,i = R10,i × R11,i
Selon N observations
R13 Coût des aliments (FCFA/are/an)
Selon l'observation i | ||
A12,i = Coût des aliments | A2,i = Superficie (ares) | |
![]() | A4,i = Durée (jours) | |
Selon N observations | ||
![]() | ![]() |
R14 = Coût de l'amortissement de l'étang (FCFA/are/an)
La durée de vie d'un étang est estimée à 25 années
Selon l'observation i
A13,i = Valeur de l'étang (coût de construction) | |
![]() | A2,i = Superficie |
Selon N observations
R15 Coût de l'empoissonnement FCFA/are/an
Selon l'observation i
A3,i = Mise en charge de l'étang (kg)
R8,i = Prix d'un kg d'alevins (FCFA/kg)
Selon N observations
σ R16 Rentabilité, main d'oeuvre payée (FCFA/are/an)
Selon l'observation i
R9,i = Valeur de la production brute (FCFA/are/an)
R12,i = Coût de la main d'oeuvre (FCFA/are/an)
R13,i = Coût des aliments (FCFA/are/an)
R14,i = Coût de l'amortissement de l'étang (FCFA/are/an)
R15,i = Coût de l'empoissonnement (FCFA/are/an)
R16,i = R9,i + (R12,i + R13,i + R14,i + R15,i)
Nous avons donc supposé que tout le travail a été exécuté par des manoeuvres qui ont été payés normalement (A19,i = salaire normal)
Selon N observations
σ R17 Rentabilité, main d'oeuvre gratuite (FCFA/are/an)
Dans ce cas l'exploitant fait tout le travail lui même: le coût de la main d'oeuvre est donc exclu
R18 = Rémunération d'un jour de travail piscicole (FCFA/jour)
Partant de l'idée que l'exploitant fournit tout le travail lui-même, le gain par jour de travail effectif sera donc:
Selon l'observation i
R10,i = temps de travail en jour/are/an
Selon N observations
R19 Superficie d'étangs (en ares) exploitable par une personne
Le pisciculteur a besoin de R10,i jours pour l'exploitation d'un
are. Estimant qu'il y a 300 jours de travail (8 heures/jour) par an,
il pourra exploiter
Pour l'observation i
R10,i = Temps de travail en jours/are/an
R19,i = Superficie en are exploitable en 300 jours de travail
Pour N observations
R10 = La moyenne pondérée de R10,i
R19 = La moyenne pondérée de R19,i
R20 = Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre
R11,i = salaire d'un manoeuvre (en FCFA/jour) en observation i
R17,i = rentabilité (main d'oeuvre non comprise) en FCFA/are/an selon l'observation i
Un manoeuvre qui travaille pendant 300 jours par an gagnera: (300 × R11,i) FCFA/an
Pour gagner autant le pisciculteur doit exploiter un nombre d'ares
égal
3. DISCUSSION DES RESULTATS
3.1. Les techniques de production
La production d'un bassin dépendra dans une mesure des techniques appliquées. Etant donné que l'enquête était essentiellement orientée sur la rentabilité, les aspects techniques n'ont pas été approfondis dans les questions. Les résultats de l'enquête nous donnent tout de même un aperçu des techniques employées puisque les facteurs déterminant les coûts de production, déterminent aussi dans une large mesure la production elle-même. Les aspects de la production sur lesquels l'enquête donne des informations sont :
3.1.1. L'empoissonnement
Le service de vulgarisation conseille aux pisciculteurs d'empoissonner leurs bassins avec des alevins de Tilapia nilotica d'un poids moyen de 10 grammes pour un poids total de 2 kg par are, c'est à une densité de deux alevins par mètre carré. Les 867 ares de bassins couverts par l'enquête ont reçu en total 1 380 kg d'alevins. La moyenne des mises en charge des bassins s'élève donc à 1,59 kg/are/production ou 80% du taux conseillé. Ceci indique que le pisciculteur empoissonne ou bien avec des alevins d'un poids moyen inférieur à 10 grammes, ou bien à une densité inférieure de 2 alevins par mètre carré, a moins qu'il n'y ait un manque d'alevins. Ce manque peut être dû à différents facteurs dont quelques-uns sont énumérés ci-dessous :
3.1.2. La durée de l'exploitation
La durée optimale d'un cycle de production de Tilapia nilotica atteint environ 6 mois. Pourtant la moyenne de la durée des productions en milieu rural dépasse presque toujours cette durée optimale. Il est probable qu'à cause des problèmes d'approvisionnement en eau (saison sèche prononcée en 1983), les pisciculteurs ont preféré prolonger leur production afin de ne pas se retrouver dans l'impossibilité de remplir le bassin après la vidange. Parfois les pisciculteurs préfèrent prolonger la production de quelques mois pendant lesquels ils pêchent régulièrement pour la consommation familiale. Il s'est avéré malheureusement très difficile d'estimer l'ampleur de ces pêches intermédiaires puisque souvent les pisciculteurs prétendent ne pas pêcher dans leurs étangs, quoiqu' il en soit, les prélèvements ne sont tout de même jamais pesés.
3.1.3. Le temps de travail consacré à la production Remarque : dans le temps de travail n'est pas compris le temps dont le pisciculteur a besoin pour aller à son bassin et en revenir.
Le tableau XIV donne la répartition du temps de travail selon les différents activités piscicoles :
entretien du compost
alimentation directe
entretien du bassin pendant la production
la vidange
la rémise en état du bassin après la vidange.
L'alimentation directe occupe en moyenne 38% du temps total. Ceci est dû au caractère répétitif (6 minutes par jour) de cette activité. Il n'y a pas de relation directe entre le temps de travail et la productivité. Le contenu qualitatif de chaque activité est différent, et, à l'intérieur de la même activité, il y a d'importantes variations : la distribution de feuilles de manioc ou de graines de coton prend autant de temps, mais peut entraîner une importante différence dans la production, ce qui est démontré dans la zone de Bambari où, avec une alimentation basée sur des graines de coton (et éventuellement du fumier de vache), on obtient une production nette de 39, 8 kg/are/an en moyenne.
3.1.4. Le coût des aliments
Dans seulement 4,6% (28 sur 606) des observations, le pisciculteur achète des aliments. Il s'agit ici de tourteau de coton (23 fois) vendu par le service de vulgarisation et de livraisons de drèche de bière (5 fois) pour lequelles le pisciculteur paye le transport. Le nombre limité de ces observations ainsi que le manque de précisions sur l'utilisation de ces aliments et d'éventuels autres aliments gratuits, ne permettent pas de tirer des conclusions, mais il est quand-même utile de noter les résultats suivants :
Alimentation de base | Coût des aliments en FCFA/are/an | Production nette kg/are/an | Rentabilité (main d'oeuvre excluen FCFA/are/an |
Tourteau de coton | 4 250 | 34,1 | 18 830 |
Drèche | 940 | 46,2 | 31 160 |
3.2. Les prix de vente de la production
Le prix que le pisciculteur obtiendra pour son poisson dépendra de plusieurs facteurs:
Si la quantité offerte devient plus importante, le prix/
kg obtenu baisse. Cette tendance générale est connue et est confirmée
par les régressions entre la quantité offerte et le prix
de vente obtenu, mais la perte est en général trés faible. Les
corrélations sont trés faibles, aussi bien pour les régressions
linéaires que pour les régressions inverses y
il faut en déduire que le marché est capricieux. C'est au pisciculteur de bien connaître le marché local de façon à pouvoir offrir les quantités et tailles de poisson selon la demande du marché, au moment où existe le pouvoir d'achat (voir LIETAR, 1983).
3.3. La rentabilité de la pisciculture familiale
3.3.1. La rentabilité, main d'oeuvre inclue dans les coûts
Les résultats R16 des tableaux III à XII, représentent la valeur de la production brute (kg/are/an) diminuée de tous les coûts de production (FCFA/are/an). Le temps de travail a été comptabilisé au taux du salaire local d'un manoeuvre. Cette rentabilité représente donc le bénéfice annuel pour l'exploitation d'un bassin d'un are que l'entrepreneur peut réaliser si il fait exécuter tout le travail par un tiers salarié. Elle s'élève à 7 000 FCFA/ are/an comme moyenne pour le pays. Pour gagner 21 000 FCFA par mois, il faut donc 36 ares de bassins en production permanente. Le travail serait effectué par un manoeuvre à temps plein et un deuxiéme à mi-temps.
3.3.2. Rémunération d'un jour de travail piscicole
Dans ce cas c'est le pisciculteur lui même qui exécute tout le travail nécessaire. Il est évident que pour certains travaux (réparations, vidange) il sera obligé de se faire assister, mais ceci ne devrait pas poser de problémes, vu le contexte familial de cette activité. Dans les tableaux III à XII le résultat R17 représente la rentabilité dans laquelle il n'y a pas de coût pour la main d'oeuvre, vu que le pisciculteur lui même travaille. Autrement dit c'est le bénéfice du pisciculteur. Pour obtenir ce bénéfice il a travaillé un certain nombre de jour (R11). Le résultat R18 donne le bénéfice d'un jour (8 heures) de travail piscicole. Ce résultat dépasse en moyenne largement le salaire normal d'un manoeuvre, l'écart type est toutefois énorme. Sur le total de 606 productions observées, il y en a 69 (11,4%) ou la rémunération journaliére du pisciculteur est plus bas que le salaire normal d'un manoeuvre ; par contre 26% (161 des 606) des paysans réalisent plus que le triple d'un salaire d'un manoeuvre par jour de travail effectif (Tableau XV).
Dans le même tableau XV se trouvent la rentabilité annuelle par pisciculteur selon la superficie moyenne qu'il exploite et compte tenu d'une période d'inactivitédue au caractére saisonnier des bassins (voir par. 2.2.3.), ainsi que les recettes réelles que le pisciculteur réalise, compte tenu de la consommation familiale. En moyenne le pays, le pisciculteur exploite 1,77 ares de bassins, consomme 25, 6% de la production et monnaie le reste pour un montant de 14. 590 FCFA. Au total il a travaillé 21 jours complets à cette production.
3.3.3. Superficie d'étangs exploitable par une personne
Admettant qu'une personne travaille 300 jours par an uniquement à la pisciculture, avec les techniques et les temps de travail tels qu'ils sont actuellement appliqués en milieu rural, l'exploitation comprendrait en moyenne 24,2 ares (allant de 18 ares pour la région de Bozoum-Bocaranga à 42 ares pour la région de Carnot-Berberati).
La rentabilité annuelle de ces entreprises (main-d'oeuvre fournie par l'exploitant ; consommation familiale non retirés serait de 288 000 FCFA/an comme moyenne pour le pays (173 000 et 305 000 FCFA pour respectivement Bozoum-Bocaranga et Carnot-Berberati).
4. CONCLUSIONS
La pisciculture familiale, telle qu'elle est pratiquée en milieu rural est rentable. Seulement 11% des productions observées ne permettent pas au pisciculteur de réaliser le salaire moyen d'un manoeuvre pour les jours de travail effectif. En moyenne le pisciculteur exploite 1,77 ares d'étangs, lui permettant de gagner net FCFA 19 610. Au total il a consacré 20,4 jours à cet élevage, ce qui lui a fait gagner FCFA 960 par jour de travail ou 2,4 fois le salaire normal d'un manoeuvre.
Une pisciculture de cette taille n'a toutefois aucune assurance de pérennité. Vu que le pisciculteur n'a en général que 1 à 2 bassins (souvent saisonniers) et done seulement 1 à 4 récoltes par an, il lui faut très peu de chose pour être découragé. Il suffit d'une saison sèche prononcée, d'un manque d'alevins, d'une mauvaise récolte ou d'une mauvaise vente pour qu'il abandonne cette activité qui n'est que secondaire pour lui (une demi-heure par jour).
Le bénéfice réalisable avec cet élevage est évidemment un stimulant sérieux pour le pisciculteur, mais le rôle du service piscicole n'est pas moins important. L'organisation d'une animation piscicole dans les villages, la vulgarisation des techniques de production, les conseils et les aides apportés aux constructions des bassins et surtout les livraisons d'alevins là où besoin en est, sont toutes des activités dont les pisciculteurs bénéficient sans qu'elles l'aient rendu indépendant.
5. RECOMMANDATION
5.1. La création de petites piscicultures artisanales
De petites exploitations piscicoles, de taille familiale, permettant au pisciculteur de gagner l'équivalent d'un salaire d'un manoeuvre, réparties dans tout le pays, peuvent assurer aux autres pisciculteurs une disponibilité continue en alevins. Elles stimuleront les autres par leur exemple et allègeront le travail du service piscicole.
Actuellement, le pisciculteur n'est pas en mesure à lui seul, de faire passer sa pisciculture du stade d'activité secondaire à celui d'une activité indépendante de premier ordre. Les premiers problèmes auquels ils se heurte s'il a l'intention d'agrandir, sont:
Il lui faut 6 à 12 ares d'étangs avec un approvisionnement en eau permanent, à proximité du village. L'exploitation d'une telle superficie d'étangs occupera 30 à 50% de son temps et le rémunérera comme un manoeuvre. Des conseils techniques sont absolument nécessaires afin d'éviter toute erreur.
La construction de nouveaux bassins nécessitera des fonds dont il ne dispose pas.
5.1.2. Politique à suivre
5.1.2.1. La surface par entreprise
Une superficie de 6 à 12 ares d'étangs (à proximité du village) devrait être suffisante.
La limite supérieure de la superficie à exploiter dépendra de :
5.1.2.2. Crédit pour la construction et le démarrage de la production
La construction des bassins
La construction de nouveaux étangs coûte selon la nature du terrain, entre FCFA 20 à 30 000 par are. Le crédit concept mal connu du paysan. Il est préférable, au lieu d'avancer de l'argent, de lui fournir le matériel nécessaire pour la construction (pelles, pioches, dames, brouette, etc…) et de lui laisser le soin de trouver la main-d'oeuvre dans son entourage proche. Une fois les constructions terminées, l'usure du matériel prêté sere comptabilisée sous forme de crédit.
Le démarrage de la production
Là aussi le crédit peut être utilisé sous forme d'alevins (afin d'être sûr que l'empoissonnement se fait avec seulement du Tilapia nilotica et de petit matériel (sceau, bassin, épervier ou petite senne, pelle, etc…
5.1.2.3. L'encadrement
Un encadrement serré est absolument nécessaire sur les points suivants :
5.1.2.4. Combien de pisciculteurs indépendants fautil créer ?
Si l'on veut que ces pisciculteurs assurent une disponibilité d'alevins dans toutes les régions où la pisciculture se pratique il en faut environ 300 de telle sorte que chacun desserve 20 pisciculteurs traditionnels. Le service de vulgarisation avec les experts FAO et les volontaires du Corps de la Paix, ne peuvent guère assurer l'encadrement de plus de 100 pisciculteurs artisanaux pendant la construction des bassins. Le schéma à suivre pendant trois ans pourrait être le suivant :
1ère année | 2ème année | 3ème année | |
I | ------XXXXXX | ++++++++ | |
II | ----- | XXXXXX+++++++++ | |
III | ------XXXXXX++++ |
---- = prospection
XXXX = construction
++++ = production
I, II et III correspondent à trois fois
100 pisciculteurs artisanaux
TABLEAU I : DONNEES GENERALES SUR LA PISCICULTURE FAMILIALE EN RCA, 1983.
REGIONS | Nbre d'étangs en activité | Nbre de pisciculteurs actifs | Production en 1983 KG | Rendement en 1983 KG/ARE/AN | Superficie moyenne d'un étang ARE |
1-BANGUI | 731 | 583 | 61.164 | 35,0 | 2,39 |
2-LOBAYE | 1.359 | 1.084 | 48.587 | 18,4 | 1,94 |
3-BAMBARI | 696 | 555 | 27.709 | 43,9 | 0,91 |
4-IPPY, BRIA | 476 | 379 | 14.676 | 31,9 | 0,96 |
5-GRIMARI, DEKOA BOSSEMBELE | 238 | 190 | 3.117 | 12,0 | 1,09 |
6-BASSE-KOTTO | 820 | 654 | 10.517 | 13,8 | 0,93 |
7-BOUAR, BAORO, BABOUA | 1.119 | 892 | 22.442 | 15,0 | 1,34 |
8-BERBERATI, CARNOT | 1.237 | 986 | 9.428 | 8,5 | 0,89 |
9-BOZOUM, BOCARANGA | 393 | 313 | 7.423 | 13,6 | 1,39 |
TOTAL DES REGIONS ENQUETEES | 7.069 | 5.636 | 205.063 | 21,3 | 1,36 |
SOURCE : Rapport annuel de vulgarisation piscicole, RCA, 1983, J.P. MARQUET, FAO.
TABLEAU II : RESULTATS DE L'ENQUETE: “RENTABILITE DE LA PISCICULTURE EN RCA, 1983”
• Représentativité de l'enquête en pourcentage de la production annuelle par région et données comparatives pour les rendements et les superficies moyennes des étangs.
Région | Nombre d'enquêteurs | Nombre d'enquêtes | Production recensée en kg | Représentativité de l'enquête en % de la production de l'année 1983 | Rendement (onquête) | Superficie enquête | |||
Moyenne pondérée kg/are/an | Ecart type | Moyenne arithmétique (ares) | Ecart type | ||||||
1. | Bangui | 6 | 61 | 2 373 | 3,9 | 24,6 | 16,6 | 2,68 | 1,66 |
2. | Lobaye | 11 | 82 | 2 002 | 4,1 | 25,9 | 12,3 | 1,53 | 0,81 |
3. | Bambari | 13 | 124 | 3 207 | 11,7 | 39,8 | 26,7 | 1,09 | 0,48 |
4. | Ippy, Bria | 6 | 58 | 1 205 | 8,2 | 22,5 | 15,2 | 1,14 | 0,82 |
5. | Grimari, Dekoa, Bossembélé | 3 | 21 | 282 | 9,0 | 15,0 | 12,1 | 1,33 | 0,91 |
6. | Basse-Kotto | 17 | 75 | 796 | 7,6 | 16,3 | 13,1 | 1,14 | 1,05 |
7. | Bouar, Baboua, Baoro | 19 | 133 | 2 133 | 9,5 | 16,5 | 9,3 | 1,46 | 1,01 |
8. | Berberati, Carnot | 2 | 14 | 189 | 2,0 | 12,9 | 7,5 | 1,54 | 0,92 |
9. | Bozoum, Bocaranga | 5 | 38 | 471 | 6,3 | 19,8 | 7,7 | 1,04 | 0,36 |
10. | Totalité des régions enquêtées | 87 | 606 | 12 658 | 6,2 | 23,5 | 18,3 | 1,41 | 1,05 |
Tableau III : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : R.C.A., totalité des régions enquêtées
Nombre d'observations: 606
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,41 | 1,05 | 0,36 | 2,46 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jour | 222 | 93 | 129 | 315 |
3. | Production brute | kg/are/an | 26,6 | 20,1 | 6,5 | 46,7 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 3,1 | 2,7 | 0,4 | 5,8 |
5. | Production nette | kg/are/an | 23,5 | 18,3 | 5,2 | 41,8 |
6. | Facteur de correction pour la période d'assèchement des étangs* | - | 0,93 | 0,17 | 0,76 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30- 100g) | FCFA/kg | 546 | 184 | 362 | 730 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30g) | FCFA/kg | 418 | 134 | 284 | 552 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 13 781 | 10 434 | 3 347 | 24 215 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 12,4 | 11,0 | 1,4 | 23,4 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 393 | 129 | 264 | 522 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 4 872 | 4 462 | 410 | 9 334 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 204 | 759 | 0 | 963 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 326 | 213 | 113 | 539 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 340 | 1 220 | 120 | 2 560 |
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 7 039 | 8 452 | -1 413 | 15 491 |
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 11 911 | 9 693 | 2 218 | 21 604 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 960 | 800 | 160 | 1 760 |
19. | Superficie d'étangs exploi table par une personne (300 jours de travail/an) | are | 24,2 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 9,9 | - | - | - |
Tableau IV:
Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : Bangui
Nombre d'observations: 61
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 2,68 | 1,66 | 1,02 | 4,34 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 223 | 103 | 120 | 326 |
3. | Production brute | kg/are/an | 28,8 | 17,9 | 10,9 | 46,7 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 4,2 | 3,2 | 1,0 | 7,4 |
5. | Production nette | kg/are/an | 24,6 | 16,6 | 8,0 | 41,2 |
6. | Facteur de correction pour la période d'assèchement des etangs | - | 0,88 | 0,23 | 0,65 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100g) | FCFA/kg | 598 | 156 | 442 | 754 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 466 | 79 | 387 | 545 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 16 718 | 12 117 | 4 601 | 28 835 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 12,9 | 10,7 | 2,2 | 23,6 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 520 | 65 | 455 | 585 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 6 725 | 5 966 | 759 | 12 691 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 1 002 | 1 971 | 0 | 2 973 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 470 | 360 | 110 | 830 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 771 | 1 303 | 468 | 3 074 |
16. | Rentabilité (main-d'œuvre payée) | FCFA/are/an | 6 749 | 11 871 | -5 122 | 18 620 |
17. | Rentabilité (main-d'œuvre gratuite) | FCFA/are/an | 13 474 | 11 049 | 2 425 | 24 523 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 1 041 | 822 | 219 | 1 863 |
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/ an) | are | 23,2 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 11,6 | - | - | - |
Tableau V : Résultats de l'enquête; “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : La Lobaye
Nombre d'observations: 82
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,53 | 0,81 | 0,72 | 2,34 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 211 | 75 | 136 | 286 |
3. | Production brute | kg/are/an | 29,2 | 12,8 | 16,4 | 42,0 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 3,3 | 1,5 | 1,8 | 4,8 |
5. | Production nette | kg/are/an | 25,9 | 12,3 | 13,6 | 38,2 |
6. | Facteur de correction pour la période d'asséchement des étangs | - | 0,97 | 0,11 | 0,86 | 1 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30-100 g) | FCFA/kg | 654 | 329 | 325 | 983 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 411 | 336 | 75 | 747 |
9. | Valour de la production brute | FCFA/are/an | 17 902 | 10 639 | 7,263 | 28 541 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 15,1 | 11,5 | 3,6 | 26,6 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 282 | 56 | 226 | 338 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 4 264 | 3 389 | 875 | 7 653 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 0 | 0 | 0 | 0 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 306 | 178 | 128 | 484 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 852 | 1 190 | 662 | 3 042 |
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 11 479 | 10 815 | 664 | 22 294 |
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 15 743 | 10 280 | 5 463 | 26 023 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/j | 1 040 | 832 | 208 | 1 872 |
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 19,8 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 5,4 | - | - | - |
Tableau VI : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : Bambari
Nombre d'observations: 124
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,09 | 0,48 | 0,61 | 1,57 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 220 | 97 | 123 | 317 |
3. | Production brute | kg/are/an | 43,1 | 29,0 | 14,1 | 72,1 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 3,3 | 3,1 | 0,2 | 6,4 |
5. | Production nette | kg/are/an | 39,8 | 26,7 | 13,1 | 66,5 |
6. | Facteur de correction pour la période d'asséchement des étangs | - | 0,89 | 0,18 | 0,71 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30-100 g) | FCFA/kg | 499 | 115 | 384 | 614 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 364 | 62 | 302 | 426 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 19 752 | 14 354 | 5 398 | 34 106 |
10. | Temps de travail | jours/a/an | 15,2 | 12,0 | 3,2 | 27,7 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/j | 490 | 38 | 452 | 528 |
12. | Coût du travail | FCFA/a/an | 7 592 | 6 527 | 1 065 | 14 119 |
13. | Coût des aliments | FCFA/a/an | 0 | 0 | 0 | 0 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/a/AN | 328 | 267 | 61 | 595 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/a/an | 1 237 | 1 182 | 55 | 2 419 |
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/a/an | 10 595 | 9 825 | 770 | 20 420 |
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/a/an | 18 187 | 13 056 | 5 131 | 31 243 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8 h) | FCFA/j | 1 173 | 778 | 395 | 1 951 |
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 19,3 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 8,1 | - | - | - |
Tableau VII : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : Ippy, Bria
Nombre d'observations: 58
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,14 | 0,82 | 0,32 | 196 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 281 | 125 | 156 | 406 |
3. | Production brute | kg/are/an | 26,1 | 20,8 | 5,3 | 46,9 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 3,6 | 3,0 | 0,6 | 6,6 |
5. | Production nette | kg/are/an | 22,5 | 15,2 | 7,3 | 37,7 |
6. | Facteur de correction pour la période d'asséchement des étangs | - | 1,00 | 00000 | 1,00 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 472 | 78 | 394 | 550 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 392 | 24 | 368 | 416 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 12 133 | 9 276 | 2 857 | 21 409 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 10,9 | 10,1 | 0,8 | 21,0 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 319 | 32 | 287 | 351 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 3 487 | 3 039 | 448 | 6 526 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 56 | 248 | 0 | 304 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 176 | 100 | 76 | 276 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 422 | 1 287 | 135 | 2 709 |
16. | Rentabilité (main-d' oeuvre payée) | FCFA/are/an | 6 991 | 6 271 | 720 | 13 262 |
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 10 478 | 8 289 | 2 189 | 18 767 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8 h) | FCFA/jour | 959 | 501 | 458 | 1 460 |
19. | uperficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 27,5 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 9,1 | - | - | - |
Tableau VIII : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région: Grimari, Dékoa, Bossembélé
Nombre d'observations: 21
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Maximum | Minimum | |||
1. | Superficie moyenne par étang | are | 1,33 | 0,91 | 0,42 | 2,24 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 212 | 67 | 145 | 279 |
3. | Production brute | kg/are/an | 17,7 | 12,5 | 5,2 | 30,2 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 2,7 | 1,6 | 1,1 | 4,3 |
5. | Production nette | kg/are/an | 15,0 | 12,1 | 2,9 | 27,1 |
6. | Facteur de correction pour la période d'asséchement des étangs | - | 0,90 | 0,23 | 0,67 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 522 | 153 | 369 | 675 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 463 | 78 | 385 | 541 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 8 824 | 4 979 | 3 845 | 13 803 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 11,3 | 6,9 | 4,4 | 18,2 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 244 | 67 | 177 | 311 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 2 758 | 1 767 | 991 | 4 525 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 0 | 0 | 0 | 0 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 225 | 123 | 102 | 348 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 137 | 649 | 488 | 1 786 |
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 4 703 | 5 048 | -345 | 9 751 |
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 7 462 | 4 808 | 2 654 | 12 270 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 660 | 498 | 162 | 1 158 |
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 26,5 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 9,8 | - | - | - |
Tableau IX : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région: Basse-Kotto
Nombre d'observations: 75
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Maximum | Minimum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,14 | 0,95 | 0,19 | 2,09 |
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 207 | 97 | 110 | 304 |
3. | Production brute | kg/are/an | 18,9 | 14,4 | 4,5 | 33,3 |
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 2,6 | 1,8 | 0,8 | 4,4 |
5. | Production nette | kg/are/an | 16,3 | 13,1 | 3,2 | 29,4 |
6. | Facteur de correction pour la période d'assèchement des étangs | - | 0,89 | 0,19 | 0,70 | 1,00 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 498 | 136 | 362 | 634 |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 338 | 47 | 291 | 385 |
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 8 700 | 7 273 | 1 427 | 15 973 |
10. | Temps de travail | jours/are/an | 13,3 | 13,0 | 0,3 | 26,3 |
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 252 | 86 | 166 | 338 |
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 3 362 | 3 161 | 201 | 6 523 |
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 0 | 0 | 0 | 0 |
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 218 | 156 | 62 | 374 |
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 1 023 | 753 | 270 | 1 776 |
16. | Rentabilité (main-d' oeuvre payée) | FCFA/are/an | 4 097 | 5 136 | 1 039 | 9 233 |
17. | Rentabilité (main-d' oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 7 458 | 6 681 | 777 | 14 139 |
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 559 | 559 | 0 | 1 118 |
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an | are | 22,5 | - | - | - |
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 10,1 | - | - | - |
Tableau X : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : Bouar, Baboua, Baoro
Nombre d'observations: 133
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximmu | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,46 | 1,01 | ||
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 223 | 67 | ||
3. | Production brute | kg/are/an | 18,6 | 9,7 | ||
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 2,1 | 1,0 | ||
5. | Production nette | kg/are/an | 16,5 | 9,3 | ||
6. | Facteur de correction pour la période d'assèchement des étangs | - | 0,96 | 0,12 | ||
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 523 | 135 | ||
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 439 | 72 | ||
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 9 146 | 4 883 | ||
10. | Temps de travail | jours/are/an | 7,8 | 4,5 | ||
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 3 396 | 113 | ||
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 3 073 | 2 147 | ||
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 20 | 113 | ||
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 329 | 98 | ||
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 866 | 419 | ||
16. | Rentabilité (main d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 4 858 | 4 391 | ||
17. | Rentabilité (main d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 7 931 | 4 644 | ||
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8 h) | FCFA/jour | 1 022 | 568 | ||
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 38,6 | - | ||
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 15,0 |
Tableau XI : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région : Carnot, Berbérati
Nombre d'observations: 14
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,54 | 0,92 | ||
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 245 | 129 | ||
3. | Production brute | kg/are/an | 14,2 | 8,2 | ||
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 1,3 | 0,9 | ||
5. | Production nette | kg/are/an | 12,9 | 7,5 | ||
6. | Facteur de correction pour la périede d'assèchement des étangs | - | 0,98 | 0,05 | ||
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 586 | 262 | ||
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 474 | 159 | ||
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 8 285 | 6 719 | ||
10. | Temps de travail | jours/are/an | 7,1 | 7,3 | ||
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 477 | 65 | ||
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 3 369 | 3 110 | ||
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 0 | 0 | ||
14. | Coût de l'amortiseement de l'étang | FCFA/are/an | 409 | 149 | ||
15. | Coût de l'empoissonnement | FCFA/are/an | 611 | 962 | ||
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 3 896 | 4 045 | ||
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 7 265 | 5 827 | ||
18. | Rémuneration d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 1 028 | 992 | ||
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 42,4 | - | ||
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 19,7 | - |
Tableau XII : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
Région: Bozoum, Bocaranga
Nombre d'observations: 38
Unité | Valeur moyenne | Intervalle de confiance | ||||
Moyenne pondérée | Ecart-type | Minimum | Maximum | |||
1. | Surface moyenne par étang | are | 1,04 | 0,36 | ||
2. | Durée moyenne du cycle de production | jours | 205 | 86 | ||
3. | Production brute | kg/are/an | 23,3 | 8,5 | ||
4. | Empoissonnement | kg/are/an | 3,5 | 1,4 | ||
5. | Production nette | kg/are/an | 19,8 | 7,7 | ||
6. | Facteur de correction pour la période d'assèchement des étangs | - | 0,84 | 0,22 | ||
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100 g) | FCFA/kg | 504 | 37 | ||
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30 g) | FCFA/kg | 478 | 42 | ||
9. | Valeur de la production brute | FCFA/are/an | 11 511 | 4 350 | ||
10. | Temps de travail | jours/are/an | 16,4 | 8,6 | ||
11. | Salaire normal d'un manoeuvre | FCFA/jour | 342 | 81 | ||
12. | Coût du travail | FCFA/are/an | 5 606 | 2 608 | ||
13. | Coût des aliments | FCFA/are/an | 142 | 595 | ||
14. | Coût de l'amortissement de l'étang | FCFA/are/an | 299 | 138 | ||
15. | Coût de l'ompoissonnement | FCFA/are/an | 1 600 | 665 | ||
16. | Rentabilité (main-d'oeuvre payée) | FCFA/are/an | 3 865 | 3 774 | ||
17. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) | FCFA/are/an | 9 470 | 4 193 | ||
18. | Rémunération d'un jour de travail piscicole (8h) | FCFA/jour | 578 | 315 | ||
19. | Superficie d'étangs exploitable par une personne (300 jours de travail/an) | are | 18,3 | - | ||
20. | Superficie d'étangs à exploiter afin d'obtenir le salaire annuel d'un manoeuvre | are | 10,8 | - |
Tableau XIII : Résultats comparatifs des exploitations des deux petites stations piscicoles d'Ippy et d'Alindao en 1983
Sources: Ippy : HIZELE Manima, Volontaire ONU
Alindao : FONDELL Themas, volontaire du Corps de la Paix
Station d'Ippy | Station d'Alindao | ||
1. | Surface totale des étangs (ares) | 26,00 | 27,75 |
2. | Nombre de jours d'exploitation de la station en 1983 (jours) | 365 | 150 |
3. | Production brute (kg/are/an) | 27,1 | 34,2 |
4. | Mise en charge (kg/are/an) | 5,0 | 5,3 |
5. | Production nette (kg/are/an) | 22,1 | 28,9 |
6. | Facteur de correction pour la periode d'assèchement | 1 | 0,41 |
7. | Prix de vente du poisson marchand (poids vif 30–100g) (FCFA/ kg) | 500 | |
8. | Prix de vente du poisson de petite taille (poids vif moins de 30g) (FCFA/kg) | 400 | 348,5 |
9. | Valeur de la production brute (FCFA/are/an) | 12 402 | 11 919 |
10. | Temps de travail (jours/are/an) | 9,0 | 5,4 |
11. | Salaire normal d'un manceuvre (FCFA/jour) | 300 | 300 |
12. | Coût du travail (FCFA/are/an) | 2 700 | 1 620 |
13. | Coût de l'alimentation (FCFA/ are/an) | 0 | 0 |
14. | Amortissement des étangs (FCFA/ are/an) | 280 | 400 |
15. | Coût de l'empoissonnement (FCFA/are/an) | 2 006 | 2 105 |
16. | Autre coûts (FCFA/are/an) | 2 046 | 721 |
17. | Rentabilité (main d'oeuvre payée) (FCFA/are/an) | 5 370 | 7 073 |
18. | Rentabilité (main-d'oeuvre gratuite) (FCFA/are/an) | 8 070 | 8 693 |
19. | Rémuneration d'un jour de travail piscicole (FCFA/jour) | 897 | 1 610 |
Tableau XIV : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale on R.C.A., 1983”
Temps de travail consacré aux différentes activités piscicoles selon la région enquêtée:
A | = | Entretion du compost |
B | = | Alimentation directe |
C | = | Entretien du bassin pendant la production |
D | = | Vidange |
E | = | Remise en état du bassin après la vidange |
Région | Total | A | B | C | D | E | |
1. Bangui | heures/are/an | 103 | 20 | 47 | 22 | 7 | 7 |
2. Lobaye | heures/are/an | 121 | 27 | 49 | 22 | 13 | 10 |
3. Bambari | heures/are/an | 124 | 27 | 50 | 22 | 11 | 14 |
4. Ippy, Bria | heures/are/an | 87 | 13 | 37 | 16 | 10 | 11 |
5. Grimari, Dekoa, Bossembelé | heures/are/an | 90 | 23 | 28 | 15 | 10 | 14 |
6. Basse-Kotto | heures/are/an | 106 | 16 | 37 | 20 | 16 | 17 |
7. Bouar, Baboua, Baoro | heures/are/an | 62 | 12 | 19 | 12 | 11 | 8 |
8. Borbérati | heures/are/an | 57 | 9 | 16 | 15 | 11 | 6 |
9. Bozoum, Bocaranga | heures/are/an | 131 | 42 | 41 | 22 | 13 | 13 |
10. R.C.A. | heures/are/an | 99 | 19 | 38 | 19 | 11 | 12 |
Tableau XV : Résultats de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en R.C.A., 1983”
A: | Superficie d'étangs exploitée par pisciculteur (en ares) |
B: | Rentabilité annuelle de la production compte tonu du facteur de correction pour la période d'assèchement (FCFA/pisciculteur/an) |
C: | Recettes annuelles par pisciculteur compte tenu de l'auto-consommation en FCFA/pisciculteur/an (= B - auto-consommation) |
D: | % des productions où le pisciculteur n'obtient pas le salaire d'un manoeuvre par jour de travail effectif |
E: | % des productions où le pisciculteur obtient plus que le triple du salaire d'un manoeuvre par jour de travail |
Région | A | B | C | D* | E* |
1 | 3,36 | 42 100 | 29 350 | (15) 25 | (12) 19 |
2 | 1,92 | 29 320 | 23 190 | (8) 10 | (30) 36 |
3 | 1,37 | 22 180 | 16 830 | (10) 8 | (32) 25 |
4 | 1,43 | 14 980 | 11 000 | (2) 4 | (19) 32 |
1,67 | 11 220 | 9 130 | (2) 10 | (9) 43 | |
6 | 1,43 | 9 490 | 5 930 | (13) 17 | (11) 14 |
7 | 1,83 | 13 930 | 10 760 | (14) 11 | (36) 27 |
8 | 1,93 | 13 740 | 11 310 | (1) 7 | (6) 42 |
9 | 1,31 | 10 420 | 8 840 | (6) 16 | (6) 16 |
R.C.A. | 1,77 | 19 610 | 14 590 | (69) 11 | (6) 26 |
* Les chiffres entre paranthèses donnent le nombre observé par région
Annexe I : Le formulaire de l'enquête: “Rentabilité de la pisciculture familiale en République Centrafricaine, 1983.
- Nom de l'enquêteur: | ||
- Zone d'action de l'enquêteur: | ||
- Nom du pisciculteur: | ||
- Superficie de l'étang: | ares | |
- No de l'étang dans le recausement: | ||
- Nom du village: | ||
- Nom des deux villes les plus proches: | ||
- Dans de la mise en charge: | ||
- Date de la vidange: | ||
- Poids de la mise on charge: | kg | |
- Poids total sorti de l'étang: | kg | |
- Poids total des poissons marchands: | kg | |
- Poids total des alevins: | kg | |
- Nombre de mois par an que l'étang peut être en production: | ||
- Vente des poissons marchands: | ||
Poids total: | kg | |
recette FCFA: | ||
- Vente des petits poissons et alevins: | ||
poids total: | kg | |
recette:FCFA | ||
- Coût des aliments distribués: | ||
qualité: | ||
prix: | ||
- Combien d'hommes-jour étaient nécessaires pour la construction du bassin: hommes pendant jours | ||
- Quel était la coût total de la construction du bassin: FCFA: | ||
- Temps de travail pendant la production: | ||
*entretien du compost: | heures par mois | |
*alimentation directe: | heures par mois | |
*entretion du bassin : | heures par mois |
Remarque: Si préférable, vous pouvoz répondre on heures par semaine ou heures par jour, mais n'oubliez pas de bien mentiouner les unités utilisées.
- Combien de personnes étaient nécessaires pour la vidange: homme-jour
- La remise en état du bassin a nécessité hommes pendant jours
- Quel est le salaire journalier que vous payez quand vous engagez un manoeuvre (ou quel est le salaire normal d'un manoeuvre dans votre village) FCFA/jour
Date: / / |
Signature de l'enquêteur: |
Signature du pisciculteur: |