DEVELOPPEMENT DE LA PISCICULTURE ET RATIONALISATION DES PECHES
RAPPORT DE LA MISSION D'EVALUATION
17 FEVRIER - 20 MARS 1990
TABLE DES MATIERES

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DEVELOPPEMENT

MALI

MLI/86/001/A/01/02

MEMBRES DE LA MISSION : 
W.H.L. ALLSOPP - PNUD 
G. MIEVIS - FAOMARS 1990
MOUSSA KIENTA - MALIBAMAKO, MALI

MISSION

La mission d'évaluation du projet MLI/86/001/A/01/02 “Développement de la Pisciculture et Rationalisation des Pêches”, composée de :

MM. WHL ALLSOPP , Représentant le PNUD, Chef de la Mission,
G. MIEVIS , Représentant la FAO,
M. KIENTA , Chef Secteur Piscicole, Direction Nationale des Eaux et Forêts,
Représentant le Gouvernement du Mali. s'est déroulée du 20 Février au 16 Mars 1990 au Mali. L'i tinéraire et les activités de la mission sont donnés en annexe 2.

La mission exprime ses vifs remerciements à tous les fonctionnaires des Directions Nationale et Régionales, des Agences, d'autres organismes sur le terrain pour toute l'assistance et les données dont elle à pu bénéficier pendant ses visites à travers le pays.

Enfin tous ses remerciements vont aux secrétaires grâce auxquelles la préparation de ce rapport et de la révision du document de projet ont été possible.

ABREVIATIONS

O.N:Office du Niger
PNUD:Programme des Nations Unies pour le Développement
FAO:Programme des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture
DNEF:Direction Nationale des Eaux et Forêts
DREF:Direction Régionale des Eaux et Forêts
CECI:Centre Canadien d'Etudes et de Coopération Internationale
AMATEVI:Association Malienne d'Assistance Technique pour le Développement villageoi
CEE:Communauté Economique Européenne
FED:Fonds Européen de Développement
PAM:Programme Alimentaire Mondial
VNU:Volontaire des Nations Unies
OPM:Opération Pêche Mopti
AFVP:Association Française des Volontaires du Progrès
GTZ:Agence Allemande de Coopération
UNICEF:Fonds des Nations Unies pour l'Enfance
ONG:Organisation non gouvernementale
OERHN:Office d'Exploitation des Ressources du Haut Niger


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Cette version numérique du document a été scannérisé en utilisant des logiciels de reconnaissance optique de texte (OCR). La FAO décline toute responsabilité pour les éventuelles différences pouvant apparaître dans ce document par rapport à la version imprimée originale.


TABLE DES MATIERES

I. RESUME DES CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS

II. FONDEMENTS THEORIQUES ET CONCEPTION DU PROJET

A. Contexte du projet
B. Descriptif du projet

1. Le problème et l'approche technique
2. Objectifs, indicateurs et principales hypothèses
3. Bénéficiaires
4. Plan de travail

III. EXECUTION DU PROJET

A. Activités
B. Qualité du suivi et de l'appui

IV. RESULTATS DU PROJET

A. Produits
B. Objectif(s) immédiat(s)

V. CONSTATATIONS

VI. RECOMMANDATIONS

VII. LECONS TIREES DE L'EVALUATION

ANNEXES

1. Termes de référence de la mission
2. Itinéraire de la mission
3. Personnes rencontrées
4. Carte de la République du Mali
5. Organigramme du Ministère-Direction Nationale des Eaux et Forêts
6. Organigramme du projet

1. Liste du personnel du projet
2. Liste des principaux documents sur le terrain
3. Plan de la station piscicole de Molodo

8. Litérature de référence.




I. RESUME DES CONSTATATIONS ET RECOMMANDATIONS

A. CONSTATATIONS

  1. Document de Projet : les objectifs sont pertinents mais ceux immédiats sont nombreux et trop ambitieux pour être accomplis à la fois.

  2. Activités : les centres d'activités sont très dispersés et la coordination n'était pas suffisamment établie pour faciliter la complémentarité, l'échange d'expérience.

  3. Sîte d'activités :

    MOLODO : le recours à un appel d'offres international pour la construction du centre est inapproprié, compte tenu des coûts, délais etc. La réalisation pourrait être confiée à d'autres institutions locales compétentes ayant effectué des installations similaires.

    SAN, KOUROUMA et SELINGUE : de légers aménagements restent à réaliser.

  4. Intérêt : plus de 220 étangs sont réalisés et attendent d'être empoissonnés de façon adéquate.

    Une ferme piscicole privée de 80 ares à Ségou est fonctionnelle.

    L'adduction d'eau par pompage solaire pour des besoins piscicoles, l'irrigation maraîchage, abreuvement du bétail est effectivement encouragée par Mali Aqua Viva.

    Treize (13) agences et ONG participent activement sur le terrain aux actions d'aménagement de mares, de conservation et de maîtrise de l'eau pour des buts multiples.

B. RECOMMANDATIONS :

  1. Réorientation : le projet doit continuer en concentrant néanmoins ses efforts sur la pisciculture dans une zone géographique plus limitée, assurant une meilleure coordination des actions, sur une période de 4 ans (1990–1994) avec une Revue Tripartite en Mai-Juin 91 et une mission d'évaluation à la fin de l'année. Une ébauche du document de projet avec tous les objectifs détaillés sera annexée au rapport.

  2. Activités : On doit surseoir à l'appel d'offres international compte tenu du retard dans le délai d'exécution de cette tâche importante et des coûts extrèmement élevés.

    La construction du Centre National de Pisciculture à Molodo devra être réalisé en régie par des tâcherons spécialisés pour les différentes composantes.

  3. Personnel : La FAO devrait recruter un CTP très expérimenté pour la Direction du Project et trois autres spécialistes le plus vite possible.

    L'utilisation d'un VNU spécialiste en pisciculture déjà sur place pourrait être retenue, la réalisation des stations est à appuyer.

    Le personnel national de contre - partie doit être affecté à plein temps pour la mise en oeuvre du Projet.

    Il faut définir les plans d'action et les allocations budgétaires correspondantes pour la centre de San, Kourouma , et Sélingué, en se basant sur le plan de travail et en utilisant des allocations provisoires.

  4. Coordination: il faut organiser un mécanisme de coordination impliquant les intéressés aux actions du projet. Un comité de coordination, impliquant le Ministère de l'Environnement et de l'Elevage doit être constitué.

  5. Implantations : dans un souci de centrage géographique et de commodité d'organisation de la concertation avec les autres agences dont les sièges sont pour la plupart à Bamako, le siège de la Direction du projet restera dans la capitale.

    Un éventuel recentrage pourra être proposé, dans une phase de développement ultérieure, si les réalités du terrain en montrent l'intérêt.

  6. Communications : pour éviter de retomber dans le cloisonnement géographique des activités du projet, un réseau de radiocommunication devrait être mis en place.

  7. Volet pêche : ce volet a été détaché du projet initial dans le but de lui rendre l'importance qu'il mérite. Le problème devrait être traité par un projet séparé, dont la formulation pourrait être faite par une mission spécialisée sur base des résultats des opérations pilotes d'aménagement des mares et des perspectives de réhabilitation du secteur pêche.

  8. Plan directeur pisciculture : à l'issue du projet, la Direction devra être capable d'orienter les décisions du gouvernement en ce qui concerne le développement de l'activité piscicole, en faisant des recommandations sur les zones de potentialités importantes, les techniques de pisciculture adéquates, les besoins en personnel, en formation, en budgets et moyens logistiques permettant à l'activité d'avoir un impact maximum.

  9. Rôle des femmes

    La mission pense qu'il existe une opportunité d'intervention particulière des femmes dans la récolte, la conservation, le calibrage et le stockage avant distribution d'alevins disponsibles dans les eaux libres, durant certains périodes.

    La mission recommande que ce système puisse être testé dans les stations en collaboration avec les communautés locales impliquées et principalement les femmes.

    A noter: Les recommandations experimées ci-dessus ont été acceptées par la Revue Tripartite qui s'est tenue à Bamako le 14 mars 1990, à laquelle ont participé les trois parties et les organismes gouvernementaux concernés.

LE RAPPORT DE LA MISSION

II- FONDEMENTS THEORIQUES ET CONCEPTION DU PROJET

A- CONTEXTE DU PROJET

Le Mali est l'un des plus gros producteurs de poisson d'eau douce en Afrique, grâce à la vaste plaine d'inondation du Delta Central du Niger, qui permettait une pêche de plus de 100.000 tonnes par an. Avant la sécheresse cette activité occupait la troisième place dans l'économie nationale, assurait 8 % des exportations et procurait un emploi à quelques 300.000 personnes.

Cependant, au cours des 15 dernières années l'intéraction combinée de la sécheresse, la modification des conditions de reproduction des poissons et d'autres facteurs bioécologiques ont contribués à une réduction des captures annuelles de l'ordre de 30.000 tonnes. En même temps la disponibilité du poisson pour la consommation dans les villages éloignés des zones de pêche s'est trouvée considérablement réduite, ou même annulée.

Soucieux de redresser la situation, le Gouvernement a pris des mesures d'urgence en collaboration avec plusieurs agences internationales dont est issu le Projet PNUD MLI 86/001. Le but de ces mesures est d'introduire et de développer des techniques de pisciculture dans les périmètres agricoles irriqués ainsi que l'aménagement piscicole et l'exploitation rationnelle des pêches fluviales et lacustres.

Compte tenu du fait que le Mali est un pays de grandes pêches sans aucune tradition de pisciculture, le Projet nécessitait un encadrement technique serré et des opérations pilotes, préalables à la définition d'une stratégie globale de développement à long terme de la pisciculture et de la pêche.

Le volet pêche étudierait au travers d'opérations pilotes l'aménagement et la gestion des stocks dans les plans d'eau et les mares résiduelles en rassemblant des données permettant la gestion rationnelle des stocks et l'adoption de mesures d'amélioration.

Ces propositions constituent la base du Projet, suite aux recommandations formulées lors d'une mission de consultation en 1986.

B- DESCRIPTION DU PROJET

1. Le Probléme et l'approche technique :

Le Projet conduit des études pilotes pour introduire la pisciculture familiale, la rizipisciculture et l'amélioration de la gestion des mares résiduelles des plaines d'inondation, afin de montrer dans quelle mesure ces actions peuvent augmenter significativement la disposibilité de poissons si elles étaient appliquées sur échelle plus grande.

Le Projet s'inscrit dans les priorités du Parti et du Gouvernement du Mali à savoir la stratégie d'autosuffisance alimentaire, avec comme objectif à long terme l'amélioration de la situation alimentaire et socio-économique des zones rurales maliennes par l'augmentation de la disponibilité en poisson.

2- Objectifs, indicateurs et principales hypothèses

Objectifs

Le document de Projet prévoit :

  1. Conception et mise en place d'une infrastructure de formation comprenant 3 stations de production d'alevins
  2. Formation de personnel spécialisé,
  3. Conduite d'essais -pilotes devant définir des modèles piscicoles adaptés,
  4. Préparation de documents techniques basés sur les résultats des modèles définis,
  5. Réduction du déficit du secteur pêche, par l'introduction de techniques piscicoles associées aux actions de riziculture portant sur de grandes superficies. pisciculture et de dossiers d'investissements correspondants.

Indicateurs

Pour chacun des objectifs cités, les indicateurs sont les suivants :

  1. Construction d'un centre de formation et construction et aménagement de trois centres d'alevinage, devant produire chacun plus d'un millions d'alevins par an,

  2. Nombre de personnels formés en pêche et en pisciculture, grâce à ces infrastructures,

  3. Résultats des essais pilotes,

  4. Edition des documents techniques de référence,

  5. Nombre d'action piscicoles engagées par les structures utilisant les périmètres d'irrigation à vocation rizicole.

Les hypothèses principales sont les suivantes :

(1) (2) Nécessité de disposer

(3) Nécessité de disposer de données suffisantes et cohérentes pour pouvoir définir les modèles à diffuser au niveau national.

(4) Cession de ces modéles à toute structure de Développement menant une activité de développement dans les zones appropriées.

(5) Les structures de développement rizicoles sont disposées à introduire l'action piscicole, car elles sont convaincues par le modèle développé, testé et proposé par le Projet.

Observation: Cependant, le peu d'actions réellement accomplies ne permet pas une analyse structurée des résultats.

3. BENEFICIAIRES:

Le Projet touche essentiellement le petit exploitant agricole par la diversification de sa production pour lui permettre :

  1. d'améliorer son régime alimentiare

  2. d'augmenter son revenu

  3. de favoriser la création d'emploi.

L'action peut avoir un impact considérable sur le milieu rural si son principe est adopté et appliqué dans les zones qui s'y pêtent.

Le plan de travail ne semble pas avoir été établi de façon suffisamment détaillée par le CTP.

Les propositions présentées par lui portent essentiellement sur la construction des installations.

Les activités prévues pour les volontaires ainsi que les voyages d'études ont été exécutés normalement mais la séquence des activités ponctuelles n'a pas pu être réalisée conformément au plan de travail suggéré dans le document du Projet.

PLAN DE TRAVAIL

Celui préparé au départ et sa modification proposée par le CTP, plus tard, n'a jamais pu être appliqué et cela pour plusieurs raisons.

Un nouveau plan de travail, basé sur des cibles plus pratiques et réalistes a été préparé, et inclus dans l'ébauche du projet modifié.

III. EXECUTION DU PROJET

A ACTIVITES

Les modifications intervenues ont modifié les perspectives d'application du plan de travail initialement suggéré dans le Document de Projet.

  1. Il est rapidement apparu que le développement des activités de pêche était distinct du développement des activités de pisciculture, les deux activités ne s'adressant pas à la même population cible. L'activité “Rationnalisation des pêches” demandant une rédéfinition des objectifs.

  2. D'autre part, une perception un peu hâtive des infrastructures existantes a fait fonder des espoirs sur un développement centré géographiquement sur la station piscicole de SAN, dont la fonctionnalité est directement liée aux activités d'une structure tierce, la Compagnie Malienne des Textiles (CMDT), elle même réorientant ses activités agricoles.

Tenant compte de ces deux réalités, une réconsidération de l'activité a été nécessaire.

L'activité de départ, à savoir la création du centre de formation a été déplacée dans une zone plus propice ( de San à Molodo).

La création des nouveaux Centres de production d'alevins s'est vu recentrée géographiquement dans la région de Niono, avec la construction de la station de KOUROUMA sur un financement OUA et l'étude de l'implantation de la station de MOLODO, abritant le Centre de Formation.

Diverses difficultés d'ordre organisationnel ont rétardé la mise en place de ces structures.

B- QUALITE DU SUIVI ET DE L'APPUI

La mission n'a pas eu l'impression que le niveau technique ait été suffisant pour résoudre les problèmes rencontrés par le Projet. Les rapports administratifs et organisationnels étaient insuffisants, de même de la coordination des études de terrain, ou de la construction des stations de pisciculture. Trop peu a été fait également dans le sens d'une meilleure information technique sur les actions entreprises dans les pays voisins, concernant la pisciculture, les pêches dans les plaines d'inondations et la rizipisciculture.

Les cours de formation dispensés étaient essentiellement théoriques.

IV- RESULTATS DU PROJET

A. Produits

Des essais pilotes ont été entrepris par les VNU en ce qui concerne le rizipisciculture et les élevages associés avec poulets et canards, mais les résultats n'ont pas pu permettre de tirer des conclusions. La disparité des résultats montre qu'une meilleure définition du protocole d'expérimentation ainsi qu'un nombre suffisant de répétition des essais sont nécessaires.

A priori, la présence massive de prédateurs à tous les niveaux a biaisé les résultats.

Les opération de pêches expérimentales ont donné certains indications intéressantes, mais la mise en oeuvre d'une réglementation sur les engins de pêche et la taille des mailles restera d'application difficile, eu égard à l'étendue de la plaine d'inondation.

La collaboration avec des projets bilatéraux s'occupant de développement intégré a permi de renforcer leur technicité et leur intérêt dans le rêle pouvant être joué par la pisciculture parmi les autres activités agricoles habituellement développés dans ces projets.

B. Le niveau de réalisation des objectifs immédiats du projet

La station piscicole de San

Depuis la conception du projet et la mise en route des activités de la station, la gestion de l'eau pour le périmètre irrigué a changé, nécessitant un pompage pendant de longues périodes pour assurer l'eau dans les étangs.

Lorsque les promoteurs (Africare/Peace corps) ont construit la station, un certain besoin de pompage avait été identifié, mais la réduction de la disponibilité d'eau gravitaire dans ce canal a augmenté le coût du pompage qui atteint actuellement 600.000 F CFA/an.

Ces problèmes d'eau ont empêché la réalisation des objectifs de la Station (base logistique pour le démarrage et le suivi d'opérations pilotes et aussi Centre de formation) seul l'essai pilote d'élevage associé avec poulets et canards a pu être réalisé.

Difficultés : adduction et coût de l'eau ; accessibilité pour la distribution d'alevins ; quantités réellement disponibles et à quel coût ; choix des objectifs opérationnels :

Limite des investissements:installation d'une pompe solaire pour permettre une gestion adéquate de la Station et la disponibilité de quantités suffisantes d'alevins pour les besoins piscicoles de la région.

Production d'Alevins :

Avec une bonne adduction d'eau et des installations adéquates, une station d'alevinage d'un demi hectare produira, dans des conditions de gestion convenable environ 500.000 alevins.

Pour les centres de production à établir par le projet, trois facteurs interviendront à la baisse pour réduire la production

  1. La prédation, par les grenouilles et les oiseaux, qui est très importante,

  2. le niveau de technicité des équipes de gestion, qui sont en période de formation,

  3. La stabilisation biologique du milieu des étangs nouvellement construits.

Dans un premier temps, un chiffre-cible de 300.000 alevins serait peut être plus réaliste. Il ne faut pas négliger cependant la disponibilité même saisonnière d'une grande quantité d'alevins dans les eaux libres, à l'usage desquels des dispositifs de stockage, de tri et de calibrage doivent être élaborés. Les méthodes appropriées de conservation et distribution d'alevins doivent être parfaitement maîtrisées au niveau de chaque station.

Les pisciculteurs eux-mêmes peuvent être formés à ces techniques. Les stations serviraient donc ainsi de centre de relais des alavins récoltés en eaux libres, où ils seraient traités en grand nombre. (Tri par espèce, calibrage, etc…).

Reste à définir:

  1. La quantité d'alevins produits par les stations en fonction des moyens disponibles et du coût de la production et de la conservation.

  2. La disponibilité d'alevins issus des eaux libres, et le coût de leur collecte, tri, calibrage et conservation.

S'agissant d'une revue à mi-terme du projet, avec comme objectif principal la réorientation du projet, les délais des résultats selon les rubriques IV C à F sont à trouver dans le point V CONSTATATIONS ci-dessous.

V- CONSTATATIONS

(selon les termes de références)

1. La validité des objectifs du projet.

La mission considère que le concept de l'introduction et du développement de la pisciculture familiale dans les zones irriguées se justifie pleinement au vu de l'intérêt manifesté par les villageois (déjà plus de 220 étangs familiaux construits en dépit de toutes ces difficultés et malgré une insuffisance d'alevins).

De même, l'aménagement piscicole d'eaux libres et de mares semblent intéreser les communautés villageoises situées à proximité comme le prouvent les 2 séries des mares établies dans ce but et empoissonnées.

Néanmoins, il semble impossible de combler totalement l'important déficit en poisson (30.000 tonnes) par la pisciculture exclusivement. Elle contribue à la production contrôlée de poissons par et dans les villages situés dans les zones favorables, apportant une contribution à la disponibilité de protéines dans les zones les plus défavorisées (contribution très importante pour leur autosuffisance protéïque).

Il est peu probable qu'elle génère dans un proche avenir des productions totales de l'ordre de grandeur du déficit en poissons (plusieurs dizaines de milliers de tonnes).

Un système de rizipisciculture conforme aux résultats de terrain reste envisageable, mais doit encore être défini de façon plus précise. La possibilité la plus intéressante de situé à Sélingué.

Dans l'ensemble , les objectifs immédiats sont nombreux et variés, comprenant à la foisles constructions de stations, formation des cadres, centre de formation, recherche, opérations pilotes, production d'alevins en grand nombre et enfin, préparation d'un plan global de développement de l'activité.

Le programme paraît trop ambitieux et difficile à accomplir de façon satisfaisante, par la diversité des actions à mener, rendant les objectifs peu probables ou irréalisables. Plusieurs des objectifs ne sont envisageables qu'aprés la mise en place préalable des installations et du personnel -cadre nécessaires.

D'une façon général, le budget montre la répartition suivante :

La mission considère que la formation du personnel à ces nouvelles techniques doit représenter une fraction plus élevée de l'enveloppe totale, de l'ordre de 15 %.

2. Analyse des principales difficultés rencontrées

1 Stratégie du projet

a. Rationalisation des pêches

Le principe de la gestion améliorée des mares par les villageois riverains s'impose comme mesure de protection. L'approfondissement de zones pour favoriser une plus longue présence d'eau à l'aide d'ouvrages de contrôle simples induit une meilleure survie du poisson, ainsi que la possibilité d'utilisation de l'eau pour des cultures ou le bétail pendant une durée prolongée. Grâce aux résultats observés, les villageois prennent conscience de l'intérêt de protéger les alevins. Cette“ appropriation” des mares proches des villages contraste positivement sur celles qui ne sont pas du tout gérées, produisant moins et étant librement pêchées par des pêcheurs itinérants dont l'impact des prises est éphémère. S'il était appliqué à grande échelle, ce système aiderait à la reconstruction du stock de poissons dans la région. La possibilité d'un projet communautaire du PAM dans ces buts apparait être intéressante.

L'aspect réglementation de la taille des mailles des filets, quoique d'importance ne peut pas être effectivement appliqué sur le vaste territoire qui intéresse la pêche. En résumé, concernant la rationnalisation des pêches, il faut constater il s'agit d'une activité qui est quelque peu en dehors de l'action principale du projet, mais qui est en même temps d'une telle importance qu'elle mériterait d'être menée de façon indépendante, au lieu de n'être qu'une activité annexe mineure.

Cette activité indépendante pourrait venir renforcer les études ménées par l'Opération Pêche et l'INRZFH dans le cadre d'un programme ultérieur subséquent, complet et distinct.

b. Pisciculture

La pisciculture requiert une disponibilité permanente d'eau pour assurer une production effective et continue. Dans cette optique, les sîtes les plus favorables se trouvent dans les zones où la disponibilité permanente d'eau est assurée pour les projets d'agriculture irriguée. Cependant, en ce qui concerne la riziculture, le contrôle de l'eau lorsque le riz est en phase de maturation est en conflit avec les besoins du poisson, là où les étangs sont établis au milieu des zones de riziculture.

En plus de la disponibilité adéquate d'eau, une source fiable d'alevins est essentielle pour la mise en charge des étangs. Ceux-ci peuvent être obtenus soit en stations, à partir de géniteurs sélectionnés, ou collectés dans la nature, dans les mares ou les rivières.

Les divers systèmes essayés par le Projet ont été la pisciculture en étangs, la rizipisciculture, l'élévage associé et les trous à poissons. Les activités de sensibilisation ont provoqué la création rapide de nombreux étangs : 220 étangs environ établis par les villageois à ce jour. En conséquence, l'approvisionnement en alevins pour ces étangs se faisait par captures en milieu naturel.

Les stations de production d'alevins de KOUROUMA et de SAN ne sont pas encore en mesure de produire un nombre substantiel d'alevins.

Pour la pisciculture familiale, comme cela a été établi dans la zone de l'Office du Niger, la faisabilité dépendra de la disponibilité d'alevins à la mise en charge et de leur survie en tenant compte de la prédation effectuée par les oiseaux. La récolte d'alevins dans la nature pendant les mois de novembre et décembre suivie de la conservation/stockage pour les mises en charge des étangs doivent être organisées pour assurer la disponibilité d'alevins en nombres suffisant.

Le travail centré sur le traitement de ces alevins, récolte, stockage, distribution pourrait être une activité intéressante pour les femmes.

Les essais de rizipisciculture ont été des tests préliminaires qui à l'évidence nécessitent une approche de l'adoption de systémes différents. La prédation par les oiseaux et les poissons prédateurs, la croissance limitée des Tilapias montrent des résultats négatifs, au moins concernant le tilapia. Cependant, avec un drain de refuge approfondi et en utilisant plutôt le Silure, une meilleure survie pourrait être obtenue pour les fingerlings qui pourraient alors être utilisés pour la mise en charge d'étangs de grossissement conventionnels.

En effet, la durée d'inondation du casier rizicole (30 à 45 jours) ne permet pas d'obtenir un poisson de consommation à l'issue du cycle, mais il est facile d'envisager un cycle d'élévage complémentaire qui utiliserait au départ, les alevins pré-grossis en rizières.

La pisciculture associée avec l'élévage des poulets et des canards n'a pas donné de résultats encourageants. L'élévage et la survie des volailles ont demandé des efforts importants. De même pour la construction des abris sur les étangs.

Les déchêts et fumiers ramassés en aval des élevages traditionnels existants et utilisés en compostières dans les bassins auraient une efficacité plus grande. Par ailleurs, là où un élevage établi produirait des poulets en quantité, une association avec la pisciculture devrait etre encouragée pour une démonstration pilote.

Il faut rappeler que les eaux de vidanges des bassins piscicoles sont bien fertilisées et donc très utiles pour le maraïchage. C'est évident que les villageois ont compris ceci et l'appliquent courament dans leurs cultures maraïchères.

c. Recherche

L'objectif de la “recherche” était de standariser les systèmes devant ëtre vulgarisés, en se basant sur les essais pilotes bien définis, portant par exemple sur le choix des - espèces, la conceptions des ètangs, les densités d'empoissonnement, les modèles de gestion les mieux adaptés aux conditions locales (cages, trous à poisson, etc…). Bien qu'il existe plusieurs expériences d'actions de ce type dans les pays de la sous-région, les systèmes à proposer en vulgarisation nécessitent certaines adaptations pour garantir le succès. Par exemple, l'usage de fossés de garde contre température et prédateurs, utilisation d'espèces disponibles localement, après études de leur comportement zootechnique en station. Il ne s'agit donc pas de “recherche fondamentale”, mais plutöt d'établir des méthodes qui soient éprouvées, générant des résultats quantifiables et motivant au niveau de la vulgarisation.

2. Condition de la durabilité des activités des stations Piscicoles

Encouragement de l'initiative privée pour les activités de collecte et traitement des alevins, pour faire en sorte que les stations servant de lieu de transit pour les alevins nécessaires aux activités de développement dans leur région.

Il existe d'évidentes opportunités de valorisation de l'activité piscicole par les communautés concernées, dans toutes les zones concernées par le Projet.

Par la suite, lorsque les paysans feront preuve d'assez d'organisation pour produire ou récolter par eux mëmes les alevins qui leur sont nécessaires, les stations conserveront la maïtrise des méthodes simples de collecte, de stockage, calibrage et survie d'alevins prélevés dans la nature, pour servir d'exemple aux pisciculteurs qui utiliseront ces techniques pour leur propre compte. La pérénité des stations piscicoles sera assurée par leur rôles pivot pour l'approvisionnement en alevins de la région et leur intégration aux organismes locaux de développement : L'ON, CMDT, L'OERHN.

3. Apports en personnel

La conduite du Projet par le Conseiller Technique Principal a montré quelques insuffisances et la direction technique des activités des volontaires semble avoir manqué d'intensité également.

Quoique exécutés avec beaucoup de sérieux, leurs essais ont visiblement manqué de préparation dans la définition des conditions expérimentales, qui se sont souvent révelées inadéquates pour permettre de tirer des conclusions utiles. Une meilleure coordination et un suivi intensif du travail des équipes de terrains aurait pu donner des résultats plus exploitables.

Le programme de recherche nécessite un personnel expérimenté dans la construction et la gestion d'étands piscicoles, les diverses méthodes d'alevinage, des systèmes adaptés aux conditions, la définition de protocoles d'éssais et la collecte/analyse des résultats pour permettre de tirer des conclusions valables.

Ils devront ègalement ëtre à më,e d'assurer la formation théorique et pratique des agents de contrepartie. Cette équipe pourrait se composer d'un CTP dirigenat une éqipe de trpos spécialistes de terrain.

4. Complémentarité avec d'autres aqences

Toutes les activités ayant rapport avec la pisciculture sont du ressort de la Division Pëche et Pisciculture, mais en tenant compte des activités régionales et des autres programmes intervenant dans le pays, sur divers financements bilatéraux, un systéme de coordination des actions organisées par le projet permettrait la mise à disposition de paquets technologiques applicables immédiatement.

L'aménagement des mares se prëte particulièrement à la promotion d'actions impliquant l'utilisation multiple des ressources en eau. Néanmoins, la formation des cadres aux techniques piscicoles devrait ëtre centralisée au centre de formation de Molodo, une fois construit.

Comité Conjoint de coordination et de Suivi Technique

Son mandat général sera de faciliter le déroulement des activités et d'aider à résoudre les problèmes survenant en cours de programme.

Il devrait comprendre :

Il pourrait se réunir deux fois l'an.

Un sous-comité de suivi technique pour les actions de terrain devrait ëtre étabil dans les principales zones d'intervention, pour assurer l'efficacité de la collaboration entre les départements concernés.

La mission a également pris des contacts avec plusieurs agences qui ont des activités liées directement aux objectifs de développement du Projet.

Voici un résumé des interventions de ces agences, mettant en avant la complémentarité des actions.

G.T.Z:petit Projet de pëche et pisciculture autour du barrage de Sélingué portant sur l'étude limnologique des eaux du barrage,
- programme général d'exploitation des poissons du lac
- organisation des pëches (engins)
- et la commercialisation des produits.
CEE/FED:Le volet micro-réalisation, entreprend l'aménagement de mares à travers la zone du Delta-Central
PAM:Dans le cadre du développement communautaire, appuie en “Food for Work” des Projets forestiers, de productions agricoles ou de pisciculture. Possibilité d'un programme pour l'aménagement des mares ou les récoltes et conservation d' alevins vivants.
ACDI:Le projet “Aménagement des Terroirs” du Bani Niger sur financement ACDI a un volet pëche et pisciculture qui n'a pas encore démarré, prévoit également l'aménagement de 2 mares.
AFVP:Projet de développement de la piciculture dans le Cercle de Niono joue un röle important dans la vulgarisation de la pisciculture familiale villageoise. (1 volontaire).
Opération Pëche:S'occupe de l'encadrement du monde pëcheur et a comme activité l'aménagement des mares, le suivi des trous à poisson et de la productivité des mares aménagées.
CMDT:La station piscicole de San est installée sur ses terres et reçoit de l'eau de son canal adducteur principal. Dans la diversification de ses activités entrevoit un volet pisciculture dans le périmètre irrigué de San.
MALI AQUA-VIVA:Intervient dans les forages et l'installation de pompes solaires à travers le Mali. encourage pour ses performances techniques l'utilisation multiple de l'eau en occurence la pisciculture.
CECI-AMATEVI:2 Organisations non gouvernementales (canadienne et malienne) travaillent ensemble dans l'aménagement des mares dans la région de Mopti (Sensé). Un test d'élevage en cages a eu lieu également.
CORPS DE LA PAIX/AFRICARE:Ces deux ONDGont démarré la mise en place de la station piscicole de San. Pas d'activités piscicoles prévues dans un avenir immédiat.
UNICEF:Intervient au travers du PECAN ( Programme conjoint d'aide à la nutrition) pour l'aménagement d'étang villageois collectifs, l'installation de pompes solaires etc.
ORSTOM/INRZFH:Chargé d'études halieutiques dans le Delta Central Niger. (collaboration sur les études d'espèces).
OFFICE DU NIGER:Tous les problèmes (eau, terre, etc) au niveau de sa zone s'occupe en outre de l'encadrement des paysans pisciculteurs et dispose d'une unité technique chargée de la pisciculture.

5. Fonction des Stations

  1. MOLODO - Centre National pour la Pisciculture y compris un Centre de formation (logement pour 10–12 personnes) abritant une bibliothèque et un équipement audio-visuel, laboratoire.

    Besoins : commencer la construction dès que possible. Après les bâtiments, associer les premiers candidats à la formation à la construction de la station.

  2. KOUROUMA : - Centre d'essais et de démonstration pilote

    Besoins : batiment - bureau, magasin, maison de gardien à construire immédiatement.

  3. SAN : - Centre d'essais et de traitement des alevins récoltés dans les eaux libres (tri, calibrage, conservation pour distribution)

    Besoins : résoudre l'adduction d'eau, par une concertation avec CMDT et pompage solaire d'appoint.

  4. SELINGUE : L'OERHN les zones d'emprunts disponibles dans la périmètre hydroagricole qui reçoivent les eau de drainage des rizières sont disponibles, entourées par les diguettes et contrôlées par des vannes et des buses d'évacuation. Ces superficies seront attribuées aux collectivités villageoises et peuvent servir comme modèle de pisciculture associée à la culture du riz irrigué.

Il faut noter le fait que la présence d'un grand barrage d'eau attire plus d'oiseaux prédateurs que dans les rizières, par conséquent la survie des poissons dans les emprunts semble favorisée.

6. Rôe et participation des femmes

A chaque endroit visité, la mission a soulevé le problème de l'intégration de la femme à l'activité piscicole, en appelant des commentaires et des suggestions. De-toute évidence, la plupart des activités rizicoles ou de collecte de poissons dans les mares ou rizières sont le fait des femmes aussi bien que des hommes.

La mission pense cependant qu'il existe une opportunité d'intervention particulière des femmes dans la récolte, la conservation, le calibrage et le stockage avant distribution d'alevins disponibles dans les eaux libres, durant certaines périodes. Le projet devrait mettre au point des techniques dans ce sens.

La collaboration d'ONG et d'autres projets communautaires devrait faciliter la formation d'opératrices qualifiés en la matière et déboucher sur un éventuel commerce d'alevins vivants.

Cette opportunité de préservation des populations juvéniles peut être une contribution non négligeable à la conservation des stocks de poissons dans les zones concernées, ce peut également être la base d'un programme à élargir progressivement pour l'amélioration des stocks de poisson. Ceci pourrait être fort intéressant pour les organisations féminines du Mali.

La mission recommande que ce système puisse être testé dans les stations en collaboration avec les communautés locales impliquées et principalement les femmes.

Effets Imprévus

Le développement important de la nouvelle technologie de pompage solaire s'impose actuellement comme moyen pratique et économique d'approvisionnement en eau. Une fois installée, la pompe n'engendre aucun frais de fonctionnement ou d'entretien, les panneaux solaires étant garantis dix ans. Cette technologie présente un intérêt évident en comparaison des pompes actionnées par des moteurs classiques.

Une Organisation privée, Aqua-Viva, a installé grâce á divers financements plus de soixante pompes de ce type pour l'approvisionnement d'eau dans les villages. Plusieurs de ces pompes servent les cultures maraîchéres ou l'abreuvement du bétail, trois d'entres elles permettent l'élevage de poissons.

Quoique cette technologie puisse paraître assez distante de la pisciculture rurale habituelle, l'utilisation de l'eau disponible de cette façon pour des applications variées ainsi que le pisciculture développée par Aqua Viva à l'aide de cette technique, rend son développement très prometteur.

L'investissement est relativement modeste, le prix étant comparable à celui d'un véhicule ordinaire, mais sans charges récurrentes de fonctionnement et d'entretien.

La collaboration avec l'organisme de promotion de ces pompes, Mali Aqua Viva, peut être très profitable, dans la zone d'opération. Il est également possible, à travers leurs actions communautaires centrées sur l'irrigation par pompage solaire qu'ils puissent participer au développement d'une technique de récolte et conservation d'alevins prélévés dans les eaux libres, à l'usage des pisciuclteurs de la zone.

Au vu des possibilités de cette technique, la mission recommande l'utilisation d'un pompage solaire pour assurer l'appoint en eau à la station de San.

D'autre part, une application imprévue d'une méthode de pisciculture semble pouvoir se développer d'une façon intéressante autour d'étangs ou de mares rendues permanentes par l'adjonction de système de pompage à utilité multiple au service de la communauté.

Par exemple le village de Nyamana Bankouma, proche de San grâce à une action de ce type, a pu mettre plus de 1200 kg. de poissons à la disposition du village au cours de l'année 1989. L'impact de cette technique peut être multiplé en l'appliquant à plusieurs mares et en optimisant les mises en charge et les récoltes (gestion appropriée).

RESUME DES CONSTATIONS

1- Document du projet

2- Activites

3- sites d'activités

L'obstacle majeur pour commencer les activités techniques :

Molodo. Dans le contexte actuel, le recours à un appel d'offre international pour la construction du Centre National de Pisciculture à Molodo paraît inapproprié (délais, coûts).

Le projet pourrait réaliser ces travaux en régie, en utilisant les compétences d'institutions locales comme l'Office du Niger. Molodo se trouve précisement dans sa zone d'action.

SAN. Les changements intervenus dans l'utilisation du périmètre irrigué où se trouve la station imposent une modification du plan de gestion ainsi que certains investissements supplémentaires pour garantir son fonctionnement.

KOUROUMA. La station peut être opérationnelle moyennant de légers aménagements.

SELINGUE. La station se compose de quatre étangs et neuf bacs de stockage construits par l'OERHN. La station pourrait éventuellement être agrandie, sans limitation ni d'eau ni de terrain pour les étangs.

Dans le périmètre rizicole de l'OERHN, une série de bassins constitués par les déblais des zones d'emprunt de terre sont immédiatement utilisables pour la pisciculture ( 20 ha sous eau !) par les paysans riziculteurs voisins.

Il existe d'évidentes opportunités de développement de l'activité piscicole par les communautés concernées, dans toutes les zones d'action du projet.

Pour la construction du Centre de Molodo en particulier, la période possible pour la construction s'interrompra avec la saison des pluies ( en juin - septembre).

Il est donc de toute première importance de décider du début des travaux de construction, afin de ne pas perdre une année supplémentaire - et pas prolonger plus le démarrage actuel des activités techniques centralisés du projet.

4- Interêt

Concernant le volet rationalisation des pêches, il n'y a pas beaucoup de possibilités d'application effective des résultats obtenus à la suite des pêches expérimentales avec les filets de différentes mailles, à cause de l'ampleur de la plaine d'inondation et aussi d'autres contraintes.

Une intervention plus intéressante dans cette zone concernerait les mares aménagées, avec les trous à poissons, qui pourraient recevoir une aide plus efficace à travers les services du Projet.

VI. RECOMMANDATIONS

Selon le mandat confirmé en cours de la réunion préparatoire à la revue tripartite (11 mars 1990), la mission a préparé une révision de Document de Projet existant qui reprend les nouveaux objectifs fixés au projet et les moyens à mettre en oeuvre au cour des quatre prochaines années pour les atteindre. Ce document est donné ci-dessous en annexe.

Observation sur les principes de la qestion

La justification de la réorientation du projet.

Durée : 4 ans : A cause des délais de mise en place des budgets de construction, la moitié du temps consacré à la mise en place des infrastructures a été perdue. La prochaine saison des pluies va encore retarder l'action d'autant et l'on peu penser que même si les constructions peuvent arriver à leur terme d'ici 1 an, la stabilisation biologique du milieu de l'étang leur permettant d'atteindre leur niveau productif optimal pourrait prendre encore un an supplémentaire. De telle sorte que si l'on veut réaliser deux années consécutives de fonctionnement de croisière, après la période de mise en route, le projet couvrira une période de 4 ans.

( Voir le calendrier des activités ci-joint ).

Limitation à la pisciculture

Les difficultés rencontrées pour le développement de l'aquaculture en Afrique prouvent que l'introduction de cette technique auprés de population qui, comme les populations maliennes, ont une tradition de pêche fortement ancrée, nécessite une approche concertée des problèmes.

Initialement, le projet avait pour objectifs la construction des stations, la formation des agents, la mise au point de certaines techniques et la production d'un grand nombre d'alevins. en plus, y était attaché le volet “Rationalisation des Pêches”, dont le domaine d'activité aussi bien que la localisation géographique étaient fort excentrés par rapport à la zone principale d'action du projet.

De plus, cet aspect du probléme est très vaste, très compliqué, ayant beaucoup d'implications à divers niveaux. De plus, plusieurs autres agences ou organisme travaillent déjà au problème. De telle sorte que les apports du projet en la matière n'auraient que des effets limités, et l'impact serait difficile à cerner.

C'est la raison pour laquelle il semble plus pratique et efficace de concentrer les efforts sur la pisciculture, plus précisement localisée elle aussi.

Le volet “Réhabilitation et rationalisation des pêches” devrait constituer un projet à part entière avec tout ce que cela implique comme spécificité de personnel et de moyens.

La mission fait les recommandations suivantes :

Niveau conception du projet

  1. Le projet doit continuer en concentrant ses efforts sur une zone géographique plus limitée, et en assurant une meilleure coordination des activités, les conditions préalables citées cidessous étant remplies.

  2. Le déroulement des opérations devrait être programmé de façon réaliste pour permettre d'atteindre les objectifs fixés sur une période de 4 ans. Bien sûr, une revue de l'état d'accomplissment des activités aurait lieu vers décembre 1991, qui déterminerait l'opportunité d'une continuation de l'action.

  3. Le projet doit mettre au point de paquets technologiques concernant des méthodes de pisciculture à proposer en vulgarisation aux structures des développement agricole travaillant en parallèle et en collaboration dans les différentes zones d'intervention, à la suite des accords protocolaires outre chaque agence concernée, ON, CMDT, OGRHN.

  4. Le projet devrait fonctionner comme une unité à part entière à l'intérieur de la Direction Nationale des Eaux et Forêts avec un Comité Conjoint de coordination et de Suivi Technique.

PERSONNEL:

la mission considère les points qui suivent comme des conditions à la continuation du projet.

Stations

MOLODO : La construction du Centre National de Pisciculture à Molodo est de la plus grande importance et revêt un caractère de priorité absolue.

Cependant, le recours à une procédure d'appel d'offre international parait inapproprié; ( Délais, coûts).

La mission recommande la réalisation des constructions par le Projet, en régie, chaque élément de la construction étant une action que l'on peut traiter de façon indépendante, à travers des tâcherons dirigés par le personnel du projet.

L'expérience d'autres projets prouvant que la meilleure méthode, le plus rapide et le moins onéreuse est de travailler en régie, en utilisant des tâcherons spécialisés dans un seul type de travail. ( Construction du bâtiment, aménagement des voies d'accès, terrassement des étangs, etc…).

La procédure d'appel d'offre international engrendre un accroissement extraordinaire des coûts de construction sans aucun rapport avec les coûts constatés aujourd'hui, sur le terrain, lorsque les travaux sont entrepris par des opérateurs privés.

De plus, il s'avère également nécessaire de prévoir des constructions supplémentaires (habitations pour des respondables directs, à coûts raisonnables) pour rendre la gestion des stations plus effectives.

KOUROUMA:- construction de l'atelier/magasin/bureau.
SAN:- assurer l'appoint d'eau par l'installation d'un pompage solaire, fiable et bon marché à l'usage.
SELINGUE:- la station en aval du barrage servira de station-relais pour l'approvisionnement en alevins des 20 ha d'étangs existants constitués par les zones d'emprunt dans le périmètre de l'OERHN.

VII. LECONS TIREES DE L'EVALUATION

1. Direction administrative et technique

2. Construction et qestion des station.

3. Personnel

4. Sensibilisation

5. Essais pilote

doivent s'intégrer dans l'enchainement logique, permettant d'identifier les modèles de pisciculture à proposer aux divers opérateurs (pisciculture/riziculture, densités d'empoissonnement, choix d'espèces).

6. Zone de concentration

Il est important de chercher à concentrer l'action sur des zones précises et limitées, en même temps que de renforcer la coordination.

7. Rationalisation des pêches et plan global

L'échelle du plan à préparer doit être plus réaliste : il devrait s'agir plutôt d'un plan directeur, à vocation indicative et proposant un état des sites potentiels, des besoins, des paquets tecnologiques disponibles et de la production atteinte et potentielle.

La rationalisation des pêches est à traiter dans un projet séparé, avec ses propres moyens.

Au plan de la complémentarité, il faut l'organiser au travers de protocoles d'accord, à travers l'action des souscomités de terrain.

8. Plan directeur

Il est surtout possible de définir des orientations grâce aux résultats des essais pilotes, en pisciculture.

9. Rôle des femmes

Malgré toutes les enquêtes, il est évident qu'il n'existe pas de rôle exclusivement féminin dans les activités piscicoles, sauf la possibilité de conserver et trier les alevins vivants.

A N N E X E 1
TERMES DE REFERENCE OBJET DE LA MISSION

L'objet de cette mission d'évaluation du Projet MLI/86/001-développement de la Pisciculture et Rationnalisation des Pêches est de prononcer sur le niveau de réalisation des objectifs immédiats du Projet à l'issue des 2 ans de fonctionnement.

FONDEMENT THEORIQUE ET CONCEPTION DU PROJET

Les activités du Projet ont démarré avec l'arrivée du CTP Octobre 1987.

Au cours des premiers mois d'exécution du Projet il s'est avéré que le document de Projet ne prenait pas suffisamment en considération certaines réalités du terrain. De même certaines actions prévues dans le cadre du Projet avaient déjà été menées entre temps avec l'aide d'autres donateurs. Une réorientation des objectifs du Projet était donc indispensable. Celle-ci a été discutée à la première revue Tripartite qui s'est tenue le 23 Novembre 1988. Cependant , l'importance des questions soulevées et de la réorientation éventuelle à donner au Projet nécessitant.

ANALYSE DES PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES ET ELEMENTS DE REPONSE

La mission devra pouvoir réaliser une analyse objective des difficultés rencontrées portant sur :

  1. Choix fondamentaux de stratégie du projet n'ayant pas été clairement définis

    a/ Rationnalisation des pêches : la stratégie doit être réexaminée afin de favoriser réellement l'application de la règlementation en matière de pêche ou choix pour l'aménagement des mares.

    b/ Pisciculture : étude de la faisabilité de la pisciculture au Mali et faire des choix selon les formes les mieux adaptées.

    c/ Recherche : clarifier la démarche du Projet (recherche fondamentale, de vulgatisation ou de pré-investissment).

  2. Les conditions de durabilité du Projet pour l'élaboration d'un plan de financement, et la participation complémentaire de bailleurs de fonds.

  3. apports de personnel du Projet

  4. Implication d'autres structures en vue de préciser leur concertation.

  5. choix du nombre et des fonctions des stations

  6. la participation effectives des femmes en tant u'artisans et bénéficiaires.

La mission devra se prononcer sur la validité du document et faire des propositions pour une réorientation en tenant compte de la situation actuelle de la pêche et de la pisciculture au Mali, des interventions d'autres bailleurs de fonds dans ce domaine.

Les propositions devront notamment concerner la stratégie à adopter par le Projet en matiére de pisciculture et de pêche, le financement futur des stations, le transfert effectif des connaissances, les mécanismes de concertation, le calendrier des activités et l'intégration des femmes au Projet.

Pour ce faire des propositions en ce concerne le budget, le personnel (notamment les VNU) accompagnés de description de poste et les équipements nécessaires au fonctionnement du Projet;

Etablir un rapport contenant des propositions et recommandations qui pourra servir de document de base à la revue tripartite prévue à la fin de la mission et laisser une ébauche de document de Projet modifié.

COMPOSITION DE LA MISSION

La mission d'évaluation de trois consultant dont :

Etant donné l'importance de cette mission pour la suite du Projet et des opérations piscicoles au Mali, les consultants devront être des experts de haut niveau ayant une expérience reconnue dans l'exécution, le suivi ou l'évaluation des Projets en milieu rural africain.

CALENDRIER DE LA MISSION

Le mission d'évaluation se déroulera au cours de la deuxiéme quinzaine de Février 1990 et s'étendra sur 4 semaines dont :

A N N E X E 2
ITINERAIRE DE LA MISSION

Février18–19.ROME : FAO briefing - (WHA, GM)
20  -  .BAMAKO : Arr. 17 heures
21  -  .Briefing UNDP (WHA MK GM)
22  -  .Eaux et Forêts, FED, GTZ, ACDI
23  -  .FAO, AFVP, PAM
24  -  .Ministère Environnement et Elevage, Directeur Général, Conseiller Technique
25  -  .documentation, itineraire des visites
26  -  .Départ SEGOU, DREF, Pisciculteurs privés, ACDI
27  -  .NIONO, KOUROUMA, MOLODO, Village piscicoles
28  -  .SEGOU, Office du Niger Segou, DREF
Mars1er    .Départ Segou . Terryabougou-Aqua Viva station piscicole de SAN, MOPTI,
2       .Mopti-Opération Pêche, ORSTOM/INFRZH, CECI,DREF
3       .Censé, Village de la pêche expérimentale
4       .Mopti-coordination des constatations
5       .Mopti-Revue des constatations-OP, INFRZHN,DREF
6       .M/SEGOU/SAN/AQUA VIVA/ DIR. CMDT
7       .BAMAKO
8       .SELINGUE-Barrage, station piscicole, riziculture emprunts
9       .Revue des complémentarités -7 agences DNEF/DREF
10      .Compilation de contenus de rapport de la mission-FAO CR appel d'offre.
11      .Compilation/Rédaction de Rapport.Arrivé A. Coche (FAO HQ)
12      .Compte rendu a UNDPRR-Revue constatations, recommandation
13      .Rédaction du rapport. Compte rendu au Ministère-Constatations/Recommandation.
14      .Revue Tripartite
15      .Modification du document et préparation de la révision du prodoc
17      .Départ ROME
19      .Présentation des contenus de rapport (WHA GM)
20/21 .Meeting - Budget -Opérations, Divers, pêche (WHA GM)
22      .Départ Rome arr. New York (WHA)
23      .Debriefing PNUD N.Y (WHA)
24      .Départ N.Y./Vancouver.

A N N E X E 3
Personnes rencontrées par la Mission
:

Bamako

Gouvenement :

- Ministère de l'Environnement et de l'Elevage

Conseiller Technique Amadou KONE
Directeur Général des Eaux et Forêts Nampaa N. SANOGHO
Directeur Général Adjoint des Eaux et Forêts Salif KANOUTE

- Agence Internationale

PNUD - Représentant Résident K.K. GITERA
Assistant au Re. Résid. Melle C. BERTHAUD
JPO Chargée de Programme Melle T. Vande LINDE
JPO Chargée de Programme Melle OKADA
VNUChargé du Programme V.N.U. Mr. Y RICHARG
F.A.O -Représentant M.D. SECK
Chargé de Programme H.J. STOLK
Assistante chargée de Programme Melle B. TRAORE
CTP/GCP/MLI/019/NET M.J. PARKAN
P.A.M. -Directeur des Opérations G. Ribo-Dieguez
UNICEF -Représentant a.i. M. Ferrari
F.E.D-Chargé de Programme M. PAUWELLS

- Agence Bilateraux

ACDI 1ère secrétaire coopération Mme S MARCHAND

CoordinateurG. GAGNON

GTZ- Administrateur du Projet R. SCHMID

CECI - Coordinateur des Programmes Mme C.FORTIN

AFVP- Responsable des Opérations Christian DEMEURE

Personnel du Projet

Directeur National Adjoint, conte partie du CTP M. KIENTA
Volontaire NU à Niono - Malengi Ma-Tangu
Volontaire NU à Mopti - L. DAN

SAN :Adama SANOGO Chef Station Piscicole
M.NIENTAO chargé du Laboratoire
KOUROUMA :M SISSOKO Chef zone Piscicole
M. KANDAKO Encadreur Pisicole KOUROUMA

Autres personnels des Services Régionaux Gouvernementaux

Segou :Directeur Régional des Eaux et Forêts Kamba SOUMANO
Chef Division Conservation des Ressources Fanséri BOUARE
Directeur Projet BAni Niger/ACDI A. HAMATY
NionoAFVP - Frank CADART - Volontaire
Chef zone du cercle DR-EF M.L TRAORE
Mopti :Directeur Régional Eaux et Forêts A. DICKO Directeur Régional Opération Pêche - S. CISSE Directeur Adjoint Laboratoire d'Hydrobiologie Dr. F. DANSOKO Directeur

Personnel d'autres agences para-gouvernementales

Segou :Office du Niger
T. Fayinké - Directeur Technique
A. DAMA Chef Service Agricole
SAN :D. Soumaré Directeur Projet Mali-Aqua-Viva
CMDR :Mr. Abdoulaye TRAORE Directeur Régional
Privés :Ségou Fermier- Pisciculteur FAFA DEMBELE
Tériyabougou : Ferme Père Vesperein M. SAMAKE (Ouvrier) Verspieren

Annexe 4.

Annexe 5.
Organigramme du ministère Direction Nationale des Eaux et Forêts

Annexe 6
Organigramme du Projet

DPP:Divisiondes Projets et Programmes
DE:"Environnement
DAR:"Aménagement et Reboisement
DCES:"Conservation des Eaux et Sols
DCPN:"Chasse et Parcs Nationaux
DPM:"Personnel et du Matériel
OPM:";Opération Pêche Mopti

Annexe 7.1
Liste du personnel international et national de la Direction du projet

Personnel International

Titre du posteNom, sexe et nationalitéEntrée en service (date)Départ (date)
Conseiller TechniqueJin Deyi                              M.Octobre 1987Décembre 1992
Principal (expert)Chine
Volontaire desDan Léopold M.Mars 1988Mars 1990
Nations UniesBénin
Volontaire desMalengi-Ma-Ntangu              M.Avril 1988Avril 1990
Nations UniesZaîre
Consultant enMansour Md KABA             M.Juillet 1988Juillet 1988
ArchitectureCôte-d'Ivoire
Consultant enM. I. DUNN                        M.Janvier 1989Février 1989
Aménagement de PêcheGrande Bretagne

Personnel National

Titre du posteNom et sexe de l'incombentPlein temps ou partielDate d'intrée en service
 PrévueActuelle
Directeur National du ProjetMoriba Koné M.Partiel19871987
Homologue de PiscicultureMoussa Kienta M.Partiel19871987
Homologue de PêcheSamba Tounkara M.Partiel19881988

Liste des Boursiers

DuréeNom et sexe du candidatDémarrage (date)Achèvement (date)
PrévueActuellePrévueActuelle
36 moisSamba Tounkara1989198919921992
M.
Moussa Kienta199019901992 
M.
Moriba Koné199119901993 
M.

A N N E X E
7.2
Liste des principaux documents sur le terrain

  1. Document original du projet ;
  2. Programme de travail 1988;
  3. Plan de construction de la station piscicole de Molodo;
  4. Plan d'aménagement et de conduite des essais de rizipisciculture
  5. Rapport sur le stage de formation de pêche à Mopti;
  6. Rapport d'avancement et d'évaluation interne (Octobre 87-Juin 88)
  7. Rapport de mission voyage d'étude en Hongrie ;
  8. Rapport de mission voyage d'étude en Côte d'Ivoire;
  9. Documentation de la réunion tripartite :
    1. état d'avancement de projet;
    2. Difficultés rencontrées pendant l'exécution du projet;
    3. Proposition de révision du document du projet (y compris budget)
    4. Plan de travail pour la période de novembre 1988 à octobre 1989)
    5. Des propositions du développement de pêche au Mali;
  10. Rapport sur essais rizipisciculture ;
  11. Programme d'activités 1989;
  12. Rapport d'avancement 2è semestre 1988;
  13. Aménagements des pêches fluviales et lacustres;
  14. Rapport de Transmission du travail, octobre 1989;
  15. Rapport de bilan du travail du projet pendant la période d'octobre 1987 à octobre 1989.
  16. Dan, L.MP et D. TRAORE- Pêches expérimentales aux filets maillants et à la Senne 1990 dans la zone du Delta Central du Niger
  1. 1989-Guide pour l'aménagement des mares
  2. 1989 Proposition d'un programme de travail en vue de la poursuite du volet rationalisation des pêches dans la zone du Delta Central 4p.
  3. 1989 observations faites sur le rapport de mission du Consultant I. Dunm 3p.
  4. Malengi-MN, 1989 Rapport final sur le deuxième essai de rizipisciculture 9p.

1990 Rapports final sur l'essai pilote des élevages associés-poulets, canards, poisson 21 p.

Annexe 7.3
Projet de plan de la Station piscicole de Molodo

A N N E X E 8
Litérature de référence

Decevninck, V, 1989 - Etudes Nationales pour le Développemnt de l'aquaculture en Afrique-NO 24 MALI 98p. FIRI/C 770-24 FAO-ROME

MRNE 1988 Esquisse de politique nationale de développement de la pêche et de la pisciculture. Ministère des Ressources Naturelles et de l'elevage 12p. mineo.

Verspieren, B 1987 Mali Aqua-Viva-Rapport NO 8-Année 1982 à 1987 63 p.

Jannand,G. 1989 La réhabilitation de 1.315 ha de riziculture au Mali sur la site du Projet du Retail (Office du Niger) 3 p.en Afrique-Agriculture 162 : 3 – 89.

FAO - 1986 Mali - Profil de la Pêche par pays 4p. FIO/CP/MLI. Rev I.

Collart, A, 1986 Mali-Les possibilités de développement de la pisciculture 42 p + annexes

Anon (CIDA) 1988 Projets ACDI Aménagement de terroirs, Kaarta II 16p + annexes. ACDI Ottawa

Anon (CIDA) 1990 Rapport Annuel 1989 - Aménagement de terroirs Agro-écologique du Moyen Bani Niger.

Maharaux, A. 1982 La Coopérative des pêcheurs de Mopti (Mali) et la commercialisation du poisson-cahier d'Outre-Mer 35 (139) p 272–291.

Jeay, A.M 1987 Droits traditionnels versus législation moderne-le cas des Somono du Moyen Niger (Mali) p 122–128 CIFA/87/Sympz FAO

Moussa 1988 Rapport de mission, perspectives de KIENTA développement de la pisciculture en 3ème région (cercle de Sikasso et Kadiolo).

Fondation 1989 Séminaire sur l'insertion sociale Friedrich et professionnelle des jeunes. Ebert

FED/Juin 1988 Rapport de mission d'étude de formulation de Projet Pêche et Pisciculture dans le Delta Central du Niger financement FED.

HAIDARA, HINA 1985 Etude des possibilités de pisciculture dans les mpares, zone d'emprunts, canaux et drains du périmètres aval de Sélingué.


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