par
S.G. Rajaona
Direction des Eaux et Forêts
Division des Pêches et des Piscicultures
B.P. 243, Tananarive - République Malagasy
Résumé
Dans l'île de Madagascar il existe de nombreux fleuves, environ 1 900 km2 (190 000 ha) de lacs, 400 km2 (40 000 ha) de lagunes côtières et 3 300 km2 (300 000 ha) de mangroves. Les plus vastes étendues d'eau sont les Lacs: Alaotra, 200 km2 (20 000 ha) et Kinkony, 139 km2 (13 900 ha) et une série de lagunes saumâtres dont les Pangalanes-Est, 180 km2 (18 000 ha).
On pratique en plus la rizipisciculture sur environ 200 km2 (20 000 ha) sur un total de 750 km2 (75 000 ha). La production des eaux continentales, y compris celle des stations piscicoles a été estimée à 39 000 tonnes en 1973. La production potentielle a été estimée à 60 000 tonnes, non compris celle de la rizipisciculture (20 000 tonnes). La superficie actuellement utilisée est de l'ordre de 1 420 km2 (142 000 ha) contre 6 170 km2 (617 000).
Abstract
Madagascar has a number of streams, approximately 1 900 km2 (190 000 ha) of lakes, 400 km2 (40 000 ha) of coastal lagoons and 3 300 km2 (330 000 ha) of mangroves. The largest bodies of water are the lakes of Alaotra, 200 km2 (20 000 ha) and Kinkony, 139 km2 (13 900 ha) and some brackishwater lagoons, 180 km2 (18 000 ha) of the East Pangalanes.
Rice field fish culture is practised on 200 km2 (20 000 ha) out of a total available area of 750 km2 (75 000 ha). Production from inland waters, including the fish farming stations, was estimated at 39 000 tons in 1973; potential production was estimated at 60 000 tons excluding rice field fish culture (20 000 tons). The water surface actually utilized is around 1 420 km2 (142 000 ha) out of a total available area of 6 170 km2 (617 000 ha).
La pêche dans les eaux continentales a été pratiquée de tous temps. Les interdits “fady” tendent à disparaître malgré l'existence des poissons et anguilles sacrés.
Par contre la pisciculture a pris son essor seulement en 1952.
Le but de l'aquiculture est l'apport de protéines pour rétablir un équilibre dans l'alimentation, puis ensuite pour revaloriser le capital eau.
Les 1 900 km2 de plans d'eau, les 750 km2 de rizières peuvent apporter à la nation près de 80 000 tonnes de poissons et crustacés, soit un apport de revenu estimé à 16 milliards de F.MG. (ou U.S.$ 64 millions).
Sept types d'aquiculture sont pratiqués se répartissant en trois groupes:
2.1 Développement de la carpiculture
Il a surtout pour but:
de favoriser la pisciculture en étangs. Pour près de 30 000 étangs familiaux privés totalisant 1 300 ha et produisant 1 050 tonnes
d'enrichir les principaux plans d'eau pour maintenir les 39 000 tonnes de poissons, 255 tonnes de crustacés
de promouvoir la rizipisciculture qui occupe actuellement les 200 km2 pour atteindre les 750 km2
d'essayer la fécondation artificielle afin d'augmenter la production en alevins et par voie de conséquence l'augmentation de la production.
2.2 Développement de l'hétéroticulture
Il a surtout pour but:
d'enrichir les lagunes (200 km2) à la côte est et sud-est et les mangroves (3 300 km2) à la côte ouest.
Pour la côte ouest on peut envisager le développement du Chanos chanos.
de repeupler les cours d'eau, lacs de barrage soit en premier stade 200 km2 en y ajoutant évidemment d'autres espèces, les carpes, les tilapia, les cyprins dorés, les gouramy (Osphronemus goramy).
2.3 Développement d'autres espèces
Il a pour but de favoriser le développement:
d'espèces, déjà introduites - les truites aux environs de l'Ankaratra, les black-bass sur les Hauts Plateaux, le gouramy dans les Pangalanes-est.
d'espèces locales - les vango (Chanos chanos) et gogo (Arius madagascariensis) à la côte ouest, le Zompona à la côte est.
2.4 Organisation des opérations d'aquiculture
2.4.1 Evaluation des superficies | km2 |
- superficie des lacs | 1 900 |
- superficie des lagunes côtières | 200 |
- superficie des mangroves | 3 300 |
- superficie des rizières aménageables en pisciculture | 750 |
- superficie des étangs privés | 20 |
soit au total | 6 170 |
non compris les zones inondées et les marécages. |
La superficie actuellement cultivée est de l'ordre du quart soit près de 1 420 km2, soit 142 000 ha.
Sont empoissonnés en carpe:
- plans d'eau | : 35 000 ha avec 150 000 alevins de carpes roy. |
- rizières | : 16 000 ha avec 800 000 alevins de carpes roy. |
- pisciculture | : 1 300 ha avec 350 000 alevins de carpes roy. |
On procède également à l'empoissonnement en Tilapia, Heterotis et autres. En ce qui concerne les rizières beaucoup de rizipisciculteurs s'approvisionnent en alevins sur place ou par pêche ou auprès des particuliers.
2.4.2 Perspectives d'avenir
Deux activités sont prioritaires:
assurer la subsistance, à raison de 10 kg/habitant/an produisant près de 80 000 tonnes de poisson par an;
étudier et restructurer la commercialisation du poisson.
Parallèlement on travaillera sur deux autres plans:
la mise en pratique des expérimentations entreprises par le Centre National des Recherches Forestières et Piscicoles (CNRFP);
la promotion de la pêche sportive (truite) aux environs de l'Ankaratra.
2.5 Spécification des types d'aquiculture
Comme il a été dit précédement, il existe sept types d'aquiculture:
km2 | ||
- | pisciculture en étangs | 20 |
grands étangs du Service des Eaux et Forêts | ||
étangs des particuliers | ||
- | fermes piscicoles. Elevages associés | 0,05 |
étangs de production et de pêche | ||
élevages associés: | ||
du Centre de Recherches | ||
des particuliers | ||
- | exploitation des rizières | 200 |
- | exploitation des réservoirs artificiels | 100 |
- | exploitation des diverticules et des estuaires | 300 |
- | exploitation des cours d'eau | 300 |
- | exploitation des grands plans d'eau | 500 |
Soit en tout comme superficie utilisée, exploitée environ 1 420 km2 sur un total de 6 170 km2.
On peut encore y ajouter la pêche des anguilles, des crustacés qui se pratique partout dans l'île surtout à la côte ouest.
3.1 Personnel national
Actuellement on dispose de:
1 Ingénieur en Chef des Eaux et Forêts, chef de la Division Pêche et Pisciculture à la Direction des Eaux et Forêts
1 Ingénieur des Eaux et Forêts, chargé de la Recherche Piscicole
6 Adjoints Techniques des Eaux et Forêts dont:
deux chargés du développement de la Pisciculture et de la Rizipisciculture;
deux chargés du développement de la pêche continentale;
deux comme Chefs de brigade de pêche
deux Agents Techniques des Eaux et Forêts dont:
un chargé de la topographie et des infrastructures des stations piscicoles;
un chargé de la mise en valeur des plans d'eau
3.2 Main-d'oeuvre
A plein temps:
30 ouvriers pour la carpiculture, la tilapiaculture
8 ouvriers pour la trutticulture
A temps partiel réparti à travers toutes les stations
30 ouvriers, souvent moniteurs piscicoles et gardiens
4.1 Espèces introduites
Cyprin doré - Carassius auratus Linné | 1861 |
Truite arc-en-ciel Salmo irideus Gib. | 1922 |
Carpe miroir - Cyprinus carpio Linné | 1914 |
Truite commune, Salmo fario Linné | 1926 |
Black-bass, Micropterus salmoides | 1951 |
Tilapia macrochir Boul. | 1955 |
Tilapia mossambica Boul. | 1956 |
Tilapia nilotica Linné | 1956 |
Carpe royale - Cyprinus carpio Linné | 1954 |
Heterotis niloticus Cuv. | 1963 |
Ces espèces ont donné de bons résultats en élevage.
Seules quelques espèces:
- | n'ont pas réussi: | |
Tanche, Tinca tinca | 1926 | |
Brochet, Esox lucius | 1951 | |
- | ont provoqué des dégâts en rizières: | |
Tilapia rendalli | 1951 | |
- | sont à suivre de près (intéressant) | |
Gouramier - Osphronemus goramy | 1857 |
4.2 Espèces utilisées en mélange
Les combinaisons d'espèces qui ont donné les meilleurs résultats sont:
Pour la plupart des cas, toutes les installations piscicoles se font à l'image des stations piscicoles: une série d'étangs alimentés par dérivation.
On a tendance à favoriser les fermes piscicoles.
Les réservoirs construits par le Génie Rural font l'objet seulement d'empoissonnement et de mise en valeur des ressources ichtyologiques.
Depuis presque dix ans il n'y avait plus d'introduction de nouvelles semences, sauf en truite.
Les semences sont:
ou produites sur place par les stations piscicoles gouvernementales;
ou fornies par les stations de recherches piscicoles;
ou collectées dans les eaux naturelles par la plupart des pisciculteurs privés.
Pour la truite la fécondation artificielle est pratiquée. En 1974 on a commencé avec la carpe royale.
Pour arriver à l'objectif qu'on s'assigne à atteindre (prévision production) par an on devrait produire entre 15 et 20 millions d'alevins (carpes, tilapia, Heterotis, cyprins et autres).
Donc il faudrait dépenser près de 75 à 100 millions de F.MG. soit U.S.$ 300 à 400 000 par an alors que l'on ne reçoit que le dixième comme fonctionnement dans les stations.
Actuellement on dépense U.S.$ 6 à 9 pour 100 unités d'alevins pour ne récupérer que U.S.$ 2 à 3 soit une perte de près de 30 à 50 pour cent.
Cela est dû surtout:
à la pénurie de personnel d'exécution;
à l'insuffisance d'alimentation et de fertilisation.
Pour le moment les maladies ne sont pas graves: attaque des Tilapia par les Trematodes digènes, attaques des truitelles par des bactéries.
La réforme agraire a touché certains pisciculteurs et rizipisciculteurs, mais les statuts plans d'eau (lacs, cours d'eau, lagunes, etc.) qui sont restés du domaine de l'état n'ont subit aucune modification.
Actuellement les pisciculteurs et rizipisciculteurs sont très intéressés par leur activités. Aucune réticence ne semble exister dans la population concernée par ces activités. Ceci s'explique par le fait qu'en règle général la demande est supérieure à l'offre.
Sur un plan financier, bien que les possibilités soient grandes, il est difficile d'obtenir des prêts et ceci freine le développement des fermes piscicoles. Cela entraîne aussi un manque d'équipement, rare et souvent coûteux.
Une aide technique et financière et un programme de formation auprès des pisciculteurs et des pêcheurs sont nécessaires pour que l'industrialisation des pêches connaisse un développement rapide.
L'analyse des revenus et des capitaux investis montre que la pêche est une activité rentable. Ce n'est pas le cas des stations d'élevage. Par contre les étangs privés de plus de 4 ares rapportent à leurs propriétaires et le revenu commence à être substantiel. Il est difficile pour le moment de connaître le rapport du revenu et le coût de gestion.
Actuellement le prix de vente pour 100 alevins pour chaque espèce oscille entre U.S.$ 2 et 3. Le prix de revient de ces 100 unités est plus que le triple.
Dans ces conditions, pour le moment il y a plus de perte que de profit car les recettes sont minimes et insuffisantes pour compenser le prix de revient des stations gouvernementales.
Chez les particuliers où la pratique piscicole est déjà assez développée, le profit est élevé. Il en va de même pour la pêche.
Quatre problèmes méritent d'être signalés:
le manque de crédit et de source de financement pour les stations gouvernementales;
l'insuffisance de formation (promotion professionnelle des pisciculteurs et des pêcheurs) par pénurie de cadre;
la commercialisation (à cause de l'état des routes);
la disponibilité en matériel biologique et chimique (nourriture, engrais).
ANNEXE 1
STATISTIQUES SUR LA PECHE CONTINENTALE ET LA PISCICULTURE
NOTE GENERALE
Faute de renseignements sur le matériel de pêche, sur l'effectif des pêcheurs professionnels ou non, sur la production, on ne peut avancer comme ordre de grandeur les données ci-après.
La participation des Services Provinciaux et Préfectoraux, les tournées effectuées par l'équipe de la Division Pêche et Pisciculture, les divers contrôles permettront la mise à jour de ces données.
TABLEAU I
Matériel de pêche (nombre)
Matériel | 1971 | 1972 | 1973 | Taux de fréquentation/mois |
- pirogues | 1 321 | 4 850 | 4 900 | - |
- éperviers | 170 | 420 | 490 | 20 |
- filets maillants | 775 | 2 300 | 2 370 | 24 |
- filets sennec | - | 700 | 730 | 12 |
- nasses | 1 936 | 5 800 | 5 800 | - |
- vovomora (pièges à crevettes) | 2 217 | 2 217 | 2 217 | - |
- vila et vilasilaka | 782 | 782 | 782 | - |
- fefy (pièges) | 20 | 40 | 40 | - |
Ce recensement porte seulement sur sept plans d'eau à savoir: Alaotra, Itasy, Kinkony, Ambato-Boéni, Pangalanes-Est, Mantasoa et Tsiazompaniry (année 1971).
TABLEAU II
Nombre de pêcheurs professionnels recenses
Nombre | Tonnage optimum | Revenu en Millions F.MG. | |
- Alaotra | 1 260 | 4 000 | 143 |
- Itasy | 429 | 400 | 48 |
- Kinkony | 160 | 1 100 | 18 |
- Ambato-Boéni | 1 250 | 2 700 | 142 |
- Pangalanes-Est | 600 | 600 | 50 |
- Mantasca | 20 | 60 | 2 |
- Tsiazompaniry | 68 | 60 | 7 |
Total (pour les 7) | 3 787 | 8 920 | 410 |
Vu le nombre de plans d'eau importants (de plus de 20 ha) dépassant les 536, ce nombre doit être multiplié au moins par 20, 50 ou 100 ou même plus. Le recensement continue.
TABLEAU III
Estimation de la production totale
des eaux continentales
Sources de production | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Pêches en eaux cont. | 33 200 | 34 510 | 36 235 | 37 600 | 39 444 |
Pisciculture en étang | 780,9 | 648,5 | 1 039,7 | 997,3 | 1 011,6 |
Rizipisciculture | 40 | 147 | 147 | 242 | 252 |
Mariculture | - | - | 45 | 45 | 45 |
Crustacés d'eau douce | 222,5 | 256,1 | 258,5 | 257,6 | 255,7 |
Total1 | 34 243,4 | 35 561,6 | 37 755,2 | 39 141,9 | 41 008,3 |
Compte-tenu des marchés ruraux et urbains de l'année 1970 et des possibilités de commercialisation en 1980, il est possible d'avancer par discipline par Province les valeurs de production ci-après:
TABLEAU IV
Planification à moyen terme
Province | Pêche | Rizipisciculture | Pisciculture | Marchés (1970–1980) | |||
Ruraux | Urbains | ||||||
Tananarive | 2 700 | 21 200 | 4 800 | 2 257 | 3 000 | 1 000 | 4 000 |
Fianarantsoa | 3 000 | 12 250 | 8 100 | 1 621 | 2 000 | 450 | 1 000 |
Tamatave | 15 000 | 14 500 | 900 | 11 460 | 12 000 | 2 700 | 3 000 |
Majunga | 31 000 | 6 100 | 270 | 9 635 | 15 000 | 4 287 | 16 000 |
Tuléar | 10 500 | 2 450 | 90 | 4 639 | 6 000 | 1 350 | 4 500 |
Diégo-Suarez | 2 600 | 3 500 | 240 | 1 491 | 1 600 | 980 | 1 000 |
Total | 69 100 | 50 000 | 14 400 | 31 103 | 39 600 | 10 767 | 29 500 |
Total cumulé | - | 119 100 | 133 500 | - | - | 41 870 | 69 100 |
TABLEAU V
Pêche continentale
bassins piscicoles, nombre
Province Préfecture | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | 50 856 | 42 375 | 27 241 | 27 365 | 27 392 |
Tanarive | 15 400 | 11 711 | 9 781 | 9 840 | 9 867 |
Fianarantsoa | 21 189 | 18 434 | 8 218 | 8 218 | 8 218 |
Tamatave | 12 168 | 9 985 | 6 892 | 6 892 | 6 892 |
Majunga | 517 | 536 | 1 137 | 1 137 | 1 137 |
Tuléar | 95 | 95 | 72 | 70 | 70 |
Diégo-Suarez | 1 487 | 1 614 | 1 208 | 1 208 | 1 208 |
Imerina Central | 3 809 | 3 065 | 2 993 | 3 023 | 3 050 |
Vakinankaratra | 9 294 | 6 323 | 5 036 | 5 060 | 5 060 |
Itasy | 2 297 | 2 323 | 1 757 | 1 757 | 1 757 |
Fianarantsoa | 18 383 | 16 193 | 6 197 | 6 197 | 6 197 |
Mananjary | 2 391 | 1 833 | 1 378 | 1 378 | 1 378 |
Farafangana | 415 | 408 | 643 | 643 | 643 |
Tamatave | 7 323 | 5 451 | 4 524 | 4 524 | 4 524 |
Ambatondrazaka | 779 | 1 079 | 1 068 | 1 068 | 1 068 |
Fénérive-Est | 4 066 | 3 465 | 1 300 | 1 300 | 1 300 |
Majunga | 268 | 269 | 412 | 412 | 412 |
Antsohihy | 246 | 264 | 725 | 725 | 725 |
Maintirano | 3 | 3 | - | - | - |
Tuléar | 11 | 11 | 6 | 14 | 14 |
Fort-Dauphin | 71 | 69 | 49 | 49 | 49 |
Morondava | 13 | 15 | 7 | 7 | 7 |
Diégo-Suarez | 17 | 11 | 16 | 16 | 16 |
Antalaha | 1 470 | 1 603 | 1 192 | 1 192 | 1 192 |
Nossi Bé | - | - | - | - | - |
TABLEAU VI
Pêche continentale
bassins piscicoles, superficie en hectares
Province Préfecture | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | 1 017,1 | 845 | 1 206,21 | 1 278,31 | 1 296,3 |
Tananarive | 308 | 233 | 196 | 212 | 216 |
Fianarantsoa | 424 | 367 | 8251 | 8811 | 894 |
Tamatave | 243 | 200 | 137 | 137 | 138 |
Majunga | 11 | 11 | 23 | 23 | 23 |
Tuléar | 1,8 | 1,8 | 1,1 | 1,2 | 1,2 |
Diégo-Suarez | 29,3 | 32,2 | 24,1 | 24,1 | 24,1 |
Imarina Central | 76 | 61 | 60 | 68 | 72 |
Vakinankaratra | 186 | 126 | 101 | 109 | 109 |
Itasy | 46 | 46 | 35 | 35 | 35 |
Fianarantsoa | 368 | 323 | 724 | 780 | 793 |
Mananjary | 48 | 36 | 28 | 28 | 28 |
Farafangana | 8 | 8 | 73 | 73 | 73 |
Tamatave | 146 | 109 | 90 | 90 | 90 |
Ambatondrazaka | 16 | 22 | 21 | 21 | 22 |
Fénérive-Est | 81 | 69 | 26 | 26 | 26 |
Majunga | 5,5 | 5,3 | 8 | 8 | 8 |
Antsohihy | 5 | 5,2 | 15 | 15 | 15 |
Maintirano | 0,5 | 0,5 | - | - | - |
Tuléar | 0,2 | 0,2 | 0,1 | 0,2 | 0,2 |
Fort-Dauphin | 1,4 | 1,3 | 0,9 | 0,9 | 0,9 |
Morondava | 0,2 | 0,3 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Diégo-Suarez | 0,3 | 0,2 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Antalaha | 29 | 32 | 24 | 24 | 24 |
Nossi Bé | - | - | - | - | - |
TABLEAU VII
Pêche continentale
bassins piscicoles, production de poissons en tonnes
Province Préfecture | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | 780,9 | 648,5 | 1 039,7 | 997,3 | 1 011,6 |
Tananarive | 246,4 | 186,4 | 156,8 | 169,6 | 172,8 |
Fianarantsoa | 339,2 | 293,6 | 760,0 | 704,8 | 715,2 |
Tamatave | 170,1 | 141,5 | 93,9 | 93,9 | 94,6 |
Majunga | 6,6 | 6,6 | 13,8 | 13,8 | 13,8 |
Tuléar | 1,0 | 1,0 | 0,7 | 0,7 | 0,7 |
Diégo-Suarez | 17,6 | 19,4 | 14,5 | 14,5 | 14,5 |
Imerina Central | 60,8 | 48,8 | 48,0 | 54,4 | 57,6 |
Vakinankaratra | 148,8 | 100,8 | 80,8 | 87,2 | 87,2 |
Itasy | 36,8 | 36,8 | 28,0 | 28,0 | 28,0 |
Fianarantsoa | 294,4 | 258,4 | 579,2 | 624,0 | 634,4 |
Mananjary | 38,4 | 28,8 | 22,4 | 22,4 | 22,4 |
Farafangana | 6,4 | 6,4 | 58,4 | 58,4 | 58,4 |
Tamatave | 102,2 | 75,6 | 63,0 | 63,0 | 63,0 |
Ambatondrazaka | 11,2 | 17,6 | 14,7 | 14,7 | 14,7 |
Fénérive-Est | 56,7 | 48,3 | 16,2 | 16,2 | 16,2 |
Majunga | 3,3 | 3,2 | 4,8 | 4,8 | 4,8 |
Antsohihy | 3,0 | 3,1 | 9,0 | 9,0 | 9,0 |
Maintirano | 0,3 | 0,3 | - | - | - |
Tuléar | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Fort-Dauphin | 0,8 | 0,8 | 0,5 | 0,5 | 0,5 |
Morondava | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Diégo-Suarez | 0,2 | 0,2 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Antalaha | 17,4 | 19,2 | 14,4 | 14,4 | 14,4 |
Nossi Bé | - | - | - | - | - |
Des étangs de barrage se font construire aux environs de grandes agglomérations, notamment Tananarive
TABLEAU VIII
Pêche continentale
production de poissons en tonnes
Province | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | |||||
Poissons frais | 30 938 | 31 030 | 32 650 | 33 769 | 35 487 |
Poissons séchés, fumés | 754 | 1 160 | 1 195 | 1 477 | 1 583 |
Total1 | 33 200 | 34 510 | 36 235 | 37 600 | 39 444 |
Tananarive | |||||
Poissons frais | 296 | 2 833 | 2 916 | 3 250 | 3 720 |
Poissons séchés, fumés | - | - | - | 20 | - |
Fianarantsoa | |||||
Poissons frais | 890 | 1 053 | 1 285 | 1 540 | 1 540 |
Poissons séchés, fumés | - | - | - | 204 | 204 |
Tamatave | |||||
Poissons frais | 12 474 | 12 452 | 13 020 | 13 250 | 13 470 |
Poissons séchés, fumés | 271 | 401 | 416 | 401 | 401 |
Majunga | |||||
Poissons frais | 10 807 | 10 826 | 11 359 | 12 012 | 12 840 |
Poissons séchés, fumés2 | 483 | 759 | 779 | 853 | 978 |
Tuléar | |||||
Poissons frais | 3 143 | 3 168 | 3 361 | 3 215 | 3 215 |
Poissons séchés, fumés3 | - | - | - | - | - |
Diégo-Suarez | |||||
Poissons frais | 664 | 698 | 709 | 702 | 702 |
Poissons séchés, fumés | - | - | - | - | - |
1 en équivalent de poisson frais
2 ces chiffres sont inférieurs aux valeurs réelles
3 à recenser pour la zone Miandrivazo-Belo-sur Tsiribihina
TABLEAU IX
Pêche continentale
production de crustacés d'eau douce en kg
Province | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | |||||
Crevettes | 204 419 | 237 880 | 240 177 | 238 002 | 237 992 |
Ecrevisses | 3 811 | 3 936 | 4 055 | 3 658 | 3 841 |
Crabes | 14 250 | 14 350 | 14 250 | 13 926 | 13 926 |
Tananarive | |||||
Crevettes | 11 272 | 11 580 | 11 955 | 10 253 | 10 253 |
Ecrevisses | 3 360 | 3 470 | 3 575 | 3 175 | 3 350 |
Crabes | - | - | - | 263 | 263 |
Fianarantsoa | |||||
Crevettes | 9 780 | 10 110 | 10 416 | 10 512 | 10 512 |
Ecrevisses | 239 | 246 | 253 | 263 | 271 |
Crabes | - | - | - | 13 | 13 |
Tamatave | |||||
Crevettes | 93 575 | 94 250 | 96 256 | 96 250 | 96 250 |
Ecrevisses | 212 | 220 | 227 | 220 | 220 |
Crabes | 9 100 | 9 000 | 8 750 | 8 450 | 8 450 |
Majunga | |||||
Crevettes | 80 540 | 112 355 | 111 720 | 112 340 | 112 340 |
Ecrevisses | - | - | - | - | - |
Crabes | 5 150 | 5 350 | 5 500 | 5 200 | 5 200 |
Tuléar | |||||
Crevettes | 3 842 | 3 985 | 4 065 | 3 812 | 3 812 |
Ecrevisses | - | - | - | - | - |
Crabes | - | - | - | - | - |
Diégo-Suarez | |||||
Crevettes | 5 410 | 5 600 | 5 735 | 4 835 | 4 835 |
Ecrevisses | - | - | - | - | - |
Crabes | - | - | - | - | - |
Ces chiffres sont encore inférieurs aux valeurs réelles
TABLEAU X
Pêche continentale
production de poisson en rizipisciculture (tonnes)
Province Préfecture | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 |
Madagascar | 40 | 147 | 147 | 242 | 252 |
Tananarive | 40 | 65 | 65 | 135 | 145 |
Fianarantsoa | - | 32 | 32 | 50 | 50 |
Tamatave | - | 40 | 40 | 45 | 45 |
Majunga | - | 10 | 10 | 10 | 10 |
Tuléar | - | - | - | 2 | 2 |
Diégo-Suarez | - | - | - | - | - |
Imerina Central | 25 | 48 | 48 | 100 | 110 |
Vakinankaratra | 10 | 12 | 12 | 30 | 30 |
Itasy | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 |
Fianarantsoa | - | 32 | 32 | 50 | 50 |
Mananjary | - | - | - | - | - |
Farafangana | - | - | - | - | - |
Tamatave | - | - | - | - | - |
Ambatondrazaka | - | 40 | 40 | 45 | 45 |
Fénérive-Est | - | - | - | - | - |
Majunga | - | 10 | 10 | 10 | 10 |
Antsohihy | - | - | - | - | - |
Maintirano | - | - | - | - | - |
Tuléar | - | - | - | 2 | 2 |
Fort-Dauphin | - | - | - | - | - |
Morondava | - | - | - | - | - |
Diégo-Suarez | - | - | - | - | - |
Antalaha | - | - | - | - | - |
Nossi Bé | - | - | - | - | - |
Si l'on tient compte des estimations avancées pour les Hauts-Plateaux soit 16 000 ha de rizières empoissonnées on devra aboutir à un total de 4 000 tonnes de poissons comme production rizipiscicole.