Previous Page Table of Contents Next Page


2. SESSIONS TECHNIQUES

Les documents présentés pour les sessions techniques (voir Annexe C) seront passés en revue par le Comité d'édition et ceux qui seront retenus pour la publication paraîtront dans la série Etudes et revues du CGPM.

2.1 Elevage des mollusques. Documents et débats

Aucun document n'a été présenté sur ce thème. Toutefois, les débats ont surtout porté sur l'élevage d'un céphalopode, Sepia officinalis, en Espagne et en Italie.

En plus des informations fournies dans le rapport national de l'Espagne, M. Pascual a décrit les techniques d'alimentation utilisées dans le pays. Durant les deux premiers mois de vie, la principale proie sont les mysidacea; à partir du troisième mois - lorsque les seiches atteignent 7 cm de longueur - on leur donne des poissons vivants.

M. Breber a déclaré qu'à Lesina (Italie), pendant les phases initiales, on nourrit S. officinalis d'amphipodes, que l'on complète par la suite de poissons des genres Aphanius et Atherina.

L'Assemblée a posé des questions sur l'opportunité d'élever ce carnivore qui fera concurrence, du moins partiellement, aux daurades qui se nourrissent également de petits crustacés dans les élevages extensifs, et sur le cannibalisme des jeunes mâles (de 6 â 7 cm de longueur) très agressifs, qui réduit leur intérêt pour l'élevage intensif. M. Pascual a fait remarquer que cette espèce peut être compétitive sur certains marchés comme le marché espagnol en raison du bon prix de vente des très jeunes seiches de 6–7 cm (environ Pts. 350–400/kg) et de leur croissance extrêmement rapide (de 0,1 g en mars à 400 g en octobre), qui rend l'élevage des très jeunes poissons économiquement intéressant.

2.2 Elevage des crustacés. Documents et débats

Trois documents sur l'élevage des crustacés ont été présentés. Parmi les espèces locales de pénéides, la majorité des laboratoires ont retenu Penaeus kerathurus et parmi les espèces exotiques, P. japonicus a fait l'objet d'expériences dans quelques laboratoires. On peut dire que, dans la région, l'élevage des pénéides en est encore au stade du laboratoire ou de d'installation pilote. En raison de considérations financières, ce type d'élevage n'attire pas encore les grands investissements nécessaires à l'échelle commerciale, et les groupes de recherche perfectionnent encore leurs méthodes dans le but de réduire les coûts de production et d'améliorer dans l'ensemble l'efficacité des opérations.

Dans le premier document, le groupe français de la Station d'aquaculture DEVA SUD, qui travaille à l'échelle pilote, a présenté une technique modulaire qui permet l'élevage des larves à des densités élevées. Depuis la dernière session, une technique de maturation induite a été mise au point, de sorte que maintenant la station ne dépend plus de la collecte de femelles gravides sauvages. Pour l'alimentation des reproducteurs, on utilise de la chair fraîche de moules et de crustacés, et au stade larvaire un mélange d'algues des genres Monochrysis, Tetraselmis et Cylindrotheca, complété par de la levure. Aux stades carnivores, on donne des nauplii d'artemia, parfois sous forme de kystes décapsulés non éclos. Jusqu'à ce qu'ils aient atteint la taille adulte, les juvéniles sont ensuite nourris de granulés (taux de conversion: 2,3:1).

Le groupe a signalé une nouvelles technique mise au point par le COB (Centre océanologique de Bretagne) pour l'élevage des larves: on pulvérise à forte pression (à l'aide d'un pulvérisateur pour peinture), un mélange de chair de moules finement broyée et d'algine en poudre au-dessus des réservoirs où se trouvent les larves. L'algine sert d'agent liant pour éviter que les nutriments ne se perdent dans l'eau.

N. de Pauw a fait remarquer que plusieurs laboratoires utilisent Tetraselmis et Skeletonema en se fondant uniquement sur une répétition des techniques mises au point il y a quelques années, et a mentionné que les espèces Nannochloris étaient plus faciles à entretenir que Tetraselmis et Skeletonema. Au cours des débats qui ont suivi sur le thème des aliments utilisés pour l'élevage des pénéides, le laboratoire espagnol de Cadix (IIP) a signalé que, pour l'élevage des larves, il utilise l'algue Nannochloris oculata et des rotifères; toutefois, une certaine toxicité a été observés à des fortes densités. L'utilisation de Tetraselmis permet des densités de 350 rotifères/cm3.

On a alors soulevé la question de la digestibilité des diverses espèces de chlorococcales, et la nécessité d'approfondir les études taxonomiques car la diversité des pigments rencontrés suggère que les groupes taxonomiques sont probablement erronés.

Dans le second document, M. Kloudatos, de Grèce, a rendu compte des expériences faites dans son pays sur l'élevage de P. kerathurus. Les larves sont élevées dans des réservoirs à double fond et, aux stades carnivores, on les nourrit de nauplii d'artemia et de chair de palourdes et de moules. Pour les opérations menées à l'extérieur, on a utilisé de la chair de crabes et de palourdes, fraîche ou congelée, mais on a observé une nette préférence pour la chair de crabe. Le rapport mentionnait que les moules et les crabes étaient disponibles en grandes quantités et coûtaient relativement peu.

On a également utilisé la chair de crabe comme aliment au laboratoire de Santander (IEO), Espagne, pour remplacer artemia. Dans ce cas, il faut changer l'eau plus fréquemment que loraqu'on utilise artemia, de façon à maintenir sa qualité.

Le troisième document, sur l'élevage des crevettes, présenté par l'Italie, a rendu compte des expériences d'élevage de crevettes dans des effluents de centrales thermiques. Pour ces expériences, on a utilisé des juvéniles que l'on a nourris de poissons de rebut (anchois) et de chair de moules.

La discussion qui a eu lieu durant la session sur les crevettes a mis en évidence plusieurs problèmes. L'approvisionnement en artemia reste un problème sérieur car de nombreux laboratoires continuent à utiliser des kystes importés des Etats-Unis. On ne connaît pas non plus parfaitement les besoins nutritionnels des espèces élevées, en particulier de P. kerathurus, et il faudra faire des recherches plus détaillées que celles qui sont en cours sur les besoins qualitatifs et quantitatifs. Au cours des discussions sur la production d'aliments vivants, certains se sont déclarés préoccupés par la composition biochimique des espèces d'algues utilisées et leur influence sur la valeur nutritionnelle des rotifères qui s'en nourrissent.

En ce qui concerne la préparation des géniteurs, la baisse progressive de la fécondité observée chez P. japonicus suggère que les besoins nutritionnels pour le développement et la maturation de l'ovaire ne sont pas complètement satisfaits; voici donc un autre domaine dans lequel il faudrait pousser les recherches (voir recommandations COPRAQ/79/3–4).

2.3 Elevage des poissons. Documents et débats

Huit documents sur l'élevage des poissons ont été présentés; ils indiquent que, de façon générale, on s'intéresse plus dans la région à la recherche sur l'élevage des poissons qu'à l'élevage des crustacés ou des mollusques.

Selon l'ordre du jour, les débats auraient dû porter principalement sur les résultats de la recherche nutritionnelle, mais on s'est beaucoup intéressé aux maladies, qui ont fait l'objet d'une vive discussion. Dans le présent rapport, nous traiterons des aspects nutritionnels, mentionnés au cours des débats sur les diverses espèces et, par la suite, nous rendrons compte des problèmes pathologiques examinés qui, dans certains cas, sont liés à la nutrition.

La première espèce examinée a été l'anguille, Anguilla anguilla. M. Bilio a signalé que son groupe, en Italie, étudie les niveaux minimaux de protéines pour l'élevage en bassin jusqu'à ce que les anguilles atteignent des tailles commercialisables. Les aliments disponibles dans le commerce contiennent 65 pour cent de protéines, dérivées pour la plus grande partie de farine de poisson. Diverses expériences sont en cours, notamment l'utilisation de farine de plumes et de farine végétale pour éviter l'emploi excessif de farine de poisson. Toutefois on n'a, jusqu'à présent fait aucune analyse détaillée des besoins en acides aminés. Les expériences effectuées par le groupe ont permis d'observer que le niveau d'hydrates de carbone dans le régime alimentaire des anguilles est critique, et que l'adjonction de chitine améliore la convertibilité des aliments.

Las études sur les acides gras n'ont pas indiqué de différences très évidentes. Mais ce qui est très évident par contre est qu'il importe d'étudier le comportement alimentaire de l'espèce car une partie des spécimens refuse les aliments, ce qui risque d'induire eu erreur pour l'interprétation des données sur les taux moyens de conversion des aliments testés. En ce qui concerne la digestibilité des divers éléments qui composent les régimes, on a signalé que des études avaient été effectuées en Allemagne occidentale.

M. Bussani, d'Italie, a présenté une expérience sur deux types de cages pour l'élevage des anguilles en haute mer. Une fois que les cages ont été recouvertes d'organismes produisant des salissures, tels que Ulva sp., on n'a plus donné d'autres aliments, et on a signalé que la croissance a été satisfaisante.

Le loup, Dicentrarchus labrax, semble âtre l'espèce à laquelle on s'intéresse le plus en Méditerranée, et aussi la seule espèce d'eau saumâtre que l'on élève maintenant à l'échelle commerciale du stade de l'oeuf jusqu'à une taille marchande.

En Yougoslavie, comme l'a signalé M. Filić, une expérience d'élevage en cages est en cours dans le canal de Lim. Comme il s'agit d'une sone protégée où on éléve déjà des moules, on maintient les collecteurs à proximité des cages afin d'utiliser le surplus de production primaire résultant de la fertilisation de l'eau par les excréments des poissons et les aliments non consommés. Pour cette expérience, on utilise des aliments pour truites, et les loups sont nourris deux fois par jour jusqu'à satiété, niveau atteint lorsqu'on donne une quantité de nourriture équivalent à 3–5 pour cent du poids corporel. On a signalé que la consommation d'aliments en hiver est la même que l'été, mais on a aussi signalé que la croissance est inférieure. Les densités de peuplement, dans des cages de 8 m3, ont été de 5 kg/m3.

On a noté chez quelques poissons une déformation operculaire ainsi que l'angraissement du foie et une réduction de la croissance, en rapport avec de faibles valeurs d'oxygène dissous.

En ce qui concerne les travaux en écloserie, on a mentionné les plans d'alimentation suivants: initialement les organismes alimentaires sont des rotifères, Brachionus plicatilis et des trocophores de moules efferts aux larves de 4 à 5 jours après l'éclosion. Cinq à sept jours plus tard, on leur donne des nauplii d'artemia, et après 2 à 3 semaines des copépodes. Pendant une certaine période, on donne ensemble des copépodes congelés et artemia, afin que le passage au nouveau régime se fasse en douceur.

L'expérience faite en France sur la nutrition de cette espèce a conduit à l'utilisation d'aliments en granulés qui donnent des taux de conversion voisins de 2:1 et coûtent 4 francs le kg de granulés. On considère que ce niveau est adéquat pour la production à l'échelle pilote en raceways où, de toute façon, le coût des aliments représente légèrement plus de 50 pour cent de revient du kilo.

D'après l'expérience passée, comme l'a signalé M. Cognie, l'alimentation permanente n'est pas à conseiller car on obtient des poissons de tailles plus variables que si l'alimentation est fractionnée. Le temps requis pour que les poissons atteignent la taille minimale commercialisable - 200 g- en mettant à profit les connaissances disponibles mais sans chauffer l'eau pendant la période hivernale, est de deux étés. Le troisième été, les poissons atteignent une taille moyenne de 350 g (entre 280 et 600 g).

Sparus aurata, la dorade, est une autre espèce à laquelle les chercheurs spécialisés dans l'aquaculture se sont beaucoup intéressés. La dorade peut se vendre à des prix plus élevés que le loup dans certains pays méditerranéens; pourtant jusqu'à présent, la mise au point de techniques adaptées pour l'élevage des larves n'a pas progressé au même rythme que pour les serranidés. Les taux de survie sont toujours très faibles (de 3 à 5 pour cent dans les meilleurs cas) et le nombre d'alevins produits dans la plupart des écloseries est asses faible, de sorte que les producteurs de frai et d'alevins préfèrent les serranidés.

Il y a une exception, Israël, oû les efforts ont surtout porté sur la dorade, et oû une approche multidisciplinaire a été adoptée pour les recherches menées à l'Université hébraïque de Jérusalen et au Laboratoire de mariculture de l'IOLR à Elath.

Comme M. Porter l'a signalé à prepos de leurs expériences d'élevage en cages, des régimes alimentaires spécialement formulés, contenant 52,5 pour cent de protéines et utiliment des ingrédients disponibles localement, ont donné des résultats comparables aux grenulés pour truites contenant 40 pour cent de protéines de telle sorte que, pour les expériemee de croissance, on continue à utiliser les granulés pour truites. Les premiers résultats ont indiqué des taux de conversion asses mauvais, de l'ordre de 5 à 6:1, en raisen de la perte d'aliments à travers les oages. On a amélioré la situation en utilisant des plateaux d'alimentation flottants (ce qui a porté le taux de conversion à des valeurs allant de 2,5 à 5:1), qui fournissent également un abri aux petits poissons. La production finale dans ces expériences d'élevage en cages a été élevée, de l'ordre de 60 kg/m3.

On a fait des expériences sur les rations alimentaires, et une ration moyennement élevée de 3,8 pour cent du poids corporel a donné pour la croissance des résultats très semblables à ce qu'on a obtenu avec une ration de satiété (4,8 pour cent du poids corporel), et a également donné de meilleurs taux de conversion (3,7 contre 5,1:1 pour la ration de satiété).

On a également testé différentes densités de peuplement et en a trouvé que jusqu'à 240 poissons/m3 la croissance n'était aucunement inhibée. Les meilleurs résultats ont été signalés pour une densité de 180 poissons/m3, les poissons atteignant en moyenne 300 g en 15 mois à partir de l'éclosion. Les travaux en cours sur la quantification des besoins nutritionnels portent surtout sur les vitamines et les acides gras.

En ce qui concerne le moment de l'alimentation, M. Carrillo a mentionné que les recherches conduites à Torre de la Sal ont permis de noter des changements des niveaux d'acides aminés dans le plasma au cours de la journée; il faut donc mettre ce fait en rapport avec les plans d'alimentation, et en tenir compte pour les futures recherches sur les besoins nutritionnels.

Pour ce qui est de l'acceptation d'aliments secs, S. aurata et Diplodus sargus sont supérieurs à D. labrax car au stade larvaire, ils sont plus friands de miettes que les serranidés; toutefois, ils préfèrent les aliments vivants ou le zooplancton congelé.

On étudie actuellement les possibilités qu'offre D. sargus, une espèce relativement nouvelle pour l'aquaculture. M. Divanach a rapporté les résultats obtenus à Sète (France), en ce qui concerne les aspects nutritionnels. Les larves obtenues par des méthodes de fertilisation sèche (en quantités réduites, car le taux de survie est de l'ordre de 3 à 5 pour cent), sont nourries de copépodes et d'artemia et, après trois mois, d'aliments en granulés. Pendant les phases initiales, on a utilisé du zooplancton sauvage congelé qui a été accepté par les larves, mais au bout de 4 heures dans l'eau il n'attirait plus les poissons. Quelques travaux sur les préférences alimentaires ont permis d'établir que Daphnia sp. est l'organisme alimentaire préféré et que les granulés sont les moins appréciés.

En ce qui concerne le comportement des juvéniles et des adultes capturés en captivité, on a observé qu'ils s'adaptent très vite, et recommencent à s'alimenter une heure après la capture. Ils ne salissent pas les réservoirs, et mangent même leurs propres excréments.

Pour citer un exemple parmi les recherches continuelles de nouveaux organismes alimentaires vivants pour les larves et les juvéniles, M. Kahan a signalé les essais effectués par son laboratoire en Israël pour déterminer la valeur des nématodes vivant librement du genre Panagrellus pour l'alimentation.

Une des principales objections soulevées dans le passé contre l'utilisation des nématodes était leur apparent indigestibilité. Selon M. Kahan, cela n'est pas vrai de tous les nématodes, et on a établi que les jeunes sparidés et mulets ainsi que les carpes communes et argentées digèrent Panagrellus.

Les nématodes ont certains avantages: ils supportent des densités très élevées, leur composition en acides aminés est semblable à celle d'artemia et on peut les utiliser en complément des granulés secs.

En dehors des espèces de poissons examinées, on s'intéresse beaucoup, dans certains des pays participants, à l'élevage du saumon dans des cages placées en mer. La discussion sur les maladies a commencé précisément par la présentation d'un document sur les maladies observées chez le saumon en Espagne. M. Martines Millan, de l'AGUIGHUP, a signalé des infections dues à Vibrio sp., que l'on a isolé dans le rein, en association avec des températures supérieures à 14°C. On a également observé Corynebacterium, mais en eau douce et, selon l'expérience du groupe, parfois associé avec une mauvaise osmose. La méthode de traitement préférée pour ces maladies est l'incorporation de médicaments et d'antibiotiques dans les régimes alimentaires. Les plus efficaces sont la sulfamerasine, la furasolidene et l'oxytétracycline.

Pour les espèces purement marines ou d'eau saumâtre, M. Paperna a parlé des problèmes rencontrés dans son laboratoire à Elath, Israël, et des recherches en cours. Dans une étude sur les espèces d'eau saumâtre, on a identifié plus de 40 maladies ou parasites pour chaque espèce; toutefois, les travaux concernant les sparidés ont mis en lumière trois principales maladies pour lesquelles on n'a pas encore identifié de traitements définitifs: l'infestation par Oodinium sp., la granulomatose systémique et l'épithéliocystite. Au début, on a pensé que ces maladies étaient peut-être endémiques pour Elath, mais on a vite observé qu'elles étaient présentes dans d'autres écloseries, en France; ainsi le problème est d'intérêt général.

En ce qui cencerne les parasites, on a fait remarquer que dans certains cas de 30 à 40 parasites différents peuvent être introduits par les reproducteurs ou le frai sauvage dans les élevages et qu'ils peuvent être encore plus dangereux s'il s'agit d'aquaculture thermique.

L'épithéliocystite est causée par des organismes ressemblant à des bactéries et affecte principalement les mulets et les sparidés; jusqu'à présent on n'y a pas trouvé de remède. On l'observe aussi dans les éoleseries oû elle cause des taux de mortalité élevés du frai. Toutefois, les survivants semblent être immunisés.

Un autre point sur lequel on a également insisté est le rôle très important que joue le stress dans l'apparition des maladies chez ces espèces de poissons. Cela est particulièrement vrai pour les vibrioses, qui peuvent résulter de manipulations trop nombreuses, de la perte d'écailles, etc. Les traitements d'antibiotiques, principalement le chloramphénicol, et les bains de nitrofurasone sont efficaces.

La dégénérescence graisseuse du foie chez les poissons d'élevage a été signalée par plus d'une institution. On pense qu'elle est causée par le stress physiologique résultant d'un d'ésequilibre protéique; observée chez les sparidés, elle survie cependant avec plus d'acuité chez les serranidés.

Une autre maladie qui semble liée à la nutrition est la granulomatese systémique, étudiée par M. Paperna. L'accumulation de cristaux de tyrosine dans les tubes conteurnés des reins et dans le canal urinaire en constitue la première phase, qui peut évoluer en inflammation chronique des viscères et également entraîner progressivement la oécité. Il a été suggéré que la maladie pourrait être liée aux toxines présentes dans la farine de poisson employée pour fabriquer les granulés, car des changements dans les régimes alimentaires au cours des premières phases de la maladie améliorent parfois considérablement l'état des poissons.

Des malformations du orâne et du squelette des alevins produits en écloserie ont été signalées pour les serranidés et les sparidés. Plusieurs hypothèses ent été avancées quant à leur orginine, qui pourrait être génétique, ou liée à l'incubation de l'oeuf, à la menutention, au stress ou à une carence en vitamines. Chez les serranidés, ces malformations sent parfois associées à des malformations de la vessie natatoire qui ne se remplit pas correctement.

La discussion sur les moyens de traiter les maladies mentionnées, en particulier pour l'élevage en cages, à été très animée, mais on n'est parvenu à s'accorder ni sur les meilleurs produits, ni sur les techniques d'application.

Par rapport aux précédentes réunions du COPRAQ, l'intérêt pour les recherches sur le mulet a diminué. Cela peut s'expliquer en partie par le fait que de nombreuses institutions de pays arabes n'ont pas participé à la réunion, et aussi par le fait que dans des pays comme Israël, ces poissons sont surtout élevés en eau douce.


Previous Page Top of Page Next Page