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GENERAL DISCUSSION (continued)
DEBAT GENERAL
(suite)
DEBATE GENERAL
(continuación)

- STATEMENTS BY HEADS OF DELEGATIONS (continued)
- DECLARATIONS DES CHEFS DE DELEGATIONS (suite)
- MANIFESTACIONES POR LOS JEFES DE LAS DELEGACIONES (continuación)

Β. KOUESSEN (Cameroun): Monsieur le Président, Monsieur le Directeur général, Honorables délégués. La délégation de la République Ünie du Cameroun tient à se joindre à l' ensemble des autres délégations pour vous présenter, ainsi qu'à tous les membres de votre Bureau, ses vives félicitations pour votre brillante élection aux postes les plus élevés de cette Conférence.

En vous confiant cette lourde responsabilité pour conduire vos débats, les pays représentés ici ont voulu rendre un hommage mérité à votre pays, à vos éminentes qualités personnelles et à votre vaste expérience.

Forts de ces atouts, Monsieur le Président, nous ne doutons pas un seul instant que vous conduirez nos travaux au plein succès.

Notre délégation est aussi heureuse d'adresser ses compliments et ses meilleurs souhaits de bienvenue aux nouveaux Etats de Samoa et de Dominique qui viennent d'être admis dans notre Organisation et qui viennent ainsi grossir nos rangs.

Monsieur le Président, nous vous félicitons de l'excellente présentation qui a été faite par le Directeur général de la documentation élaborée par le secrétariat à notre intention; ceci nous permettra, j'en suis sûr, de faire avancer efficacement nos travaux dans la recherche des voies et moyens susceptibles d'améliorer la situation alimentaire mondiale.

Cette vingtième session de notre Conférence se réunit à un moment où la plupart des secteurs du système économique international sont soumis à de fortes tensions et où la situation de l'agriculture et de l'alimentation des pays en développement devient l'une des préoccupations essentielles de la communauté internationale.

Nous considérons, Monsieur le Président, que notre Conférence a choisi à dessein de porter spécialement son attention sur les problèmes liés au renforcement de la sécurité alimentaire, au développement et à la gestion des pêcheries dans les zones exclusives, la faim, la misère, la sous-alimentation et la malnutrition sévissant toujours avec plus d'intensité dans la plupart des pays en développement.

Dans l'étude "Agriculture: Horizon 2000", qui constitue l'un des principaux documents de travail de cette Conférence, on relève que "le monde peut se libérer de la faim grâce à une progression de la production alimentaire dans les pays en développement, mais que c'est là chose impossible dans les cinq ou dix années à venir. Ce qui s'impose, c'est un effort soutenu jusqu'à la fin du siècle; il n'existe ni grande nouvelle technologie à laquelle on puisse s'en remettre, ni raccourci aisé. La production agricole étant à la traîne, l'autosuffisance esttoujours plus compromise. "

Monsieur le Président, cette analyse qui s'appuie sur des données et des expériences du passé établit en clair que les problèmes alimentaires des pays en développement continueront à se poser pour longtemps encore. Ceci est d'autant plus probable que, malheureusement,les tendances dans la production des denrées alimentaires sont actuellement à la baisse.

C'est donc dire, Monsieur le Président, que dans ce domaine tous nos gouvernements, ainsi que les organisations internationales compétentes, doivent accorder au renforcement de la sécurité alimentaire des pays en développement toute la préoccupation que la situation mérite.

Nous savons que c'est pour répondre à cette situation que le Directeur général de la FAO a élaboré un plan d'action en cinq points pour résoudre le problème de la faim dans le monde.

Compte tenu du caractère transitoire et souvent aléatoire que revêt l'assistance alimentaire extérieure et face au récent échec des négociations devant conduire à un nouvel arrangement sur les céréales, le Gouvernement camerounais n'a jamais cessé d'estimer que toute politique de sécurité alimentaire effective, collective et durable, ne peut être assise que sur une stratégie globale de développement agricole axé sur l'accroissement de la production.


Cette démarche implique, comme on s' en doute, la mobilisation d'importantes ressources, tant financières et matérielles qu'humaines, qu'un pays comme le mien ne peut réaliser tout seul, sans l'aide des organisations internationales et des pays amis.

C'est dire, Monsieur le Président, que l'assistance technique et financière extérieure continuera à occuper une place toujours privilégiée dans le flux de ressources nécessaires au financement de la production agricole du Cameroun.

Le Gouvernement du Cameroun est de ceux qui ont toujours considéré que toute politique de développement d'un pays doit avant tout viser l'amélioration des conditions d'existence des masses rurales, celles-ci constituant encore, pour le cas spécial de mon pays, plus de 80 pour cent de nos populations.

Jusqu'au lancement de notre programme de la "Révolution verte" en 1973, l'agriculture camerounaise était caractérisée par un dualisme entre les cultures d' exportation et le secteur de la production vivrière.

Les cultures industrielles, stimulées depuis longtemps à cause des recettes qu'elles rapportent au pays, avaient généralement bénéficié de plus de moyens techniques et financiers que le secteur des productions alimentaires. C'est le cas du café, du cacao, du coton, des oléagineux, de l'hévéa, des produits forestiers, etc.

Cette situation, qui s'est souvent traduite par des périodes de soudure difficile dans certaines régions et des flambées des prix des produits alimentaires dans les centres urbains, a amené mon gouvernement à décider une intensification des programmes et projets de productions vivrières dans le but de satisfaire une couverture efficace des besoins alimentaires nationaux. Cette politique a permis de limiter l'importation de la plupart des denrées alimentaires susceptibles d'être produites sur place.

Parallèlement, des mesures ont été prises dans le domaine de l'élevage pour le renforcement des productions animales. Ces mesures portent notamment sur la modernisation des unités d'élevage (ranches), l'amélioration du système d'abattage du bétail, le maintien d'une couverture sanitaire plus efficace et l'intensification du processus d'éradication des glossines dans les zones infestées.

Dans le secteur des pêches, on peut notamment citer le démarrage d'une mission de développement de la pêche maritime qui va s'occuper de l'encadrement technique et matériel des paysans pêcheurs afin d'accroître leur production et permettre ainsi une exploitation intensive de notre zone économique exclusive.

Monsieur le Président, ce bref aperçu de nos réalisations montre combien mon pays essaie de faire de son mieux pour accroître ses productions agricoles et atteindre le niveau de son autosuffisance alimentaire. Car ce n'est qu'en s'attaquant de façon décisive et avec une détermination soutenue à l'ensemble de contraintes qui bloquent le processus de la promotion du secteur agricole que les pays en, développement pourront permettre à leur population d'accéder collectivement et individuellement à une relative sécurité alimentaire car, est-il besoin de le rappeler, toute politique de sécurité alimentaire pour un pays en développement passe avant tout par un accroissement de la production.

Monsieur le Président, je voudrais terminer en disant que mon pays a toujours hautement apprécié le précieux concours que la FAO lui apporte dans sa politique de développement agricole et souhaite que des me/ens encore plus accrus soient mis à la disposition de cette Organisation pour qu'elle continue à jouer, plus efficacement encore, le rôle qui lui est dévolu dans l'assistance aux pays en voie de développement.

La délégation de la République Unie du Cameroun soutient sans réserve l'ensemble des documents soumis par le Directeur général à l'appréciation de notre Conférence, qu'il s'agisse du programme d'action en cinq points visant à réaliser la sécurité alimentaire mondiale ou du projet de programme et budget dont le niveau est considéré par notre délégation comme un minimum.

Je vous remercie, Monsieur le Président. 1/

1/Texte reçu avec demande d'insertion au procès-verbal.


Fourth Report of the General Committee
Quatrième rapport du Bureau
Cuarto informe del Comité General

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Le premier point sur notre ordre du jour est l'examen du quatrième rapport du Bureau (document C 79/LIM/39) qui a été communiqué à la Conférence le mercredi 21 novembre au matin. Je demanderai au Secrétaire général de le lire paragraphe par paragraphe.

LE SECRETAIRE GENERAL: La Conférence avait décidé que les propositions de candidature aux sièges du Conseil devraient être soumises au plus tard le mardi 20 novembre 1979 à 18 heures.

Le Bureau a examiné les propositions de candidaturereçues dans ces délais et il confirme leur validité.

Les candidatures reçues sont les suivantes:


Le Bureau attire officiellement l'attention de la Conférence sur les paragraphes suivants de l'Article XXII du Règlement général de l'Organisation:

"Article XX-3 En choisissant les membres du Conseil, la Conférence s'efforce de tenir compte de l'intérêt qui s'attache:

a) à assurer au sein de cet organisme une représentation géographique équilibrée des nations intéressées à la production, à la distribution et à la consommation des produits alimentaires et agricoles;

b) à assurer la participation aux travaux du Conseil des Etats Membres qui contribuent dans une large mesure à la réalisation des objectifs de l'Organisation;

c) à donner au plus grand nombre possible d'Etats Membres l'occasion, par roulement des sièges, de faire partie du Conseil. "

"Article XX-4 Les membres du Conseil sont rééligibles. "

Pour quatre des régions-Afrique, Asie et Extrême-Orient, Proche-Orient et Amérique du Nord-le nombre de candidats pour chaque période est égal au nombre de sièges vacants. Un unique scrutin pour chaque période et pour chacune de ces régions pourrait donc être suffisant pour que les candidats obtiennent la majorité requise conformément à l'ArticleXII-3(b) du Règlement général de l'Organisation. Une situation semblable se présente dans la région Europe pour la période 1er janvier 1981-novembre 1983. A cet égard, l'attention est appelée sur l'Article XII-9(a) qui stipule que l'élection des membres du Conseil a lieu au scrutin secret, même dans les cas où il n'y a pas plus de candidats que de sièges à pourvoir.

Pour les régions restantes, il y a plus de candidats que de sièges vacants, comme suit:

- Europe

a) pour la période novembre 1979-31 décembre 1982, il y a 6 candidats pour 3 sièges;

- Amérique latine

a) pour la période novembre 1979-31 décembre 1982, il y a 4 candidats pour 3 sièges;

b) pour la période 1er janvier 1981-novembre 1983, il y a 6 candidats pour 5 sièges.

En conséquence, pour ces régions, plusieurs tours de scrutin pourraient être nécessaires pour pourvoir les sièges vacants correspondant à chacune de ces périodes.

Conformément à l'Article XXII-10(g) du Règlement général de l'Organisation: "Les candidats qui sont battus lors de l'élection destinée à pourvoir le ou les sièges devenant vacants au cours de la première année civile figurent parmi les candidats au siège ou aux sièges devenant vacants à la fin de la deuxième année civile, à moins qu'ils ne se désistent".

Le Bureau recommande de commencer par procéder, pour toutes les régions intéressées, à un scrutin portant sur la première période, c'est-à-dire de novembre 1979 au 31 décembre 1982, puis de procéder aux autres tours de scrutin qui pourraient être nécessaires pour la même période et enfin de procéder, pour toutes les régions intéressées, à l'élection pour la deuxième période, c'est-à-dire du 1er janvier 1981 à novembre 1983.


Fifth Report of the General Committee
Cinquième rapport du Bureau
Quinto informe del Comité general

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): La deuxième partie de ce point concerne l'examen du cinquième rapport du Bureau (document C 79/LIM/40), et je vais également demander au Secrétaire général de le lire.

LE SECRETAIRE GENERAL: Droit de vote

Conformément à la décision de la première réunion du Bureau, les représentants du Directeur général ont pris contact avec la délégation du Kampuchea démocratique qui, étant donné ses arriérés de contributions, risquait de perdre ses droits de vote à la présente session de la Conférence.

Le Directeur général a reçu des communications du gouvernement de ce pays indiquant qu'il avait l'intention d'honorer ses obligations financières envers l'Organisation et en particulier de payer environ 17 000 dollars avant la fin de l'année.

Ayant dûment tenu compte de la dernière phrase de l'article III. 4 de l'Acte constitutif, ainsi libellée:

"…La Conférence peut néanmoins autoriser ce membre à voter si elle constate que le défaut de paiement est du à des circonstances indépendantes de sa volonté", le Comité recommande que les droits de vote du Kampuchea démocratique lui soient restitués pour la durée de la présente session, étant entendu que le gouvernement de ce pays versera environ 17 000 dollars avant la fin de 1979, et que le Directeur général soit autorisé à négocier avec le gouvernement de ce pays le règlement dans les meilleurs délais de toutes ses obligations financières envers l'Organisation.

Third Report of the Credentials Committee
Troisième rapport du Comité de vérification des pouvoirs
Tercer informe del Comité de Credenciales

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Le deuxième point à l'ordre du jour est l'adoption du troisième rapport du Comité de vérification des pouvoirs (document C 79/LIM/38) et je vais demander au Président de ce Comité, M. Camara, de bien vouloir venir à la tribune et le lire.

J. S. CAMARA (Président du Comité de vérification des pouvoirs): La Commission de vérification des pouvoirs a examiné les pouvoirsprésentéspar les délégations des six Etats Membres suivants:, Bahamas, Comores, Lesotho, Qatar, Tchad, Tunisie.

Le total des Etats Membres ayant présenté des pouvoirs en bonne et due forme devient donc 141.

Quatre Etats Membres ne s'étaient pas fait inscrire à la date du 26 novembre 1979: Djibouti, Paraguay, Sao Tomé-et-Principe et les Seychelles, plus l'Islande qui a notifié sa non-participation.

En outre, la Commission a vérifié les pouvoirs des organisations internationales suivantes:

a) Institutions spécialisées des Nations Unies:

- Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco)

b) Organisations non gouvernementales

- Alliance internationale des femmes

- Conférence internationale des charités catholiques-Caritas internationalis

- Union mondiale des organisations féminines catholiques

- Société européenne de sociologie rurale

PART IV-APPOINTMENTS AND ELECTIONS (Continued)
QUATRIEME PARTIE-NOMINATIONS ET ELECTIONS
(suite)
PARTE IV-NOMBRAMIENTOS Y ELECCIONES
(continuación)


27. Elections of Council Members-first period (November 1979-1982), first ballot
27. Election des membres du Conseil-première période (novembre 1979-31 décembre 1982), premier scrutin
27. Elección de miembros del Consejo-primer período (noviembre 1979-31 diciembre 1982), primera votación

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Nous allons maintenant prendre le point 27 de l'ordre du jour: élection des membres du Conseil. Je vous renvoie de nouveau au document C 79/LIM/39 que l'on vous a lu tout à l'heure.

Je donnerai de nouveau la parole au Secrétaire général, qui vous expliquera la procédure à suivre pour ces élections.

LE SECRETAIRE GENERAL: Le journal de la Conférence d'aujourd'hui contient en première page un modèle de bulletin de vote pour l'élection des membres du Conseil avec des noms fictifs de pays, indiquant la façon correcte de remplir ces bulletins qui vont vous être distribués.

Comme vous venez de le décider, nous allons procéder en deux étapes: tout d'abord à un scrutin portant sur toutes les régions intéressées sur la première période, c'est-à-dire de novembre 1979 au 31 décembre 1982. Nous procéderons à autant de tours de scrutin qui seront nécessaires pour cette période.

Une fois les élections pour cette première période achevées, nous passerons alors à la seconde période, c'est-à-dire du 1er janvier 1981 à novembre 1983, et procéderons également à des tours de scrutin pour toutes les régions intéressées.

Ces élections doivent être faites au scrutin secret, conformément au paragraphe 9(a) de l'article XII du Règlement général. Ceci s'applique même lorsqu'il y a autant de candidats que de postes à pourvoir. Chaque bulletin doit être rempli conformément aux instructions y figurant. La majorité requise est spécifiée au paragraphe 3(b) de l'article XII du Règlement général.

J'attire votre attention sur le fait que le nombre de postes à pourvoir varie d'une région à l'autre. Lorsqu'il y a plus de candidats que de postes à pourvoir, une croix doit être marquée dans la case correspondant à chacun des pays que l'on désire voir élire (comme indiqué sur le bulletin même).

Conformément au paragraphe 11(a) de l'article XII du Règlement général, chaque électeur, à moins qu'il ne s'abstienne, doit voter pour chaque poste à pourvoir. Chaque vote doit être émis pour un candidat différent. Tout bulletin qui ne se conformerait pas à ces indications sera déclaré nul. Le paragraphe 4(c) de l'article XII du Règlement général prévoit que tout bulletin blanc sera considéré comme une abstention. Le paragraphe 4(d) du même article précise qu'aucune notation ou signe autreque ceux indiquant le vote ne doit figurer sur les bulletins.

Un bulletin indiquant plus de pays qu'il n'y a de postes à pourvoir sera considéré nul. De même, un bulletin indiquant moins de pays qu'il n'y a de vacances à pourvoir sera également considéré nul. Ceci veut dire que, pour être valable, un bulletin doit porter autant de croix "X" qu'il y a de postes à pourvoir.

Ce premier scrutin sera suivi par autant d'autres que nécessairepour conclure les élections pour la première période. Ensuite, nous procéderons de même pour la seconde période.

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Je voudrais attirer l'attention des délégués sur le paragraphe 14 de l'article XII du Règlement général qui spécifie que lorsqu'un scrutin est ouvertaucun délégué ou représentant ne peut l'interrompre, sauf pour présenter une motion d'ordre touchant au vote.

Je voudrais aussi suggérer que nous nommions quatre scrutateurs au lieu de deux afin d'accélérer le décompte des bulletins de vote. On me dit qu'il y a actuellement dans la salle 97 délégations présentes. Je vous rappelle que l'article XII du Règlement général spécifie que le quorum pour ces élections est la majorité des Etats Membres de l'Organisation. Je voudrais demander aux délégations de Nouvelle-Zélande, d'Uruguay, de Maurice et de Suède de bien vouloir servir comme scrutateurs. S'ils veulent bien se présenter aux isoloirs.

S'il n'y a pas de commentaires, je demanderai donc au Secrétariat de bien vouloir appeler les pays au vote.

Vote
Vote
Votación


LE SECRETAIRE GENERAL: Il faudra donc un deuxième tour de scrutin pour l'Europe pour la première période novembre 1979-31 décembre 1982.

- Vote on Suspension of Rule XIX paras 1 and 2 (GRO)
- te sur la suspension de l'applicationdes paragraphes 1 et 2 de l'Article XIX (GRO)
- Voto sobre la suspensión de los párrafos 1 y 2 del Artículo XIX (GRO)

LE PRESIDENT: Vous vous souviendrez que lors de notre seizième séance pléniére, mardi après-midi 20 novembre, nous avons adopté le troisième rapport du Bureau (document C 79/LIM/36), qui concerne la demande d'admission à la qualité de membre de Sainte--Lucie.

Dans son rapport, le Bureau avait recommandé, et la Conférence a approuvé, qu'afin de pouvoir procéder au vote sur cette demande d'admission, la Conférence décide au préalable de suspendre les paragraphes 1 et 2 de l'Article XIX du Règlement général. Cette suspension présuppose que notification en a été faite à la Conférence au moins 24 heures avant, ce qui a été le cas, et la décision requiert une majorité des deux tiers des suffrages exprimés en séance plénière, au moyen d'un scrutin par appel nominal.

Je vous rappelle que les dispositions à suspendre concernent le délai de 30 jours au moins avant l'ouverture de la Conférence pour la réception de la demande d'admission, et la réception de l'instrument formel d'acceptation des obligations découlant de l'acte constitutif qui doit parvenir au Directeur général au plus tard le jour même de l'ouverture de la Conférence.

Je vais demander au Secrétariat d'appeler les délégations qui devront répondre de leur siège "oui", "non" ou "abstention". On me dit qu'il y a actuellement 97 délégations présentes dans la salle. L'appel commencera par le pays que je tire au sort.

La question qui vous est soumise est de savoir si vous donnez votre accord à la suspension des paragraphes 1 et 2 de l'Article XIX du Règlement général.


-414-

26. Application for Membership in the Organization (continued)-Saint Lucia
26. Demande d'admission à la qualité de Membre de l'Organisation (suite)-Sainte-Lucie
26. Solicitudes de ingreso en la Organización (continuación)-Santa Lucía

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe):Nous allons maintenant prendre le point 26 de notre ordre du jour: demande d'admission à la qualité de membre de l'Organisation par Sainte-Lucie, et vote sur cette demande d'admission.

Avant de commencer, je voudrais attirer votre attention sur le paragraphe 2 de l'Article II de l'Acte constitutif, qui se lit:

"2. La Conférence peut, à la majorité des deux tiers des suffrages exprimés et sous réserve que la majorité des Etats Membres de l'Organisation soient présents, décider d'admettre à la qualité de Membre de l'Organisation tout Etat qui a déposé une demande d'admission accompagnée d'un instrument officiel par lequel il accepte les obligations découlant de l'Acte constitutif en vigueur au moment de l'admission. "

Le paragraphe 9 a) de l'Article XII du Règlement général précise en outre que l'admission de nouveaux Etats Membres a lieu au scrutin secret. Je voudrais donc demander aux délégués de Maurice et de l'Uruguay de bien vouloir servir comme scrutateurs pour cette élection et de se rendre aux isoloirs.

Vote
Vote
Votacion


LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Au nom de la Conférence, j'ai l'honneur et le privilège de déclarer l'admission de Sainte-Lucie en tant que Membre de notre Organisation, et je prie la délégation de Sainte-Lucie de se rendre dans la salle.

Mesdames, Messieurs, nous avons entrepris une tâche extrêmement importante, à savoir l'admission d'un nouveau Membre parmi les Membres de notre Organisation. Cette tâche, cela ne vous échappera pas, consiste dans la réalisation des objectifs visés par l'Organisation de la FAO, qui attire de plus en plus l'attention de tous les pays du globe.

Nous nous adressons tous à ce nouveau Membre pour le féliciter de cette admission au sein de la famille de la FAO, tout en lui exprimant notre profonde conviction qu'il fera preuve de solidarité avec nous pour travailler en vue d'augmenter le niveau de vie de nos pays ainsi que leur prospérité.

A cette occasion, je donne la parole à M. le Directeur général de la FAO.

LE DIRECTEUR GENERAL: Monsieur le Président, je voudrais féliciter également Sainte-Lucie pour son admission comme Etat Membre de l'Organisation. Le nombre des pays membres de l'Organisation est maintenant de 147· Je voudrais vous rappeler que tous les pays, grands ou petits, riches ou pauvres, sont égaux au sein de l'Organisation. Je voudrais enfin assurer Sainte-Lucie de notre disponibilité pour lui fournir tous les services et toute l'aide qu'elle souhaitera recevoir de la part du Secrétariat. Encore une fois, mes félicitations à Sainte-Lucie.

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe): Je remercie le Directeur général et j'invite le représentant de Sainte-Lucie à s'adresser à la Conférence.

C. CADET (Saint Lucia): Mr. Chairman, Mr. Director--General, representatives of member countries, first of all, Mr. Chairman, I would like to thank you for your very kind welcome and yours, Mr. Director-General, and I will convey them to the Government of Saint Lucia immediately upon my return.

Saint Lucia is privileged and honoured to join Dominica and the Republic of Western Samoa in being received into membership of the Pood and Agriculture Organization of the United Nations and becoming its 147th Member at this Session of the Council of Ministers' Conference, and I have been requested by the Government of Saint Lucia to voice its deep appreciation to you, Sir, Director-General, and the Secretariat staff for expediting the processing of Saint Lucia's application for membership so that it could be considered at this Session, this Twentieth Session of the FAO Conference, and to the member countries for considering the application and approving of Saint Lucia's accession to the Organization.

If I might be permitted the indulgence of a small personal note, I myself have been privileged to participate in several activities sponsored by the FAO since I first attended a planning seminar here several years ago -- and I am not prepared to say how many years ago-so I am at first hand familiar with the work of the Organization. I am, however, particularly pleased that the turn of events has dictated that I return to Rome as independent Saint Lucia's representative charged with the duty of presenting Saint Lucia's instruments of accession to the Food and Agricultural Organization of the United Nations.

Saint Lucia, Mr. Chairman, is a small country not perhaps gifted with a vast abundance of natural resources but with strength and hope for the future which lies in the potential of its land and its people and the determination of the Government to marshal available resources in the pursuit of development that is meaningful, Sir, in the sense of ensuring the widest possible distribution of its economic and social benefits among the people of the State.

My Government considers that agricultural development offers opportunities for feeding the population, earning direct export income, complementing our economic sectors like tourism, providing for forward-industry linkages, and in general creating employment for our growing and youthful population. The question provides the most appropriate foundation on which to build plans and projects geared towards fulfilling the goals of our development strategy.


-418-

Government is convinced that the achievement of its goal for the total involvement of the people in its development process lies in the pursuit of a rational programme for overall rural development, with land reform and land settlement, and which encourages cooperative activity aimed at achieving operational economies.

This approach is seen as the best means of spreading the benefits of development throughout the population whilst steadying the tendencies towards urban drift with its well-documented ills. Membership of the FAO provides an opportunity for directly benefiting from the wide experience of this Organization in the very sectors which we see as promising our best hopes for the future.

We will therefore wish to draw on all possible assistance which the Organization can offer in the development of these areas. There are already, in fact, at this stage a number of applications for assistance which have been forwarded to you, and my Government would appreciate your urgent consideration of them.

Our intention in joining the Organization is not, however, merely to accept, but in keeping with the tenets of the Organization, also to give. In this context we look forward to fully participating in the deliberations of this Conference, adding our own experience to assist in decision-making and generally working along with Member States towards the fulfilment of the objectives and goals of this Organization.

It is perhaps gratifying to note that the very year which earmarks our admission to the Organization has also seen the award of a NobelPrize for economics to one of Saint Lucia's most distinguished sons, Sir Arthur Lewis, for his contribution to world thinking in the field of economics. He has always stressed the role of agricultural development in Third World, countries, a theme which FAO itself has so often reiterated. The importance of direct trade to the foreign exchange earnings of countries such as ours makes us particularly interested in the progress which is being made towards the establishment of the UNCTAD Common Fund. We view the establishment of commodity agreements as a necessary adjunct to the satisfactory operation of the Fund, and in this context wish to take note of the forum provided by the FAO which has made it possible for the framework of such agreements to be explored.

Saint Lucia has, in the role of observer, already participated in such discussions, including the investigations into the possibility of an international banana agreement, a subject which intimately concerns us as approximately 80 percent of our income from agriculture stems from this source. We now look forward to contributing in this area, although now at a different level.

Mr. Chairman, in again thanking the member countries which have voted for our accession to the Organization, I also on behalf of the State of Saint Lucia take this opportunity of pledging the loyalty of the Government and the people to the ideals and objectives of the Food and Agriculture Organization of the United Nations, and to emphasize our unreserved and total commitment to them.

Finally, please allow me to extend the best wishes of my Government to you, Sir, and to the Director-General and the staff of this Organization,whose dedication and work make all this possible.

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe):Je vais donner la parole aux représentants cdifférents groupes régionaux pour souhaiter la bienvenue au nouveau membre.

RAMADHAR (India):On behalf of Group of 77 I would like to congratulate Saint Lucia which has been admitted as a member of this Organization. We are aware that Saint Lucia became independent in February this year and became a member of the United Nations in September,1979. Saint Lucia's admission to this Organization is further evidence of the need, utility, and relevance of this Organization for member countries.

It is an occasion of especial interest for the Group of 77 to welcome a new developing country to this Organization, as well as to its own Group. The developing countries all the world over share the same hopes and aspirations, and are prompted by the same motive of amelioration of the lot of their people.

So that Saint Lucia will contribute significantly to the development of this Organization by active and fruitful participation, I once more facilitate Saint Lucia on this occasion.


P. A. MORALES CARBALLO (Cuba):En nombre de los países del Grupo Latinoamericano, que tengo el honor de presidir,en nombre de mi gobierno y en el mio propio, permítame expresar la más calurosa y sincera felicitación al gobierno y al pueblo de Santa Lucia por su ingreso en nuestra Organización.

El Grupo Latinoamericano se complace doblemente ya que recibimos a otro miembro perteneciente a nuestra region y estamos seguros de que su ingreso en la FAO será una valiosa contribución a la lucha que todos hemos emprendido en contra del hambre y la desnutrición.

Finalmente, le decimos al hermano país de Santa Lucía que todos los países de nuestra región estamos dispuestos a brindarle nuestra colaboración y experiencia en las labores que nos espera realizar juntos en esta Organización.

A. J. PECKHAM (United Kingdom):I should like to express my congratulations, both to Saint Lucia and to FAO. In cricketing terms, Mr. Chairman, terms which I understand are well understood in the Caribbean, the membership of FAO has now reached 147 "not out". I believe it is not a bad record for membership of our Organization.

More seriously, it gives the greatest possible pleasure to welcome Saint Lucia here. Saint Lucia is a very beautiful island in the Caribbean which is, however, like so many other such islands, heavily dependent on its agriculture, as we have heard from its representative. It is therefore wholly appropriate that Saint Lucia should join this Organization, and I am happy to have this privilege of welcoming her here among us.

I would like to add that I did not know that Arthur Lewis was born in Saint Lucia, but now that I do know that fact-and I had a little to do in my past with the setting up of the University College of the West Indies under Sir Arthur Lewis's chairmanship-I am even happier to welcome Saint Lucia.

LE PRESIDENT (interprétation de l'arabe):Avant de lever la séance, je rappellerai aux membres de la Conférence que le drapeau de Sainte-Lucie sera hissé à 15 heures.

Nous nous retrouverons ici à 15 h 30 pour procéder au deuxième tour de scrutin, s'agissant de l'Europe et pour poursuivre nos travaux.

The meeting rose at 13. 15 hours
La séance est levée à 13 h 15
Se levanta la sesión a las 13. 15 horas

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