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II. ACTIVITIES AND PROGRAMMES OF THE ORGANIZATION (continued)
II.  ACTIVITES ET PROGRAMMES DE L’ORGANISATION (suite)
II. ACTIVIDADES Y PROGRAMAS DE LA ORGANIZACIÓN (continuación)

13. Review of Field Programmes 1982-83
13. Examen des programmes de terrain 1982-83
13. Examen de los programas de campo 1982-83

CHAIRMAN: We go on to Item 13 of the Conference Agenda which is Review of Field Programmes 1982-83 which is in document C 83/4.

R.S. LIGNON (Sous-Directeur general, Département du développement): Depuis 1973, la revue delfexamen des programmes de terrain fournit à la Conférence une analyse systématique et une tentatived'évaluation des activités de la FAO sur le terrain.

L'importance de ces activités se concrétise par le fait qu'il y a environ 2 400 projets sur le terrain, qui représentent une dépense annuelle de 550 millions de dollars.

Comme vous le savez, le document qui vous est soumis est un exercice qui est préparé par le Dépar‐tement du développement, mais auquel ont participé tous les segments de l'Organisation, que ce soient les unités opérationnelles, les unités techniques, ainsi que les représentants de la FAO auprès des gouvernements membres.

Nous avons essayé, avec le matériel que nous avons constitué, de procéder â une analyse aussi concise que possible dans sa forme en vous fournissant aussi clairement que possible une évaluation des difficultés que nous avons rencontrées dans la mise en oeuvre de ces projets.

Comme le Directeur général le souligne dans l'avant-propos du document, nous n'ignorons pas qu'il faut poursuivre sans relâche ces efforts pour améliorer les résultats des activités de terrain de la FAO, en étroite collaboration avec les pays bénéficiaires et avec les autres partenaires qui sont engagés dans ces activités.

Je voudrais ajouter aussi que le Comité du programme et le Comité financier ont examiné ces documents, que leurs recommandations ont été prises en compte, et que dans sa 84ème session le Conseil a approuvé ce document. Il comprend quatre chapitres et des annexes statistiques pour illustrer ce qui est dit dans les chapitres précédents.

Le premier chapitre de ce document se réfère essentiellement aux tendances et aux perspectives des activités de la FAO. Le point le plus important-que je voudrais souligner, c'est qu'au cours de ce biennium, il y a eu un déclin particulièrement sensible dans le volume des activités de terrain qui sont financées dans le cadre du PNUD.

A ce propos, je voudrais ajouter que nous avons reçu hier un certain nombre d'informations sur la Conférence pour la constitution financière du PNUD qui s'est tenue à New York le 9 novembre. Les premières indications qui nous sont parvenues ne nous permettent pas d'être optimistes. Les enga‐gements qui ont été présentés au PNUD s'élèvent à environ 437 millions de dollars à ce jour, et l'Administrateur du PNUD estime que le total des ressources pourra s'élever aux environs de 680 millions de dollars. L'Administrateur du PNUD a déclaré que c'est la quatrième fois consécutive que les ressources estimées sont tombées au-dessous du niveau de 1980, et que l'augmentation par rapport à 1983, pour 1984, sera à peine de 1 pour cent. Evidemment, si l'on exprime en termes réels ce montant, on se rend bien compte qu'il y a une certaine diminution des crédits en 1984 par rapport à 1983.

Je voudraisl rappeler l'importance que le Directeur général attache à ce que les ressources du PNUD atteignent un niveau convenable, parce que le PNUD constitue encore l'un des instruments les plus importants du financement des programme; de terrain de la FAO, et que naturellement le déclin de ses ressources a une importance non négligeable sur le volume et les activités, en particulier en ce qui concerne le nombre d'experts qui sont sur le terrain, et comme il est noté dans le document que vous avez sous les yeux, environ deux à 300 experts ne pourront pas être maintenus en activité au cours de l'année 1983.

Le est donc l'unité centrale des ressources que nous utilisons et cet impact négatif sur les programmes de terrain est une préoccupation importante. C'est la raison pour laquelle il faut insister sur ce point.

A côtè du financement des projets des activités de terrain par le PNUD, je crois qu'il faut souligner aussi que les perspectives de financement par les fonds fiduciaires sont plus brillantes comme il est noté dans le chapitre premier du document. Les perspectives permettent de penser qu'en 1983, pour la première fois, les opérations financées sur fonds fiduciaires seront légèrement plus importantes que celles financées par le PNUD, 123 millions environ pour le PNUD et 130 millions environ pour les projets financés par les fonds fiduciaires. Ces fonds fiduciaires se divisent en deux catégories: les fonds que l'on pourrait dire "multibi", c'est-à-dire des fonds dans lesquels un gouvernement donateur confie à la FAO l'exécution d'un programme dans un pays tiers, et des fonds unilatéraux aux termes desquels c'est le pays qui donne les moyens à la FAO d'exécuter dès projets dans son propre pays.

Il y a des signes prometteurs pour que cette assistance technique financée par les fonds fiduciaires se développe dans les années à venir, compte tenu des engagements qui ont été pris par un certain nombre de gouvernements, en particulier les engagements du Gouvernement italien, notamment dans les pays africains.

Je voudrais dire aussi que parmi les perspectives qui sont favorables, il y a la possibilité pour la FAO d'utiliser mieux que cela se fait actuellement, dans les années à venir, les fonds d'assistance technique qui proviennent de prêts accordés aux gouvernements bénéficiaires par la Banque mondiale et par les banques régionales de développement, et que le pourcentage des activités qui sont confiées a la FAO pourra probablement se développer dans les années à venir. Vous pouvez être assurés que le Directeur général et nous-mêmes faisons tous nos efforts pour augmenter cette participation. La Banque mondiale devient actuellement une des plus grosses institutions de financement de l'assistance technique en général et pas simplement dans le domaine agricole.

Comme vous pouvez le noter, les priorités dans les activités de terrain de la FAO ont été données à l'Afrique qui constitue un peu moins de 40 pour cent des activités de terrain de la FAO.

Dans le chapitre deux de ce document, une tentative d'évaluation des performances des activités de terrain de la FAO a été élaborée. Cette évaluation est basée sur deux types de matériaux. Une première catégorie de matériaux provient des observations et des études qui ont été faites par les représentants de la FAO sur le terrain et par les autres personnes qui ont été engagées dans ces activités. La deuxième partie provient des résultats d'environ 77 projets individuels qui ont été évalués par le Service d'évaluation de la FAO. On ne doit pas sous-estimer les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre d'un programme aussi vaste, mais il est clair aussi, comme je le disais précédemment, que tous les efforts sont faits en vue d'améliorer l'efficacité de ces évaluations et que probablement une automatisation plus poussée de l'information et des méthodes d'établissement des rapports sur ces projets permettra encore d'améliorer ces évaluations.

Je voudrais souligner que l'amélioration des performances des activités de terrain est un procédé continu qui engage non seulement la FAO mais aussi les pays bénéficiaires, ainsi que les autres partenaires, qu'il s'agisse du PNUD ou d'autres donneurs, dans le cadre de revues tripartites.

Comme M. Shah l'indiquait ce matin, la FAO a la plus importante et la plus vieille unité d'évaluation parmi toutes les institutions des Nations Unies et je voudrais le souligner maintenant. Au chapitre trois, nous avons essayé d'illustrer la façon dont le programme de terrain contribue à bâtir et à aider les pays bénéficiaires à partir d'un programme de sécurité alimentaire. Dans les dernières années, plusieurs types de programmes incluant notamment des activités de support aux investissements sont devenus de plus en plus importants en vue d'essayer de contrôler tous les problèmes qui sont relies à la sécurité alimentaire.

Les actions qui sont entreprises dans ce secteur prioritaire et auxquelles le Secrétaire général attache une importance particulière, sont groupées autour d'un certain nombre de programmes à plusieurs facettes, qui sont évoquées dans le chapitre trois, et qui montrent que l'ensemble des activités de la FAO convergent assez bien vers l'obtention d'objectifs en cette matière. Actuel‐lement d'ailleurs, est en cours de discussion un programme d'action pour la sécurité alimentaire dans le cadre des propositions que le Directeur général a présentées au Comité mondial de la sécurité alimentaire, et qui a été examiné par ce comité et actuellement par la Conférence. Le chapitre quatre de ce document analyse les changements intervenus dans l'exécution et dans les activités de terrain de la FAO dans différents domaines. Je veux parler d'abord des problèmes qui sont liés aux évolutions des pays en développement et dire que certains pays ont déjà acquis une certaine organi‐sation au niveau des institutions et au niveau de la disponibilité de cadres, qui les amène à demander des experts de plus haut niveau pour de plus courtes périodes, alors que d'autres pays qui ont été confrontés à des difficultés plus grandes ont encore besoin d'experts pour des périodes de longue durée dans des domaines plus variés.

Je voudrais souligner également un aspect important, à savoir l'effort que fait la FAO en vue de renforcer les institutions nationales qui leur permettraient de mieux participer au développement et aux actions de développement qui sont entreprises dans le pays pour passer peut-être de la notion d'assistance à une notion de coopération qui est certainement plus fructueuse.

Je voudrais aussi souligner l'évolution des programmes de terrain, d'analyse et d'évaluation des ressources naturelles vers l'utilisation de ces ressources naturelles, ce qui est un signe assez encourageant dans les aspects du développement.

Enfin, deux derniers points sont évoqués dans ce dernier chapitre, à savoir: les problèmes liés à la coopération technique entre pays en développement. Vous savez que la FAO joue un rôle énorme en ce domaine et joue un rôle catalyseur extrêmement important dans le développement de la coopération technique en pays en développement soit par ses bureaux régionaux, soit par l'intermédiaire d'actions menées auprès d'organisations sous-régionales.

Enfin, dans le cadre de nouvelles dimensions, vous trouverez quelques commentaires sur l'utilisation de nationaux pour la direction des projets de développement, et je pense que cette utilisation peut être considérée comme un progrès dans la participation du pays à son propre développement. Au cours de cette réunion, je pense que nous recevrons beaucoup d'avis et de commentaires en vue d'améliorer encore l'examen des programmes de terrain de la FAO. J'ai beaucoup insisté sur la question du déclin des ressources mises à la disposition de la FAO pour l'exécution de ce programme de terrain. Je pense que c'est une question extrêmement importante, mais il est évident que je suis à votre dispo‐sition pour vous donner toutes les informations supplémentaires que vous souhaiteriez avoir et répondre aux questions qui nous seront posées.

G. BULA HOYOS (Colombia): La delegación de Colombia desea reafirmar una vez más la importancia que nuestro gobierno concede a las actividades de campo de la FAO. Esas actividades representan los be‐neficios tangibles que reciben nuestros gobiernos de esta Organización.

Desafortunadamente, en esta oportunidad este documento, así como la presentación que se ha hecho, representan la nota triste y lamentable de esta Conferencia.

En efecto, hace dos años, cuando discutimos el documento sobre los exámenes de los programas de campo sentimos gran satisfacción porque había un numero adecuado de proyectos, porque se realizaban las entregas de manera oportuna y eficaz y porque los países se beneficiaban de todos esos logros posi‐tivos; en cambio, ahora se ha invertido la tendencia y lo que es más preocupante la ya difícil situa‐ción en el seno del programa de Naciones Unidas para el desarrollo se ha agravado aun más a la luz de las recientes informaciones que se nos acaban de transmitir. Si oímos bien, parece que ahora los fondos del PNUD van a quedar reducidos a 680 millones, lo cual significa que en el curso de cuatro o cinco años, en términos reales, se está produciendo una reducción de un 50 por ciento; esto si es preocupante en sí mismo tiene unas repercusiones más graves y definidas sobre la FAO porque parale‐lamente a esa reducción de los recursos del PNUD se está cumpliendo también el fenómeno inexplicable de que igualmente se vienen reduciendo las asignaciones de esos fondos en cuanto a la ejecución de proyectos por parte de la FAO después de que nuestra Organización ha sido la principal agencia de ejecución del PNUD.

Creo que, sin duda, todo esto debemos consignarlo en nuestro informe, expresar nuestra preocupación por esos hechos que realmente nos inquietan y nos preocupa que todo eso se cumpla ahora en contraste, en contraposición a dos hechos evidentes: el primero, a que se agrava aun más la situación alimenta‐ria agrícola y a que hay mayores necesidades en los países en desarrollo; y el segundo aspecto es el de que ahora los países están demostrando cada vez más mayor satisfacción por la eficacia, por la forma posititva como lleva a cabo la FAO las actividades de campo. De manera que realmente no entendemos esa situación, pero sabemos, naturalmente, que corresponde, que se enmarca esa situación dentro de la conjura que venimos denunciando dentro de la tendencia real, notoria y lamentablemente progresiva de disminuir, de reducir la asistencia multilateral para desplazar esa asistencia hacia el campo bilateral, en el cual todos sabemos cuál es la actitud de los países donantes que están inspirando y que están alentando esa campaña contra la asistencia multilateral.

A toda esta referencia se agrava otro hecho también que tiene relación directa con las actividades de campo de la FAO, y es la situación del Fondo Internacional de Desarrollo Agrícola, FIDA.

Todos sabemos que la FAO, a través de una adecuada cooperación con el FIDA y por medio del Centro de Inversiones de nuestra Organización, 'ia participado por lo menos en las dos terceras partes en la identificación y en la preparación de los proyectosque hasta ahora ha financiado el FIDA. Pues bien, en esta Conferencia hemos oído, sobre todo en la Plenaria, las declaraciones que han hecho Ministros y Jefes de Delegaciones sobre la situación del FIDA; particularmente el señor Eugene Whelan, Ministro de Agricultura del Canadá y Presidente del Consejo Mundial de la Alimentación hizo una relación dramática sobre esta situación que padece el FIDA y a través de la cual se están asfixiando, se está eliminando ese importante organismo de crédito, el único organismo internacional de finan‐ciación dedicado exclusivamente a la agricultura y a la alimentación.

Unos pocos países, pero sobre todo uno, el más alto contribuyente del FIDA, se comprometió moral y legalmente cuando adoptamos la resolución 22/5 para la primera reposición del FIDA, repetimos "se comprometió ese país" a suministrar los fondos que le correspondía dentro de la proporción en que todos los países cubren los recursos del FIDA, y no ha cumplido ese compromiso ese distinguidí‐simo y respetable país y parece que no va a cumplirlo y que tampoco va a participar en la segunda reposición, lo cual indudablemente va a tener repercusiones negativas, no sólo en relación con el FIDA, sino también con las actividades de campo de la FAO por las razones que expuse anteriormente.

Pero hay algo grave e inquietante que nos preocupa, y es un funesto paralelismo que parece surgir en relación con la actitud de estos pocos países.

Parece ser que otros países donantes, hasta los cuales está cundiendo el mal ejemplo, estuvieran inclinados también a asumir actitudes semejantes.

Nosotros creemos que esta Comisión tiene el deber, tiene la obligación ineludible de señalar esa tendencia, de condenarla, de manifestar su apoyo por la validez y la importancia insustituible de la cooperación multilateral para que con recursos suficientes la FAO pueda seguir adelante sus im‐portantes actividades de campo.

Queremos, señor Presidente, hacer unas referencias concretas a algunos aspectos del documento que fue analizado en forma muy adecuada por los Comités del Programa y de Finanzas y, sobre todo, res‐paldar las opiniones de esos Comités acerca de la necesidad y la conveniencia de que se haga cada vez mayor uso del personal nacional en los proyectos, e inclusive que se designen a nacionales de los países en desarrollo como Directores de los proyectos.

Creemos que esto es importante y que tiene significación en la capacitación, en la preparación de nuestras gentes, del personal nacional de los países del Tercer Mundo para que luego nuestros propios elementos, nuestro propio capital humano pueda continuar la labor, prolongar los beneficios de las actividades de campo.

Igualmente creemos que en nuestro informe hay que destacar la importancia de incrementar el uso de consultores y de instituciones nacionales por los mismos argumentos con que he respaldado el aumen‐to del uso de expertos nacionales.

En relación con la calidad de los expertos, creemos que será necesario manejar ese aspecto con cierta flexibilidad. Hay algunos países cuyo grado de desarrollo es aún incipiente y necesitan todavía de la asistencia técnica tradicional; o sea, de expertos para períodos más o menos largos, mientras hay otros países que ya han alcanzado cierto grado de desarrollo y en los cuales será ne‐cesario utilizar expertos de alto nivel por períodos cortos.

Creemos que este puede ser un marco, una orientación dentro de la cual la Organización puede situar, su posición en relación con los expertos.

Para que nuestra intervención no sea totalmente negativa, vamos a concluir con una nota positiva en relación con los fondos fiduciarios.

Creemos que esta Comisión debe alentar a los actuales países y Organismos que suministran fondos fiduciarios, reconocer ese aporte que ellos hacen, registrar con complacencia el aumento de esos fondos fiduciarios que en cierta medida, aunque sea de manera muy limitada, compensan un poco la preocupante reducción de los recursos destinados a actividades de campo.

J. DAHL-HANSEN (Denmark): I wish, first of all, to thank the Assistant Director-General for his introduction of the document before us, the Review of Field Programmes 1982-83, and thank also his colleagues in the Secretariat for this excellent document.

We find that the document provides a comprehensive picture, and a good analysis of the field programmes carried out by FAO in the 1982-83 biennium. It offers a good basis for discussing these activities. We find, Mr Chairman, that in the present grave situation many developing countries are experiencing in the food area, particularly the African countries south of the Sahara, and the crucial role which the agricultural sector plays in overall economic and social development, great importance should be attached to these field activities.

Denmark is among the largest contributors to FAO's field activities, through our financing of Trust Fund programmes. Total disbursement under our cooperative programmes for the periods 1970 to 1982 amounts to aproximately US$ 62 million. Our annual contribution has increased from US$ 2.8 million in 1975 to US$ 6 million in 1982. We hope to be able to continue in the years to come to provide an important contribution to FAO's Trust Fund activities, and I believe that the decision of my Government to maintain Danish officai development assistance well beyond the 0.7 target set forth in the International Development Strategy will, in fact, make this not only a hope but a realistic possibility.

In addition to our Trust Fund programmes with FAO, Denmark puts high priority on support for food and agriculture in its bilateral programme. A large share of this bilateral assistance goes to African countries. Yesterday, when I attended the Special Donors' Meeting called by the Director-General to discuss assistance for the more than twenty African countries affected by food crisis, I was able to inform the Director-General that the Danish International Development Agency (the DANIDA) is seeking presently governmental authority to provide an additional 17.100 tons of white maize for Mozambique and your own country, Lesotho. This is in response to a bilateral approach from those two countries. The assistance, which is worth Danish kroner 45 million, or approximately US$ 5 million, is expected to be shipped from Kenya, where it will be purchased, to the two recipient countries later this month.

As we have just heard from the Assistant Director-General, an important part of funds channelled to the United Nations Development Programme goes for support of food and agriculture, thus in 1982 slightly less than 1983. In 1982 51 percent of FAO field activities were financed by UNDP funds. As you are aware Denmark is, and intends to continue to be, among the major contributors of the UNDP. Thus a few days ago in New York, at the Pledging Conference, which the Assistant Director-General also made reference to in his introduction, my Government was able to pledge an amount of approximately US$ 40 million to UNDP for 1984, and equal amounts for 1985 and 1986.

I think, Mr Chairman, that it would be appropriate if at this stage I refer to what we have just heard the Ambassador from Colombia saying about cutting multilateral aids. I can confirm that we have not and have no immediate intention of cutting multilateral aids, and at present more than 40 percent of our total assistance is multilateral aids.

Denmark regards the UNDP with its global and multisectional approach as a very important institution for the provision and coordination of the technical assistance of the United Nations system. We hope that the important decisions adopted at the June session this year of the UNDP Governing Council will mobilize additional and continuous resources for UNDP both from present and from new donors, and thus create a more firm basis for the multilateral aids which are important, and thus also for support of field activities of FAO. Furthermore we hope that FAO in the execution of field programmes will cooperate fully with the UNDP and with the UN country representatives in efforts to ensure and improve the appearance of action among the involved multilateral institutions both at headquarters and perhaps more important, at the country level. We recognize that progress in this respect depends not only on the depth of the interagency coordination arrangements but also on the extent to which the recipient countries themselves exercise their coordinating role with regard to what are their national priorities and the utilization of the external assistance provided.

Allow me now to turn to some more specific matters which are dealt with in the document C 83/4. With regard to the regional distribution of the field programmes we note that the majority of the projects are being directed towards the less developed countries, particularly in Africa where the problems of food security are most acute. We welcome and support this party-oriented line of action.

Concerning the breakdown by categories - and here I am refering to Table 3 on page 11 of thedocument before us - we wish to express our concern about the relatively insignificant weight attachedto projects in the field of nutrition.

As to the evaluation and assessment of field projects, we agree with the conclusions that we find at pages 31 to 41 in the document. We agree in particular with the stress put on careful screening and preparation of new project proposals before they are implemented. Project design, realistic time‐frames and so on, they are all important elements for the build-up of projects which will have a sustained and lasting impact. In this respect we welcome the higher involvement of recipient countries in project management, for example in the form of more developing country nationals and project directors, as was also stressed by the Ambassador of Colombia in his statement just before.

We also support the orientation towards increased emphasis of TCDC on technical cooperation among developing countries. The present assessment of projects has been partly carried out at the country level by FAO representatives, and is partly based on evaluation reports. In certain specific areas more comprehensive evaluations have been carried out, for example the FAO/UNDP evaluation of agricultural research. We appreciate that such studies are undertaken. We will support and encourage FAO to further strengthen the evaluation of the Technical Assistance Activities carried out by FAO, both as regards particular sectors and activities in selected countries.

We feel that comprehensive and in-depth evaluation of the field programme will produce valuable information regarding the long-term effects of the assistance and its effectiveness in improving the living conditions for those people and groups which we try to help. Evaluation provides us with an instrument to improve the quality and the efficiency of technical assistance.

Concerning food security in general, I refer to what has been said earlier by my Minister in Plenary. I would however more specifically like to add, with reference to the aim of increasing food production and security in the poorest countries, that we consider the EEC food strategy initiative - which at present covers Kenya, Zambia, Mali and Rwanda - most valuable contribution, and we therefore hope that FAO will cooperate fully with the EEC in this effort.

I will now turn briefly to the multi-bilateral cooperation between FAO and Denmark. According to the guidelines for this cooperation worked out jointly by us in 1978, these activities are concentrated on certain specific areas in which Denmark has special technical expertise to offer. So far five such programmes have been designated and they are dairy training, fertilizer programmes, small-scale fisheries, tick and tick-borne diseases, and seed production programmes, and I believe, Mr Chairman, it would be fair to say that in all these five areas we have seen what the Assistant Director-General has just termed as a move away from the concept of assistance towards the concept of cooperation. We attach considerable importance to this approach of concentration and long term programming as a means to improve the quality and effectiveness of the multi-bilateral assistance, and we look forward to discussing with FAO also their plans and ideas for coherent future development of our joint programmes.

Finally I would like to stress that in the present situation where multi-bilateral projects and other Trust Fund financed programmes account for an increasing share of FAO field activities, it is important to ensure that these activities are fully consistent with the priorities of the developing countries; that they are integrated with the policy priority set by the governing bodies of FAO, and that they are and remain of a purely multilateral nature.

L. MOHAPELOA (Lesotho): May I first of all express my delegation's appreciation of the fairly clear presentation of the document by the Secretariat.

While welcoming the increase in the Trust Funds as reflected in Chapter One, we regret the apparent decline in UNDP funds. It seems to us that it would be very sad indeed for the developing countries if this persists. The effects on the hungry millions we can all anticipate. We perhaps would not let such a situation haunt our consciences.

Note has been made under the comments of credit performance by the FAO auditors with reference to Latin America, Africa and Asia. We accept most of these views as valid. Our experience, however, suggests that this is mainly the result of identification missions and preparation missions that have come on a short-term basis, and are thus not wholly exposed to the local socio-economic environment even if it could be possible to grasp the outstanding ecological features. Flexibility here therefore it would seem to us, in addition to accomodating adjustments during the implementation phase, would allow itself to draw significantly from local experience during the planning phase. We, in this regard, are in full agreement with the distinguished representatives from Colombia and Denmark. We note of course with a degree of satisfaction that in Chapter Four there is a reference to moving towards greater cooperation in terms of working with the local experts.

On the discussion of the impact of investment assistance, it seems to us that to a large extent the majority of the efforts have so far been directed towards land-owning communities. This point is however, that in a number of countries there are rural families that are not farming families. These families are without access to land resources, and at the same time the urban areas have nothing to offer them. Could we not therefore in response to this programme consider investing in other industries which could possibly open new opportunities for these families, particularly in terms of generating incomes for them.

Under Food Security again I notice this reference on page 63, paragraph 3.81, to a study to be carried out on the instructions of the Director-General on consolidating food security programmes and their planning. We welcome this and my delegation will certainly be looking forward to the report when it is presented to the CFS early next year.

F.J. CORTES SIMOES (Portugal): La delegation portugaise note avec plaisir la vaste gamme des activités que ce programme contient et lui donne son appui.

Notre intervention sera de caractère général. En effet, étant donné la situation actuelle franchement précaire de l'agriculture portugaise, due non seulement à des défauts ancestraux qui n'ont pas été surmontés mais aussi à des conditions climatiques défavorables, donnant lieu à des sécheresses prolongées au cours des dernières annes,notre pays s'efforce de développer la production agricole et de l'élevage de manière à réduire les importations de produits alimentaires qui déséquilibrent toujours d'une manière préoccupante la balance commerciale extérieure.

Le Portugal fait partie des 12 pays européens membres de la FAO, sur un total de 29 pays, qui continuent à solliciter l'assistance technique du système des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, car les niveaux de développement technique et scientifique, les ressources naturelles et socio-économiques sont bien inférieurs à ceux des autres nations européennes les plus développées.

Le Portugal a par conséquent le plus grand intérêt à demander la collaboration de la FAO afin de pouvoir jouir des avantages de la coopération internationale, tant dans le domaine scientifique et technologique que dans l'analyse des méthodes utilisées pour faire face aux problèmes sociaux et économiques, et bénéficier des progrès réalisés dans le développement de l'alimentation et l'agriculture.

L'expérience d'autres pays plus évolués et l'échange d'informations sur les sujets d'intérêt commun réalisés sous les auspices de la FAO sont ainsi pour notre pays d'une importance fondamentale.

Les instruments dont dispose la FAO au service de cette collaboration, tels que le système européen de réseaux de recherche coopérative en agriculture, confirment l'intérêt de l'Organisation pour développer la collaboration internationale dans le domaine de la recherche scientifique pour l'agriculture.

D'autres aspects dans lesquels le Portugal aurait intérêt à collaborer dans le domaine du programme en discussion seraient ceux qui ont trait aux progrès socio-économiques,notamment qui concernent l'emploi rural et son rapport avec le rôle de la femme et des familles agricoles, et l'intégration des entreprises agricoles et des communautés rurales dans les sociétés modernes. L'utilisation rationnelle des ressources naturelles: terre, eau, énergie, en tenant compte de la sauvegarde de l'environnement, la protection des structures agraires, la rationalisation et la gestion des exploitations agricoles, le besoin de rentabiliser efficacement la production végétale et animale et de développer la mécanisation agricole, l'évolution des systèmes de commercialisation et de distribution et leur incidence sur l'agriculture, la nécessité d'encourager les échanges commerciaux, sont d'autres chapitres du programme FAO 1982-83 auxquels le Portugal a apporté la plus grande attention.

Outre le système européen de réseaux de recherche coopérative en agriculture, dont notre pays reçoit une contribution et lui apporte lui-même une part, notre délégation voudrait souligner, pour les raisons déjà citées, l'intérêt du Portugal à participer plus intensément aux activités que développe le Groupe de travail FAO/CEE sur les structures agraires et la rationalisation des exploitations agricoles.

En effet, les activités de ce groupe de travail sont particulièrement importantes pour notre pays où il existe dans plusieurs de ses régions, spécialement au nord et dans le centre, des structures agraires défectueuses du type microfoncier qu'il est urgent de changer pour viabiliser l'introduction de nouvelles technologies capables de rentabiliser les exploitations agroforestières en assurant des niveaux de vie adéquats à ceux qui travaillent la terre et de réaliser les objectifs de la production et de l'intégration de l'agriculture dans d'autres secteurs économiques.

D'autre part, dans le secteur forestier, on assiste actuellement à une profonde transformation de la politique forestière portugaise, suite à l'approbation du programme du neuvième Gouvernement constitutionnel par l'Assemblée de la République. Dans ce programme, les principales mesures suivantes sont inscrites pour le Ministère de l'agriculture, des forêts et de l'alimentation:

Création de conditions structurelles et autres pour l'exécution d'un programme d'amélioration forestière à usage multiple impliquant le reboisement annuel de 50 000 ha;

Valorisation et protection de la forêt, notamment récupération et aménagement de la forêt de chênes-lièges et aménagement structurel des forêts productrices de bois et de résine ainsi que des mesures de prévention, détection et de lutte contre les incendies de forêts :

Développement, protection et aménagement de la vie sauvage, notamment de la faune cynégétique, aquicole et apicole.

Parallèlement, il est inscrit dans le programme du Gouvernement, comme une de ses orientations primordiales pour le sous-secteur forestier, la création de conditions qui permettent de pousser plus avant l'industrialisation de produits forestiers, de façon à augmenter les bénéfices reçus par les producteurs et les consommateurs et aussi à accroître les valeurs ajoutées, les liaisons intersectorielles et les effets multiplicateurs pour toutes les économies et, enfin, les résultats positifs de la balance extérieure des produits de cette origine.

A l'heure actuelle, le SecrétariatEtat aux forêts du Ministère de l'agriculture, des forêts et de l'alimentation met a point la préparation des projets de législation de base qui vont servir de support à la concrétisation des politiques définies par le Gouvernement. Parmi ces projets, il y a lieu de signaler les lois suivantes:

Loi de valorisation du patrimoine forestier;

Loi sur l'amélioration forestière à usage multiple des terres incultes marginales pour l'agriculture;

Loi du Fonds de développement forestier, organe financier de la valorisation du patrimoine forestier et de l'amélioration forestière à usage multiple des terres incultes, ayant comme base des résultats obtenus dans le sous-secteur lui-même.

Dans ces projets de législation, on a inscrit en priorité les modalités d'intervention qui peuvent promouvoir la constitution d'une unité de gestion d'une dimension compatible avec l'aménagement des surfaces concernées, surtout dans les zones minifoncières.

Le Portugal va entreprendre un grand effort, également du point de vue financier, pour renforcer et qualifier l'apport de biens et de services produits dans les zones sylvestres et ses patrimoines, y compris les forêts.

JIN XIANGUN (Chine) (langue originale chinois): Permettez-moi de faire quelques observations sur ce point de l ‘ ordre du jour.

1) Après la lecture de ce document C 83/4, nous avons remarqué avec satisfaction le rôle catalyseur du programme ordinaire de la FAO dans la fourniture de l'assistance technique et la mobilisation des investissements dans l'agriculture. En effet, la FAO a beaucoup contribué au développement agricole des PED. Ces derniers ont aussi renforcé sans cesse leur capacité d'exécuter eux-mêmes les projets. En outre, un nombre croissant de postes de directeur de projet sont occupés par des fonctionnaires nationaux. Et de plus, la notion d'assistance technique devient progressivement celle de coopération technique. Nous nous réjouissons de cette situation encourageante.

2) La fourniture de l'assistance technique et la mobilisation des investissements dans l'agriculture sont des activités de terrain de l'Organisation étroitement liées au flux des ressources de l'ensemble de l'aide internationale. Le document nous montre encore une fois les impacts défavorables de la récession prolongée de l'économie mondiale sur l'assistance au développement de l'agriculture; en effet, certains projets ont dû être interrompus prématurément. De plus, la part des intrants comme matériel dans les dépenses totales des projets a chuté, passant de 26 pour cent en 1981 à 21 pour cent en 1982 et, par contre, celle des intrants comme personnel a monté, atteignant 62 pour cent en 1982 contre 58 pour cent en 1981. Tout cela réduit les avantages que les pays bénéficiaires peuvent tirer de leurs projets. Nous souhaitons que le Secrétariat de la FAO prenne des mesures efficaces en vue de renverser cette tendance défavorable dans le prochain biennium.

3) Nous avons remarqué d'ailleurs que la réduction du fonds du PNUD et l'insuffisance des crédits agricoles fournis à conditions de faveur nous posent la question de savoir comment la FAO pourrait fournir sans discontinuité l'assistance technique aux pays en développement. Nous sommes d'avis que pour bien assurer la fourniture de l'assistance technique aux PED, nos efforts doivent être axés, au cours des deux années à venir, sur les mesures à prendre permettant d'améliorer le rendement économique des projets, notamment sur le choix des priorités, la définition des "Objectifs" et la conception des projets. Tout cela dans le but d'utiliser les ressources limitées de telle manière qu'elles nous procurent des résultats économiques optimums. Cela exige bien sûr tant du Secrétariat que des pays bénéficiaires un travail plus performant.

L'évaluation du programme de terrain dans le deuxième chapitre du document C 83/4 nous a fourni des informations très riches pour notre discussion à ce sujet. Elle a énuméré non seulement les résultats positifs obtenus dans les activités du programme de terrain, mais aussi les insuffisances et les problèmes existant dans le travail, Nous avons l'impression que, malgré l'amélioration continuelle du rendement économique des projets, il reste encore des lacunes à combler.

4) Dans le paragraphe 2.15 du Document, sont citées les remarques d'un représentant de la FAO dans un pays à l'égard des projets. Il a insisté en particulier sur le fait que la définition desobjectifs et la conception des projets doivent répondre à la réalité du pays. De plus, lesparagraphes 2.55 et 2.57 montrent que la définition des objectifs et la conception du projet faitesconformément aux réalités du pays représentent même le facteur clé de la réussite du projet. D'aprèsnotre expérience, nous estimons que les objectifs des projets et leur conception doivent s'adapterà la réalité. Qu'ils s'adaptent d'abord à la réalité de la disponibilité des ressources inter‐nationales, c-à-d, qu'en définissant les objectifs d'un projet, on doit prendre en considération les possibilités de son financement ultérieur, et ensuite, ces objectifs doivent correspondre aux besoins réels des pays bénéficiaires. Sur ce dernier point, la délégation chinoise a fait remarquer aux sessions précédentes que l'un des facteurs importants dont dépend la réussite d'un projet de .errain est qu'il reflète le besoin réel du pays et qu'il constitue une composante de son développement économique. C'est seulement ainsi que les ressources et les techniques extérieures peuvent s'intégrer dans les besoins réels du pays. Parallèlement, il faut tenir compte également des ressources financières, humaines et matérielles dont disposent les pays bénéficiaires.

La réussite d'un projet dépend des facteurs divers, la situation est parfois très complexe. La réduction des crédits de l'aide internationale est une raison de plus pour nous d'améliorer notre travail et de concentrer nos efforts sur le perfectionnement de l'efficacité économique. Ces dernières années, le gouvernement de notre pays souligne particulièrement l'importance d'améliorer les résultats économiques dans les productions industrielle et agricole. C'est dans cet esprit directeur que notre pays a procédé la réforme du système économique, y compris l'instauration du système de responsabilité dans la production agricole, Nous espérons que nos délibérations et l’échange de nos expériences puissent aboutir à des orientations constructives pour les activités futures de terrain de l'Organisation.

M. PIOTROWSKA (Poland): We have noted with interest the content of the document entitled Review of Field Programmes 1982-83 which not only gives account of FAO activities but also draws the attention of member countries to the important changes that are now taking place, in its work related to the field projects.

The changes of emphasis from evaluation and appraisal of natural resources potentialities in different countries to their optimal utilization and management is of utmost importance for the future. It inspires hopes for an accelerated growth of production and adds more practical meaning to the concept of self-reliance in food.

The growing number of experts from developing countries employed in field projects, national execution of projects, closer cooperation with local counterparts and other local institutions, constitute a clear indication that the ideas of New Dimensions are introduced by FAO into practice in its everyday work. The stress laid on establishing closer links with governments is certainly appreciated by those directly concerned with FAO field work.

We are very appreciative of FAO efforts to evaluate field projects, both funded by UNDP and trust funds, from the stage of designing to their implementation and follow-up. We realize how difficult it must be to find objective and comparable criteria for such kind of evaluation. While the number of projects, where implementation, transfer of skills and follow-up were found unsatisfactory is relatively small, one still might wonder, why such projects have been approved by governments and UN organizations responsible for their funding and execution. Although mistakes and miscalculations are bound to happen, whenever a large number of projects are approved, they should be minimized, especially under existing financial and economic constraints, faced by so many countries. We do hope that the analysis of unsatisfactory results of projects, is carried out far beyond generalities mentioned in the report and that governments concerned are fully informed.

The FAO Representatives who were instructed and induced to participate in the evaluations, or at least to express their opinions, could play a very useful role at the stage of project preparation, and initial appraisal.

Having said so, we also would like to mention that there are still some ongoing projects funded by UNDP and executed by FAO, in our country. The projects executed by FAO in the past were extremely useful, and projects now ongoing are being implemented to our satisfaction.

We also appreciate FAO cooperation and assistance in the field of water management.

We feel that FAO is expanding the scope of its work, which is comprising more and more issues of vital importance for agricultural development and food policy. However, all actions as for instance various activities aimed at improving food security, are really directed to the same end - eradication of hunger and assuring sufficient food supplies for all people who are still suffering from malnutrition. It is also mentioned in the document C 83/4 that the concept of "assistance" is being progressively replaced by "cooperation". We always felt that this will be one of the most important achievements of the Organization and governments of its member countries.

M. SALAMEH (Syria) (original language Arabic): First of all, I would like to thank the Director-General and the Secretariat for this excellent document and presentation.

We would briefly like to say that the reference to the reduction in the field assistance and investments in the report under discussion is enough reason for us to think of the need to increase this assistance and investments by the developed countries and other donor institutions, especially when we note the rise of expenditure on non-food commodities and weapon production, as several speakers and heads of delegations have said in the plenary session. We hope that the developing countries are aware of this fact so that it becomes an incentive for them to establish further cooperation among themselves on the one hand and an impetus for each individual country to achieve more self-reliance by developing its technical capacities on the other hand. We think that this is the best way to realize food security at the international level.

R.E. STENSHOLT (Australia): It gives me some pleasure to speak on this topic as I see Mr Lignon smiling and knowing I have visited a number of countries and projects of FAO in the field and we regard this particular Review as important because the Field Programmes are very much at the heart of FAO'swork and Australia has consistently endorsed actions to make FAO more field oriented.

We appreciate the organization of the Report this time and the quite frank and open way that arguments and facts are presented. One particular aspect is the problem of UNDP, in talk of field programmes in UN context, UNDP comes first to mind. Let me assure my colleague, even though I see he has left, Ambassador Bula Hoyos, that Australian assistance, to multilateral organizations, and FAO in particular has been increasing and we have been particularly supportive of the UNDP as we regard it as having a central role in the provision of multilateral technical assistance and we urge other donors and new donors to continue and increase their support for UNDP. Let me also add that this does not mean that our support for technical assistance and field programmes is exclusive for Australia has increasingly supportedkeyctivities of FAO under Trust Fund arrangements and in particular food security programmes which is the focus of chapter three of the Review before us today and Australia introduced the funding of FAO' food security activities back in 1982 using a broad definition of food security, which of course as we all know has been subsequently refined and presented to relevant bodies of FAO by the Director-General and has been endorsed. Many of the activities which we have supported are in African countries and these include grain storage facilities, soil erosion control, post-harvest loss studies, back to bulk transfer facilities and development of village mills in African countries.

We are providing this year in the 1983-84 financial year and we have recently given a contribution to the Tanzania - FAO larger grain bore project, as well as funds for a joint FAO/Australia Food Security Training Identification Mission which will be going to some fifteen African countries. Whilst they have under consideration a number of other projects for possible funding in the near future, including a grain storage project in the Sudan, a rural women's development project in Mozambique, SADCC regional early warning system and rural women's savings project in Zimbabwe.

Turning more specifically to the field activities and their evaluation and their assessment in the report, we particularly welcome this Chapter. It is a subject which is of great importance for a viable and continuing field programme, particularly one which is dependent upon extra-budgetary resources. Having visited in the last year or two a number of projects in Africa, I can only endorse the quite honest comments regarding project design and implementation, particularly on pages 34 and 35, for example problems of insufficient duration, problems for securing all the inputs, particularly local costs, problems of recruitment of experts and national staff, incomplete and inadequate reporting. It might be useful if some mechanism, or perhaps some subsidiary committee, could discuss in some detail evaluation of selected individual projects.

In general we feel that there is room for greater consistency in project design and project reporting. This should include the examination and streamlining of procedures here in Headquarters. We particularly endorse the efforts towards computerization and greater systematization of the project management. Sometimes we have had to track down five different areas to get an activity moving, although I must admit that I myself have been difficult to track down on occasions.

Let me also say how much we have appreciated the flexibility that FAO has shown on many occasions in the designing and implementation of some projects. For example, over the last year or so on technical fund cooperation we have tried with FAO to follow an active programming approach. For example, Chapter Three, paragraph 59, describes some recent joint Australia/FAO programming missions.

We believe that FAO has a valuable role to play as a catalyst in a wide variety of development activities. We are all aware, and it is documented to some extent in this Review, of the role of the Investment Centre, but less well known is FAO's role as an aid to identifying projects for possible and actual bilateral funding. I believe this an area in which a greater catalytic role can be played by FAO in the future.

Turning to Chapter Four, we can only wholeheartedly endorse the move from assistance towards cooperation. We hope that in the next biennium efforts will continue to be made to adjust the field programme. FAO should not be afraid to attempt some radical changes if they are needed, for example regarding the training of studenti. I think in the past there has been too much concentration on a project-by-project, student-by-student, and not enough phasis on upgrading the capacity on a particular sector in individual countries. In many ways the only way training is going to be effective is by overtraining in certain sectors to ensure continued and lasting availability of particular skills.

Finally a note on constraints. The key words to overcome these are "flexible and the maximum effective use of scarce resources". When funds are short imagination is needed to make them go as far as possible to make the most productive use of them; and more thought should be given to associating FAO activities with those of other organizations with bilateral aid activities.

M. MOMBOULI (Congo): Nous voudrions joindre notre voix à celles des délégations qui nous ont précédé, pour remercier le Sous-Directeur général pour la présentation du document qui nous est soumis.

Quand on est auteur d'un ouvrage ou son lecteur convaincu, la contribution que l'on peut y apporter dans la discussion consiste vraisemblablement à défendre avec acharnement les idées justes auxquelles on croit, tout en restant réceptif et objectif. C'est dans cet esprit qu'ayant appuyé pleinement le programme et le budget 1984-85 de la FAO, document qui consacre une place de choix aux bureaux régionaux, et dont le rôle a semblé soulever encore quelques controverses de la part de certaines délégations, nous voulons à nouveau dire que de l'avis de notre délégation, le rôle des bureaux régionaux n'est plus à remettre en cause, mais plutôt à confirmer et à renforcer par des ressources suffisantes et par l'instauration d'une collaboration plus étroite entre ces bureaux régionaux et le gouvernement hôte de la région concernée dans la mise en place et le suivi des projets agricoles. Nous souhaitons que l'on n'y revienne plus.

Quelques mots d'ordre général à l'attention du Secrétariat de la FAO. Notre délégation est très sensible à l'obligeance dont font preuve les membres du Secrétariat qui font de leur mieux pour appliquer les directives de la Conférence, du Conseil et des comités spéialisésl'Organisation. Toutefois, pour entretenir un dialogue direct et franc entre les organes directeurs et le Secrétariat, il est hautement souhaitable que, dans l'exercice des missions qui lui sont prescrites, le Secrétariat continue à nous faire part de ses réflexions sur le difficultés rencontrées, et nous suggère les mesures correctives envisagées pour le franchir.

Concernant l'examen des programmes de terrain 1982-83 qui nous est soumis, nous voulons dire que les programmes de terrain constituent d'une manière générale un domaine où toutes les formes de coopération sont possibles, tant les besoins sont immenses et les ressources insuffisantes face à la pression de la crise économique mondiale de plus en plus forte. Dans cette situation, les aides et contributions bilatérales et multilatérales trouvent toute leur justification. La coopération technique et économique entre pays en développement au sein des ensembles sous-régionaux et régionaux, s'impose autant que la coopération entre les pays en développement et les pays industriels. La collaboration plus étroite entre les gouvernements hôtes et les bureaux régionaux des organisations spécialisées des Nations Unies qui oeuvrent pour le bien-être social devient une nécessité impérative.

Plusieurs orateurs ont déclaré ce matin qu'ils accordaient leur premier choix de priorité à l'augmentation de la production et aux programmes de nutrition. Nous sommes de leur avis, car c'est en dernier ressort le but final visé lorsque fut lancé, en 1979, le défi "qu'après 1984 plus un seul enfant de notre planète n'aille se coucher le ventre creux", défi que nous avons d'avance voué à l'échec, malheureusement. Faire en sorte que chacun mange à sa faim, voilà qui résume en quelque sorte le fondement de tous nos programmes de terrain, car cela implique l'augmentation de la production, qui sous-entend le recours à la recherche des variétés végétales et animales plus productives et plus rustiques, l'usage des fertilisants, la formation d'hommes plus aptes à appliquer une meilleure gestion de ressources naturelles (eau, énergie, pêches, forêts), la mécanisation, la lutte contre les épidémies, etc., et de là toutes le stratégies et programmes prioritaires que l'on peut imaginer en vue d'une gestion rationnelle des stocks pour la sécurité alimentaire mondiale.

En définitive, ce qui fait le plus défaut aujourd'hui ce sont les ressources financières nécessaires pour faire face aux projets vitaux visant à vaincre la faim, car les idées et les initiatives ne manquent pas. Inutile de vous dire combien nous sommes préoccupés par la réduction des fonds PNUD, même si l'expansion des fonds fiduciaires incite à l'optimisme. C'est pourquoi nous réitérons l'intérêt que nous accordons aux programmes CTPD, CEPD, et PCT, ainsi que l'appel que nous ne cessons de lancer à toutes les formes de financement, fussent-elles bilatérales, multilatérales ou unilatérales, voire budgétaires ou extra-budgétaires pour que de plus en plus de ressources soient allouées à notre Organisation ainsi qu'à toutes les autres organisations des Nations Unies qui oeuvrent pour gagner de plus en plus de terrain sur la misère des milliers d'hommes qui peuplent notre planète. Nous devons tous nous acquitter de notre contribution.

Pour terminer, nous souhaitons que la double évaluation des projets par le Siège et les organes de terrain se poursuive pour en améliorer l'efficacité et encourager un usage accru des cadres nationaux dans le direction des projets ainsi que le processus de passage de l'assistance technique à la coopération technique.

P. GOSSELIN (Canada): Nous voulons exprimer nos félicitations au Secrétariat pour la production de cet Examen bien présenté, qui permet de saisir dans quel environnement se déroulent les activités du terrain.

Favoriser la formation et accroître la capacité d'absorption des pays, en mettant en place l’infrastructure institutionnelle nécessaire et la capacité technique et administrative correspondante nous paraissent des orientations valables, ceci en correspondance étroite avec les trois grandes priorités de l'ACDI (Association canadienne pour le développement international) se situant tout à fait dans le cadre de la coopération technique du système de développement des Nations Unies.

Le chapitre qui traite de l'évaluation est très intéressant. On y remarque une ouverture de la part de la FAO, une volonté de tenir compte des problèmes rencontrés pour tirer les leçons nécessaires et mettre en application les actions subséquentes.

Une section particulière du document, chapitre deux, est consacrée aux conclusions tirées de l'évaluation. Elles comportent une série de mesures concrètes et nous invitons la FAO à faire rapport sur leur mise en application à la prochaine Conférence générale.

La FAO reçoit une bonne partie de ses ressources de la part du PNUD, bien qu'ilsemble, comme nous l'avons appris cet après-midi, que ces mesures soient en baisse en termes réels. Et vous savez bien, M. le Président, que le Canada continue de poursuivre ses efforts pour traverser cette situation malheureuse. Dans le cadre des projets financés par le PNUD, la FAO s'intègre en tant qu'agence spécialisée au système tripartite de développement des Nations Unies.

Le document qui nous est soumis comporte plusieurs commentaires au sujet de la gestion financière, mais il est peu explicite sur les autres aspects de ce système. Il aurait été intéressant que quelques lignes soient consacrées à une évaluation, ou à des commentaires un peu plus larges et que l'on y traite de façon plus explicite de la manière dont les réresentantsde la FAO travaillent en collaboration avec les coordinateurs résidents des Nations Unies.

G. FRADIN (France): Ma délégation remercie tout d'abord, comme l'ont fait les précédents orateurs le Secrétariat pour la qualité du document C 83/4 relatif aux programmes de terrain. Comme par le passé, ce document aborde franchement les difficultés rencontrées dans l'exécution de ces program‐mes tant par la FAO que par les pays bénéficiaires.

En outre, je tiens à féliciter tout particulièrement M. Lignon pour l'excellente présentation qu'il nous a faite de ce document. Ma délégation est satisfaite de la présentation séparée du chapitre sur l'assistance à la sécurité alimentaire. Toutefois, nous aprécierions d'avoir, pour le prochain Examen des programmes de terrain, un rapport plus étoffé, un peu du genre de celui qui nous est remis pour l'Examen du Programme ordinaire.

Plusieurs points de ce rapport ont particulièrement attiré notre attention. En premier lieu, ma délégation s'inquiète évidemment, elle aussi, de la baisse des ressources du PNUD. Le total des ressources consacrées aux programmes de terrain de la FAO était de 575 millions de dollars pour le biennium 1980-81; il a été seulement de 553 millions pour le biennium 1982-83, ce qui correspond à une baisse réelle de 20 pour cent entre 1981 et 1983. Ceci est dû essentiellement à la chute brutale des fonds en provenance du PNUD.

Dans la situation où se trouve de nombreux pays en développement cette évolution est autant plus inquiétante qu'il apparaît qu'il y a peu de chances qu'elle soit modifiée à brève échéance. Je rappellerai simplement que la France quant à elle a augmenté sa contribution au PNUD au cours des deux dernières années.

Le recul de ces financements en provenance du PNUD a fort heureusement été compensé par l'augmenta‐tion des fonds fiduciaires, au point qu'aujourd'hui ceux-ci ont dépassé, en 1983, les financements en provenance du PNUD.

Compte tenu de l'importance de ces fonds, importance qui va sans doute s'accroître, ma délégation souhaiterait avoir plus précisions sur la ventilation de ces ressources par type d'activité et par lieu d'affectation.

En ce qui concerne l'évaluation des projets, ma délégation a noté avec intérêt la mise en place d'un processus continu. Elle s'en félicite et estime qu'il faut poursuivre dans cette voie.

Nous avons aussi apprécié le travail considérable exécuté par les représentants de la FAO qui ont évalué plus de 900 projets de terrain.

En outre ma delegation partage l’analyse du Secrétariat en ce qui concerne le rôle déterminant du cadre institutionnel dans la mise en oeuvre des projets. l'insuffisancede ce cadre, qui est une des grandes difficultés signalées par le Service de l'évaluation, nuit à l'efficacité des projets, et ce dans une proportion qui est loin d'être négligeable, puisqu'elle touche à environ 16 pour cent de ces projets. A cet égard, le document rappelle à juste titre l'importance d'un soutien suffisant de la part de gouvernements et du niveau des moyens qu'ils mettent à la disposition de ces projets. Ceci est directement lié à une notion soulignée elle aussi dans le rapport, celle de la capacité d'absorption des pays. Il est très important de relancer l'effort qui permette de l'accroître, et de veiller à respecter un bon équilibre entre cette capacité d'absorption et le volume des projets mis en oeuvre. Bien entendu, dans ce domaine, l'effort de développement à long terme doit porter en priorité sur les pays les moins avancés.

En ce qui concerne le Programme de coopération technique, nous appuyons tout particulièremente son rôle dans le passage du préinvestissement à l'investissement. A notre sens, les projets de ce Programme doivent garder leur spécificité et être un complément aux projets financés par d'autres sources, et en aucun cas se substituer à eux.

Le chapitre trois traite de l'assitance à la sécurité alimentaire. A ce sujet, ma délégation souhaite souligner que les activités correspondantes impliquent l'intervention de multiples facet‐tes de l'activité de l'Organisation, de la protection des cultures aux forêts mêmes, en passant par les pertes après récolte. Par conséquent, nous pensons qu'il convient de veiller à enrichir les programmes de sécurité alimentaire, en y intégrant les activités techniques d'autres programmes. Dans ce domaine comme dans les autres, l'intégration croissante des projets nous paraît évidemment être l'orientation à suivre.

Enfin, ma délégation note avec satisfaction le fait que l'assistance technique porte de plus en plus sur l'utilisation, la gestion et la conservation des ressources naturelles, et un peu moins sur l'évaluation et l'inventaire de ces ressources. Nous espérons que cette tendance se poursuivra

H. TAKASE (Japan): First of all I would like to commend the Secretariat for the very informative and analytical introduction of the document C 83/4 which is before us.

My country fully appreciates the important role of the FAO field projects in increasing food production and in developing agriculture in the developing countries. We also recognize the necessity of strengthening further these activities in the future, and, while UNDP funds are being reduced, the increasing trend of the trust fund resources clearly indicates that the importance of these activities is being well recognised by donor countries. We are pleased to see that trend.

Here I would like to suggest certain areas in which further emphasis can be placed with a view to improving the field programme activities as a whole.

Firstly, in the developing countries, what is most urgently needed is human resources development. Education and training of the young people who will be the driving force of future development are indispensable. In this context, due consideration should be given to the strengthening of the in-service-training of the young people.

Secondly, there are many activity areas whereby regional and sub-regional activities can play a more effective role in achieving the development objectives.

Projects such as the fisheries resources research are a good example of where activities in the regional level can be more affective, rather than the combination of small country projects.

Top priority should be given to the regional and sub-regional projects where FAO's expertise and knowledge can be fully utilised.

Thirdly, it is our viewpoint that the government-cooperative programme of the Trust Fund is one of the prospective areas where we can expect further increase of resources. However, we sometimes face difficulties in smoothly implementing projects because of the problems on the part of the recipient countries.

It is desirable to streamline the procedures which will enable an early indication and efficient and effective implementation of these projects so that the donor countries should not be discouraged from increasing contributions to the Trust Fund programmes.

We believe that it is of utmost importance to formulate a project which will be cost effective and directly correspond to the actual needs of the recipient countries.

Furthermore, we should also pay due consideration to the relationship between the field project and the activities being implemented under the Regular Programme in the course of the formulation of the project.

Sra. Da M.E. BONDANZA de FILIPPO (Argentina): La delegación argentina quiere expresar su apoyo al contenido de este documento C 83/4, dedicado al Programa de Campo durante los años 1982-83. Se trata de un documento objetivo, realista, que demuestra las dificultades con que ha tropezado la FAO para realizar sus importantes actividades de campo como consecuencia de la disminución de los fondos del PNUD, como asimismo en la utilización creciente de otras fuentes de recursos.

En este sentido agradecemos las útiles explicaciones que nos ha dado el Director General Asistente del Departamento de Desenvolvimiento. Especialmente queremos expresar acá la importancia que otor‐gamos al capítulo cuatro, dedicado a la asistencia técnica, y màs específicamente al CTPD dedicado a la cooperación técnica entre países en desarrollo.

Argentina considera de suma utilidad el CTPD. Ya participamos en diversas actividades de esa índole y desearíamos participar aun màs, pues estimamos que en materia agrícola hemos llegado a tener cono-cimientos técnicos y experiencias que consideramos de utilidad para otras naciones en desarrollo y que tradicionalmente hemos puesto a disposición de las mismas.

Deseamos que la cooperación técnica entre países en desarrollo reciba el mayor impulso posible y que se dediquen a la misma los recursos financieros que necesite para su desenvolvimiento, pese a la inquietud que se manifiesta en el último párrafo del punto 4.36 del documento sobre una probable limitación. Además, deseamos manifestar nuestra complacencia por la eficacia que ha demostrado la Delegación General de la FAO en la tramitación vinculada a proyectos presentados en el marco de pro‐gramas de cooperación técnica. Eso es todo lo que quería decir.

A.DE LEON LLAMAZARES (España): Señor Presidente: mi intervención va a ser muy breve y va a hacer referencia a aspectos generales principalmente.

En primer lugar quiero expresar mi felicitación a la Secretaría y al Departamento de Desarrollo de la FAO y a su equipo por el excelente trabajo que han realizado y que nos permite disponer de una visión más exhaustiva y una evaluación sistemática de los trabajos de campo de la FAO.

En segundo lugar mi delegación lamenta la acusada tendencia decreciente de los fondos del PNUD por el negativo efecto que tiene en la actividad de campo de la FAO.

En tercer lugar quiero dejar constancia de la satisfacción que nos produce comprobar cómo aumenta el esfuerzo de autoevaluación de la FAO, de su propia actividad, que provocará una mayor eficacia en las actividades de campo y, en consecuencia, permitirá avanzar en la consecución de objetivos englobados en la nueva formulación del concepto de seguridad alimentaria.

Por último, también es satisfactorio ver cómo van cambiando los planteamientos de trabajo, pasando, en los distintos programas, del concepto de asistencia técnica al de cooperación técnica, mucho más fructífero.

A. EL SARKY (Egypt) (original language Arabic): I would like, first of all, to express our satisfaction for the positive impact of FAO field programmes, which we consider the basis for increasing agricultural production in general, and the programmes of food production in particular as well as for the mobilization of resources.

The Tables and Charts which appear in the first Chapter of this document, show the reduction in the flow of resources to UNDP, and the resulting adverse effects, particularly for the FAO, from which the developing countries seek more field assistance, in order to increase their food production; a situation which raises our concern. We, therefore, appeal to the donor countries to meet their commitments towards this programme, and to take into account the needs of the developing countries. However, we would like to thank the funding countries of the Trust Funds, because this replaces some of the other resources. Moreover, the delegation of my country would like to express its satisfaction for the trend adopted in order to keep the training funds in each programme without any reduction, and to direct most of the programme towards the least developing countries and those in Africa in particular. We also appreciate the study on food security.

Egypt looks forward to the results of the study carried out by the UNDP, in the light of the reduction of resources in many countries including Egypt. We hope that it will truly reflect the aspirations and needs of the developing countries in the present deteriorating; economic situation. We suggest that the financing of similar programmes be stopped in order to avoid duplication and to define the priorities of projects, and to focus on definite projects that have a clear return, instead of wasting resources on a large number of small projects. We also suggest to rely more on national expertise.

Egypt believes that evaluation has an important role to play, in order to identify the obstacles, and to correct the mistakes and avoid the problems when future similar programmes are implemented. We would like here to express our satisfaction for the improvement of evaluation during the biennium 1982-83.

No doubt the delegates agree with me on the necessity of cooperation between the national bodies benefiting from the projects and the FAO, in order to make the evaluation successful, and to attain its objectives, because depending on the external expertise alone might not help attain the objectives on the one hand and it increases the expenditures on the other hand. However, there is no doubt that the success of any project depends on several linked factors namely the conception implementation and support extended to the project by the benefiting bodies. Therefore, Egypt would like to express its appreciation for the fact, mentioned in this document, that the conception of projects tackles more and more the problems of development. We hope more improvement will be achieved in this field. Moreover, we insist on the need to benefit more from the capacities and capabilities of national institutions and the employment of national experts for the implementation of these projects in order to overcome all obstacles and bottlenecks. We in Egypt welcome cooperation with friendly and neighbouring countries within the framework of the Technical cooperation programme in order to strengthen their national institutions and provide training opportunities for their staff to run these projects.

Finally I wish the Director-General, every success in his efforts for the establishment of a working programme on food security within the Organization.

M. KHORAYCH (Liban) (Langue originale arabe):La FAO aadopté une nouvelle approche dans le domaine de la protection des végétaux par la création d'un programme d'action coopératif dans le domaine phyto-sanitaire. C'est là un programme extrêmement important étant donné que les pertes dues aux parasites dans le domaine de l'agriculture dépassent 30 pour cent de l'ensemble de la production avant récolte.

Partant de cette réalité, et si le plan de l'Organisation qui vise à assurer l'alimentation dans le monde entier devaic réussir, il faudrait renforcer ces programmes de terrain ainsi que d'autres  programmes de soutien financés par le PNUD.

A ce sujet, nous voudrions souligner l'importance du Programme d'action pour l'amélioration de la protection des plantes car c'est là un programme important et même vital pour garantir le succès du Programme d'action coopératif mentionné plus haut. Il faudra compléter ce programme et le renforcer par des ressources financières et humaines pour réaliser les objectifs de l'Organisation.

E. L. da CRUZ (Cap-Vert): Le Cap-Vert désire soutenir les programmes de terrain entrepris par la FAO.

Nous sommes un pays dont la survie dépend en grande partie des programmes de terrain. Ceux-ci, en nous permettant de lutter contre le chômage dans le milieu rural, nous orientent vers la concré‐tisation des actions visant à l’autosuffisance alimentaire dans un pays où la pauvreté rurale est si grande.

Les actions du programme de terrain au Cap-Vert se situent surtout dans le domaine du reboisement, de la conservation du sol et des eaux, de l'aménagement des eaux, de l'implantation des structures visant à la production alimentaire telles que l'amélioration des semences, des cultures vivrières, l'utilisation des engrais dans le domaine de l'élevage, etc.

Nous sommes donc en mesure de témoigner en faveur des programmes de terrain, dont l'utilité et la nécessité ne sont pas à démontrer. Mon pays apprécie énormément ces programmes.

Le Cap-Vert fait part de sa préccupation en ce qui concerne le. fléchissement des investissements dans le domaine des programmes de terrain.

La réduction des ressources du PNUD aurait des effets négatifs qu'il conviendrait d'éviter. C'est pourquoi nous regrettons toute tentative de fléchissement et exprimons notre préoccupation à cet égard. Le Cap-Vert est très reconnaissant à la FAO quant à l'implantation des programmes de terrain et souhaite que,dans le futur, ces programmes continuent à mériter de plus en plus l'attention de tous surtout pendant tout le temps que pendra la réalisation de notre autosuffisance alimentaire.

Nous aimerions en terminant féliciter le Secrétariat pour la qualité des documents qu'il a mis à notre disposition.

M. TRKULJA (Yugoslavia): I believe that I have all reasons to be very brief in the light of the very converging views that have already been expressed.

Let me first express our thanks to Mr Lignon for a very lucid introduction. We feel also Mr Lignon deserves all our compliments for the high standard of the document which, in our view atleast, maintains the high standards that we have reached in the past.

On the extra-budgetary resource base, Mr Chairman, I will certainly not dwell too much as we are certainly painfully aware of the downward trend in UNDP resources which will be only partially compensated for with the increased Trust Fund activities. We have just made a very strong appeal in Plenary to all donor countries, and in fact all countries in a position to increase their contribution to UNDP, to reverse this most unfortunate trend.

We welcome very much the efforts of FAG to increase the execution of technical assistance in projects of financial and international financial institutions like the World Bank and IFAD.

Mr Chairman, we see a new role for TCP, a sort of relief operation which certainly was not originally visualized, but which was very essential and necessary to minimise the tangible effects of the steep downward trend in UNDP resources. With regard to the rates and design monitoring assessment of basic components of field projects, well, our feeling Mr Chairman, is that the rates have more or less remained the same with slight changes here and there. We value very much the role of FAO representatives in that regard.

I refrain from offering any comment on food security since the issue is one of the most essential issues before the Conference and it will be fully discussed in the Green Room.

We are always very much aware of the fact that FAO compares quite well with the rest of the UN system in so-called new dimensions. We have always encouraged the Director-General of FAO to undertake even more vigorous steps in the same direction.

We have already stated our traditional view that FAO should try its best to increase even more its catalystic role in promoting TCDC and ECDC type of activities and we also traditionally press the point of FAO'srole in cooperation with national institutions and national systems.

Finally we feel that perhaps the Secretariat may wish offer us more justification for the very great drop of developing countries share in sub-contracting as we certainly do not feel thattheir explanation given at 1.55 covers all factors that might lead to a steep decrease.

W.E. ADERO (Kenya): I intend to be very brief. We congratulate the Secretariat for producing this document and we are also happy at the clear presentation that the Secretariat gave when they started discussing the document this afternoon.

Mr Chairman, field programmes benefit recipient countries directly. We therefore consider them to be very important in the agricultural development of these countries, including Kenya. We also consider that the more they are properly planned and properly executed, the better off the recipient countries are. This calls for a need to have trained manpower, and to achieve this, funds are required. In this connection while we are happy about the availability of funds through the Trust Funds, we very much regret the fall in availability of funds through UNDP sources. Those are funds we have depended on for quite some time and we still feel that they should be available, and as such we appeal to the major donors to consider their stand on this.

CHAIRMAN: As delegates may have noted in the timetable we still have Monday morning and Monday afternoon for this debate. All those wishing to take the floor will have an opportunity to do so then and therefore, if the Commission has no objection, we have an observer from UNDP who has asked for the floor this afternoon. Normally, we would allow him to speak after all delegates from Member Nations have spoken but since he has asked for the floor and we still have time to continue our discussion on Monday, if you do not mind we could give him the floor.

A.DAVIDSON (UNDP): Virtually everything which we have heard this afternoon in reference to UNDP has been bad news. I am glad to say that I have some information from my colleagues in New York so that you can adjourn this session for the weekend on a slightly more optimistic note. As several delegates have said, the UNDP Pledging Conference has been going on in New York and UNDP has received a number of increased pledges from several of our major donors. This has led my colleagues in New York to make an estimate that we are, in fact, turning the corner; that in dollar terms - and this is using fairly conservative calculations of exchange rates of donor currencies into dollars - it is estimated that total UNDP resources for 1984 will have increased, in dollar terms, by 1 percent, and we are optimistic that this type of trend may continue. I hope that the UNDP delegate will be able to present to you more extensive information on this topic on Monday, or at least early in the week.

DEPUTY DIRECTOR-GENERAL: With reference to the last intervention - and we welcome interventions of UNDP in this discussion - I would like to point out that the information you just gave, Sir, was precisely what Mr Lignon said in his opening remarks.

E.J. STONYER (New Zealand): Just a few general comments. First of all, could we add our appreciation to that of other delegates for the very useful report that has been presented to us on field activities. It is still rather difficult to assess the scale of priorities used in project selection and the extent to which project objectives can be achieved. Perhaps in future reports we could have a little bit more detail in this particular area.

I also had a small section here on the prospects for UNDP but I can see that I can carefully scratch that out now that we have had some good news on this subject. It is very clear from the review that a considerable amount of attention is being devoted to assessing performance in respect to projects, and this is quite apart from the initial appraisals that have taken place.

A short section, Profile of the Evaluation Reports, provides a useful picture and it must be assumed that the cases described are represented as the world-wide scene. Two years ago we drew attention to the need to establish better liaison with host governments in order to overcome design and delivery problems. The current review again highlights this issue which is likely to be bound up with infrastructure problems and the need to tailor projects not only to that which is socially desirable and technically feasible, but to give a lot of weight to the type of administrative support that is going to be necessary and available.

In the Chapter on Project Assessment the Review includes the comment that the problem of inadequate government support warrants careful diagnosis. It is important that attention is given to the development of better liaison between governments and project planners. Admittedly, it is difficult to devise any watertight plans to ensure that appropriate government support will be forthcoming, but we feel that positive action here is required.

As regards more specific aspects of the Review, it has been generally agreed that in the organization of training programmes, this is one of the most effective means of securing long-term improvements in agricultural productivity. Yet, it is in this area that the assessment of performance is most uncertain and the time horizon is of necessity much longer.

If we look at extension work and at the willingness of farmers to adopt new technologies, New Zealand's experience shows there is a wide gap between the efficient and the majority of farmers. It is by no means certain whether this gap is now growing in our own country. In traditionally minded rural societies, attitudes will be cast in an even more rigid mould but despite this we feel that extension programmes will have large pay-offs in the longer term, despite the unpromising results that we might get in the initial stages. I think project evaluation must continue to take account of this aspect.

KYO-EUN KIM (Korea, Republic of): I wish to make some brief remarks on this agenda item. In the document entitled Review of Field Programmes I found many regrettable and worrying situations on the one hand and, at the same time, some encouraging developments on the other hand. It is really regrettable that even though the world community has devoted a great deal of effort and resources towards the eradication of hunger, poverty and malnutrition, yet the results have not come up to our expectations. It is also a worrying development that a number of developing countries are falling dangerously behind in the battle to achieve food security for their expanding population.

In this situation FAO's Field Programmes have declined significantly during the current biennium from their 1981 peak due to a reduction in the flow of UNDP resources. To make matters worse is the fact that the effectiveness and efficiency of field projects in some cases continues to be affected by the persistence of various constraints. These include insufficient government support, inappropriate institutional setting, delays in the recruitment of international and counterpart staff, and various shortcomings in the provision of equipment, materials and facilities. These constraints should be eliminated as soon as possible for the effective utilization and enhancement of cost effectiveness of the limited resources.

On the other hand, however, encouraging developments could also be seen in the Review.

First, we welcome the fact that more advanced developing countries increasingly require highly specialized technical assistance inputs rather than long-term resident expertise for training and institution building activities which continues to be required by the least developed countries.

Another one is the change in FAO's technical assistance from resources surveys and appraisals in all fields towards resource utilization, management and conservation. In fact, the most important one is the shift in concept from technical assistance towards technical cooperation, involving the developing countries more directly in the implementation of externally-supported development activities.

In particular, my Government welcomes and strongly supports the fact that FAO's strong support and stimulation of TCDC initiatives in agriculture, fisheries and forestry is opening up new and valuable opportunities for direct technical cooperation among developing countries. In this connection I would like to say that the Government of the Republic of Korea is willing to share its accumulated experiences and technical know-how in various fields of agriculture, fishery and forest development within the framework of TCDC and ECDC.

The meeting rose at 17.30 hours
La séance est levée à 17 h 30
Se levanta la sesión a las 17.30 horas

 

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