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ADOPTION OF REPORT (continued)
ADOPTION DU RAPPORT (suite)
APROBACION DEL INFORME (continuación)

DRAFT REPORT OF PLENARY ­ PART 4 (from Commission I)
PROJET DE RAPPORT DE LA PLEN
IERE ­ PARTIE 4 (de la Commission I)
PROYECTO DE
INFORME DE LA PLENARIA ­ PARTE 4 (de la Comisión I)

LE PRESIDENT: La 23ème séance plénière est ouverte, nous nous excusons du retard avec lequel nous reprenons ces travaux; le retard est simplement dû à ce que, au moment où nous abordons une phase importante de nos travaux, des consultations sont apparues nécessaires. Nous allons donc procéder à l’adoption du rapport de la Commission I et nous commencerons par le document C 85/REP/4.

J’invite le Président de la Commission I à bien vouloir venir au podium pour présenter ce rapport. Avant qu’il ne prenne la parole, je voudrais préciser à son intention que je lui suggère de présenter successivement les documents, d’abord le document C 85/REP/4, et ensuite, je lui donnerai la parole pour poursuivre en présentant le document C 85/REP/5, etc.

R. MARTIN (Président de la Commission I): Etant donné le temps, je crois que je vais m’en tenir simplement à une introduction générale sur tout notre travail. Je voudrais dire simplement quelques mots.

Sauf en ce qui concerne un point, la Commission I a pu se mettre très vite d’accord grâce à la coopération et à la compréhension de tous les membres qui méritent un grand merci.

En ce qui concerne la résolution sur l’Afrique, une longue session d’un groupe d’amis du Président et une longue session de la Commission même ont été nécessaires. Vous me permettrez, comme il est d’usage ici, de remercier au nom de toute la Commission l’ensemble du Secrétariat et particulièrement la personne qui a assisté le groupe des amis du Président, ainsi que les services d’interprétation pour les longues heures supplémentaires qu’ils ont bien voulu assurer. Un grand merci spécial aux messagères, toujours aussi efficaces et gentilles et aux gardiens qui nous ont protégés, une activité qui est malheureusement devenue nécessaire dans ce monde maintenant, ainsi qu’à toutes les secrétaires et dactylos qui ont travaillé jour et nuit.

LE PRESIDENT: Au nom de la Conférence, j’adresse roes remerciements à toutes les délégations qui ont participé à l’élaboration de ce travail, au Président de la Commission, aux vice­présidents, au Secrétariat et à tous ceux qui directement ou indirectement ont apporté une contribution aux travaux de la Commission, contribution qui a permis à cette Commission de s’acquitter de sa tâche bien délicate et de nous présenter les bons résultats que nous avons actuellement devant nous.

Je vous propose comme ce matin l’adoption de ce document section par section.

PARAGRAPHS 1 to 16
PARAGRAPHES 1 à 16
PARRAFOS 1 a 16

La première section est relative à la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture, avec une sous­section relative à la situation de l’alimentation et de l’agriculture; elle couvre les paragraphes l à l6. Pas d’objection de votre part?...

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Queremos que nos disculpe por romper un poco la monotonía que veníamos teniendo en la discusión, muy interesante de todas maneras. Pero no voy a crear problemas; solamente voy a presentar una proposición que considero se puede hablar de una omisión, no de error mecanográfico, sino una pequeña omisión.

El párrafo 9 que habla de la situación económica y agrícola en Latino­América, a partir de, en la línea tercera después de “en la región”, habla del “servicio de la deuda era muy elevado”. Nosotros tenemos el criterio que sobre la incidencia de la deuda en la situación económica y agrícola de Latino­América, además de la excelentísima intervención que hiciese en Plenaria el Presidente de la República hermana del Perú, muchos otros Ministros de nuestra Región y de otras Regiones, así como Embajadores, dedicaron un análisis a esta situación, por lo que considero que podríamos equilibrar

o quitarle un poco la palidez a este señalamiento tan breve que se hace aquí. Por lo que, sin más preámbulo, solamente propongo una línea que diga lo siguiente: A partir de: “en la Región”, pudiéramos decir: “la deuda externa creciente asciende a 360 millones” y continúa como está en el párrafo.

Solamente esa proposición, y repito creo que todavía es bastante pálido el análisis, pero nos parece que es necesario reconocer que no se habló solamente del servicio de la deuda sino de la deuda en sí; y esto nos parece que balancea el párrafo.

LE PRESIDENT: Je ne vois pas particulièrement d’objection à ce que ce chiffre soit retenu, mais je demande votre avis.

G. BULA HOYOS (Colombia): Nosotros, Sr. Presidente, estamos de acuerdo con el colega de Cuba en que se haga referencia a esa cifra, pero tal vez convendría precisar esta cifra ya que creemos que faltan tres ceros en el enunciado del colega cubano.

Ya que estoy en el uso de la palabra quisiera referirme a la primera frase del párrafo 9 donde se dice: “América Latina”, creo que el nombre completo de nuestra región es: América Latina y el Caribe.

LE PRESIDENT: Je vous remercie sincèrement M. l’Ambassadeur, représentant de la Colombie, pour ces propositions très utiles et efficaces, sous réserve que ce chiffre soit confirmé par le délégué de Cuba. Le délégué de Cuba accepte­t­il le chiffre?... Merci, beaucoup.

Sra. Doña Mercedes FERMIN GOMEZ (Venezuela): Yo siraplemente quiero referirme, Sr. Presidente, y les pido perdón porque es una situación gramatical, pero todo el párrafo habla de que: “había sido”, “habían disminuido”; esto no es correcto ya que no es que habían disminuido, sino que han disminuido, porque actualmente están disminuidos.

Suplico al redactor, o a la persona que corresponda, que pongan estos párrafos en el tiempo correcto, porque: había sido, significa que ya no lo es, al menos en un buen español. Repito, perdónenme si reclamo esta corrección que sólo es una cuestión gramatical, pero cambia la situación. La deuda existe ahora y por tanto no la podemos poner en el pasado.

LE PRESIDENT: Je vous remercie, honorable délégué du Venezuela, votre proposition apporte des améliorations et le Secrétariat en prend bonne note.

Sra. Doña Mercedes RUIZ ZAPATA (México): Solamente, Sr. Presidente, para expresar mi total apoyo a las delegaciones de Cuba y de Colombia en las propuestas que han hecho. Igualmente, comparto la opinión de la Embajadora de Venezuela.

LE PRESIDENT: Sans objections supplémentaires de votre part, la sous­section est adoptée ainsi’ amendée.

Paragraphs 1 to 16, as amended, approved
Les paragraphes 1 à 16, ainsi amendés, sont approuvés
Los párrafos 1 a 16, así enmendados, son aprebados

PARAGRAPHS 17 to 31
PARAGRAPHES 17 à 31
PARRAFOS 17 a 31

Nous pássons à la sous­section suivante relative à la “Situation critique de l’Afrique” qui couvre les paragraphes 17 à 31 (nous examinerons ultérieurement le paragraphe 32). La résolution est en

fait contenue dans le C 85/REP/9 que nous allons examiner ultérieurement· Sans objections de votre part, les paragraphes que j’ai cités sont adoptés, sauf le paragraphe 32 que nous verrons plus tard.

Paragraphs 17 to 31 approved
Les paragraphes 17 à 31 sont approuvés
Los párrafos 17 a 31 son aprobados

PARAGRAPHS 33 to 38
PARAGRAPHES 33 à 38
PARRAFOS 33 a 38

Je passe à la sous­section suivante, “Adoption du Pacte mondial de sécurité alimentaire”, qui couvre les paragraphes 33 à 38. Je précise que le paragraphe 38, comme vous le voyez, comprend également le texte du Pacte mondial de sécurité alimentaire.

G. BULA HOYOS (Colombia): La delegación de Colombia, Sr. Presidente, desea referirse al párrafo 38; al final de la página en la cual empieza el Pacto Mundial dé Seguridad Alimentaria, aparecen reservas de tres importantes y respetables países, cuyo derecho a esas reservas naturalmente los representantes de Colombia respetamos; sin embargo, Sr. Presidente, hacemos esta declaración porque la Comisión I estudió este asunto hace ya varios días, después de lo cual en esta Conferencia, presidida tan dignamente por usted, han tenido lugar muchos hechos positivos que han confirmado el espíritu de cooperación con que todos hemos trabajado y queremos seguir trabajando en el futuro. Por ello, Sr. Presidente, de manera cordial y respetuosa quisiera pedir a usted que antes que se adopte este párrafo 38, usted pregunte a los distinguidos representantes de esos tres países si ellos aún mantienen estas reservas o desean darnos una prueba más del espíritu de cooperación que nos anima a todos, a suprimir, a desistir de esas reservas y sumarse así al regocijo y entusiasmo con que todos estamos celebrando el 40º Aniversario de la fundación de nuestra Organización.

LE PRESIDENT: Je vous remercie sincèrement honorable délégué de Colombie pour ce rappel extremement pertinent quant à l’esprit de cordialité et d’harraonie et de sérénité qui doit caractériser nos débats, comme cela a été le cas depuis le début de nos travaux.

J. TCHICAYA (Congo): Nous voulons intervenir pour appuyer la résolution que vient de faire l’Ambassadeur de Colombie. Nous pensons aussi qu’à ce stade des débats il convient de pouvoir poser cette question à ces trois grands pays qui coopèrent si étroitement avec nous, ici et ailleurs.

LE PRESIDENT: Je me tourne en votre nom vers les trois pays mentionnés, à savoir l’Australie, le Canada et les Etats­Unis, et je les prie de bien vouloir répondre à la suggestion qui a été faite,à savoir de confirmer ou d’infirmer, ou d’infléchir leur position.

J. SAULT (Australia): We thank the delegations of Colombia and Congo for their kind remarks. However, our position has been stated quite clearly in Commission I, and we have nothing further to add.

D. LINDORES (Canada): I also would like to express our appreciation for the testimonies just given by the distinguished delegates ot Colombia and Congo as to our proven spirit of cooperation. Unfortunately, that cooperation does not quite extend to the point of leaving out our very serious reservation about the world food security compact. Therefore, we would request that our reservation remain as it is currently shown.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): I, too, have been touched by the kind words of our friends, the delegates from Colombia and the Congo ­ and they are friends. That to me is a matter of great satisfaction. But in this particular instance, my Government must stand with the reservations it made and with the request that they be shown in the document. I am sorry.

LE PRESIDENT: Moyennant les réserves que la Conférence a entendues, je considère la section pertinente comme adoptée.

LE SECRETAIRE GENERAL: Dans le texte que la Conférence vient d’adopter il y a probablement quelques menues erreurs d’orthographe ou de caractères, quelquefois de traduction, mais qui ne doivent pas retarder les travaux de la Commission. Je tiens tout de même à signaler que dans la version anglaise du paragraphe 22, il y a un mot qui a été tapé à la place d’un autre. Le texte se lit ainsi:

(suite en anglais)

“The Conference also noted that the position regarding protection varied widely amongst developed countries and amongst commodities. Some countries, for instance, which had introduced a system of sure guarantees for limited....”

Correction ­ should read “which had introduced a system of price guarantees for limited....”

(Reprise en français)

Cette modification étant sanś effet sur la version française, il n’y a pas de version dans les autres langues. C’est un point de détail qu’il convenait de signaler au passage.

Paragraphs 33 to 37 approved
Les paragraphes 33 à 37 sont approuvés
Los párrafos 33 a 37 son aprobados

Paragraph 38 including Resolution, adopted
Le paragraphe 38 y compris la résolution, est adopté
El párrafo 38 incluida la Resolucion, es aprobado

Draft Report of Plenary ­ Part 4, was adopted
Projet de rapport de la plénière ­ Partie 4, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria ­ Parte 4, es aprobado

DRAFT REPORT OF PLENARY ­ PART 5 (from Commission I)
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE ­ PARTIE 5 (de la Commission I)
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA ­ PARTE 5 (de la Comisión I)

Paragraphs 1 to 29 approved
Les paragraphes 1 à 29 sont approuvés
Los párrafos 1 a 29 son aprobados

Paragraphs 30 to 35 approved
Les paragraphes 30 à 35 sont approuvés
Los párrafos 30 a 35 son aprobados

Paragraph 36, including Resolution, adopted
Le paragraphe 36, y compris la résolution, est adopté
El párrafo 36, incluida la Resolución, es aprobado

Paragraphs 37 to 63 approved
Les paragraphes 37 à 63 sont approuvés
Los párrafos 37 a 63 son aprobados

Paragraphs 64 to 81 approved
Les paragraphes 64 à 81 sont approuvés
Los párrafos 64 a 81 son aprobados

Paragraph 82, including Resolution, adopted
Le paragraphe 82, y compris la résolution, est adopté
El párrafo 82, incluida la Resolución, es aprobado

Paragraphs 83 to 90 approved
Les paragraphes 83 à 90 sont approuvés
Los párrafos 83 a 90 son aprobados

Draft Report of Plenary ­ Part 5, was adopted
Projet de rapport de la plénière ­ Partie 5, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria ­ Parte 5, es aprobado

DRAFT REPORT OF PLENARY PART 9 (from Commission I)
PROJET DE RAPPORT DE LA PLENIERE PARTIE 9 (de la Commission I)
PROYECTO DE INFORME DE LA PLENARIA PARTE 9 (de la Comisión I)

PARAGRAPH 1 INCLUDING DRAFT RESOLUTION
PARAGRAPHE 1 Y COMPRIS LE PROJET DE RESOLUTION
PARRAFO 1 INCLUIDO EL PROYECTO DE RESOLUCION

LE PRESIDENT: Nous passons au point de l’ordre du jour C 85/REP/9. Le document C 85/REP/9 a déjà été évoqué dans le document C 85/REP/4 au paragraphe 32. Ce document a été émis sous réserve du paragraphe 32 qui a fait l’objet du document C 85/REP/9, qui comprend une résolution qui a été longuement débattue et discutée à la Commission I.

Des échos qui nous sont parvenus il semble qu’à l’occasion de l’examen de cette résolution des nuages fort sombres sont apparus à l’horizon et ont quelque peu terni l’atmosphère des discussions; ces discussions ont quelquefois été houleuses. Elles ónt quelque peu gêné cette atmosphère de cordialité et de sérénité que nous avons voulu faire prévaloir durant nos débats. Je pense que peut­être la Conférence ne verrait pas d’inconvénient à ce que l’adoption de ce rapport C 85/REP/9 puisse être renvoyée à demain matin. La nuit porte conseil dit­on. D’ici demain, des consultations pourraient avoir lieu pour essayer de dissiper les nuages qui se sont amoncelés dans les cieux de la Commission I qui a eu à préparer cette résolution. Si la Conférence est d’accord, je propose l’ajoumement de ce document à demain matin. Ce n’est pas un temps supplémentaire qui est demandé. Nous sommes toujours dans les temps limites de notre calendrier. Il était prévu que les travaux de la session se terminent demain, nous espérons les terminer dans les délais prévus. Mais je vois une pancarte qui s’est levée. Je donne la parole au distingué délégué du Cap­Vert.

A. RODRIGUES PIRES (Cap­Vert): Je ne veux pas aller contre votre proposition mais il faut s’assurer que les délégués africains seront là demain. C’est très important; il s’agit d’une résolution importante pour les pays africains. Le Cap­Vert aimerait s’assurer qu’effectivement les délégations qui ne sont pas encore parties pourront assister aux débats demain matin.

LE PRESIDENT: Je trouve votre observation tout à fait remarquable, tout à fait pertinente. Je pense effectivement que c’est une inquiétude que l’on peut valablement nourrir. Ceci suppose que l’ensemble des délégations sera encore présent dans la salle demain. Avant que la Conférence ne réponde à cette question, je passe la parole à ľhonorable délégué de l’Angola.

R.F. DE JESUS NETO (Angola): Nous avons suivi les débats de la Commission I, hier. Nous avons constaté que les questions présentées dans cette résolution ont été débattues par les deux groupes opposés et que dans 12 ou 24 heures nous sommes sûrs que les différents délégués qui souhaiteraient prendre la parole ici auraient pu mûrir leurs réflexions sur cette résolution. Nous sommes aussi de l’avis qu’ajourner cette question à demain pourrait porter préjudice à la cause africaine. Puisque dans cette salle certaines délégations ont perdu leur vol aujourd’hui pour des motifs divers, nous pensons que perdre cette occasion de profiter de la présence de quelques pays africains qui se trouvent encore dans cette salle afin que nous puissions examiner ce problème ensemble serait dommage. Ajourner ce problème à demain ne nous paraît pas très convenable.

J. TCHICAYA (Congo): Nous avons amplement débattu de cette question. Je pense qu’aucune question, au cours de cette Conférence, n’aura pris autant de temps. C’est pour cette raison que je pense sincèrement qu’il ne nous est plus possible d’ajourner la discussion sur cette question. Nous estimons en effet qu’il est nécessaire qu’un grand nombre de pays africains puissent être présents

au cours du débat sur cette question. Nous avions pensé que la Commission I ayant déjà travaillé la question hier nous n’aurions plus beaucoup de problèmes au niveau de la plénière. A mon avis, je crois qu’il est inutile d’ajourner cette discussion. En cela j’appuie totalement ce que viennent de dire les délégués du Cap­Vert et de l’Angola. Je pense sincèrement que s’il y a des consultations, nous devons les mener ici, maintenant, afin de pouvoir trancher sur cette question.

M. MUKOLWE (Kenya): My delegation wishes to support the sentiment expressed by the delegates of Congo, Capo Vordo nnd Angola. This subject wns discussed to death yesterday in Commission I, and I think the time has come to accept that we need to tale the resolution.

R. RABE (Madagascar): Notre délégation voudrait seulement appuyer les positions présentées par les précédents orateurs, à savoir l’Angola, le Cap­Vert et le Kenya.

A.Y. BUKHARI (Kingdom of Saudi Arabia) (original language Arabic): Indeed, Mr Chairman, we have no objection to the discussion of this draft Resolution taking place either today or tomorrow, but you have said that there are other consultations in course on this same draft Resolution. If this is so and if these consultations might be successful, then we would have no objection to the discussion on this matter being deferred until tomorrow. But if there are no consultations now under way which might be helpful, then I think ­ and I say it quite openly ­ that this Resolution was lengthily discussed in Commission I, so I think that the time has come to submit it either to discussion or approval.

I have another point to raise. It is on the same draft Resolution, paragraph 13 of the Arabic text. I just want to call the attention of the Conference to this point. There is a word which is not to be found in the English text; it might be in the French and the Spanish texts. I will read the Arabic text, paragraph 13: “Ask the Director­General of FAO to monitor the implementation of this Resolution within the field of his competence”. This expression, “within his competence, or within his purview” is missing from the English and apparently it is not in the French either. This is an expression which might have serious consequences for the approval of this Resol·ution. We think this is a very important expression and it is necessary for it to appear in the other texts, particularly the English. It may be covered in the French, but it says, “Ask the Director­General of FAO to monitor the implementation of this Resolution” and I think we could translate the Arabic expression into English. Because we approve the Resolution the way it is presented in the Arabic text.

LE PRESIDENT: J’ai pris note de ce que vous venez de dire, et notamment la seconde partie de votre intervention concernant la discussion du texte. Mais comme vous le savez, pour le moment, il ne s’agit pas encore de discuter du texte en lui-même puisqu’une proposition avait été faite par moi­même de voir s’il était possible, en supposant naturellement que la totalité des délégués présents dans cette salle sera également présente demain matin, or s’il se dégage.... mais je ne vais pas conclure, puisqu’il y a deux délégués qui ont demandé la parole sur l’ajournement de cette proposition.

V. KOUBA (Czechoslovakia): The Czechoslovak delegation does not see any reason for deferring the discussion. We would not like to repeat the same history as yesterday. It was the same proposal by the Chairman of the Commission, to postpone the discussion for today’s Plenary Session, and then start a discussion lasting five hours. When we know that there is a risk that tomorrow there could be a problem with the quorum here we would prefer to discuss and adopt this subject today and not to postpone it. I think that during five hours it was clarified sufficiently, the different positions of different members, and we prefer to start discussion now and finish today, because if you postpone it to tomorrow we can repeat the same situation as yesterday. The question is only one paragraph, one sentence, and everybody had the chance to express an opinion. There are some comments in the text and the text was properly discussed and is presented as right for discussion and adoption today.

J. POSIER (France): La délégation française, pour sa part, ne verrait pas d’inconvénient majeur à ce que la discussion de ce projet de résolution soit reportée à demain. Cependant, elle considère que les arguments qui ont été avancés par certaines délégations des pays africains, comme la délégation du Cap­Vert ou de l’Angola, arguant du fait que, demain, probablement certaines délégations africaines ne seront plus là, nous paraissent extrêmement valables. La délégation française considère en effet que le texte qui nous est proposé revêt une grande importance pour tous les pays africains et qu’il serait légitime que tous ceux qui sont encore présents ici puissent s’exprimer. C’est le souhait que je forme. Je pense qu’il serait souħaitable effectivement que cette discussion ait lieu maintenant puisque tous les pays africains peuvent s’exprimer sur un texte qui est à leurs yeux capital.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): I think it is important that those who are here and wish to be heard should be heard. A suggestion that some might be leaving Rome indicates that today would be a more appropriate time than tomorrow in fairness to all. But the United States stands ready to discuss it now or tomorrow or at any time at the convenience of the Chairman and of my fellow delegates.

LE PRESIDENT: Votre président a simplement voulu consulter la Conférence pour savoir s’il était encore possible, étant donné les nuages dont j’ai parlé tout à l’heure et dont les échos nous sont parvenus au niveau du Bureau de la Conférence, de tenter une ultime consultation au cours de cette nuit de manière à dissiper les nuages qui sont apparus à l’occasion de la discussion de cette importante question à la Commission I. Cela suppose en premier lieu que la totalité des Etats Membres ici représentés seraient encore présents dans cette salle demain. Mais il s’avère clairement qu’il y a quelques doutes à ce sujet, et en particulier l’intervention des délégués africains, les principaux concernés, montre qu’il pourrait y avoir des doutes quant à la participation de tous les délégués ici présents à la séance de demain matin qui serait consacrée à la discussion de ce rapport. Aussi, la conclusion qui s’impose est que le moment est venu d’examiner ce rapport maintenant.

J’ouvre la discussion sur le document C 85/REP/9 en liaison avec le paragraphe 32 du document C 85/REP/4 qui a déjà été adopté. J’appelle votre attention sur le corrigendum qui a été distribué en séance, à savoir le document C 85/REP/9­Corr.1. Je passe la parole à l’honorable délégué du Congo.

J. TCHICAYA (Congo): Je voudrais dire ceci: nous sommes intervenus hier sur les débats concernant ce point au niveau de la Commission et nous avons fait remarquer malheureusement vers la fin qu’il y avait au paragraphe 13 un membre de phrase qui ne fígurait pas dans le texte qui nous avait été distribué. J’avais demandé à ce que ce membre de phrase soit repris; effectivement les contacts pris nous ont montré que ce texte a été traduit sur la base du texte anglais, alors que nous disions, lorsqu’on discutait au niveau des amis du Président, qu’il fallait partir du texte de langue française. C’est pour cette raison, je crois, qu’il y a eu cette omission.

Je demande donc que le paragraphe 13 soit lu de la manière suivante: “Demande au Directeur général de la FAO de suivre, pour ce qui le concerne, l’exécut:ion de cette résolution et d’en rendre compte à la Conférence.” Ce texte, me semble­t­il, est identique à celui qui a été lu par le délégué de l’Arabie saoudite, donc qui a été traduit en arabe.

Ensuite, nous voudrions apporter un amendement à une note de bas de page; il faudrait lire la note de bas de page No 4 qui nous concerne de la manière suivante: “Les délégations du Congo, de l’Algérie, de l’Angola, du Burkina Faso, du Cap­Vert, de la Colombie, de Cuba, du Mexique et du Nicaragua, qui ont voté la présente résolution”; on n’a pas besoin de mettre “avec enthousiasme”. Je pense que c’est évident pour nous.

La présente résolution “rejette” et non “regrette” l’idée de politisation.

C’est tout comme corrections. Nous tenions à les faire avant d’engager les débats sur la question. Bien entendu, nous demanderons la parole dès que cela sera nécessaire.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): Mr Chairman, I would like to ask that the US footnote on paragraph 13 be amended to include references to paragraph 9 of the operative language along with paragraph 5 of the Preamble, and 8 and 11 as already indicated. My delegation also requests that the word “implement” in our footnote be changed to read “monitor implementation of”.

Further, if it is appropriate at this time, I would like to ask that paragraph 1 be amended to show the votes were taken in Commission I on paragraph 5 of the Preamble as well as operative paragraphs 11 and 13, and to indicate the results of those votes.

In addition I request a roll­call vote on paragraph 8 of the operative text. A vote on that text was not taken.

F. B. de MENEZES (Sao Tomé­et­Principe): Si, hier, à la Commission I, notre délégation n’a pas pris la parole quand nous avons discuté de cette question, cela pouvait vouloir dire que nous étions d’accord avec le Groupe africain. Or, nous souhaiterions connaître l’opinion du pays qui dirige actuellement notre Groupe ou qui préside actuellement notre Groupe, savoir s’il est d’accord qu’il n’apparaisse pas ici, dans ce document, une déclaration qu’il a faite au nom du Groupe africain. Je me sens un peu touché par le fait que dans la reroarque No 4 qui se trouve à la page 6 du document, on se réfère à un certain nombre de pays qui ont voté la présente résolution “avec enthousiasme” et qui “regrettent l’idée de politisation”.

Je crois bien avoir entendu la délégation de la Côte­d’Ivoire, parlant au nom du Groupe africain, et nous souhaiterions que la Côte­d’Ivoire prenne la parole pour nous corriger ou appuyer cela, parce que nous croyons qu’il faut que le Groupe africain, ou plutôt que l’opinion de ce groupe africain, également apparaisse dans ce document en tant que telle, car nous nous référons à la question du vote de la résolution et de non­politisation de l’Organisation.

LE PRESIDENT: Je rectifie mes paroles avant l’intervention du délégué de Sao Tomé­et­Principé, je voulais remercier le délégué des Etats­Unis en précisant que j’ai bien pris note de sa demande en faveur d’un vote par appel nominal.

Halim BENATTALLAH (Algérie): Nous vous avons entendu faire état, au début de cette séance, de quelques appréhensions et a ce sujet nous aimerions vous exprimer nos meilleurs sentiments de coopération et de cordialité, et, dans cet esprit, nous voudrions dire que notre délégation souhaiterait voir la note en bas de page No 3 être retirée. Cette note avait été avancée en Commission I à un moment où beaucoup de délégations ne disposaient pas d’un texte écrit, et nous avions estimé hier devoir apporter cette précision. Nous considérons que la note No 3 et la note No 4 en quelque sorte font double emploi et la note No 3, si elle devait rester, serait totalement inutile.

Nous prions donc le secrétariat d’effacer dans le texte définitif cette référence.

Nous voudrions dire aussi que nous appuyons l’intervention du délégué du Congo pour que l’on supprime la référence au vote “avec enthousiasme”, c’est une référence un petit peu lyrique que nous estimons en effet totalement inutile.

Troisième et dernière observation, elle porte sur la note No 4 et nous voudrions voir apporter la précision suivante: après “les termes de la résolution 1985/80 adoptée le 26 juillet 1985”, nous voudrions voir ajouter le terme “par consensus”. Le paragraphe se lirait ainsi: “... celle­ci reprend les termes de la résolution 1985/80 adoptée le 26 juillet 1985 par consensus”. Ce rajout nous paraît essentiel pour que l’on puisse comprendre les conditions d’adoption de cette résolution.

LE PRESIDENT: Bonne note est prise de vos propositions. S’agissant de la note No 3 dont vous avez demandé la suppression, étant donné que deux pays sont mentionnés dans cette note No 3, je voudrais savoir si le Sénégal, deuxième pays cité, est d’accord pour la suppression pure et simple de cette note.

E. SARR (Sénégal): Nous sommes parfaitement d’accord avec la déclaration de l’Algérie. D’ailleurs ce matin, nous avions demandé au Secrétariat de supprimer cette note No 3 et d’inclure le nom du Sénégal· au niveau de la note No 4.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Nuestra delegación en los debates de la Comisión I de ayer fue muy explícita y extensa en cuanto a sus posiciones sobre este Proyecto de Resolución.

Por lo tanto, no deseo perder la paciencia de usted y de los delegados miembros sobre estos comentarios que constan en los Verbatim pertinentes. A mi entender, tenemos algunos párrafos que podrían presentar controversias en este Proyecto de Resolución; no todos; básicamente hablamos de los párrafos 11 y 13 resolutivos, al menos de momento, y probablemente de la parte preambular 5. En todo caso, quisiera. mencionar que apoyo la propuesta que ha hecho el Congo inicialmente sobre el párrafo 13 resolutivo y sobre la nota 4 que va, digamos, al pie del párrafo 11 y creo que también del preambular 5.

Por otro lado, según entendí la propuesta de la Embajadora de Estados Unidos, el contenido de la misma es que en este Proyecto de Resolución conste que hubo una votación, y que conste además digamos el resultado de las votaciones sobre este Proyecto de Resolución. Si estoy equivocado, le pido que me corrija. Si he entendido bien, me parece que es improcedente que un Proyecto de Resolución por el cual se ha votado y ha sido aprobado por mayoría tenga que ser explicitado.

En cuanto a esa propuesta que yo creí entender, eso ya consta en los Verbatim. De nuevo le pido a usted que me informe al respecto porque tal vez soy yo el que estoy equivocado sobre este particular.

LE PRESIDENT: Bonne note est prise des observations du délégué du Nicaragua; une réponse vous sera donnée dans quelques instants, après que la parole aura été donnée au délégué de la Côte­d’Ivoire.

D.K. YOMAN (Côte­d’Ivoire): J’avais demandé la parole il y a un moment mais je pense que le Secrétariat n’avait pas vu ma pancarte qui était levée avant que le délégué de Sao Tomé­et­Principe prenne la parole. C’était tout simplement pour vous dire que j’étais moi­meme intervenu hier à deux reprises, et avais rejeté l’idée de politisation de la FAO; j’ai également pris la parole au nom du groupe africain. Je voudrais voir figurer dans le 4 en bas de page que le délégué de la Cote­d’Ivoire, au nom du groupe africain, a parlé après la Colombie, Cuba, le Mexique et ainsi de suite, le reste de la phrase resterait le même. Ceci étant, je dois vous dire que dans un souci de dialogue, nous avons voulu vous aider aussi et nous avons été approchés par certaines délégations de pays développés pour tenter une dernière fois d’arriver à un consensus si c’est possible. Je dois ici remercier ces délégations qui sont venues me voir et m’ont demandé de faire encore un effort. Mais je pense que pour des questions de délais et aussi de procédures d’ordre administratif (parce qu’il y a peut­être des délégations qui voudraient contacter leur capitale afin d’avoir une réponse), il sera peut­être impossible d’attendre jusqu’à demain.

Mais je tiens à dire ici que ces délégations, qui ont fait le premier pas et sont venues nous voir pour essayer de trouver un consensus, doivent être remerciées.

Je crois que nous pouvons suivre le débat jusqu’à la fin de cette séance.

LE PRESIDENT: Je vous remercie. Je remercie le délégué de la Cote­d’Ivoire et vous prie d’excuser le Président et ses assistants de n’avoir pas vu votre pancarte; bonne note est prise des propositions que vous avez faites. Je vous remercie en tant que Président de la Conférence des efforts que vous avez faits de votre côté en tant que Président du groupe africain afin d’essayer d’arriver à un consensus.

J.P. NGUEMA­NZE (Gabon): Pratiquement, je n’ai plus rien à dire après que l’honorable délégué de la Cote­d’Ivoire ait pris la parole. J’avais juste l’intention de vous rappeler la proposition formulée par mon collègue de Sao Tomé­et­Principe car la note numéro 4, telle que libellée, pouvait etre interprétée de façons diverses, et à la limite même ôter tout le poids et toute la valeur que nous aurions voulu conférer à ce texte.

Il était tout à fait normal que la délégation de la Côte­d’Ivoire qui a pris hier la parole au nom du groupe africain puisse placer son intervention dans son contexte naturel pour donner à ce texte toute sa dimension.

M. SAITO (Japan):· I would like to request the inclusion of the following statement in the footnote to document C 85/REP/9. The statement was made yesterday in Commission I: “The Japanese Delegation abstained from voting the paragraph 5 of the preamble, operative paragraphs 11 and 13.” This is to maintain the well­established practice of FAO, to refrain from introducing any political issue in this forum of a technical nature as a specialist agency of the United Nations. I will present this in written form to the Secretariat.

H. AL­ZALTINI (Libya) (original language Arabic): We regret that we see a long controversy regarding this resolution. It is a conflict with some words which may not change anything, and we regret that we find that there is a defense in the face of an established fact, by some, and a defense of the policy of a racist country which is rejected by all international fora and which we are honoured to be party to. We regret to say that the argument, that this Organization is not the proper forum for political· issues, is not true. We are not presenting politicai issues, we are reminding all of us of the facts and policies which are practiced every day in South Africa. We would like to join the countries referred to in footnote 4.

LE PRESIDENT: Je remercie l’honorable délégué de Libye; bonne note est prise de votre suggestion demandant à figurer dans la note 4.

Il est temps que nous passions à l’adoption de notre texte. Mais certaines questions ont été posées dont j’ai réservé la réponse.

J.D.L. RICHARDS (New Zealand): I should like to associate New Zealand with the distinguished delegate of Turkey in the present footnote 6.

J. SAULT (Australia): My comments relate mainly to paragraph 13 about which there seems to be some differences in the various texts. As the text of paragraph 13 reads in English, we feel that it requires the Director­General to monitor certain matters which are beyond FAO’s mandate, especially

those in preamble paragraph 5, and operative paragraphs 8 and 11. Provided that a suitable amendment could be made to paragraph 13, some reservations that we have about the resolution would be largely removed. If we had wording something along the following lines “... asks the Director­General of FAO to monitor the implementation of this resolution”, and here is my suggested araendment “... within the terms of FAO’s mandate and report on it to the Conference.” I repeat this is the main difficulty that we have with the draft resolution and I would reiterate the remarks that we made yesterday, that Australia strongly condemns the policy of apartheid and South Africa’s attacks on neighbouring states.

LE PRESIDENT: Je vous prie de bien vouloir excuser le Bureau de la Conférence car le moment est assez délicat comme vous vous en rendez compte; et pour faire avancer les débats il nous faut voir quelle est la procédure à utiliser pour être le plus efficace et le plus pratique possible Il est clair que nous allons recommencer la rédaction de cette Résolution dont on a longuement débattu. Un document a finaleraent été mis au point au niveau de la Commission: c’est ce document qui vous est présenté.

Je me demande s’il n’y a pas lieu de passer à l’adoption de ce rapport, paragraphe par paragraphe. Je note aussi qu’un délégué a demandé que le vote se fasse par appel nominal, conformément au Règlement de l’Organisation qui veut que l’on fasse droit à une telle requête si un délégué le demande.

J. TCHICAYA (Congo): Il faut que nous commencions, mais pour commencer il faut savoir sur qui on doit voter, comme l’a proposé le délégué des Etats­Unis. Nous partageons cet avis; néanmoins, nous voudrions savoir sur quel texte nous devons voter.

Sur tous les autres paragraphes nous sommes parfaitement d’accord sur le fait qu’il faut le texte en l’état et voter dessus. Mais pour ce qui concerne le paragraphe 13, nous avons dit que le texte qui nous est distribué ici n’est pas le reflet exact du texte qui devait sortir du groupe des Amis du Président. Par conséquent, il fallait l’amender. Nous avons fait un projet d’amendement. Je pense que l’Australie l’a repris sous une autre forme. Nous partageons le point de vue de l’Australie et nous sommes prêts à nous rallier à sa proposition dans la mesure où ceia recoupe exactement ce que nous voulions mettre dans ce paragraphe. Donc si on met ce texte au vote, il s’agit de ce paragraphe 13.

Nous avons nous aussi été approchés par un certain nombre de délégations qui se sont abstenues hier du fait de ce paragraphe 13.

Je pense qu’il faut clarifier les choses. Nous l’avons fait. Et nous pensons que maintenant nous pouvons passer au vote. Si l’on procède paragraphe par paragraphe il y aura beaucoup de difficultés et il est préférable de voter tout le texte.

LE PRESIDENT: Je tiens à vous rassurer tout de suite: la proposition que vous avez faite est bien notée et retenue par le Secrétariat; nous prenons bonne note de ce que vous vous ralliez à la proposition de texte faite par l’Australie. Bonne note est prise et c’est ce texte qui sera soumis au vote.

Sur ma liste, j’ai les Etats suivants qui ont demandé à intervenir: Madagascar, Gabon, Espagne, Guinée, lsraël, Cote­D’Ivoire, Cap­Vert, Etats­Unis d’Amérique, Niger, Lesotho, Congo. J’aimerais en votre nom arrêter la liste de ceux qui doivent intervenir sur ce sujet et nous passons au vote, soit paragraphe par paragraphe, soit sur un certain nombre de paragraphes; mais je voudrais demander à l’honorable déléguée des Etats­Unis qui a demandé à intervenir qu’elle veuille bien préciser lors de son intervention si elle demande un vote sur un certain nombre de paragraphes précis, ce qui nous permettrait de gagner du temps. Eh votre nom j’arrête ici la liste des orateurs et je passe la parole au distingué délégué de Madagascar.

R. RABE (Madagascar): A ce niveau de nos débats, je voudrais seulement intervenir sur le paragraphe 13; mais nous souhaiterions pouvoir intervenir selon les interventions qui auront lieu lorsque la parole aura été donnée aux autres pays. Le paragraphe 13 est amendé selon la proposition du Congo. Nous arrêtons notгe intervention sur ce point. S’il est certain que le paragraphe 13 compгend le merabre de phrase “pour ce qui le concerne” nous l’appuyons totalement, raais nous arrêtons notre intervention à ce niveau des débats.

LE PRESIDENT: Je voudrais vous lire le paragraphe 13 qui vous sera soumis: “Demande au Director général de la FAO de suivre l’exécution de cette résolution dans le cadre du mandat de la FAO et d’en rendre corapte à la Conférence”. Tel est le texte qui sera soumis puisque le délégué du Congo, qui avait fait un amendement, a accepté aussi le texte présenté ensuite par le délégué de l’Austгalie. Voilà le texte qui vous sera soumis.

J.F. NGUEMA-NZE (Gabon): Après cet éclaircissement raon intervention n’avait plus lieu d’etre. Néanraoins pour ce qui est du vote, nous pensions qu’il serait peut-être souhaitable pour gagner du temps de passer au vote de la résolution dans son ensemble, quitte peut-être à ce que les pays qui se seraient désolidarisés puissent s’en expliquer et ensuite on en tiendrait compce dans le rapport.

I. DIAZ YUBERO (España): Gracias Señor Presidente. Su penúltima intervención prácticamente ya no hace rauy necesaria la mía, sin embargo, quiero decir que si ya se adopta definitivamente la redacción del párгafo 13 que usted nos ha propuesto, quizá la nota 2 a pie de página debería ser parcialmente corregida.

LE PRESIDENT: Je vous serais reconnaissant de nous propo.ser par écrit la demande de la note 2 comme vous l’avez suggéré.

I. DIAZ YUBERO (España): Yo solamente puedo hablar en este caso en nombre de mi país, y mi país es uno de los que figuran en la nota núnero 2; yo considero que mi país no tendría nada que decir en el último párrafo si la decisión está adoptada en cuanto a la redacción del párrafo 13, la que usted enunció hace un momento, es decir, el párrafo 13, mi país no tendría nada que oponer a la redacción actual; pero desgraciadamente no le puedo dar por escrito la гedacción porque no es sólo mi país el que forma parte de esta nota.

LE PRESIDENT: Cela гevient à enleveг l’Espagne de la liste des pays indiqués. Est-ce bien cela?

I. DIAZ YUBERO (España): No, Señor Presidente; no es exactamente tampoco eso. Es exclusivamente en lo que se refiere al párrafo 13 en el que se justifica que solamente sería el mandato otorgado al Director General, o sea, en las competencias que tiene el mismo asшnidas. Realmente, creo que podría ser asumido por todos la eliminación de esta última frase, pero no lo puedo decir yo solo, tienen que ser todos los países de la Comunidad Econóraica Europea y también Portugal.

LE PRESIDENT: Je confirme, Monsieur le délégué de l’Espagne, que le texte du paragraphe 13 qui vous sera soumis pour adoption finale est bien celui que j’ai lu et que vous avez répété.

E.H.M. KOUYATE (Guinée): Je vous remercie de ra’avoir donné la parole à ce stade de nos débats. Je désire simplement en appeler à la compréhension de cette Assemblée afin que la passion ne prévale pas sur la raison. Nous avons déjà eu un débat sur çette question en Commission. Nous en avons sous nos yeux les éléments. S’il y a des petits correctifs à apporter pour améliorer la la qualité de nos débats, il faut le faire. Nous ne devons pas rallшner ici les débats pour rester jusqu’à O heure sur un problème qui sensibilise en ce moment l’humanité. Je voudrais dire que parmi les pays qui se sont abstenus pendant le vote de certains paragraphes il y en a qui font mieux que certains pays africains pour la lutte contre l’apartheid. Ce n’est pas la place d’une virgule ou d’un point qui doit nous retenir ici et nous obliger à bavarder toute la nuit sans pouvoir trouver une solution à ce problème. La délégation guinéenne voudrait faire confiance à la Présidence, au Secrétariat général, à la Direction générale, et vous demander de mettre aux voix toutes les propositions concrètes qui nous ont été faites à ce sujet. Je voudrais me rallier tout à fait à la proposition très constructive de l’Australie, que nous pouvons ajouter pour calmer les esprits, car le problème est qu’il faut mettre fin à ce débat et ne pas continuer la discussion inutilement. On lève les pancartes, on les abaisse... et nous sommes là toute la nuit.... Cette Conférence a été l’une des meilleures conférences jamais tenue par la FAO. La vingt-troisième conférence a été un grand succès, et demain, je crois comprendre, nous pourrons mettre fin à nos débats. Il nous faut partir en beauté pour honorer ceux qui ont eu l’endurance de se maintenir jusqu’à présent.

Je vous prie de voir ce problème dans le contexte qu’il faut et donner à la FAO la tâche qui lui est dévolue et ne pas l’amener à un stade impossible. Nous avons eu des propositions et s’il y a des amendements qui peuvent unir les deux groupes, il faut les accepter et ne pas être trop sensibles.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

G. BULA HOYOS (Colombia): Señor Presidente, hemos solicitado la palabra para hacer una propuesta concreta que pueda coadyuvar sus esfuerzos en favor de organizaг los debates. Es evidente que la propuesta constructiva de Australia, apoyada por los africanos, cambia mucho, como ya lo ha dicho el colega de España, los textos de las reservas, por lo menos la parte final de la reserva 2 y toda la reserva 5.

Nosotros creemos que después de que en la Comisión hubo largos debates y seguidas votaciones conviene ahora votar el texto de esta Resolución tal como ha sido enmendada por Australia; votar el texto de esta resolución; después de la votación los países que están involucrados en cada una de las reservas a pie de página podrán revisar el texto de esas declaraciones. Creemos que este es el método realmente eficaz que nos permitirá avanzar.

LE PRESIDENT: Vous savez le role que vous avez joué durant cette session par vos propositions qui se sont toujours révélées tout à fait pertinentes et de nature à nous permettre d»avancer. Cependant, étant donné que j’avais annoncé officiellement la liste des pays qui ont demandé la parole, je me vois dans l’obligation de la leur donner sauf si à la lumière de ce que vous avez dit, ils la retirent.

E. DOUEK (Israel): I said yesterday, and I would like to reiterate it here, that the government of Israel has condemned apartheid and any form of racial discrimination at various appropriate fora. However FAO, as a technical organization, is not an appropriate body to consider political measures. For this reason I would like to associate Israel with what is said in footnote number 2/ in the Resolution.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

LE PRESIDENT: Une autre motion d’ordre est demandée. Nous ne pouvons pas travailler uniquement sur la poussée des motions d’ordre, mais j’aimerais dire que nous n’allons pas rouvrir un débat de fond des problèmes de fond que vous avez eu largement l’occasion de débattre hier. Il s’agit comme l’a demandé la Guinée de pouvoir améliorer la présentation de ce texte. Je crois que la meilleure façon d’avancer c’est de faire parler ceux qui ont demandé à parleг et ensuite on passera au vote.

J. TCHICAYA (Congo): Vraiment, je m’excuse beaucoup, j’ai beaucoup de respect pour vous et ce que je vais dire n’est pas en vue de retarder les débats, bien au contraire, car je souhaite que nous aboutissions le plus tôt possible. Mais je pense qu’il y a une motion qui a été soulevée par la Golombie. Cette motion, je crois, a été demandée. Je prends tout de suite la parole pour l’appuyer afin qu’on puisse la mettre aux voix et ensuite il y aura une explication de vote car d’après ce que nous venons d’entendre on constate que ceci est ce que ces pays là font. Je crois que l’on ne doit plus s’attarder sur cette question. Nous devons en parler après le vote. On va expliquer notre vote et à partir de ce moment là des explications seront nécessaires et nous verrons quels paragraphes il faut supprimer dans les notes de bas de page.

Nous appuyons la motion et si un autre pays l’appuie encore, nous devons la mettre aux voix et si c’est la majorité qui le demandé on met le texte aux voix.

LE PRESIDENT: Je n’ai pas eu l’impression que cette motion présentée par la Colombie était en fait une motion de clôture de débats. Le délégué de la Colombie a exprimé un souhait et je lui ai donné mon opinion. J’ai cru·qu’il s’agissait d’un souhait et je n’ai pas compris qu’il s’agissait d’une motion de clôture de débats. Est-ce qu’il s’agit de cela? Àuquel cas, je devrais passer au vote avec l’appui du Congo, qui a proposé une motion d’ordre. Je devrais immédiatement passer au vote mais il y a une autre motion d’ordre qui est presentee par les USA.

... Je suis un peu perdu en ce qui concerne le règlenient. Je ne sais pas si à l’occasion d’une motion d’ordre, une autre motion d’ordre peut intervenir. Je voudrais consulter le Secrétariat et notre conseiller juridique. Je note qu’une première motion d’ordre a été présentee et appuyée par le délégué du Congo. Normalement un second orateur devrait intervenir pour appuyer la motion d’ordre. Traditionnellement, on admet que deux autres délégués peuvent intervenir contre. Done, procédons par étape.

G. BULA HOYOS (Colombia): Señor Presidente, después de que intervine noté el asentimiento de algunos de mis colegas en la Sala acerca de lo que yo había propuesto. Usted tiene razón cuando dice que no fuí rauy certero al proponer el cierre del debate, pero ahoгa la hago muy firmemente.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): Before the Colombian delegate had ceased speaking when he was proposing the Point of Order, and before the delegate of Congo was able to

speak, I was objecting as a Point of Order, because we have already a proposal before the Committee which cannot be denied by a Point of Order. This was brought up at the beginning of our debate this afternoon. The proposal is that we vote on paragraph 8, which had not been voted on in the Committee.

LE PRESIDENT: Je tiens d’abord à remercier la déléguée des Etats-Unis et à la rassurer; nous avons bien pris note de sa demande pour qu’un vote nominal soit fait sur le paгagraphe 8, mais nous n’y sommes pas encore et je n’ai pas compris son intervention comme une motion d’ordre pour passer immédiatement à l’examen du paragraphe 8. Ce n’est pas ainsi que j’ai compris, j’ai pris bonne note qu’elle avait demandé un vote par appel nominal sur le paragraphe 8, mais, comme je viens de le dire, nous n’y sommes pas encore, et tout à l’heure, même au moment où j’ai donné la liste de ceux qui doivent intervenir, j’ai rappelé l’attention de Mme l’Ambassadeur des Etats-Unis sur le fait qu’elle devait nous préciser les paragraphes exacts sur lesquels elle souhaitait un vote par appel nominal. Je crois comprendre qu’il s’agit seulement du paragraphe 8 sur lequel elle demande un appel nominal; ce sera fait et, en attendant, une motion d’ordre de la Colombie a été présentée, le Congo l’a appuyée, il faut une deuxième délégation pour appuyer la motion d’ordre.

Andre JEAN-LOUIS (Haïti): Je ne crois pas qu’il faille éterniser les débats. Cette question a été longuement discutée en commission hier et on a terminé sur une note de confusion. Je crois qu’aujourd’hui il faudrait avancer et éviter de retomber dans la confusion. C’est pourquoi j’appuie la proposition de la délégation colombienne, à savoir qu’il faut dans les meilleurs délais passer au vote de cette question.

LE PRESIDENT: Deux délégations ont appuyé la motion; y a-t-il deux délégations contre? Et ensuite nous passons au vote, purement et simplement, de la motion d’ordre. Queues sont les délégations qui sont contre?

J.D. AITKEN (United Kingdom): I understand that under the Rules of the Conference in this matter, two delegations have to speak for the closure and two against. I would like to speak against the closure, not necessarily because of the subject matter which we consider to be very important, but because, to ensure correct procedure of the Conference, all the delegations who have concern in the matter should have an opportunity to be heard. We feel that the view of the meeting at the moment is that there are a number of delegations who would still wish to raise issues and clarify points. In these circumstances we consider it important that they should be given an opportunity to do so, and for that reason we would oppose closure of the debate at this stage.

LE PRESIDENT: Y a-t-il une deuxième délégation qui veut intervenir contre?

Sra. Doña Mercedes FERMIN GOMEZ (Venezuela): Yo quisiera sencillamente acl·arar esta confusion, y si usted me quiere escuchar más tarde, al cierre del debate, no tengo inconvenience. Lo que quie aclarar es lo siguiente.

Después de una Moción de Orden no es posible seguir debatiendo, pero como esta Resolución no se ha discutido aquí, no se ha aprobado, es imposible cerrar el debate sin que ello se haga. Por consiguiente, hay que volver al texto de la Resolución, proponerla a la Asamblea, aprobarla’ y si alguien como es el caso de la Sra. Delegada de Estados Unidos pide una votación en el número 8, atender a esta votación y seguir adelante, y una vez que se haterminado el texto, entonces se discuten las observaciones, las reservas, todo lo que haya que reservar. Pero no es posible terminar un debate sin que este texto se haya sometido a la consideración de la Asamblea. Ustedes me excusan pero ésas son las normas parlamentarias, y лne perdonan.

LE PRESIDENT: Je vous remeгcie, honorable déléguée du Venezuela, vous êtes contre la motion. Je conclus Mme le délégué du Venezuela que vous êtes contre la motion de clôture du débat; est-ce bien cela? Vous voulez clôturer le débat?

Sra. Doña Mercedes FERMIN GOMEZ (Venezuela): No es que se cierre el debate ahorasino que se ordene el debate; que se ordene, que se comience por someter a la Asamblea, a la Conferencia, el texto que es lo que no se ha hecho. Yo pienso que eso es lo que está en la mente del Embajador de Colombia cuando hizo su proposición. Ordenar el debate empezando por someter esto que lo estudiamos ayer en la Comisión I, pero que no lo ha presentado porque lo dejamos cuando estudiábamos el problema de Africa. Dijimos que al llegar al párrafo, consideraríamos el texto de la Resolución. No lo hemos considerado. Por eso es por lo que he pedido yo que se ordene el debate; empezar por considerar el texto sometiendo, tal como usted lo hizo perfectamente bien, con los otros textos, uno por uno o como fuera el gusto de la Asamblea. Excúseme por insistir en esto.

LE PRESIDENT: Une mécanique a été mise en route, la mécanique de la motion d’ordre. Elle prévoit que lorsqu’une motion d’ordre est présentée, deux délégations doivent se prononcer pour et deux délégations doivent se prononcer contre. Actuellement, deux délégations se sont prononcées pour, une délégation s’est prononcée contre et votre Président a besoin d’une autre délégation qui se prononce contre. C’est conforme à notre règlement.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J. LADAN (Nigeria): I think at this point we should all remember what happened yesterday. We cause our own confusion here. We confused the Chairman yesterday, and today we are going to confuse our Chairman. So let us be clear in our deliberations.

When we opened the discussion on this subject I thought that we were given clarification on some of the paragraphs, and I thought that these clarifications eliminated the confusion.

I am coming to the point raised by the delegate of Venezuela that the discussion was not introduced but rather that we were given clarification on some of the paragraphs pending submission of this to the delegates to consider whether we can accept the Resolution as presented. So if we are just given clarification, then the whole text should be given to us to see whether we can adopt it by consensus or by vote. So in line with what the delegate of Venezuela has said, that we are all along given clarification to some of the paragraphs, if that is so let us go back and think of those who give footnotes to some of the points because of the discussion yesterday, new clarification of the text, then we can consider this clarification and go along either with what was suggested by the delegate of the United States to take a vote on paragraphs or to take the whole of the matter. This is our interpretation.

LE PRESIDENT: La mécanique est en route, rien ne peut plus l’aггêter, une motion de clôture, appelez cela comme vous voulez, demande d’éclaircissement ou autres, en tout cas nous nous sommes trouvés en train de discuteг du texte de la résolution et une motion d’oгdre a demandé la clôture de cette discussion. Je demande un délégation qui se prononce contre la proposition pour que nous puissions passer au vote et aller del’avant.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): The United States delegation is against closure and we urge that we vote on this paragraph by paragraph. Let us get with it. We are against closure.

LE PRESIDENT: Conformément au гèglement de l’organisation, nous devons voter maintenant sur la motion de clôture des discussions, des débats, ou des éclaircissements, appelez cela comme vous voulez. Passons au vote pour aller de l’avant et après nous passerons au vote, soit paragraphe par paragraphe, soit sur l’ensemble du texte, vous en déciderez· Mais, pour le moment, il faut arrêter les discussions. Je pourгais passer la parole au Secrétaire général adjoint pour le vote. Cependant, je pense qu’il suffirait pour gagner du temps que les délégations qui sont pour la motion présentée par le délégué de la Colombie, à savoir clôturer les débats, lèvent leurs pancartes.

Ceux qui sont pour la clôture du débat sur ce point: je vous prie d’être patients et de garder aussi longtemps que possible votre pancarte levée parce que le comptage de plus de 150 membгes n’est pas facile.

Motion carried by 78 votes to 17
La proposition est adoptée par 78 voix contre 17
Por 78 votos contra 17 queda aprobada la propuesta

Soixante-dix-huit se sont prononcées pour la clôture des débats sur ce point; 17 délégations se sont prononcées contre. Par conséquent nous clôturons les débats et nous allons passer au vote pour l’adoption du texte.

J. TCHICAYA (Congo): Je pense que les choses sont maintenant claires. A notre avis, nous avons discuté du texte que nous avons devant nous. Nous l’avons fait pendant plus d’une semaine en groupes restreints et ensuite hier à la Commission. Nous pensons que nous avons suffisamment discuté de la question, c’est pourquoi nous proposons, et cela comme une motion, que ce texte soit adopté en bloc. Nous ne pensons pas qu’il faille décortiquer le document paragraphe par paragraphe, nous perdrions beaucoup de temps. Nous savons qu’il y a une procédure pour ceux qui ont des réserves sur tel ou tel paragraphe, nous l·avons entamée hier, je pense que cette procédure se poursuivra aujourd’hui.

Voilà pourquoi nous proposons done fermement la motion pour que le texte tel qu’il est et tel qu’il venait d’être amendé au paragraphe 13 soit soumis au vote.

LE PRESIDENT: Je tiens à remercieг le délégué pour sa proposition qui est bonne. Mais je crois savoir qu’aux teгmes du règlement, si une délé demande pour une partie du texte ou pour la totalité du texte un vote par appel nominal, force est de lui donner droit, et je гappelle que la délégation des Etats-Unis a demandé un vote par appel nominal sur le paragraphe 8.

Aussi, je voulais faire la proposition de compromis suivante: je propose qu’un vote par appel nominal soit fait sur le paragraphe 8 et qu’une adoption en bloc soit faite sur le reste du document, compte tenu du texte du paragraphe 13 qui a été lu et que je suis prêt à relire et qui semble avoir fait l’unanimité.

Par conséquent, le texte sera adopté en deux parties: paragraphe 8 par appel nominal, et le reste en bloc, tenant cependant compte du nouveau texte de l’article 13 qui semble avoir rallié tout le monde et également des quelques modifications de forme ou d’ajustement qui ont été proposées au cours de la discussion.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): I would like to be helpful and join with my friend from the Congo who has spoken so well. We do not need a roll call vote on paragraph 8, item 1 of C 85/REP/9, if they could say that we had votes on the other paragraphs in the Commission, in other words that votes were taken on these other paragraphs which are under dispute in the Commission, with the exception of paragraph 8. We do not need a roll call on paragraph 8 if we could have, a vote on 8 and all the rest could go en bloc because our objections have been made and are recorded elsewhere. I would like to be helpful.

LE PRESIDENT: Merci beaucoup Mme l’Ambassadeur des Etats-Unis pour votre coopération. Mais votre président se devait de vous donner satisfaction pour une demande précise et claire et conforme à notre règlement. Maintenant que vous le retirez au profit de la proposition du délégué du Congo, il ne reste plus qu’à faire une adoption en bloc pour l’ensemble du texte.

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): The condition was that item 1 at the head of this Resolution which refers to C 85/REP/9 should be amended to read that votes were taken on paragraphs 5, 11 and 13 in the Commission.

At the head of this Resolution, item 1 of document C 85/REP/9, if we could say that votes were taken in Commission on paragraphs 5, 11 and 13 with the following numbers recorded. Then we could let the whole thing go except for paragraph 8 for which no vote was taken. That would be a compromise with the excellent suggestion of my friend from the Congo in order to expedite matters. I think that would be fair since no vote was ever taken on paragraph 8. It does not have to be a roll-call vote; it could just be a vote with the waving of flags.

LE PRESIDENT: La délégué des Etats-Unis ne demande plus l’appel nominal pour le paragraphe 8, mais, appaгemment, un vote séparé: c’est bien cela Madame?

LE SECRETAIRE-GENERAL: Le paragraphe d’introduction, antérieur au texte de la résolution, se lirait comme suit, si la Conférence adopte la proposition des Etats-Unis: “paragraphe 1. La Conférence a adopté la résolution ci-après: un vote par appel nominal ayant été pris en Commission sur le paragraphe 5 du préambule et les paragraphes 11, et 13 du dispositif, avec les résultats ciaprès (nous donnerons les chiffres que je n’ai pas sous la main actuellement)”; est-ce bien la votre proposition?

LE PRESIDENT: Je vois des pancartes levées, j’en vois une vingtaine; mais je crois véritablement que nous n’avons pas intérêt à donner la parole; en effet nous tenons une proposition concrète, essayons de la trancher, cela permettra de faciliter le débat.

M. le Secrétaire général va donner le texte définitif et le lieu où il va placer ce texte, afin que cela soit bien clair.

LE SECRETAIRE GENERAL: Au début du document C 85/REP/9, immédiatement après la table des matières nous aurons le titre, “Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture”, puis le sous-titre: “La situation critique de l’Afrique”; et ensuite le paragraphe premier (dans le texte franςais, en haut de la page 2) et le texte se lirait comme suit: “la Conférence a adopté la résolution ci-après, un vote par appel nominal ayant été pris en Commission sur le cinquième paragraphe du préambule et les paragraphes 11 et 13 du dispositif, avec les résultats suivants”: viendraient ensuite les chiffres du résultat.

LE PRESIDENT: Voilà le texte qui vous est proposé. Encore une fois je m’excuse auprès des délégations multiples qui lèvent les pancartes, mais je pense qu’il faut aller de l’avant; adoptons une voie, celle-ci: si nous échouons nous recommencerons, mais adoptons-en une.

Le délégué des Etats-Unis nous a proposé un texte, qui serait le paragraphe un de notre rapport. Je voudrais soumettre ce premier paragraphe à votre adoption, car si on adopte ce paragraphe, cela jouera quelque peu sur le reste de notre travail, et cela jouera favorablement sur le processus d’adoption du reste du document.

Puis-je me permettre de proposer l’adoption de ce paragraphe ? Est-ce que ceux qui ont demandé à parler maintiennent leur demande de parole ? J’avoue qu’il m’est difficile de donner encore la parole aux huit personnes avant que nous passions à un vote... je vois que le nombre de pancartes diminue; je remercie ceux qui ont baissé leur pancarte; il en reste cinq: Nigéria, France, Algérie, Cuba, Tchécoslovaquie. Je donne la parole au Nigéria.

J. LADAN (Nigeria): The proposal made by the delegate of the United States of America could be accommodated under paragraph 32, which was to introduce this Resolution but which was jumped over because we could not conclude our discussion on the Resolution; we had to go back to our paper C 85/REP/9. So if that could be part of the proceedings of Commission I that could be accommodated, then there is no need to discuss this matter here. This is my opinion.

J. POSIER (France): Je vous remercie de me donner la parole. Je voulais d’abord.dire que la délégation française exprime son désaccord à l’égard de la proposition faite par la distinguée représentante des Etats-Unis. Elle considère que c’est à la Conférence de prendre parti sur le texte qui lui est proposé; et que la Conférence n’apas à renvoyer ou à s’en rappoгter à une decision ou à un vote pris en Commission. C’est ici même, en plénière, que la decision doit être prise.

D’autre part, et ceci est pour nous très important, la délégation française demande qu’il soit procédé à un vote paragraphe par paragraphe et à un vote nominal.

Halim BENATTALLAH (Algérie): J’avoue qu’en l’état actuel de la situation, j’ai difficulté à savoir sur quoi je dois me prononcer. Initialement, nous devions appuyer depuis longtemps la proposition faite par le Congo. Nous tenons à le faire à nouveau. La proposition faite par le Congo suggérait que l’on passe au vote sur le texte dans son ensemble tel qu’il avait été recommandé et que les délégations quiavaient des réserves à faire le feraient par la suite.

Cette proposition avait été approuvée, il me semble. Sur ces entrefaits nous avons subi les propositions de la délégation américaine qui n’étaient pas du tout constructives. Plusieurs délégations ont demandé à s’opposer à cette proposition et n’ont pas eu le droit de se prononcer. Nous appuyons la proposition faite par ia délégation française pour que l’on passe au vote, mais nous insistons pour que la proposition originale qui consiste à voter en bloc sur le texte, soit retenue. En tout état de cause, nous refusons que l’on insère la proposition américaine, là où cela est proposé, parce que cela reviendrait à réouvrir la discussion alors qu’elle a été close par la motion proposée par le Congo.

LE PRESIDENT: C’est exactement le souhait de tout le monde et le mien en particulier que de passer au vote, et nous aurions déjà commencé à nous prononcer sur l’ensemble du texte ou même par paragraphe si les pancartes ne se levaient pas pour demander la parole. Je suis obligé de clôturer la liste. Je donne la parole à Cuba.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Nosotros queremos apoyar en todas sus partes la proposición que hizo la representación de Francia contra la propuesta de la delegada de Estados Unidos; queremos expresar, además, que no reconocemos ni podemos reconocer que un país aquí diga que nos condiciona. Nosotros no podemos aceptar condiciones y menos en un párrafo que piantea que los Jefes de Estado africanos van a preparar una conferencia. ¿Quién puede condicionar eso y por qué, Sr. Presidente? El aceptar condiciones es un mal precedente.

V. KOUBA (Czechoslovakia): Our delegation would like to fully support the opinion of the delegations of the Congo, Colombia, France and Cuba. If we once again initiate the same discussions as yesterday, we cannot finish today. I think there is a time to start voting and if anybody has anything to add, or comment upon, we have a very good arrangement in our documents cailed “footnotes”. We would fully support the suggestion to go ahead with the voting, with the small amendment to paragraph 13. I think this is a reasonable amendment. There is a chance for everybody to comment in the footnotes. In fact, if it is to be discussed paragraph by paragraph, we will be unable to finish today and it is a similar discussion to that of yesterday. We are repeating the same 5­hour discussion we had yesterday. Therefore, I would like to express our support for the suggestions to go ahead with the voting.

LE PRESIDENT: Trois pancartes se sont encore levées, toutes les trois demandent des motions d’ordre; nous ne pourrons pas avancer si il y a motion d’ordre sur motion d’ordre; je vous propose un arrêt de 15 minutes; il est 17 h 50, je vous propose de nous retrouver à 18 h 05.

The meeting was suspended from 17.50 to 18.15 hours
La séance est suspendue de 17 h 50 à 18 h 15
Se suspende la sesión de las 17.50 horas a las 18.15 horas

LE PRESIDENT: Je suis certain que les 15 minutes d’interruption que nous avons eues ont permis aux esprits de se rasséréner et à la Conférence de retrouver son calme et sa sérénité, et que nous devons pouvoir aller de l’avant. Je pense aussi que les discussions que nous avons eues ont quand meme été utiles et que l’on a pu améliorer le libellé du paragraphe 13 qui a rencontré un consensus général. Il s’agit simplement maintenant de savoir si nous devons adopter ce texte de résolution tel qu’il a été présenté par la Commission pertinente, avec l’amélioration de l’article 13 que j’ai lu et quelques retouches d’ordre purement formel, et il s’agit de savoir s’il peut être soumis à votre approbation en bloc ou bien par partie.

Je propose à la Conférence de décider de la procédure de vote que nous devons retenir. Il n’y en a que deux: vote en bloc ou vote séparé par partie je demande à la Conférence de se prononcer sur le vote de ce texte en bloc. Est­ce que la Conférence est d’accord pour que ce texte de résolution tel que la Commission nous l’a soumis et en tenant compte de l’amélioration que nous avons apportée au libellé de l’article 13 soit adopté? Quels sont ceux qui sont pour?

Excusez­moi, je demande à M. le Conseiller juridique de l’Organisation de bien vouloir nous préciser ce que disent les textes pour le cas où je n’aurais pas été clair je vous prie, M. Roche de bien vouloir nous rappeler le reglèment, en particulier, je crois le paragraphe 18 de l’article XII.

LEGAL COUNSEL: I think at this stage the Conference should look at paragraph 18 of Rule XII of the General Rules of the Organization. You have a proposal before you, and that proposal is, as your Chairman has just said, the Draft Resolution transmitted to you by Commission I, with the amendments to its paragraph 13 which have been mentioned earlier. That is the proposal on which you are called upon to vote.

Paragraph 18 of Rule XII states: “Parts of a proposal or of an amendment shall be voted on separately if a delegate or representative requests such division, provided that, if objection is made, the question of division shall be decided by the Conference or Council”. This is the basic question which you have been asked by your Chairman: Do you wish to vote en bloc on the whole proposal, or is a delegation going to request that there be a division of any part of che basic proposal? That is the preliminary question that must be decided.

LE PRESIDENT: Merci beaucoup, M. le Conseiller juridique. Je crois que la façon la plus simple d’avancer c’est d’appliquer nos propres règlements, et de nous prononcer sur le fait de voter en bloc ou par partie séparée. C’est notre règlement, tout le monde est d’accord pour l’application de notre propre règlement.

Une fois encore, je demande quelles sont les délégations qui sont pour l’adoption de ce texte en bloc en tenant compte de l’amélioration de l’article 13 tel que nous l’avons reformulé.

Motion carried by 75 votes to 19 with 1 abstention
La proposition est adoptée par 75 voix contre 19 et 1 abstention
Por 75 votos contra 19 y 1 abstencion queda aprobada la propuesta

Applause
Applaudissements
Aplausos

LE PRESIDENT: En conséquence, la Conférence décide de voter ce texte en bloc.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

Mrs Millicent H. FENWICK (United States of America): I don’t want to be endlessly obstructive, but I look at the Rules and I don’t see them this way - and I don’t see how they can be. I thought that when we had something of this kind there had to be two against. Paragraph 7 clearly provides that when any delegate wants to voté, they can have it. We have now been swamped into an en bloc acceptance of a Résolution which we were hoping Co voté on if we could get these reservations in the text before it was adopted. I am not an expert on procédure, but 1 really do not understand how we can ignore the fact that it should be votéd on separately if a delegate or representative requests such a division. The regulation continues “provided chat if objection is made, the question of division shall be décidéd by the Conférence or CouncIl.”

It also says in paragraph 7: “(a) Subject to the provisions of paragraph 9 of this Rule” – which deals with the procédure of electing Chairmen, “a voté by roll call shall be taken either upon request of a delegate or representative, or if a majority …”.

I am requesting a roll call voté. I would have liked to have said we only need a roll call voté on paragraph 8, which has never been votéd on - but we couldn’t get that because it was objected to and overridden as a very poor suggestion. We were hoping to say “yes” en bloc - but let’s have a voté on paragraph 8 which didn’t have a voté. The rest did have a voté - we know what the numbers were, and we hoped Co have Chat referred Co in the line which comes before the Résolution itself. It seems Co me that that was a sensible effort to be cooperative to join with my friends -and we are all friends here. But we are now blocked as I understand it and I don’t think that the Rules provide for that kind of thing. I may be wrong - but chat is my opinion.

LEGAL COUNSEL: I think that first I should clarify what I believe is a misunderstanding on the part of the distinguished delegate of the United States. You have just votéd on a motion whether or not to voté en bloc. You have votéd in favour of a voté en bloc. That is a procedural decision. Now you must proceed to the actual voté on the Résolution and, as the delegate of the United States has pointed out, she has the right to ask for a roll call voté. That right is provided for in paragraph 7(a) of Rule XIL. But you will now be voting - and I must emphasize this - on the Résolution as a whole.

LE PRÉSIDENT: Nous venons de vérifier que les règlements ont véritablement leur rôle et lorsqu’une situation devient vraiment difficIle, nous n’avons pas d’autre recours que d’adhérer strictement au Règlement.

Moyennant cette précision donnée par le ConseIller juridique, je vous demande de passer maintenant au voté de la résolution qui vous est soumise. Le ConseIl juridique a bien précisé qu’un délégué a toujours la possibIlité (et Il est de mon devoir de le rappeler) de demander que le voté soit fait par appel nominal. S’Il n’y a pas de demandes de voté par appel nominal, je vous proposé de passer au voté.

J. POSIER (France): Il me semblait précisément avoir demandé ce voté par appel nominal et par para-graphe. Je ne veux pas discuter plus avant, mais je me bornerai à lire le texte du Règlement, le texte français, page 31, paragraphe 6: “Les votés ont lieu à main levée par appel nominal ou au scrutin secret”; paragraphe 7 a): “Sous réserve des dispositions du paragraphe 9 du présent article, un voté par appel nominal a lieu soit sur requête d’un délégué ou d’un représentant”... Je m’arrête là, mais Il me semble bien que j’ai exprimé cette requête.

LE PRÉSIDENT: Je repasse la parole à notre Conseiller juridique. Je ne veux plus revenir sur le principe du voté en bloc de ce texte. Vous avez décidé du voté de ce texte en bloc et nous irons de l’avant, mais d’après nos règlements un délégué a la possibIlité de demander que le voté soit fait par appel nominal. Tel est le règlement.

LE CONSEILLER JURIDIQUE: La situation est parfaitement claire: comme l’a précisé le délégué de la France, un représentant peut demander le voté nominal. Le voté nominal a été demandé. Vous n’avez maintenant qu’à procéder au voté de la résolution dans son entier par voté nominal. Je crois que toute la question de procédure, à ce stade, est résolue.

LE PRÉSIDENT: C’est exactement la seule chose qui reste à faire: puisque le voté par appel nominal a été demandé, Il en sera fait ainsi, conformément à notre règlement, puisque nous avons une requête demandant d’avoir un voté par appel nominal. Dans ces conditions, le Secrétaire adjoint de la Conférence va procéder à l’appel mais auparavant, nous devons voir par qui nous devons commencer (le Président tire un nom): cette fois-ci l’appel commencera par le Libéria.

Je vois une pancarte se lever: est-ce qu’il s’agit d’une motion d’ordre portant sur le voté lui-même mais pas sur autre chose?

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J.E. MENDES FERRAO (Portugal): C’est une motion d’ordre: j’aimerais savoir concrètement si nous allons votér le texte présenté ici ou celui avec la modification proposée par l’Àustralie et avec l’appui du groupe africain? Il est très important pour nous de savoir quel est le texte.

LE PRESIDENT: Ce n’est pas véritablement une motion d’ordre, mais je suis tout à fait décidé à vous rassurer, le texte sera voté avec au paragraphe 13 le libellé proposé par l’honorable délégué de l’Australie et appuyé par le groupe africain.

J’appelle le processus de voté continu (on procède au vote).

Vote
Vote
Votación


RULE XII - 13(a) GRO

CF 13 1185 654321 – M9582-c

If a vote is equally divided on a matter other than an election, a second vote shall be taken at a subsequent meeting to be held not less than one hour after the conclusion of the meeting at which the equally divided vote occurred. If the second vote is also equally divided the proposal shall be regarded as rejected.

En cas de partage égal des voix lors d’un vote ne portant pas sur une élection, on procède à un deuxième vote au cours d’une séance ultérieure, qui ne peut avoir lieu moins d’une heure après la fin de celle à laquelle s’est produit le partage égal des voix. Si les voix restent également partagées lors de ce second vote, la proposition est considérée comme repoussée.

Si, hubiera empate en un asunto que no sea una elección, se repetirá la vozación en una sesión subsiguienie la cual no debevá celebrarse hasta que haya transcurrido una hora, par lo menos, desde la conclusión de aquella en que se pvodujo el empate. Si en la segrunda votación hubiera también empate se considerard rechazada la provuesta.


LE PRESIDENT: Après vos applaudissements et par les chiffres qui viennent d’être donnés, je n’ai plus qu’à constater que le texte de cette résolution est adoptée avec le libellé 13 tel qu’il a été lu.

D.K. YOMAN (Côte-d’Ivoire): Vous comprendrez qu’en tant que pays assurant actuellement la présidence du groupe africain, la Côte-d’Ivoire prenne la parole à ce moment précis où après de longs tr avaux, de longues heures, e t un débat parfois difficile, la résolution sur l’Afrique vient d’être adoptée à une très forte majorité de présents. Je voudrais remercier ici, au nom du groupe africain, tous les pays qui nous ont suivis, qui viennent de nous témoigner leur amitié, leur solidarité, et dire aux autres pays qui se sont abstenus que nous continuons à leur tendre la main. Au pays qui a voté contre la résolution, je dirai également que notre main reste tendue et que par-delà tous les clivages nous avons voulu par cette resolution ne pas politiser les débats, ici à la FAO, et cela demeure. La FAO a un but qui lui a été assigné,c’est le développement de l’agriculture et de l’alimentation dans nos pays. C’est la sécurité alimentaire, cela demeurera. Encore une fois,je vous remercie de m’avoir donné la parole et je remercie tous les pays ici presents qui viennent de nous témoigner, de façon très large,leur solidarité.

Applause
Applaudissements
Aplausos

LE PRESIDENT: Je vous remercie-d’avoir parlé en qualité de Président du groupe africain. Je donne la parole au délégué de la Belgique.

G. STUYCK (Belgique): Au nom des dix Etats Membres de la GEE, de l’Espagne et du Portugal, je voudrais faire la declaration suivante en qualité de porte-parole de la présidence de la GEE. Il s’agit en fait d’une explication de vote. Si la parole nous avait été donnée quand nous l’avons demandée, nous aurions précisé que notre abstention portait seulement sur le cinquième considérant du Préambule ainsi que sur les paragraphes 8 et 11 de la résolution. Nous aurions été en effet en mesure d’accepter la proposition révisée, la version révisée de l’article 13 que vous nous aviez soumis.

En différences occasions, nos gouvernements ont condamné la politique de l’apartheid de l’Afrique du Sud et ses mesures répressives associées à cette politique. Cependant, la FAO est une institution spécialisée des Nations Unies qui, en vertu de ses statuts,est une organisation technique dans laquelle Il n’est pas approprié de traiter de questions politiques qui relèvent de la compétence d’autres organes des Nations Unies.

Au nom des dix Etats Membres de la CEE, de l’Espagne et du Portugal, je demande que ma déclaration figure comme note en bas de page dans le texte de la résolution qui vient d’être votée. Je voudrais également, en ce qui concerne le paragraphe 8, préciser que dans une précédente circonstance, il avait été déclare au nom des Etats Membres de la CEE, et cette déclaration je la refais en leur nom et aux noms de l’Espagne et du Portugal, qu’un dialogue constructif s’est développé dans le cadre des organismes internationaux cotmpétents et plus particulièrernent le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et le Club de Paris, en vue de définir des stratégies appropriées pour aborder le problème de l’endettement auquel sont confrontés les pays africains et d’autres pays en développement. Je souhaiterais que cette déclaration figure également en note de bas de page du texte de la résolution.

Si l’on nous avait donné la parole lorsque nous l’avoins demandée, nous n’aurions peut-être pas dû nous abstenir et nous aurions peut-être, tout en indiquant notre abstention, voté pour certains paragraphes. Nous regrettons d’avoir dû nous abstenir sur l’ensemble de la résolution, mais la procédure de voté qui nous est imposée par la majorité ne nous laissait pas d’autres possibilités d’exprimer nos réserves qui, je le répète, ne portaient: que sur certains paragraphes.

LE PRÉSIDENT: Votre déclaration sera consignée de la manière dont vous l’avez demandée, et je regrette qu’il n’ait pas été possible de vous donner la parole lorsque vous l’avez demandée, puisque votre Président était obligé de suivre la mécanique propre aux motions d’ordre.

J.D. AITKEN (United Kingdom): The United Kingdom is, of course, associated with the Statement of Reservation on paragraph 8, and the other paragraphs, made by the representative of Belgium on behalf of the EEC, which we understand will be incorporated as a footnote in the text of the resolution as adopted. We also have the following United Kingdom reservation which relates only to paragraph 8, and which we wish to be incorporated in the text of the resolution as a footnote: “The delegate of the United Kingdom considered that FAO did not have any substantive competence in matters relating to external debt. He also considered that the reference in the text to the close link between external debt and agricultural development was an oversimplification of a much more complicated interaction which could not be specified in isolation.”

G. BODMER (Suisse): Perraettez-raoi très brièvement de vous dire que ma délégation regrette qu’en Commission I on se soit finalement écarté du texte original du projet de résolution ayant trait à la situation critique de l’alimentation et de l’agriculture en Afrique, texte qui était pour nous acceptable. Elle regrette d’autant plus que le sujet du projet de résolution est l’un de ceux qui reçoit une attention prioritaire de la part de raon gouvernement. De plus, je souhaiterais réitérer avec force que mon gouvernement condamne depuis plusieurs années la politique d’apartheid de l’Afrique du Sud. Ma délégation ne s’en est pas moins trouvée contrainte de s’abstenir dans le voté en bloc de la résolution qui vient d’avoir lieu du fait que les modifications proposées à la dernière heure, et notarament pour ce qui est du cinquième considérant et des points 8 et 11 du dispositif, comportent en partie les implications politiques qui lui paraissent déplacées en l’occurrence.

G. BULA HOYOS (Colombia): La Delegación de Colombia comparte plenamente la declaración objetiva hecha a nombre del Grupo Africano por nuestro distinguido colega de Costa de Marfil.

No obstante el inxnenso resultado favorable no tenemos ánirao de triunfalismo, sino ánimo sereno y justiciero.

No podemos aceptar el principio, y esto lo hemos reiterado en màs de una ocasión, según el cual la FAO deba permanecer encerrada en una torre de marfil sin que se tenga en cuenta la necesaria inter-dependencia entre todos los sectores que conforman la economía mundial. Por eso creemos que nuestra actitud no tiene carácter político, corao lo ha dicho Costa de Marfil, sino que constituye una mínima reacción social y humana que no se limita tan sólo a un problema africano, sino que sale del marco de Africa para interesar a todos aquellos países libres y democráticos del raundo que no pueden permanecer en silencio, que no pueden estar insensibles frente a hechos graves que atentan contra la seguridad alimentaria de inmensas poblaciones.

Los problemas de la agricultura y la alimentación no pueden resoiverse aisladamente. No podemos aceptar tampoco, Señor Presidente, aunque naturalraente tiene derecho y aparecerá al pie de página, la declaración de un distinguido representante sobre el párrafo 8.

El párrafo 8 simplemente reconoce la importancia de los problemas de la deuda para Africa, la es-trecha relación entre esa deuda y el desarrollo agrícola y luego toma nota simplemente de una de-claración de jefes de estado y de gobiernos de Africa. Creemos que es una falta de respeto a esos jefes de estado y de gobierno impedir que aquí los representantes de esos países dejen esta mínima constancia.

De la declaración del portavoz de la Comunidad Económica Europea nos preocupa un solo término cuando dijo que había sido impuesta esta decisión. Nosotros creemos que esta es una decisión democrática, después de los largos e intensos debates y no fue impuesta a primera vista. Pero quisiéramos pregun-tar al Embajador de Bélgica que es io que él quiere que aparezca aquí como reserva, porque tenemos la reserva número 2 y sobre esa reserva número 2 uno de los países involucrados, España, dijo que a la luz de la modificación constructiva de Australia él pensaba que debería revisarse esa reserva.

No entendiraos si el colega de Bélgica quiere cambiar el actual dos por la nueva redacción que pre-sentó, o presentar una màs además del término dos.

Además, señor Présidente, la reserva 5 hace referencia a aquellos asuntos que ya quedan fuera de contexto al haberse adoptado la propuesta de Australia. Por eso sera conveniente que esas declara-ciones aclararan qué es lo qué quieren que aparezca en el texto como reserva de esos países.

C.A. HARTMAN (Finland): On behalf of Norway, Sweden and my own country Finland, I should like to give the following explanation of our voting. We votéd for the resolution as a whole, however, our countries abstained in the voté in Commission I on preamble paragraph 5 and operative paragraphs 8 and 13. We would have abstained on the same paragraphs in Plenary if there had been separate votes on them. We also have serious problems on paragraph 8 on which there was never a separate voté. This is not because we do not fully realize the importance of the issues treated in those paragraphs. In appropriate fora we are fully prepared to discuss them. We are, however, of the opinion that FAO which has its clearly defined mandate as a specialist organization should not take up matters of the kind mentioned in the paragraphs in question. Traditionally, they have not been discussed in FAO.

With reference to paragraph 13, as amended, of the resolution,’ we consider that the mandate given to the Director-General of FAO applies only to matters which fall in the strict competence of FAO. This does not apply to the paragraphs I have mentioned and also to paragraph 9.

Mrs MIllicent H. FENWICK (United States of America): It is late and I do not want to bore my fellow delegates with too long a speech, but I must say that this is a cause of great sadness to me, what has happened here this afternoon and in these days. I never expected it would end like this. I was hoping that we would be able to vote in favour of this resolution. I do not think anybody who has been in this room, in this Organization, with me for the past two years is in any doubt as to how I feel about Africa - the place that most concerns us if we have hearts and minds - and have ever since I have been here. It is the place on which we must concentrate our interests and hopes for the future. I can leave my personal feelings aside, but I would like to say something about my government too. My government supports and has supported, publicly, the urgent need for concerted international measures designed to mitigate the adverse economic effects on southern African states because of destabilizing acts of aggression by South Africa, as well as Africa’s debt problems. In this context, it takes note of the appeal launched by African Heads of State and Government calling for the urgent convening of an international conference on Africa’s external debt. This is what my country and my government has been supporting, publicly, in the fora of the United Nations, but I may say in the fora of the United Nations where my government feels they belong. That is the problem we have had here, that these questions did not belong in an organization which is totally non-political, which is not ECOSOC, or any other place, which is FAO, concerned with agriculture and food. It is for this reason we have urged these different footnotes. It is not that we feel that these obnoxious and obscene laws which prevail in South Africa are justified.

Now, so much having been said, my understanding is that paragraph 13 was amended with the correction proposed by Australia, which I. believe was accepted. If that is so, I would like to remove our reservation regarding paragraph 13 in this resolution, but we must retain our concern about paragraph 5 of the preamble, paragraph 8, which has never received a vote, and paragraph 11. We would like to associate ourselves with the motion by the United Kingdom to contain in the report a reservation worded as the United Kingdom proposéd. We would oe happy to associate ourselves in that footnote, with that reservation of the United Kingdom.

I am going to stop now. I would like to talk to you all for a much longer time. We cannot really go on like this, not trying to concentrate on those people starving out there and suffering, we must put behind us some of the personal feelings that may have been expressed here. All I can say is that my country is sorry that we should be the one voté that said “no”. I wish, so much, it had not been necessary, and it would not have been necessary. We had excellent suggestions from African states and from others that we would have been happy to accept and to vote “yes” with the majority here. All I can say is yes, we have got it now, but let us not go through this kind of agony again.

J. TCHICAYA (Congo): Nous voici arrivés au terme de nos débats sur cette question importante. Cette question de la résolution sur la situation critique de l’Afrique revêt une importance capitale pour nous et, compte tenu de cette importance, nous estimons que tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous. Voilà comment j’interprète les résultats de ce vote, à tel point que nous pensons pour notre part que les abstentions sont équivalentes à des votes négatifs, et en tout cas nous les analysons comme tels.

Nous savons que parmi les pays qui se sont abstenus, il y a des pays qui font des efforts louables pour faire en sorte que l’apartheid puisse reculer en Afrique du Sud. Nous le savons et il est dommage que dans cette analyse nous puissions faire l’amalgame. Nous estimons pour notre part, qu’étant donné que le paragraphe 5 du préarabule et que le paragraphe 11 du dispositif avaient été acceptés par consensus au niveau de l’ECOSOC, ils ne devaient pas poser de problèmes ici à chacune des délégations concernées. Nous sommes obligés de constater que certaines délégations se sont obstinées à voter contre. Je dis contre parce que j’estime que les abstentions sont un vote négatif.

Quant au paragraphe 13, nous le comprenons très bien et c’est pour celà que nous avons accepté la proposition faite par l’Australie. Nous savons que le mandat que nous confions au Directeur général est celui que nous connaissons, c’est-à-dire, que l’Organisation doit à tout moment analyser les obstacles qui freinent la production agricole et la sécurite alimentaire. Il s’agit d’un mandat très important et nous savons qu’il y a beaucoup d’obstacles, en particulier en Afrique australe, je crois que c’est clair. On l’a déjá dit ici, la FAO ne peut pas être isolée du reste des Nations Unies. L’interdépendance est une évidence et l’on ne peut enfermer la FAO dans une cage en disant: “VoIlà, votre mandat se situe là”. Si la FAO se réduisait à cela on ne voit pas quelle serait son efficacité réelle. Je crois que la FAO doit collaborer avec les pays membres pour mettre en oeuvre des politiques. Elle participe même parfois à la définition de politiques dans nos pays, et c’est ce que nous avons toujours demandé.

Nous savons qu’ici, à la FAO, nous n’avons pas le droit de faire des analyses politiques sur le sujet de l’apartheid ou des agressions perpétrées par l’Afrique du Sud. Nous réservons cela à d’autres instances, à l’ONU, à New York. Je crois que chacun sait quel respect, en tant que groupe africain, nous devons avoir pour les analyses qui sont faites à ce niveau, pour ne pas avoir à recommencer ces mêmes analyses dans d’autres enceintes comme la FAO.

Nous tenions à le dire et à rendre hommage aux pays qui, hier, se sont abstenus et qui, aujourd’hui, ont voté en faveur de notre résolution. Vraiment, nous tenons à les remercier d’une manière particulière. Nous estimons qu’Il s’agit là de pays qui comprennent l’évolution de la situation et qui, par conséquent, sont avec nous et nous ont manifesté leur amitié et leur solidarité.

Nous sommes quelque peu déçus d’entendre parfois qu’on nous demande des renseignements sur tel ou tel problème, car, soi-disant, cela pourrait motiver le voté, et, qu’ensuite, on ne voté pas en faveur de cette résolution.

Nous sommes absolument surpris par ce genre de réaction.

Voilà pourquoi nous aussi, notre Président du Groupe africain et nous,appuyons entièrement ce qu’il a dit à ce sujet, nous estimons que nous devons nous arrêter là et réitérer ici, compte tenu des réserves qui continuent de fuser,la réserve que nous avons faite et qui vous a été présentee dès le départ avec les corrections que je vous avais communiquées.

M. M.B. SY (Sénégal): Avec tout le respect que je vous dois ainsi qu’à toutes les délégations ici présentes, je pense sincèrement que cette résolution a fait l’objet de débats pendant toute une semaine et très longtemps hier en Commission I. Je crois que toutes les réserves que nous avons entendues après le voté sont déjà exprimées dans le document. Je pense que l’Etat souverain n’a même pas I’obligation de justifier son voté parce que les prises de responsabilites ont été faites. Je demande la clôture de ces débats pour que nous puissions lever la séance, étant donné que la decision a été prise.

Applause
Applaudissements
Aplausos

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

LE PRESIDENT: M. le délégué de Belgique, j’ai note votre demande de parole. Une motion d’ordre est demandée. Nous sommes dans une assemblée démocratique et Il y a un mécanisme de motion d’ordre que je suis obligé d’appliquer. Une motion d’ordre est présentée par la délégation du Sénegal tendant à clôturer les débats. Bien, il nous faut deux délégations qui appuient. Je vais demander l’avis de notre Conseiller juridique.

LEGAL COUNSEL: Assuming that the distinguished delegate actually intends to move a closure of debate it would therefore no longer be possible for other speakers to explain their votes. But, I am not certain that he meant it as a formal motion, or whether it was just a suggestion. If he meant it as a formal motion of closure of debate, then there may only be two speakers against. But this is only in the event that it was a motion for the closure of the debate.

LE PRESIDENT: D’après les informations données par le Conseiller juridique, il y aurait des doutes quant à savoir si c’est une motion de clôture des débats formellement présentée que le délégué du Sénégal nous a soumise, ou s’il s’agit simplement d’un souhait. Je dois d’abord aussi dire qu’il n’y a plus ici vraiment de question de débat, ce n’est plus un débat, ce sont les délégués qui désirent dire quelque chose, expliquer pourquoi ils ont pris telle ou telle position. Je suis un peu gêné. Personnellement, je préférerais que chacun ici puisse expliquer son voté, comme cela nous partirons sereinement, calmement, chacun ayant dit ce qu’il a à dire après ce vote important.

M. le délégué du Sénégal puis-je demander votre compréhension à ce sujet?

M.B. SY (Sénégal): Je ne saurais refuser de répondre à une demande aussi courtoise. Il ne s’agit plus d’une explication de vote, mais d’appréciation de voté. Moi-même j’ai toujours eu envie de dire ce que je pense parce que quand des pays apprécient pourquoi nous votons une résolution de cette nature qui a un caractère politique, j’ai envie de m’en expliquer, mais

de cette façon nous aurions rouvert les débats. Si les pays acceptent de se prononcer uniquement sur leur vote, je peux retirer la motion de clôture des débats. Mais si l’on doit indirectement apprécier que je n’ai pas eu le droit de proposer une motion de cette nature dans une enceinte dë la FAO parce qu’il s’agit de problèmes politiques, je dis que là nous ouvrons un débat parce que je serai obligé de prendre la parole et peut-être beaucoup d’autres délégations, et cela nous prendrait toute la nuit.

Par conséquent, si vous pouvez faire en sorte de demandèr aux délégations de s’expliquer strictement sur leur voté, sans apprécier les votés des autres, nous pouvons continuer à écouter les délégations; mais dans le cas contraire, ou bien nous prolongeons toute la nuit la séance, ou bien nous clôturons les débats.

LE PRESIDENT: Bon, je vous remercie. C’est exactement ce que je demandais aux délégués, de s’expliquer sur les raisons pour lesquelles iis ont voté dans tel ou tel sens, sans ouvrir un débat particulier sur cette question, et vous restez naturellement libre, M. le délégué du Sénégal, de prendre la parole et d’expliquer aussi votre vote.

POINT OF ORDER
POINT D’ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J. TCHICAYA (Congo): Nous avons déjà pris la parole mais, bien entendu, je ne suis pas égoïste, je voudrais voir plutôt les autres s’exprimer aussi sur la question et j’espère qu’ils s’exprimeront librement. Je crois que nous représentons ici des Etats souverains. Il n’est pas possible ici de pouvoic donner telle ou telle orientation à une délégation. Je crois que cela doit être clair. Il faut laisser ceux qui veulent s’exprimer, s’exprimer, et il n’y a pas une manière unique de s’exprimer.

M. SAITO (Japan): I will be brief at this late stage of the evening. My delegation abstained from voting on the present resolution. This was to maintain the well-established practice of FAO as a specialized agency of the United Nations to refrain from introducing any political issue in this forum which has a technical nature. In the view of my delegation, paragraph 5 of the preamble and paragraph 11 of the operative part have a political nature in this context. Therefore, my delegation requests our present statement to be recorded as a footnote to the resolution.

LE PRESIDENT: Je remercie le délégué du Japon et le prie de bien vouloir rédiger sa note de bas de page et de la soumettre au Secrétariat.

T.E.C. PALMER (Sierra Leone): I want only to draw the attention of this august body to the dangers we are getting ourselves into in terms of Conference procedure. We have taken a vote and we have listened to all the reasons why we took up one position or another. But it appears we are now inviting a protracted stay here in which 90 delegates can indicate and explain why they voted yes. This has been a practice which we have avoided in the past.

I am sure delegates will agree with me, that we are only going over ground that we have already covered. We are fully aware of what our positions are, and we were conscious of them when taking our decisions. I am thinking of the anonymous people whom we represent - we congregate here and we discuss them here, and I am sure they would all tell us to shut up and go home.

LE PRESIDENT: Je serais le premier a être ravi si les délégués acceptaient eux-mêmes de ne plus prendre la parole sur ce sujet, mais les délégués sont les membres souverains de cette Organisation et, s’ils demandent à parler, le Président a-t-il le droit de leur refuser la parole’ ? C’est bien cela l’embarras dans lequel je me trouve. Tout ce que je peux demander c’est que chaque membre prenant la parole soit extrêmement bref. Peut-être serons-nous amenés à limiter le temps de parole si je constate que les délégués ne sont pas suffisamment brefs et précis.

H. REDL (Austria) (original language German): I would like first to refer to the very clear-cut Rules of Procedure.

With respect to the abstention of Austria, I wish to state the following: Austria is fully aware of, and highly concerned about, the critical situation in Africa and has tried within all its powers to contribute towards alleviating and attenuating its situation. The abstention on the part of Austria with respect to policy on Apartheid was quite clearly and without any doubt expressed in the appropriate international fora. The text before us nevertheless contains elements, which, in the view of Austria, do not fall within the context of FAO and did not therefore make it possible for us to give our full endorsement. However, we do distinguish between “yes”, “no”, and “‘abstention”.

LE PRESIDENT: Je note que le délégué de la Belgique avait parlé au nom d’un certain groupe d’Etats et je pense que certains Etats Membres de ce groupe pourraient se rallier à ce qu’a dit le délégué de la Belgique en leur nom, et nous demander de rayer leur demande de parole.

G. STUYCK (Belgique): Par courtoisie vis-à-vis de mon ami l’Ambassadeur Bula Hoyos représentant de la Colombie, je voulais préciser, en ce qui conceme le paragraphe 13 de la résolution, que notre réserve a été levée à la suite de la proposition soumise par vous-même M. le Président d’un nouveau texte concernant ce paragraphe. Toutefois, dans un souci de clarification, nous souhaitons que notre note de bas de page,qui exposait notre conception du pouvoir du Directeur général de la FAO en ce qui conceme cette resolution, soit maintenue.

Je voudrais répondre brièvement à M. le représentant du Congo; j’espère qu’il ne va pas me demander une motion d’ordre pour que je me taise cette fois. Je voulais simplêment indiquer que les pays de la Communauté consacrent à l’Afrique et continuent de lui consacrer la part essentielle de leur aide au développement, et que mon pays pour sa part fournit plus de 60 % de son aide au continent africain. Les Etats Membres de la Communauté, pas plus que mon pays, n’ont de leçons à recevoir en ce domaine.

C. di MOTTOLA BALESTRA (Costa Rica): He solicitado, Sr. Présidente, el uso de la palabra para explicar que mi voto al proyecto de resolución ha sido porque mi país comparte, naturalmente, en su totalidad todos los artículos, pero quería referirme específicamente al Artículo 8. Respecto a este artículo nemos votado en favor, no sólo por respeto a los Jefes de Estado africanos que han manifestado una cierta posición de la que se está tomando nota, sino porque mi delegación y mi país consideran que entre la deuda exterior y el desarrollo agrícola no solo hay conexión, sino que éste es un problema fundamental, y tal vez no sólo uno de los problemas fundamentales, pero

Creo que eso que se dice de que la FAO no es un foro politico, debería terminarse. La FAO es un foro politico para ciertos puntos porque indicamos la existencia de problemas que son económicos y políticos al mismo tiempo. No pretendemos negociarlos, pero si es una causa muy importante como la existencia de una deuda fuerte, reconocida por todos, no hay razón para no decirlo y ponerlo de relieve en nuestra resolución.

T. ISKIT (Turkey): I simply wish Co say that, as the amendment to paragraph 13 has now taken care of our preoccupations concerning any eventual political implications for FAO, I would like the name of my delegation to be withdrawn from footnote 6/.

Sawa SAHADOU (Niger): Cela fait à peu près deux heures et demie que nous avons demandé la parole. Il s’est trouvé qu’entre-temps une motion d’ordre a contourné la liste des orateurs inscrits. Nous avons demandé la parole aussitôt après l’intervention de notre ami le Président du groupe africain, le délégué de la Côte d’Ivoire. Là également des motions sont intervenues et nous n’avons pu prendre la parole.

Nous avons voulu parler depuis deux heures et demie pour dire ce que le camarade Akinrinade du Nigéria avait souligné par la suite. Nous avions des craintes quant au déroulement de ce débat sur la résolution portant sur la crise alimentaire en Afrique. Fort heureusement, les résultats qui one abouti nous permettent, avec votre permission, de nous déclarer satisfaits. Nous apportons tout notre appui et notre soutien total à la déclaration faite par le Président du groupe africain, le distingué délégué de la Côte d’Ivoire.

Si ceux qui ont voté contre ou qui se sont abstenus ont eu à se justifier, nous pensons qu’il est tout à fait normal que ceux qui ont voté pour, non seulement parce que c’est leur propre problème, mais aussi parce que c’est un problème général de l’Afrique, aient aussi le droit de donner les raisons pour lesquelles ils ont voté pour.

La délégation du Niger à plaisir à souligner et saisit cette occasion pour dire que l’objet de cette résolution est extrêmement important pour nous, pays Membre de la FAO, pays de l’Afrique, et de surcroît au sud du Sahara. Vous connaissez très bien,M. le Président,la situation des pays au sud du Sahara, auxquels nous appartenons, que l’ on appelie le Sahel; c’est la frange névralgique de toute l’Afrique. C’est la raison pour laquelle nous sommes heureux de ce que cette résolution ait finalement eu un meilleur aboutissement. Je voudrais signaler en passant la déclaration faite par un grand homme d’Etat qui disait “il n’y a pas de développement sans sécurité” Il faut entrevoir cette sécuritá au sens le plus large du terrae: sécurité territoriale, sécurité alimentaire. La sécurité territoriale ne va pas sans sécurité alimentaire et il n’y a pas de sécurité alimentaire sans sécurité territoriale. C’est pour cela qu’il était tout à fait normal que dans certains passages de cette résolution nous, pays de l’Afriaue, concernés par cette résolution, ayons été, non pas dans l’ obligation, mais que nous ayons saisi l‘occasion et l’opportunité de citer, par certains passages, les problèmes qui entravent le développement de l’Afrique.

Je ne voudrais pas être long, et si j’abuse de mon temps, je m’en excuse, mais je voulais faire cette déclaration pour réitérer et manifester davantage la satisfaction totale de la délégation du Niger face à l’aboutissement de cette résolution.

LE PRESIDENT: Je vous remercie, honorable délégué du Niger. Comme je l’ai fait tout à l’heure à l’adresse du délégué de la Belgique, et pour les mêmes raisons, je regrette sincèrement que la mise en oeuvre des mécanismes des motions d’ordre ne m’aient pas permis de vous donner la parole au moment où vous l’avez demandée.

M. BENNIS (Maroc): Mon intervention porte sur une clarification que j’estime utile et juste de surcroît. Après que nous nous soyons prononcés sur la résolution je pense que les notes de bas de page qui viennent à la suite du texte proprement dit peuvent effectivement être abordées. J’aimerais me référer à la note 4, pour indiquer que la précision faite par le délégué de la Côte-d’Ivoire, à savoir qu’il avait pris la parole devant la Commission au nom du groupe africain, que sa déclaration couvrait l’ensemble des pays africains et, si dans la note No 4 nous faisons mention de quelques pays seulement, cela réduit la portée de sa précision. Aussi, jé vous suggère de limiter en citant la Côte-d’Ivoire au nom du groupe africain et avec l’appui des pays non africains.

Si tel n’était pas le cas, je souhaiterais que le Maroc soit porté également parrai les pays cités et qui ont voté la résolution. Je pense d’ailleurs que d’autres pays voudront le faire aussi. D’ailleurs, nous venons de constater que plusieurs pays africains et tous ceux sans exception (je dis tous ceux qui sont présents dans la salle), ont voté en faveur de la résolution.

En définitive, ma proposition tend à mettre en concordance le texte de la note 4 avec le résultat et la réalité du voté qui vient de se passer.

Sur un autre plan, et s’agissant de la signification des votés, et après avoir entendu les diffé-rentes explications, je crois que l’Afrique doit exprimer qu’elle est soutenue dans sa lutte contre l’apartheid et elle voudrait espérer rencontrer d’autres appuis dans ce sens.

LE PRESIDENT: Je reraercie le délégué du Maroc. Le Secrétariat apprécie votre proposition qui me paraît tout à fait acceptable.

LE SECRETAIRE GENERAL: Elle n’appartient pas au groupe africain mais il ne ferait plus mention des divers pays du groupe africain lui-même. Il serait inclus dans tout le groupe africain.

LE PRESIDENT: Monsieur le délégué du Maroc, êtes-vous d’accord avec ce qui vient d’être dit ? A-t-on tenu compte de ce quevous avez dit ?

M. BENNIS (Maroc): Totalement, et je vous en remercie.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Nosotros nemos demostrado resistencia durante veinte años en el bloqueo así que podemos resistir y tener paciencia para que me dé la palabra.

Estamos totalmente de acuerdo con lo expuesto por la Representación de Costa de Marfil como Presi-dente del Grupo Africano, y de Colombia, Congo y Costa Rica, porque sus intervenciones las podemos hacer nuestras por lo razonables y objetivas que son. Sin embargo queremos exponer que no enten-demos a los que temen que se hable de deuda externa aquí en un párrafo inocente, porque la Confe-rencia en este párrafo no está convocando a una conferencia de deuda externa de Africa, sino tomando nota de un llamamiento en ese sentido hecho soberanamente por los Jefes de Estado Africanos y no hay ningún tipo de convocación de la deuda externa. Pero creemos también, con lo que han planteado, que hay un diálogo establecido constructivo en el ámbito de los organismos internaciona-les. Ese diálogo existe y tendrá que seguir existiendo en organismos internacionales y a todos los niveles porque la responsabilidad conjunta de los gobiernos y de los países en desarrollo deu-dores y los desarrollados acreedores y las instituciones bancarias y financieras internacionales no puede cesar. Tienen que vivir en un d’iálogo para resolver un problema que es crêciente y agobiante.

En este sentido, queremos retomar alguna frase de algunos colegas que han expresado anteriormente que separar a la FAO en una campana estéril de laboratorio será imposible. Estos diálogos serán largos, pero serán posibles porque en FAO hablamos de equidad y de igualdad entre países en desarrollo y desarrollados. Hablamos de la distribución de los costos en el proceso de ajuste, en el costo de financiamiento, del desarrollo y tasas de interés, de los problemas de productos básicos y de precios justos y remuneradores que tienen resultados sociales y agrícolas. o sea, estamos en un medio en que la FAO tiene que analizar dúctilmente aquellas cuestiones que inciden en los

problemas de la alimentación y la agricultura. Pero nosotros queremos expresar, y es necesario que se reconozca, que se tome una nota a pie de página de Cuba sobre la siguiente cuestión, porque creo que esto debe constar: “El delegado de Cuba considera que los problemas de la deuda externa tienen estrecha relación con el desarrollo agrícola y alimentario y que independientemente de las negociaciones que se lleven a cabo en otros foros los Jefes de Estado, de Gobierno, y los pueblos nienen derecho soberano a discutir las consecuencias de la deuda externa en sus procesos sociales, económicos y políticos.

En ese sentido, queremos que aparezca esta nota a pie de página.

LE PRESIDENT: Je vous remercie. De toute façon, vous aviez déjà été très clair à ce sujet dans votre précédente intervention.

D. LINDORES (Canada): Canada votéd in favour of the Resolution and to save time we would just like to associate ourselves with the explanation of voté read by the delegate of Finland.

I. DIAZ YUBERO (España): Era para defender las intervenciones de Senegal sobre el derecho que cada uno tiene a explicar su voto, pero su bien hacer como Presidente ha hecho innecesaria mi intervención. Había hecho una señal de que retiraba la palabra, pero no debió de haber sido vista.

LE PRESIDENT: Monsieur le délégué de I’Espagne, votre nom a bien été enregistré par le Secrétariat sur une longue liste que je suis aussi scrupuleusement, que je peux.

H. HØSTMARK (Norway): I am sorry, Mr. Chairman, I was going to take the floor on a point of order, but that moment has long passed.

R.W.M. JOHNSON (New Zealand): In view of the Australian amendment to paragraph 13 and its subsequent approval in the Resolution, New Zealand wishes to withdraw from its association with footnote 6.

LE PRESIDENT: Je crois que la note 6 est retirée, suite à la modification du paragraphe 13, si j’ai bien compris., Est-ce bien le cas?

R.W.M. JOHNSON (New Zealand): When Turkey withdrew I assumed I needed simply to withdraw our name as well.

J. TCHICAYA (Congo): Nous voudrions tout d’abord, intervenir sur le point de notre note N° 4. Effectivement, hier, lorsque nous l’avons écrite, nous avons tenu compte des personnes qui se sont expfimées sur la question et qui ont demandé expressénttent à figurer sur cette liste. C’est pour cette raison qu’elle ne s’est pas adressée à tout le groupe africain. Nous souhaitons que lorsqu’on mettra le groupe africain, il faudra qu’on ajoute entire parenthèses le nombre d’Etats qui repré-sentent le groupe africain.

Je voudrais dire à l’endroit du délégué de la Belgique que l’Ambassadeur du Congo qui s’exprimait ici a indiqué que nous regrettions que dans les nombreuses abstentions il y ait finalement un amalgame et nous avons dit aussi que nous estimions que parmi eux, effectivement, il y avait des Etats, ce qui est vrai, qui prenaient même des mesures. Je prends l’exemple de la France, l’exemple des pays nordiques connus,qui prennent des mesures effectives pour faire reculer l’apartheid en Afrique du Sud. Nous n’avons jamais mis en cause le concours que le Gouvernement belge apporte à l’Afrique. Je crois qu’il s’agit là d’un concours et, justement, cette résolution vise à ce que le concours qu’apporte le Gouvernement belge et les autres gouvernements puisse servir effective-ment les intérêts des populations de l’Afrique australe. Nous ne comprenons pas que ces pays qui nous aident d’un côté puissent tolérer que l’Afrique du Sud continue à ravager par ses agressions ces pays dans cette partie de notre continent. C’est ce que nous ne comprenons pas. Je crois que cela doit être reconnu et nous n’avons pas fait d’objections sur l’aide que la Belgique et les autres pays apportent à cette région du monde. Je crois qu’il faudra qu’ils retiennent aussi que nous ne nous exprimons pas toujours par motion... Nous posons les motions lorsque cela est nécessaire et je crois qu’on n’a jamais interdit à la Belgique de demander des motions.

LE PRESIDENT: Je prends note de la précision complémentaire qui a été demandée pour ce qui est de la note 4. Vous avez suggéré que le nombre des pays africains, membres du groupe africain, soit indiqué. Je crois qu’il n’y a aucune difficulté. Parmi les pays du groupe africain, il y a la Libye qui vient de m’envoyer une note pour figurer dans cette liste. Elle s’y trouve en tant que membre du groupe africain. Le Secrétariat n’est pas d’accord, je passe done la parole au Secrétaire général.

LE SECRETAIRE GENERAL: Ce qu’il y a, c’est que nous avons reçu une note de la délégation de la République islamique d’Iran qui demande à être inscrite parmi les signataires de la note 4. Mais le point de savoir si la Libye fait ou non partie du groupe africain va être vérifié.

LE PRESIDENT: Je m’excuse, ce n’était pas la Libye qui m’avait demandé l’inscription, mais la République islamique d’Iran.

R. F. DE JESUS NETO (Angola): Je regrette très sincèrement de prendre la parole à cette heure tardive de la soirée. Je voudrais simplement dire que nous avons longuement défini la position de la République populaire d’Angola lors de la Commission I hier, dans la Salle verte. Nous avons done voulu expliquer à tous les délégués que la FAO devrait prendre connaissance des causes principales de la famine en Afrique, que nous ne devons pas ignorer ou feindre d’ignorer, car en Afrique, les causes principales de la famine ont été identifiées dans leur ordre de chronologie. Nous avons done: la sécheresse, la desertification et l’agression constante d’un puissant ennemi que nous avons et qui est l’Afrique du Sud. C’est un fait. Nous ne devons pas l’ignorer. Entre-temps, je profite de cette occasion qui nous est donnée pour remercier les pays qui nous ont témoigné leur solidarité et plus particulièrement les pays européens qui,en dernière minute, se sont solidarisés avec -nous. Je profite également de cette occasion pour leur montrer la position d’un pays qui, comme par hasard, a beaucoup de citoyens en Afrique australe, notamment au Mozambique et en Angola. La survie de ces citoyens dépend exclusivement de l’effort de nos masses paysannes. Nous leur montrons la position de ce pays que s’est allié, que s’est ajouté, au groupe des pays qui se sont abstenus ici. Nous regrettons très fort la position de ce pays parce que ce pays est au courant de ce qui arrive à nos paysans, ce pays est au courant de ce qui arrive aux agriculteurs de nationalité portugaise (si je veux ainsi éclairer mon explication).

Le PRESIDENT: Vous avez failli rompre un consensus que nous nous sommes donné de ne pas mettre directement en cause un Etat Membre de l’Organisation... enfin... Merci de votre intervention.

D. K. YOMAN (Côte-d’Ivoire): Compte tenu de l’heure tardive, je voudrais renoncer à mon temps de parole,non sans avoir auparavant souligné la façon rermarquable avec laquelle vous avez conduit nos débats.

M. B. SY (Sénégal): Moi non plus, je n’aurais jamais pris la parole si nous nous étions mis d’accord pour ne pas prolonger le débat, mais maintenant, je dois le faire pour deux raisons. Tout d’abord, la note de bas de page N° 3 n’a pas son sens avec un considérant de la note 4. Done, le Sénégal et l’Algérie devraient se retrouver ailleurs. Je tenais à le souligner. Il faudrait done éliminer la note 3. D’autre part, je pense qu’à la conclusion de nos débats il faudrait que nous soyons conscients que la finalité a été plus que positive. Elle l’a été parce qu’en réalité aucun pays, en fait, n’a rejeté systématiquement la résolution. Nous nous sommes heurtés à un problème de principe. Même les pays qui ont voté contre ou qui se sont abstenus ont affirme ici, et le procès-verbal en fera le témoignage, qu’ils condamnaient sévèrement l’apartheid et les politiques degression de cet Etat. Leur seul problème e’est qu’ils estiment que la FAO n’est pas le cadre idéal. A ce propos, mon pays doit done s’expliquer. Mon pays pense sincèrement, en se référant même aux lignes directrices de la Conférence mondiale sur la réforme agricole et agraire et le développement rural, que la préoccupation fondamentale, en tout cas dans le cadre de cette Conférence et les lignes directrices de la FAO, est de permettre au petit paysan de pouvoir utiliser ratioimellement et disposer des lopins de terre nécessaires à la production vitale à sa survie.

Il se trouve que,dans le cadre du problème qui nous a divisés, il est certain, il ne fait aucun doute que les petits paysans de cette sous-région n’arrivent plus, dans les circonstances que nous connaissons tous, à disposer de ces lopins de terre et à retirer les substances nécessaires à leur survie. Done, comment peut-on ne pas s’inquiéter que la FAO, qui en tout cas est une institution spécialisée dans ce domaine, ne puisse pas signaler à l’attention de la Communauté internationale, au niveau où il le faut, qu’on réfléchisse sur la question en vue de sa solution? Il n’a jamais été question ici dans cette résolution de demander à la FAO de traiter de cette question, puisque traiter signifie prendre une décision. Il s’agissait ici d’attirer l’attention de la communauté internationale. Je dois en concluant dire qu’il y a deux ans. la FAO avait lancé un cri pour attirer l’attention de la communauté économique internationale sur les risques de famine. L’on a toujours dit que c’était exagéré, que l’on n’avait pas pris compte de cet appel et voilà ce qui s’est passé par la suite. Nous le savons tous: des drames et des tragédies humaines se sont passées. Aujourd’hui égaleraent, la FAO attire l’attention sur le fait que certaines attitudes peuvent compromettre gravement la sécurité alimentaire dans une région et conduire à des tragédies humaines. On lui dit qu’elle n’a pas à s’en occuper, qu’elle n’a pas à attirer notre attention. J’espère que nous n’aurons pas, comme nous l’avons déjà fait l’année dernière, à regretter ces tragédies si dramatiques.

LE PRESIDENT: Je vous rassure. La note 3 avait déjà été retiree à la demande de ses auteurs, dont votre délégation.

Nous voilà aux termes de nos travaux ce soir.

Paragraph 1, including Resolution as amended, adopted
Le paragraphe 1, y compris la résolution ainsi amendée, est adopté
El párrafo 1, incluida la Resolución así enmeñdâda, es aprobado

Draft Report of Plenary, Part 9, as amended, was adopted
Projet de rapport de la plénière, partie 9, ainsi amendé, est adopté
El proyecto de informe de la Plenaria, Parte 9, así enmendado, es aprobado

The meeting rose at 20.10 hours
La séance est levée à 20 h 10
Se levanta la sesióna las 20.10 horas

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