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ADOPTION OF REPORT (continued)
ADOPTION DU RAPPORT (suite)
APROBACION DEL INFORME (continuación)

DRAFT REPORT QF COMMISSION I - PART 6 (continued)
PROJET DE RAPPORT DE LA COMMISSION I - SIXIEME PARTIE (suite)
PROYECTO DE INFORME DE LA COMISION I - PARTE 6 (continuación)

7. World Food and Agriculture Situation (continued)
7. Situation mondiale de l'alimentation et l'agriculture (suite)
7. Situación alimentaria y agrícola en el mundo (continuación)

7.2 (the resolution) Critical situation in Africa (continued)
7.2 (la résolution) La situation critique de l'Afrique (suite)
7.2 (la resolución) Situación crítica en Africa (continuación)

PARAGRAPH 1 INCLUDING DRAFT RESOLUTION (continued)
PARAGRAPHE 1 Y COMPRIS LE PROJET DE RESOLUTION (suite)
PARRAFO 1 INCLUIDO EL PROYECTO DE RESOLUCION (continuación)

LE PRESIDENT: Nous voilà réunis de nouveau et avant de recommencer j'aurais voulu vous faire une proposition, c'est-à-dire, je voudrais vous demander ce que nous pouvons faire pour être brefs. Je voudrais essayer d'y arriver avec votre aide. Ma proposition pourrait consister à donner la parole à ceux qui sont inscrits et qui n'ont pas encore pris la parole. Bien sûr, si parmi eux certains ne désirent plus prendre la parole, tant mieux! Pour les amener à ne plus prendre la parole, je voudrais vous annoncer ce que vous devrez faire. Nous avons constaté qu'il y a un amendement cubain. Je voudrais savoir s'il y a un consensus sur cet amendement cubain; s'il n'y avait pas de consensus sur cet amendement cubain on retomberait, automatiquement sur le texte que vous avez devant vous. On pourrait alors commencer, si c'est nécessaire, un court débat sur ce texte et éventuellement, si vous le voulez bien, vous pourriez alors voter. C'est ce que je voudrais vous proposer, et je crois bien que cette proposition est acceptable pour tout le monde. Cela est tout à fait normal, mais en tenant compte de ce que je propose, je voudrais commencer par donner la parole à ceux qui n'ont pas encore parlé, et qui sont inscrits; mais je désire rappeler ce que je viens de dire, c'est-à-dire de voir s'il y a un consensus sur l'amendement cubain et dans le cas contraire d'aborder le texte originel et éventuellement voter. Donc je répète, s'il y a des délégations qui ont demandé la parole et qui désirent ne plus parler, ils ont la possibilité de s'abstenir. Cela étant dit, j'accorde maintenant la parole au Cap-Vert.

ANTONIO RODRIGUES PIRES (Cap-Vert): Je tiens tout d'abord à saluer l'honorable délégué de l'Inde qui à mon avis, après l'Angola et le Congo ,a exprimé les sentiments de ma délégation. Je vais être très très bref.

Nous sommes d'accord sur le fait qu'il ne faut pas protéger la FAO. Mais, nous pensons que tous les pays membres de la FAO dont la plupart sont contre cette résolution ont des représentants dans les pays de ligne de front qui sont très bien informés des actions menées par l'Afrique du Sud en Angola et au Mozambique où la sécurité alimentaire est menacée et même détruite. On détruit les hangars de semences sélectionnées et on détruit les centres de formation de pesticides, on attaque les camions du PAM, les camions de l'aide alimentaire, on les brûle. Cela n'a-t-il rien à voir avec la FAO et cela n'affecte-t-il pas la sécurité alimentaire? Ma délégation souscrit pleinement à la déclaration du Congo et à celle de l'Angola.

D.K. YOMAN (Côte-d'Ivoire ) : Nous sommes surpris d'entendre dire ici que cette résolution a pour effet de politiser les débats. D'abord, comme a su le dire remarquablement le délégué du Congo, ce n'est pas la première fois que l'Afrique du Sud se voit citée dans une résolution de la FAO.

Par ailleurs, nous ne comprenons pas l'attitude des pays qui refusent de voir la vérité en face, à savoir que les effets - je dis bien les effets - de l'apartheid et de l'agression de l'Afrique du Sud sont néfastes pour le développement agricole de cette partie de notre continent, notamment pour les pays de la ligne de front. Ce serait vraiment fuir ses responsabilités que de ne pas faire état ici de la partie agricole. Je dis bien de la partie agricole d'une politique générale. 11 y a quelques pays développés qui bilatéralement reconnaissent cela, et ont même pris des positions assez conséquentes envers l'Afrique du Sud, ce dont nous nous félicitons. Mais qu'on ne nous oblige pas ici à faire plaisir à quiconque. Qu'appelle-t-on politique? Si la FAO s'intéresse de près et veut s'attaquer aux conséquences agricoles et alimentaires d'une politique, c'est tout à fait son devoir. Nous sommes véritablement surpris; car des délégués de pays développés, ici, dans cette enceinte, ont souvent estimé que les politiques agricoles de certains pays d'Afrique freinaient leur développement. Cela, nous l'avons entendu. Pourquoi veux-t-on maintenant nous refuser le droit de parler nous-mêmes de l'agriculture, qui se fait sur notre continent? Nous changerions notre position si quelqu'un pouvait nous démontrer ici que l'apartheid n'a pas d'effets néfastes sur la sécurité alimentaire de nos frères d'Afrique du Sud, mais nous pensons que ce serait là une chose impossible pour ceux qui tenteront de le faire.

Le texte est le fruit d'un compromis qui a d'ailleurs été laborieusement trouvé. S'il doit être amendé, cela ne peut en aucune manière se faire sur le fond de la question, car encore une fois, nous n'avons rien inventé, sauf à vous écrire ce qui est, nous ne faisons pas là référence à Nelson Mandela ou aux Bantoustans: effectivement c'est à New York que de telles références sont valables; mais, de grâce, le texte qui est sous nos yeux ne fait que parler d'agriculture et de sécurité alimentaire dans le monde, la FAO devant s'occuper de ce qui se passe dans le monde jusque, et y compris, en Afrique du Sud.

La seule concession que nous serions tentés de faire serait peut-être d'accepter l'amendement de Cuba . Mais quant aux conséquences de la politique d'apartheid sur l'agriculture et la sécurité alimentaire, nous pensons que cela n'est pas négociable; c'est une vérité et les frais sont têtus.

Mrs K. TYCUS-LAWSON (Nigeria\): The Nigerian delegation does not wish to speak now for the moment. Thank you.

J. TCHICAYA (Congo\): En intervenant ce matin, nous avons peut-être bousculé les habitudes de certaines délégations; nous n'en avions pas vraiment l'intention. Nous voulions simplement rendre compte ici (et on a dit que c'était ma façon de rendre compte...) mais je pense que c'était la façon de tout notre groupe.

Nous n'avons pas dit que tout était négatif, mais nous avons rencontré le mur d'incompréhension sur les points essentiels sur lesquels nous avions eu le mandat de notre groupe; et je pense que personne ne me démentira en me disant que ce mur d'incompréhension n'existait pas à ce niveau.

Nous pensons pour notre part que nous avons suffisamment discuté de la question et tout au long des débats nous avons toujours dit que nous étions, nous aussi, contre la politisation de la FAO. Il faut que cela soit clair et net: nous sommes contre la politisation de la FAO.

Mais, vous le savez: la politique guide le monde entier; elle guide tous les aspects de notre vie quotidienne; et comment peut-on parler de l'économie sans parler de politique? C'est vraiment difficile. D'ailleurs,l’économie elle-même est une politique.

Nous devons être clairs; nous avons suffisamment expliqué que nous ne condamnons pas la politique comme on le fait aux Nations Unies, à New York ou ailleurs.

On a parlé du protectionnisme; je crois que c'est l'Inde qui l'a dit ce matin; nous avons traité ici du problème du protectionnisme, et d'ailleurs d'une très belle manière; et je ne crois pas que ce soit véritablement ici l'enceinte indiquée pour traiter de ces questions de commerce.

Nous devons être plus sérieux et voir les choses en face. Nous avons fait un projet de résolution modéré qui tient compte de tous les avis. A l'origine il était assez fort, nous devons l'avouer; mais nous avons fait toutes les concessions pour amener la Conférence à adhérer à notre texte. Et nous sommes arrivés au paragraphe 11, ce paragraphe 11 qui nous tient à coeur. En effet, comme vous le savez, la 22ème session de notre Conférence a déjà adopté une résolution sur l'Afrique. Elle ne traitait pas de l'Afrique du Sud parce que nous avions à l'époque une préoccupation: la sécheresse, le Sahel. Et nous avons tout fait pour que dans le cadre de cette résolution ces problèmes soient évoqués avec une certaine gravité.

Ici, nous nous en tenons aux documents que nous fournit le Secrétariat et dans ces documents il est clair que le Mozambique et l'Angola sont cités nommément; et on a donné les raisons pour lesquelles il y a justement cette insécurité alimentaire et c'est pour cette raison que ces problèmes nous préoccupent, nous, groupe africain. Et si nous l'avons noté ici,ce n'est pas pour faire plaisir à qui que ce soit ou pour condamner l'Afrique du Sud; on condamne l'Afrique du Sud partout et on nous a cité-ici des déclarations qui sont faites à propos de l'Afrique du Sud.

Nous savons aussi qu'ailleurs on oppose des vétos, qu'ici on s'abstient, quand il s'agit de prendre des mesures concrètes. Nous le savons aussi.

Mais en ce moment, telle n'est pas notre préoccupation. Ce qui nous préoccupe ici c'est la sécurité alimentaire de certains pays d'Afrique australe. Cette sécurité est menacée et il est démontré que ces menaces viennent de l'Afrique du Sud. Pourquoi aurions-nous honte de le dire ici? Pour quelle raison? On nous dit: non, l'Afrique du Sud, il ne faut pas... Mais de l'Afrique du Sud on en a parlé plusieurs fois ici dans cette enceinte. Plusieurs voix le confirment, heureusement. Vous-même le savez: si l'Afrique du Sud est citée ici ce n'est pas une ou deux fois mais plusieurs fois. Nous avons montré des preuves. Je suis un peu surpris d'entendre que dans le groupe nous ne parlions pas en notre nom; ce n'est pas vrai, quand la France intervenait dans le groupe elle parlait au nom du Marché commun, c'est cela qui est important. Il faut que cela soit clair que quand nous prenons la parole, nous parlons au nom du groupe africain; il faut aussi le dire et le reconnaître. Donc, on ne peut pas nous dire ceci. Vous avez pris un groupe très représentatif et vous aviez estimé que ce groupe était à même de faire un travail accepté collectivement par notre Commission; je tenais à le dire.

Pour ma part, je m'en tiens à la proposition que le groupe a faite. Néanmoins, si on pense que la proposition faite par Cuba rencontre un consensus, je suis prêt à m'y rallier. Mais pour l'instant, je pense que l' on devrait s'en tenir au texte qui nous est proposé sinon nous allons nous perdre dans la rédaction des paragraphes et je crains que nous ne perdions encore beaucoup de temps.

BENATTALLAH HALIM (Algérie): Je tiens tout d'abord à vous rendre hommage et à rendre hommage à vos grandes qualités de négociateur et à votre grande habilité qui nous a permis d'avancer d'abord au sein du groupe informel des Amis du Président, puis de poursuivre cet après-midi ce débat assurément très important. Nous adhérons donc avec vous aux propositions que vous avez faites initialement de poursuivre un peu de débat.

La proposition de la délégation cubaine ne nous pose pas de problème quant à son acceptation, mais nous voudrions faire remarquer que dans une certaine mesure elle avait déjà été avancée au sein du groupe informel.

Bien sûr, nous adhérons totalement au paragraphe 11, tel qu'il est formulé actuellement; cependant, selon vos propositions, nous devions passer ensuite au vote.

Avant d'en passer directement à ce stade, je voudrais attirer l'attention sur un texte qui a déjà fait l'objet d'un consensus aussi bien du groupe africain que de toutes les autres parties. Bien sûr il n'a pas été adopté à la FAO, mais il a recueilli le consensus de tout le monde. Permettezmoi de me référer à notre travail au sein du groupe informel et de rappeler la proposition japonaise qui avait suggéré au Comité de prendre comme base de discussion le paragraphe 10 de la résolution de l'ECOSOC portant sur la dette. Ce paragraphe qui avait été accepté par tous n'a pas posé de problèmes. Nous pensions que s'agissant de l'Afrique du Sud, nous devrions demander la réciprocité;

nous avons accepté la formulation du paragraphe 10, tel qu'adopté par l'ECOSOC sur la dette; nous voudrions voir citées les propositions qui sont actuellement sur la table et font problèmes; nous souhaiterions que cette réciprocité soit appliquée et que l'on adopte le paragraphe 9 de la même résolution de l'ECOSOC qui porte sur l'Afrique du Sud. Nous faisons observer aussi que la résolution de l'ECOSOC et notamment son paragraphe 9 sur l'Afrique du Sud ne comporte aucune note en bas de page et qu'elle a été adoptée par tout le monde par consensus.

Si vous le permettez, nous donnerons lecture de ce paragraphe dont vous avez je suppose connaissance. Le paragraphe 9 de l'ECOSOC adopté par consensus dit:

"Souligne la nécessité urgente de mesures internationales concertées, visant à atténuer les effets économiques néfastes, sur les économies des Etats d'Afrique australe, des actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud."

Cela me semblerait un élément important. Si à l'ECOSOC, qui ne s'occupe pas directement de ces aspects, mais qui s'occupe indirectement de la question de la dette, on a parlé de cela, je pense que nous sommes tout autant autorisés à nous prononcer sur ces mêmes questions, bien qu'étant indirectement concernés.

ASSEFA YILALA (Ethiopia): During the year in practically all of our meetings and presently in the Conference the critical food situation in Africa has been a dominating concern of the international community and will continue to be so until this problem is overcome. In all these meetings, however, it was also indicated that the existing food shortage problem will only come to an end if problems hampering food production are tackled. Some of these causes that need attention and analysis are the result of natural calamities, socio-economic problems and political situations. We also know that policies in South Africa and apartheid, which are political and socio-economic in nature, have had a negative impact on food production and food security, mainly in the southern part of the continent. We should therefore like to indicate our support for the adoption of paragraph five of the preamble and paragraphs 11 and 12 of the second part in document C 85/I/REP/6 as presented. Furthermore, we should like to indicate our alignment of views with those presented by India, Congo, Mexico, Cape Verde, Ivory Coast and others. The African countries have seen this document and have adequately discussed the matter in their group meetings. They consider that this is one area that hampers food production in the southern part of the continent. We therefore request that those who oppose this view, kindly view it likewise. Editorial considerations that do not affect the contents are not objected to, though we do not see a need for them.

Sra. Doña Mercedes FERMIN GOMEZ (Venezuela): La delegación de Venezuela estaba ausentándose para ir a la Plenaria, pero de todas maneras tiene que tomar la palabra; aquí me quedo para este momento en que estaba precisamente en disposición de analizar el párrafo 11 que ha sido el cuestionamiento mayor de este documento, en el sentido de manifestarme por la proposición que hizo esta mañana el delegado de Cuba de eliminar la expresión "política de Sudáfrica" y sustituirla, esta expresión por "las condiciones económico-sociales que prevalecen en ese país". Si no lo quiere nombrar, entonces que "prevalecen en el Sur de Africa incluyendo el apartheid."

Yo creo que si se cambia esa expresión que es la que parece herir la susceptibilidad de los países que están en contra del párrafo, salvamos el resto del párrafo que no tiene ninguna objeción, parece, de parte de los países que han suscrito este documento.

Y quedaría en esta forma: "Expresa profunda preocupación por los obstáculos de todo tipo que dificultan la producción alimentaria y agrícola en el continente africano; invita a la comunidad internacional a que redoble sus esfuerzos para hallar soluciones a esos problemas en los foros apropiados, y, en este contexto, señala a la atención de la comunidad internacional el hecho de la existencia de condiciones económico-sociales incluyendo el apartheid que tiene un efecto negativo sobre la seguridad alimentaria en la región del sur del continente africano." Con eso salvamos el escollo de no mencionar a Sudáfrica, de no mencionar la palabra política que parece que es lo que hiere la piel de

muchos delegados, y se dice la verdad. Porque no podemos negar la existencia de esta situación que, de todas maneras, es preocupante, por lo menos angustiosa para la mayoría, y verdaderamente lamentable de que existan, en este momento en que la FAO precisamente viene realizando una campaña extensiva en sentido mundial para favorecer al continente africano, y que nosotros no podamos decir aquí que en cierta región de ese continente están prevaleciendo condiciones económico-sociales dañinas para la mayoría de los africanos que allí viven, y que desde luego, les impiden disfrutar siquiera de las mínimas condiciones humanas por razones del apartheid.

Creo, señor Presidente, que dicho de esta manera eliminamos la mención del país, la mención de la palabra política, pero dejamos constancia de una realidad que es evidente a todas luces, que es innegable y que forma parte de la lamentable historia del continente africano en el momento presente.

Gracias y me perdona que me ausente porque me están pidiendo presencia en la Plenaria.

H. HØSTMARK (Norway\): I shall try to heed your advice, Mr Chairman, and be brief. We have participated in the Group of Friends to try and reach a consensus on this very important resolution. Unfortunately, it did not develop. Right up to the last minute things were happening, but I have been heartened by the discussion here. Different ideas are still being expressed. It might be an illusory hope, but I still maintain some hope, and until all hope is finally given up I have to inform you that I have to reserve my country's position on this resolution.

P.G. KHOJANE (Lesotho): The delegation of Lesotho has not spoken before a number of times so you will excuse us, Mr Chairman, if we go on a little longer.

It is very difficult for my delegation to understand the motives behind the negotiations, when negotiations will be entered into, compromises worked out and in the final analysis the proposals and the compromises turned down. My delegation finds the paragraphs now before the Commission mild and diluted, and we think in fact that they should be taken as they stand. However, we go along with the Cuban proposal, if that proposal enjoys a consensus. But we find no merit in going along with it if it does not attract any consensus. Even the present text which has been so diluted my Delegation could accept, though with great pain.

Therefore, we ask the OECD countries please to soften their hearts. We do not want to go into politics, but we do have to state facts. The facts stated in this resolution are socio-economic facts, and socio-economic facts are based on a political background. It is unimaginable to talk of socio-economic facts which are based on political facts, and not talk politics.

Time and time again our countries are requested to adopt policies which are conducive to economic development. Now we are mentioning a fact, which is socio-economic, and when it is recognized it will allievate some of our economic or socio-economic constraints. Therefore, we cannot find any reason to record in this language that there is a political reason which we do not know about. I think that delegations which believe that this paragraph deals with political matters are the delegations with political minds. We state facts, and those who object to those facts have their own political mind. Therefore we plead that there is no way we can deny the fact that apartheid does affect our socio-economic situation in southern Africa. Lesotho is not a memeber of a frontline State and therefore, no connotation of a frontline state can be attached to our statement or to our ideas. I am talking as Lesotho. These are facts and are not based on anything said by frontline states.

Miss Nermin Ali MOURAD (Egypt) (original language Arabic): I would like to express my support for the pertinent remarks made by the distinguished delegate from India concerning the preamble and the operative part. We are speaking about food security. We are seeking a solution to the problem of food security and wonder whether the different practices and policies of South Africa in the region are, indeed, an obstacle to the people living in the region in attaining food security.

Therefore, in reply to questions asked, we feel our decision should refer to the situation in the region. We know that this is an obstacle, and we believe the compromise solution suggested by the delegation of Cuba is a bare minimum. I think we should accept that at least.

O.R. da SILVA NEVES (Brazil): I do not want to add anything to what was just said by the distinguished delegate of the Congo . Brazil also has always been against the politicization, if I may say so, of FAO or any other international organization. However, we feel there is a definite case with the reference here to South African policy in connection with food security. In these circumstances, we share the views just expressed by the distinguished delegate of Lesotho and support the draft resolution as it is, unless there is a real chance of reaching consensus with regard to the Cuban proposal.

A.M. QURESHI (Pakistan): I apologize for the delay in speaking Mr Chairman, but there was a transfer of technology from Panama to Pakistan .

I am wondering if we are not allowing this house to drift. We have carefully listened to this prolonged debate and I feel that we are allowing this august body to drift. We view it as being most unfortunate. Let us try to clinch the issue, and see it in its proper perspective.

What is that proper perspective? The hard reality is that South Africa pursues the policy of apartheid that is reality, Mr Chairman. If it were not so, South Africa would have been sitting next to us here - I repeat, would have been sitting next to us here. It would have been a member of the United Nations family. Without facing a manifestation of reality we talk of Africa; we talk of the crititical situation in Africa, but it is highly inconceivable that we do not express the deep concern for its food security and fail to underline the constraint in the way of its development in agriculture.

I will not take up more of your time, Mr Chairman. To put an end to this endless debate, we propose that this Commission take a decision on the proposal put forward by the delegation of Cuba which clearly states the reality without naming the force behind the reality. It is high time we took a decision on the Cuban proposal which has already been endorsed by the delegation of Egypt and others.

C.R. SERSALE DI CERISANO (Argentina\):Nuestra posición es conocida. Ya en su momento habíamos dicho que apoyábamos el Proyecto de Resolución tal como había sido presentado originariamente. No obstante después, aún siendo miembros del Comité de Redacción, creímos conveniente de jar esta cuestión en manos de ese selecto grupo de amigos que hizo un gran esfuerzo, y al cual le agradecemos que lo haya hecho.

No obstante, ahora nos encontramos en esta situación, para lo cual queremos decir lo que pensamos. En ese sentido, apoyamos lo que dijo la distinguida delegación del Congo de que no creemos conveniente entrar acá en esfuerzos de redacción. Lo que no consiguieron un grupo de amigos, ni mucho menos un grupo de redacción de trece miembros, no lo vamos a conseguir con ochenta o noventa que estamos acá. En este sentido, creemos que hay que pronunciarse por los papeles que tenemos ante la vista.

La distinguida delegación de Argelia trató de hacernos entrar en razón recordando un antecedente muy valioso que es que el tema ya fue discutido en estos mismos términos en el ECOSOC y fue aprobado. Si bien entiendo que el ECOSOC no es un organismo político, es un organismo donde se analizan las cuestiones económicas y sociales que luego van a ser analizadas en la Asamblea General, en la Comisión II, que es la que se ocupa de los temas económicos; no en la Comisión I ni en la Comisión V donde se analizan los temas jurídicos.

Así que de ahí a creer que éste es un tema en el que digamos que la política del apartheid, entre otras cosas, influye en la producción de alimentos en los países de la línea del frente, es algo que no excede lo económico y social. Creemos que no, y en ese sentido, el que se haya tratado dentro del marco del ECOSOC, nos da la razón.

En ese sentido, el Proyecto de Resolución, tal como está en su párrafo 11, es una buena aplicación de lo que se ha discutido en el ECOSOC llevado al plano de la seguridad alimentaria. En ese sentido, lo apoyamos y creemos debe quedar como está.

Resumiendo entonces, creemos que lo que no hemos obtenido ni en un grupo de redacción, ni en un grupo de amigos, no lo vamos a volver a discutir, a reabrir el debate desde el punto de vista de la redacción. Que el tema debe estar; lo han planteado muchos países al tratarse el tema de Africa en la Sesión Plenaria. De ello tenemos constancia en las Actas cuatro y tres de la Comisión I. Las hemos revisado; no hemos visto que ningún país de los que hoy se oponen se hayan opuesto en ese momento. No existen reservas. Acá nadie contestó cuando los países, algunos países africanos, otros de América Latina, condenaron la política de apartheid en el sentido de cómo afectaba la seguridad alimentaria de los países de la línea del frente.

Creemos que hay una secuencia lógica de hoy que debe recogerse en una Resolución. No obstante todo esto, y a pesar de que en ese momento no se haya contestado, algunos países, doce países para ser exactos en los números, han hecho reservas.

Entonces, ya no entendemos qué es lo que se está discutiendo, porque si algunos países han hecho reservas sobre un texto de Resolución, qué es lo que se discute. Podemos seguir avanzando. Ya tenemos una resolución con reservas en dos párrafos de doce países. No hay más países que se hayan pronunciado.

Entonces, aprobemos la Resolución, elevemos la Resolución a Plenaria con las reservas de esos doce países. Esa es nuestra posición así como nuestro apoyo al esfuerzo hecho por el grupo de amigos del Presidente.

L.E. WILLIAMS (Trinidad and Tobago\): We think, it necessary to indicate our position in this matter, it being our view that it is one of paramount importance. We ourselves can find nothing wrong with the formulations in the paragraphs which have given rise to the present and lengthy debate. We believe, as others have said, that these statements record facts, indisputable facts; we feel sure that South African policies including apartheid, do have a negative effect, a negative impact on food security in the region. However, we also are fully conscious of the fact that the issue of politicization at UN Specialized Agencies has been raised time and time again by several countries that see instances of this in other fora, and that are determined to ensure that such politicization is not allowed to creep into FAO. We understand this very well. We ourselves do not accept that the document and the specific paragraphs reflect any form of politicization, but the fact is that some delegations think so. In our view, therefore, our main concern at this point must be to arrive at some consensus on this issue. We feel that every effort must, therefore, be made to achieve this, bearing in mind the respective positions taken in this forum. We are prepared ourselves to support the amendments directed towards the achievement of this consensus, and urge all parties to do the same.

G. de KALBERMATTEN (Suisse): J'avoue que je me sens presque un peu timide d'abuser de votre patience après ce long débat. Nous avons travaillé dans un esprit de consensus et de compromis et cet esprit peut être maintenu ici. Je n'ai pas devant moi le texte cubain mais j'ai entendu la proposition du Venezuela consistant à remplacer le terme'"Afrique du Sud" par une mention générique du genre "dans la région de l'Afrique australe". J'ai également entendu avec la plus grande attention l'appel de notre distingué collègue du Lesotho. Il me semble que cette commission devrait considérer cette proposition, qui pourrait à mon avis rassembler un consensus. En tout cas, ma délégation n'opposerait aucun problème à un engagement de ce genre.

LE PRESIDENT: Je vous remercie beaucoup pour votre très brève intervention. Nous sommes maintenant arrivés au second point que je vous avais proposé; ce point était de savoir s'il y avait un consensus à propos de l'amendement cubain. Je voudrais, pour faciliter les choses, dire que ce n'est pas un vote, mais qu'il faudrait voir si vous êtes pour ou contre. Je demanderai de bien vouloir lever leur pancarte à ceux qui sont pour l'amendement cubain. Je répète que cela n'est pas un vote, c'est simplement une vérification afin de voir si oui ou non il y a un consensus. Dans le cas contraire, je devrais demander à chacun de prendre la parole. Qui est pour l'amendement ? Je vois la Gambie.

Donc je crois en fait, chers collègues, qu'il n'est pas nécessaire d'insister. Nous voyons qu'il n'y a pas de consensus sur l'amendement cubain. Cela nous amène à un troisième point qui était donc de déposer devant vous définitivement le texte que vous avez entre les mains. Il s'agit du numéro 5 de l'introduction: "Préoccupé du fait que les politiques de l'Afrique du Sud et en particulier l'apartheid, ont un effet négatif sur la sécurité alimentaire dans les régions". Je passe au numéro 11, mais je ne vais pas le lire et répéter son contenu. Nous avons maintenant devant nous un texte et nous allons voir ce que nous allons faire. Je vous rappelle pour le reste de cette résolution qu'elle a déjà été acceptée avant. Donc, si nous continuons nos débats ce sera sur ces deux textes avec cette petite réserve que l'on avait également acceptée de la part des Etats-Unis d'Amérique qui avaient déclaré que s'il n'y avait pas de consensus sur le point 11, ils devraient revenir au numéro 13. C'était donc la seule exception. Pour le reste, tout le texte reste comme il a été accepté. Il ne reste plus maintenant que les deux textes cubains.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J. R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México):Le agradezco, Sr. Presidente, sus indicaciones, pero creo que hay una segunda posible propuesta que ha sometido a la consideración de esta Sala el delegado de Argelia y ha sido apoyada por otras; es decir considerar el propio texto de la resolución del ECOSOC, el párrafo 9 de tal resolución en donde se habla expresamente de la situación económica que ha generado la política del apartheid en el sur de Africa. También decía él .que podían modificarse las palabras de, las circunstancias económicas por las de seguridad alimentaria. De manera Sr. Presidente que la hagamos coincidente con nuestro debate y con el contexto técnico de nuestro foro.

Yo quería saber, Sr. Presidente, si usted tiene a bien poner a la consideración, y por esto hago esta moción de orden, si esa propuesta es aceptada; pero querría pedirle a usted que comience antes por aquellos que no podrían aceptarla antes que por aquellos que podrían aceptarla. De esa manera veríamos si se va a llegar a un consenso o no.

LE PRESIDENT: Vous avez donc entendu une proposition cubaine. Je vais vous rappeler que,en ce qui me concerne, j'avais proposé que s'il n'y avait pas de consensus sur l'amendement cubain (et, on l'a vu, il n'y a pas de consensus), on serait passé à l'examen du texte originel. Vous étiez d'accord avec cette proposition. Ceci dit, je répète toujours que je suis entre vos mains et que je ne suis pas très légaliste. Donc, si vraiment il y en a beaucoup parmi vous qui sont pour ce texte, de l'ECOSOC, je pourrais proposer la même formule. Je voudrais demander qu'on le relise et nous verrons si oui ou non il y a consensus sur ce texte de l'ECOSOC.

J. TCHICAYA (Congo): Je prends la parole justement pour appuyer ce que vient de dire notre Président du Groupe des 77, l'Ambassadeur du Mexique. Nous pensons en effet que lorsque nous sommes intervenus nous avions dit que nous étions prêts, s'il y avait consensus, à suivre la proposition de Cuba. S'il y avait consensus; il semble qu'il n'y ait pas consensus sur la proposition de Cuba à mon avis. C'est pour cette raison et nous l'avions dit à l'époque que s'il n'y avait pas consensus sur le texte originel que nous avons abordé ici nous devions soumettre un texte beaucoup plus fort que notre texte originel.

Nous pensons que la discussion peut progresser dans le sens d'un consensus. Tenant compte de ce qui a été dit par le délégué de l'Algérie, je crois que pour ce qui est du problème de la dette, nous avons eu presque un consensus au niveau de nos groupes, car on avait repris les termes de l'ECOSOC, sauf que l'on avait ajouté quelques mots qui avaient quelque peu nuancé le texte de l'ECOSOC.

Mais ici, je pense qu'effectivement nous pouvons reprendre le paragraphe 9 de la résolution adoptée par l'ECOSOC et je pense qu'il n'y avait pas de note de bas de page (on l'a rappelé d'ailleurs) pour ce qui concerne cette résolution. Nous pouvons reprendre ce texte en insérant là où l'on parle de l'économie, "les effets économiques néfastes", et nous pouvons mettre plutôt "les effets sur la sécurité alimentaire". Je crois que de cette façon nous aurons réglé la question et puisqu'il y avait eu consensus à l'ECOSOC, nous supposons qu'il y aura consensus ici, voilà ce que je voulais dire. J'appuie entièrement ce qu'a dit le délégué du Mexique, c'est-à-dire que vous proposiez ce paragraphe à l'attention de notre Commission.

LE PRESIDENT: Dans ces circonstances, il serait utile de noter le texte de l'ECOSOC. Je vous propose si vous êtes d'accord de voir s'il y a consensus sur le texte de l'ECOSOC. Je pourrais demander à la délégation de l'Algérie de lire lentement le texte de l'ECOSOC.

HALIM BENATTALLAH(Algérie): Je tenais simplement à dire que je viens de communiquer le texte de l'ECOSOC à l'Ambassadeur Tchicaya qui pourrait, autant que moi, en faire la lecture.

LE PRESIDENT: Je dois dire que l'on m'a remis le texte en anglais. Si vous le permettez, je vais le lire moi-même. C'est donc un texte qui est extrait d'un document de la 52 ème session plénière de l'ECOSOC du 26 juillet 1985, et c'est le document 85/80. Il s'agit du point 9 que je vais lire lentement en anglais afin que vous puissiez le noter et décider si vous l'approuvez. "Stresses the urgent need for concerted international measures aimed at mitigating the adverse economic effects on the economies of Southern African States of destabilizing acts of aggression by South Africa"

J. TCHICAYA (Congo): Je crois que ce que vous avez lu est effectivement le texte adopté à l'ECOSOC. Mais nous sommes ici à la Conférence de la FAO, et nous traitons des problèmes de l'agriculture et de la sécurité alimentaire. Par conséquent,ce texte doit absolument être adapté à notre propre situation. Voilà pourquoi je vous propose ceci, pour ce qui nous concerne. Veuillez en prendre note. "Souligne la nécessité urgente de mesures internationales concertées, visant à atténuer les effets néfastes sur la production agricole et la sécurité alimentaire des Etats d'Afrique australe, des actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud".

Nous avons simplement changé les termes "les effets économiques néfastes sur les économies" en mettant "les effets sur la production agricole et la sécurité alimentaire".

F. G. POULIDES (Chypre): C'est trop tard maintenant. Je voudrais vous prier de faire une photocopie de ce document. C'est trop tard, après l'intervention de l'Ambassadeur du Congo.

LE PRESIDENT: Nous voyons tous, chers collègues, que les situations avec "S" se développent comme des fleurs et nous devons donc essayer de suivre ces développements, ce    qui n'est pas toujours facile.(Je vais donc encore une fois si vous le voulez bien et comme je l'avais plus ou moins annoncé vous dire que si ce texte qui était à l'origine un texte ECOSOC et que l'on vient de vous

soumettre (bien sûr, vous n'avez pas eu beaucoup de temps pour le consulter) comme il vient d'être amendé par le Congo , pourrait arriver à un consensus). Alors, si vous êtes d'accord, je vous demanderai d'adopter cette procédure. Il ne s'agit pas du tout d'un vote. Je désire simplement vérifier si oui ou non il y a consensus. Je vous demanderai donc de lever vos pancartes. Ceux qui sont pour ce texte lèvent leur pancarte. (Continue en anglais).

CHAIRMAN: I remind you this is not a vote, it is just to see whether there is consensus. Now I will ask who is against, and then I will ask who is abstaining. Who is against this text? I see, two. Who would have an abstention position? So, thank you very much. It is obvious that there is no consensus again on this text. So, with this situation I think I will try to be your servant, the situation now is that we have one text which is here before us in the document, and I think it would be quite fair now, as it is so late in the day, to see what we can do with that text. As we have all been trying and collaborating, and it is now ten past four, do you not think it would be the moment to come back to the original text, as I suggested at the beginning, which we have had time to see, not twenty-four hours, but I do not think anybody will insist on that rule because we are not obliged to keep that rule. I would propose that we would then have a vote on these two texts as they stand in the document.

J. TCHICAYA (Congo\): Nous pensons qu'il est trop tard. Nous avons négocié un texte. Nous pensions obtenir le consensus sur ce texte. Malheureusement, nous n'avons pas été suivis. Nous ne pouvons plus revenir sur ce texte. Pour nous, il n'existe plus. Le texte qui est maintenant soumis est celui adopté par l'ECOSOC.

LE PRESIDENT: Nous avons entendu l'opinion d'une délégation qui dit que le texte que nous avons sur papier n'existe plus. C'est ce que nous dit le Congo. Est-ce que tout le monde est d'accord? Est-ce qu'il y en a qui ne sont pas d'accord avec cette thèse?

Pedro Agostinto KANGA (Angola): Nous sommes tout à fait d'accord avec le représentant du Congo.

A. RODRIGUES PIRES (Cap-Vert): Juste pour appuyer l'Angola et le Congo.

LE PRESIDENT: Est-ce que tout le monde est d'accord avec le Congo pour considérer qu'on verrait simplement maintenant le nouveau texte qui vient de nous être proposé et de considérer que le texte écrit que nous avons devant nous n'existe pas? Cela voudrait dire que si cette thèse est suivie, nous serons amenés à avoir un vote sur ce texte qui vient de nous être soumis il y a quelques minutes.

IBRAHIM OUMAROU (Niger): Vous dites qu'il faut considérer le texte que nous avons sous les yeux comme n'existant pas. S'agit-il simplement du paragraphe 11 qui devait être amendé comme tel que l'on vient de proposer, ou bien est-ce l'ensemble du texte? On ne vous suit pas.

LE PRESIDENT: Mon cher collègue, j'ai dit, et nous sommes tous d'accord, que ce stade est dépassé, nous ne nous occupons plus maintenant que de deux parties du texte, c'est-à-dire les deux parties concernant l'Afrique du Sud: une petite partie que j'ai eue il y a quelques instants, dans l'introduction, puis le paragraphe 11 qui suit plus loin dans le texte.

BENATTALLAH HALIM (Algérie): Je tiens, bien entendu, à appuyer l'intervention du Congo, mais nous tenons aussi à dire que nous sommes un peu peinés par la tournure que l'on veut imprimer à ce débat. Nous protestons et nous ne sommes pas du tout d'accord avec la proposition que vous venez de faire pour détourner le débat. Nous nous opposons complètement à la procédure que vous voulez imposer à ce débat. Il était clair que seule une proposition était en discussion et vous avez invité tout le monde à se prononcer sur cette question; les délégations se sont prononcées sur cette question et nous n'avons pas compris votre remise en cause de cette question. Nous avions approché le consensus et vous avez demandé à tout le monde de lever les pancartes; tout le monde l'a fait et il était clair que, par rapport à la proposition précédente, nous avions fait un pas en avant et nous nous sommes rapprochés du consensus, donc nous ne comprenons pas que, pour une question de procédure, on veuille régresser, y compris sur le fond.

C.R. SERSALE DI CERISANO (Argentina\): Gracias, Sr. Presidente.

Es para apoyar lo dicho por el Congo y por Argelia. Pensamos que con esa propuesta, aunque no haya consenso, eso no quita para que haya una mayoría, que creo que existe y por lo tanto la propuesta debe seguir discutiéndose. Es nuestro respetuoso entender. Creemos que no puede ser descartada. Pensamos que esta Comisión debe pronunciarse sobre la propuesta acerca del párrafo, o a lo más a que podemes llegar a proponer es volver al párrafo original, en el caso en que sí se logre un consenso absoluto. Pero, vuelvo a repetir, si sobre el párrafo 11 no existe ninguna reserva. Si no, que se discuta sobre la adaptación del párrafo del ECOSOC.

H. CARRION McDONOUGH (Nicaragua): Sr. Presidente. Gracias. Pido disculpas por estos problemas téc‐nicos que he tenido con el micrófono.

En primer lugar, quiero conocer sus esfuerzos para tratar de llegar a un consenso en relación con los párrafos que tenemos ante nosotros, sobre los cuales estamos discutiendo y existe esta polémica. En este sentido quiero apoyar la intervención del Congo, cuando mencionó que estamos discutiendo una propuesta que no es la propuesta misma del Congo. Sin embargo, quiero apoyar la propuesta en el sen‐tido de que podamos regresar al texto original, siempre que no haya alguna reserva. En el caso de que la hubiera, creo que definitivamente tenemos que adoptar el texto del ECOSOC, con la enmienda del delegado del Congo, puesto que ese texto ha logrado un apoyo mayoritario por parte de esta Comisión.

LE PRESIDENT: Comme je l'ai fait remarquer à plusieurs reprises, il n'y a eu en fait aucun vote; nous avons voulu voir si oui ou non il y avait consensus sur deux textes qui se sont suivis et il est apparu clairement qu'il n'y avait pas de consensus. Il n'est pas question d'un vote; il était bon que l'on puisse établir très vite si oui ou non il y avait consensus: et il n'y en avait pas.

G. de KALBERMATTEN (Suisse): Le texte original aurait pu obtenir l'appui qualifié de ma délégation. Nous aurions pu tomber d'accord sur le texte original, mais le texte de l’ECOSOC, même amendé, va beaucoup plus loin, dans le sens que bon nombre de délégations ne souhaitent pas: c'est-à-dire une accentuation des dimensions politiques et finalement étrangères à cette enceinte. Par conséquent, nous aurons des problèmes avec le texte de l’ECOSOC.

M. B. SY (Sénégal): J'ai suivi les négociations restreintes qui ont eu lieu autour de cette question et chaque fois que nous avons rencontré des problèmes, ce sont en principe les pays qui se sont opposés à notre position qui nous demandaient souvent de nous référer à ce qui était fait à l"ECOSOC, en nous disant que nous ne pouvions pas aller au-delà, mais que l'on pouvait toujours se ranger à la rigueur à ce qu'avait fait l’ECOSOC. Cela pour dire que l'on pensait réaliser un

consensus en observant cette recommandation, mais hélas nous avons des difficultés. Mon intervention a pour but de vous demander d'interroger le Conseiller juridique afin qu'il nous précise dans quelles conditions on peut apprécier un consensus. Je ne suis pas certain que mime à l'ECOSOC, lorsqu'on a accepté ce texte, le consensus avait été interprété de manière aussi rigoureuse que celle à laquelle nous sommes en train d'assister. Par conséquent, il faudrait que le Conseil juridique nous dise déjà ce qu'est un consensus, parce qu'en fait lorsque vous avez interrogé les délégations, certaines pancartes parmi toute la salle étaient contre, et il y avait peut-être une dizaine' d'abstentions. Que signifie une abstention à ces conditions? Ce n'est qu'après avoir résolu cette question juridique que nous pourrons peut-être nous rendre compte si oui ou non vous aviez le droit d'anticiper sur la décision, en disant qu'il n'y avait pas eu consensus.

J'espère que le Conseil juridique nous donnera les éclaircissements nécessaires.

J. TCHICAYA (Congo): Le point d'ordre-est une motion; je présente une motion pour que nous puissions voter le texte de l'ECOSOC, amendé par nous.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Para apoyar la proposición de ir a la votación, que ha hecho la distinguida representación del Congo.

Srta.Dra. Hilda LOPEZ DE MORAL (Colombia): Colombia desea apoyar la moción que acaba de presentar la delegación del Congo, apoyada por la delegación de Cuba .

J. TCHICAYA (Congo): Je voulais simplement qu'après cette motion proposée par nous-mêmes et appuyée par deux membres de cette Commission, on interroge le Conseiller juridique pour qu'il nous dise la procédure à suivre.

LEGAL COUNSEL: As I understand the position as it stands now, the delegate of Congo, supported by two other members of this Commission, has formally proposed that a vote be taken on the ECOSOC Text as amended by himself. I think that is the position that exists at the moment. I can see no other way out than to vote, under the circumstances, unless, Mr Chairman, you wish to make a ruling in a different way, in which case it is up to the Commission to decide.

CHAIRMAN: In order to make things clear I would like to read the text here about points of order. It is 12.20. "During the discussion of any matter a delegation or representative may rise to a point or order, and the point of order shall be immediately decided by the Chairman. A delegate or representative may appeal against a ruling of the Chairman, in which event the appeal shall immediately be'put to the vote, and the Chairman's ruling shall stand unless overruled by a majority of the votes cast. A delegate or a representative rising to a point of order may not speak on the substance of the matter under discussion."

I would like to ask a question, too, as we all do, and ask Mr Roche if it is - because I don't know - there is nothing behind my question - I would like to know whether it is a normal procedure that a new text is proposed under the form of a motion of order. May I ask to hear from ou legal advisor whether that is possible?

LEGAL COUNSEL: As I understand it, the motion was not so much the proposal of a new text, but the motion was to vote on the text. The text was submitted orally during this meeting and Rule 11, paragraph 3 says that except as may be decided otherwise by the Conference of the Plenary meeting or by a Commission or Committee, proposals shall not be put to the vote unless copies thereof have been circulated at least 24 hours before the vote. But that is unless the Commission decides otherwise. So at the moment you have a text before you and a motion by Congo supported by two other delegations that you should proceed to the vote on the matter. It is up to the Commission to decide whether, in fact, it wishes to waive the 24-hour notice, and if it does, then it should proceed to vote.

CHAIRMAN: Thank you very much indeed. So indeed, as the counsellor has said to us, another possibility would be, if there is any difficulty about the 24-hour question, we would have to decide eventually by vote whether or not we can forget that rule. Because, indeed, the Conference can decide. The Conference can indeed decide not to respect the 24-hour rule. That means, really, that the 24-hour rule is not an absolute thing but that the Conference can decide otherwise. But then, a decision by the Conference is necessary. You see how complicated things are getting. (Continues in French).

Afin de vous éclairer, je vais vous lire le texte de l'article 11.3.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

D.K. YOMAN (Côte-d'Ivoire): Je crois que vous êtes un eminent légiste; nous le savons ici. Le conseiller juridique de la FAO nous a dit clairement quelle procédure il fallait suivre. Nous savons également que plus on se rapproche du. consensus, mieux cela vaut et le texte amendé par l'Ambassadeur du Congo, à notre sens, avait retenu un nombre de suffrages beaucoup plus élevés qu'auparavant. Nous ne comprenons donc pas que par certains subterfuges de procédure cette réunion puisse encore traîner en longueur. Nous estimons qu'il faut passer au vote si c'est cela la dernière solution préconisée par le Conseiller juridique.

LE PRESIDENT: Mon cher collègue, il faut de toute façon, avant de faire quelque chose, éclaircir la situation et je crois que vous seriez d'accord pour que je vous lise un texte afin d'essayer de le faire. Ce ne sera pas long et après, bien sûr, nous serons tous ensemble pour prendre une décision. Je crois que vous avez tous librement parlé à un certain moment et, à un certain moment, le Président peut vous demander de lire un certain texte. Après on verra bien. On voit le texte, article 11, point 3, qui dit "sauf décision contraire de la Conférence réunie en séance plénière, ou d'une Commission ou Comité, nulle proposition n'est misé aux voix si le texte n'en a pas été communiqué au moins 24 heures avant le vote. Le Président de la Conférence, ou de la Commission ou du Comité intéressé peut cependant autoriser la mise aux voix des amendements même si le texte n'a pas été communiqué ou l'a été moins de 24 heures avant le vote."

J'ai désiré vous lire ce texte pour donner un éclaircissement. L'Algérie a demandé une intervention.

I.A. HALIM (Algérie): Il me semble que vos problèmes de conscience ou votre dilemme, en tout cas les problèmes qui vous occupent, ne sont pas ceux des délégués; ce ne sont pas du tout les problèmes qui occupent les délégations qui sont ici présentes, pas celles en tout cas qui sont sur le podium. Je crois que la lecture du texte que vous avez donnée n'a été demandée par personne; aucune délégation n'a souhaité davantage de clarification, aucune autre délégation ne souhaitait avoir

de réponse supplémentaire, aucune délégation n'a posé une autre question. La lecture que vous avez faite nous semble tout à fait inopportune. Si l'on résume la situation, elle est la suivante: il me semble que c'est de cette façon que l'ensemble des délégués ici la comprennent: il y avait un texte proposé et amendé par le Congo, cela était clair et c'est sur cela que l'on devait se prononcer. Sur ces entrefaites, il y a eu une motion d'ordre appuyée par deux délégations qui demandaient qu'on passe au vote. Cela a été aussi approuvé. Je ne comprends donc pas les difficultés que vous soulevez, Monsieur le Président. Il me semble que la tache immédiate maintenant est de passer au vote.

Octavio Rainho da SILVA NEVES (Brazil): Mr Chairman, some minutes ago you tried to ascertain the consensus about the proposition made by the Ambassador of Congo. You found that there was no consensus but that there was a substantial majority in favour of the proposition. Then some minutes ago you decided to propose to us to sound the sense of this Commission about the proposition of the representative of Congo without having in fact distributed that proposition twenty-four hours beforehand according to the rules. Our conviction is that ipso facto there was already a ruling from this Commission that it accept the motion without having to read it. I really do not see the pont in trying to discuss this rule about the twenty-four hours. We decided about this when we agreed to pronounce ourselves upon this matter. I am quite in agreement with the delegate of Algeria when he says that what has to be done now is for you to take a vote. I do not see the point in trying to decide upon this twenty-four hour rule. The Commission has already decided on that.

Humberto CARRION McDONOUGH (Nicaragua): Lo que yo quería razonar ya ha sido expresado tanto por Argelia como por Brasil. En este sentido, creo que la Moción que presentó el Congo de pasar a votación, que fue apoyada por Cuba y Colombia, es totalmente procedente y por lo tanto, debemos pasar en este momento, sin mayores consultas o sin mayores, digamos, tácticas por así llamar de carácter dilatorio, pasar a la votación immediate del texto propuesto por la delegación del Congo.

Mme Laetitia OUEDRAOGO-GUIGMA (Burkina Faso): Je pense que j'interviens un peu tard car j'avais demandé de parler plus tôt puisque je voulais parler avant le Sénégal et c'était justement pour nous éviter une procédure qui en fait elle-même doit plaire à tout le monde, à savoir qu'on a parlé de consensus. Donc je soutiens toujours ce que le Sénégal a dit sur la teneur réelle du consensus qui a pour but de continuer ou d'arrêter la discussion, mais là vous avez vu que la majorité se dégageait et je pense qu'il faut peut-être répondre au Sénégal, ce qui me permettrait, à moi, de savoir sur quel pied danser.

Le PRESIDENT: Nous espérons toujours savoir sur quel pied nous devons danser, c'est une remarque qui est vraiment pour tout le monde; cela étant j'accorde maintenant la parole au Cap-Vert.

A. RODRIGUES PIRES (Cap-Vert): C'est pour appuyer l'Algérie suivie par plusieurs autres orateurs: passons au vote.

G. STUYCK (Belgique): Vous m'avez déjà donné la parole tout à l'heure mais je n'ai pas pu la prendre à la suite de la motion d'ordre de M. le Représentant du Congo. Je voulais simplement indiquer que l'application à la FAO d'une résolution adoptée par le Conseil économique et social des Nations Unies ne me paraît pas pertinente même si elle a été accommodée à la sauce FAO. En effet, le Conseil économique et social des Nations Unies est un organe subsidiaire et à ce titre

il a un caractère politique que n'a pas la FAO et je voulais répéter ce que j'ai eu l'honneur d'indiquer ce matin au nom des Etats Membres de la Communauté ainsi que de l'Espagne et du Portugal, c'est-à-dire que pour nous la FAO n'est pas l'organisme approprié pour traiter des problèmes politiques. En conséquence nous ne pouvons pas adopter la proposition qui nous est soumise.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J.R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Punto de Orden. Hago una Moción de Orden porque usted no ha cumplido con lo que indica el Reglamento.

El Reglamento le indica a usted, claramente, que después de dos Mociones de Orden en favor de una Moción específica, se tiene que poner a votación tal Moción específica.

En segundo lugar, usted tiene la autoridad de la Conferencia conforme lo indica el Artículo 9, párrafo IV del Reglamento y por tanto las reglas de las veinticuatro horas que usted mismo ya había superado en el momento que puso a consulta esa Moción de someter ese nuevo párrafo, había quedado automáticamente superada.

Por tanto, usted se ve obligado por las reglas a poner en votación el texto de la Moción que ha presentado el distinguido delegado del Congo.

En cuanto a poner en votación el texto que ha sido leído y admitido anteriormente por esta Comisión, señor Presidente, hablamos de que cumpla usted con lo que indica el Reglamento y ponga de inmediato a votación el texto que ha presentado Congo.

LE PRESIDENT: Je vous comprends très bien; il est certain que si une motion d'ordre est proposée, il faut réagir immédiatement. Cette motion d'ordre maintenant propose de voter sur un texte. Nous pouvons tous être d'accord sur le fait qu'il n'est vraiment pas nécessaire de se battre pour une chose aussi, évidente; j'ai essayé simplement de vous lire un texte qui, en fait, indique clairement la procédure à suivre. Nous devons respecter les textes que nous avons. Parfois, ils ne sont pas clairs, parfois il n'y en a pas. En cette circonstance on essaie de trouver des solutions pratiques. Il y a donc un texte clair; nous sommes donc tout à fait d'accord qu'il faut maintenant traiter du point qui nous a été soumis, c'est-à-dire le texte ECOSOC amendé. Ce vote, tout le monde voudrait le faire très rapidement et c'est pour cela que j'ai voulu vous lire ce texte. Mais certains se sont un peu fichés, je me demande pourquoi et d'après le texte que je vous ai lu, si le Comité prend une décision dans le sens de ne pas demander le respect du délai de 24 heures, c'est tout à fait acceptable. Au stade où nous en sommes, nous devons appliquer ce texte; là aussi on peut demander un vote ou bien procéder par consensus. De toute façon nous devons voir si la Conférence ou le Comité décident de passer outre à la règle de 24 heures parce que vous comprenez bien que si vous me poussez à faire quelque chose qui n'est pas légal, je peux ne pas l'admettre en tant que Président sinon il faudrait mettre à ma place un autre Président qui ne se référerait pas au texte. C'est donc très simple, nous devons voir si le Comité ou la Conférence décident de passer outre à cette règle de 24 heures.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

M. BALLA SY (Sénégal): Vous savez très bien que je suis plein d'admiration pour vous, mais le vote que vous nous proposez ne peut pas, à mon sens, se dérouler pour une simple raison, c'est que le texte même nous a été distribué il y a seulement quelques heures et nous avons accepté de l'examiner.

Dans ces conditions, comment vouloir pour l'amendement d'un texte, qui lui-même n'a pas respecté la règle des 24 heures, nous interroger sur la nécessité d'appliquer les 24 heures à l'amendement? Je pense que de ce fait, nous pouvons nous passer de la règle des 24 heures. Un vote ne s'applique pas dans ces circonstances.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

C.R. SERSALE DI CERISANO (Argentina): Como nos manejamos con el Reglamento, acá dice que un delegado que quiera formular una Cuestión de Orden debe ponerse en pie y levantar el letrero. Por eso es que lo hemos hecho.

En primer lugar, queremos manifestar nuestra profunda desconformidad con su proceder por habernos salteado en el orden de la lista de oradores. Usted mismo había dicho que primero venía Argentina después de Cabo Verde, y después Bélgica. Ha hecho pasar al país que usted representa delante nuestro. Esa es nuestra posición. En segundo lugar, propongo...

CHAIRMAN: May I proceed to try and keep order? At this moment we are listening to a point of order by the delegation of Argentina and now Cuba wants to raise a point of order. Do you have a point of order on what the delegate of Argentina is saying? - because I cannot possibly ask you to speak at the same time. There are now two points of order and the first one is not finished. As there are two points of order, the first should be finished. I think we are agreed on that. Oh, you do not agree with that, so this then is a point of order on a point of order. That is something we should have in the basic text, I think! At least I would like to be polite and ask the delegate of Argentina whether he wishes to finish his point of order or whether the delegate of Cuba can interrupt at this stage?

C.R. SERSALE DI CERISANO (Argentina\): Sí, estamos de acuerdo.

LE PRESIDENT: Dans ces circonstances, puis-je demander à Cuba de présenter son point d'ordre?

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

L. ARIZA HIDALGO (Cuba\): El Punto de Orden tiene un objetivo. Posiblemente un poco pronto lo presenté, pero precisamente en función de la educación y del respeto que se le debe tener a una delegación que está hablando, en el momento en que Argentina estaba hablando y que yo he presentado el Punto de Orden, usted estaba hablando con el Secretario. Usted no estaba oyendo. Usted no oyó lo que el delegado de Argentina le expresó, porque yo le estaba viendo en ese momento; y es lo que yo quisiera. Que usted oyera la inconformidad de Argentina, porque usted no estaba oyendo a Argentina. Escuche la inconformidad de Argentina. Escúchela bien. Muchas gracias.

LE PRESIDENT: C'est le summum de la courtoisie de votre part, merci. Puis-je demander à l'Argentine de continuer avec son point d'ordre?

C.R. SERSALE DI CERISANO (Argentina\): Sí, muchas gracias señor Presidente. Y le agradecemos a la distinguida representación hermana de Cuba que haya llamado su atención para que nos escuche.

Nosotros lo que deseábamos manifestar es nuestra inconformidad porque no nos había, entre otras, hecho hablar o llamado para hablar en el mismo orden que usted lo había mencionado. Hizo que el país al cual usted dignamente representa, hablara antes que nosotros aún cuando usted había dicho que primero venía Argentina y después Bélgica. Pero no fue así y lamentamos ese hecho.

En cuanto a la Moción de Orden es que requerimos formalmente el cierre del debate de acuerdo al Reglamento General, Artículo 12.23 tal como está en los textos básicos. Pedimos el cierre del debate y que se proceda inmediatamente a votación.

CHAIRMAN: I am sorry, but as I am not allowed any more to speak with the Secretariat when someone is saying something I am now obliged to ask you to give me a moment to myself so that I can read and speak. Accordingly, I ask for your understanding. It is either/or - either you allow me to try and find solutions while, someone is speaking, or you have to wait. It happens all the time, and I am quite surprised to have heard remarks of the kind that have been made. I think I will not quickly accept the Chairmanship again; I did not ask for it anyway, but I will not accept it any more because, quite honestly, it is difficult to work under these circumstances if one is not free even to speak with one's neighbour. What would you say if I asked you not to speak to your neighbour while I am speaking? (applause ) Thank you very much for your understanding. So if you will kindly allow me, let us find a solution. When you are silent I can speak and read. Now I am very sorry, but I am going to read this text. Thank you for your understanding which has enabled me to do my work. I have just read the text and I think we should now try to find a solution. With a little goodwill there is absolutely no problem with this. I will ask all those who are in favour of discussing the new text that has been submitted immediately, without the 24-hour rule, to raise their hands or their name plates.

Veuillez lever vos pancartes et les maintenir assez longtemps afin que l'on puisse les compter. Le nombre de pancartes a été noté. Est-ce que je pourrais maintenant demander à ceux qui sont "contre" de lever leur pancarte. Il y a un pays qui est contre. Je demande à ceux qui s'abstiennent de lever leur pancarte.

Bien que ce ne soit pas vraiment un vote tout à fait régulier peut-être, je pense qu'il apparaît tout à fait clairement qu'une grande majorité voudrait ne pas respecter la règle des 24 heures. C'était donc un résultat auquel nous aurions pu arriver si vous aviez écouté ce que je vous lisais car le but de mon opération était d'avoir votre opinion sur ce point. Maintenant, vous avez donné votre opinion et nous sommes dans une position où nous pouvons voter sur le texte que l'on a appelé "le texte ECOSOC amendé".

Je voudrais que quelqu'un nous lise très lentement encore une fois le texte ECOSOC amendé. Nous voterons ensuite sur ce texte.

F.G. POULIDES (Chypre): Etant donné qu'il y a des discussions et que ce texte est déjà modifié, et ainsi que le Congo nous l'a proposé, on ne peut pas modifier ce texte encore une fois car avec les paroles on fait des miracles. Ce texte ne doit plus être un texte ECOSOC, c'est un texte de la FAO. C'est un texte qui provient de nous-mêmes et non pas de l’ECOSOC.

J. TCHICAYA (Congo): Bien entendu, pour nous il ne s'agit plus du texte ECOSOC. Nous nous sommes basés sur le texte ECOSOC amendé pour établir notre propre texte. Cela dit, je voudrais vous donner lecture de la proposition que nous avons retenue. Donc le paragraphe 11 deviendrait: "Souligne la nécessité urgente de mesures internationales concertées visant à atténuer les effets économiques néfastes sur la production agricole et la sécurité alimentaire des Etats d'Afrique australe et des actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud". Voilà la proposition que nous avions faite.

LE PRESIDENT: Vous avez lu lentement et tout le monde- a pu prendre note de ce texte. Bien entendu, ce texte remplace le texte qui se trouve maintenant à deux endroits. Afin qu'il n'y ait pas de malentendu à ce propos, je précise qu'il y a donc ce texte qui est l'introduction concernant l'Afrique du Sud et le texte du paragraphe 11. Il est bien entendu que ce texte qui est maintenant proposé remplace les deux textes précédents. Nous avons eu lecture de ce nouveau texte et je crois que tout le monde a pu le noter. Je désire simplement vous lire encore une fois ce texte, si vous le permettez. Il ne faut pas croire que c'est contre vous que j'agis... Comment "un" pourrait-il être contre tous? Il n'en n'est pas question. Il faut comprendre que je suis un ancien juriste et que je veux ici essayer de respecter les textes fondamentaux. Cela n'entrave absolument rien. Je veux simplement vous dire comment le vote se fait.

J. TCHICAYA (Congo): Oui, et je m'excuse car ce n'est pas pour vous interrompre, je voulais simplement dire que le paragraphe remplace bien le paragraphe 11. C'est-à-dire les dispositifs. Mais nous pensons que si le préambule ne pose pas de problème il doit rester tel quel.

LE PRESIDENT: La remarque congolaise revient donc à dire que le texte comme il était et qui ne comportait pas d'accord sur un petit texte dans le préambule, donc disais-je le Congo propose et je pense que c'est tout à fait acceptable que le texte non encore accepté au préambule reste tel qu'il est, tandis que pour le point 11 un autre texte est donc proposé. Nous avons donc établi ici que l'on ne respecterait pas la règle des 24 heures. Donc, nous pouvons voter sur ce texte. Toutefois, il faudrait alors en mime temps, bien entendu, voter sur le texte qui est dans l'introduction àpropos de l'Afrique du Sud et qui n'a donc pas été amendé. Pour être tout à fait clair, je vais relire ce texte qui n'a donc pas été changé: "Préoccupée du fait que les politiques de l'Afrique du Sud et en particulier l'apartheid ont un effet négatif sur la sécurité alimentaire de la région". Cela c'est le premier texte sur lequel nous devons voter. Ensuite nous avons un second texte qui vient de vous être lu et que vous avez dû voter. La seule question qui se pose maintenant, avant que je vous en donne lecture, est simplement pour votre information et non pas pour prendre du rang et vérifier si nous respectons bien ce que nous devons faire pour avoir un vote. La procédure du vote est longuement expliquée dans les textes fondamentaux et si nous voulons avoir un texte valable, je répète qu'il faut respecter les textes fondamentaux car dans le cas contraire, le texte que nous voterions pourrait être attaqué par certains qui pourraient dire que l'on n'a pas respecté les textes fondamentaux. Je tiens simplement à vous dire comment nous devons faire pour obtenir un vote en règle. Cela étant dit, je répète que nous devons voir si nous prenons les deux textes à la fois ou bien si nous prenons àpart le texte du Préambule et le nouveau texte du paragraphe 11. Il y a donc deux possibilités.

B. BOUASSA-MOUSSADJI (Gabon): En un premier temps nous avions demandé la parole sur la précision que le Congo a demandée tout à l'heure et dans un second temps nous ne comprenions pas exactement les visées du Président lorsqu'il voulait dissocier la résolution. C'est une résolution sur laquelle nous sommes plus ou moins tombés d'accord et sur laquelle seulement le paragraphe du Préambule et le paragraphe 11 ont rencontré des malentendus. Nous pensions que dans la mesure où des propositions ont été faites pour que le texte, l'ancien texte ECOSOÇ devienne texte FAO, et qui avait été voté mime par les pays qui s'abstiennent ... peut-être y a-t-il des moments où on se réveille et ou on se met à voter ... toujours est-il que ce texte avait été voté et nous ne voyons pas pourquoi le Président propose deux votes: un pour le préambule et l'autre pour le paragraphe 11. Nous pensons qu'un seul vote suffit, que l'on vote le texte ou qu'on ne le vote pas.

LE PRESIDENT: Je me suis donc mal exprimé parce qu'il semble que vous ne m'avez pas compris. Ce que j'ai dit c'est que nous devons maintenant voter deux textes. L'un dans le Préambule et l'autre dans le corps même du texte. Je voulais simplement demander si vous voulez voter sur les deux textes à la fois: donc je groupe les textes du Préambule et le paragraphe 11. Nous voterions donc sur les deux textes. Ou bien devons-nous voter deux fois: une fois sur le texte du Préambule et une fois sur le paragraphe 11?

J. TCHICAYA (Congo\): Nous voudrions éviter deux votes. Je crois que l'on peut se prononcer une seule fois et pour cela je voudrais faire la proposition suivante, afin de rester conforme à l'esprit qui nous a guidé au cours des débats que nous avons eu au niveau du groupe: Essayer de mettre ce texte des "considérants" en conformité avec le texte du "dispositif". Je vous propose donc que l'on lise ceci: Considérant No 5: "Préoccupée du fait que les actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud ont un effet négatif sur la production agricole et la sécurité alimentaire en Afrique australe". Ce serait donc le même texte qui serait repris mais il serait formulé différemment. De même que nous l'avons fait lorsque nous avons étudié ce paragraphe, je pense que nous pouvons regrouper les deux textes.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

M.H. GOLDMAN (United States of America) : On a point of order, in accordance with Rule 12, Sub.7, I would request that the vote on this, and on each of the paragraphs that remain in question, including paragraph 13, be taken by roll call vote and recorded as indicated in the text.

LE PRESIDENT: La Guinée avait demandé la parole, mais avant de lui passer la parole, je voudrais essayer d'éclaircir un peu la situation et je m'adresse à ce propos au Congo.

La délégation du Congo nous avait dit d'abord que le texte,tel qu'il figure dans le préambule, resterait tel quel, mais ce n'est pas le cas: vous avez, je crois, proposé un autre texte.

J. TCHICAYA (Congo): Je voulais, par cette proposition, -éviter que l'on vote deux fois, mais si vous êtes d'accord de ne voter qu'une seule fois en laissant le "rappelant" tel qu'il est, je pense qu'il n'y a pas d'inconvénient à garder l'ancien texte; nous n'y voyons aucun inconvénient mais si cela peut empêcher que l'on vote deux fois, alors on pourrait retenir ce texte qui reprend celui du dispositif. C'est tout. Je n'ai pas de point de vue assez marqué là-dessus.

E.H.M. KOUYATE (Guinée): Il y a très longtemps que la Guinée avait demandé à parler et nous avons attendu si longtemps que je me suis réellement refroidi à l'écoute d'un certain nombre d'interventions, de conciliations émises par certaines délégations.

Je comprends parfaitement votre position, moi-même à votre place, je serais très préoccupé du fait que dans cette salle il se dégage trois sensibilités à mon avis: la sensibilité humaine, la sensi‐bilité commerciale et économique et la sensibilité du coeur, mais le problème de l’'apartheid, cela ébranle le coeur, on sait ce qui s'y passe. Si c'était dans le sens contraire, peut-être que les résolutions n'auraient pas eu ce ton aujourd'hui. • J'ai l'impression qu'à la suite de toutes les interventions et des mises au point, il convient maintenant de mettre les trois propositions faites par l'ambassadeur du Congo aux voix immédiatement. J'ai l'impression que vous êtes très embarrassé, mais avec le poids de la majorité vous avez une issue d'explication. Je vous prie de passer immédiatement à la mise aux voix, dans les formes requises et édictées par le Conseiller juridique, de la motion qui vous a été présentée par le délégué du Congo.

O.R. da SILVA NEVES (Brazil): I have been trying to take the floor but I have really now forgotten what I was trying to say. However, there is something I remember: I believe that, as a lawyer you know the meaning of the word "filibuster"' • Please let us go ahead and take the vote.

C.R. SERSALEDI CERISANO (Argentina\): Es para solicitar, mejor dicho, para hacer una pregunta, a través de la Consejería Legal.

Nosotros no tenemos ningún problema para la votación, pues es conocido que vamos a apoyar la pro- puesta ECOSOC. Lo que queremos saber es si corresponde hacer votación nominal en este caso;porque tenemos aquí a la vista el Reglamento, con su artículo 127, y preguntamos a la Secretaría si la votación nominal es solamente para candidaturas.

Hacemos la pregunta por su intermedio a la Secretaría.

CHAIRMAN: I think that is a very fair question and I am sure we shall get a clear answer from the Legal Counsel.

LEGAL COUNSEL: Rule 12. 7a, which was invoked by the United States , does apply to all voting, not only for elections, and therefore a rollcall vote may be requested by a representative. Therefore, as it has now been formally requested, on those paragraphs which require a vote you must proceed to a rollcall in each case.

LE PRESIDENT: Vous avez entendu la réponse qui vous a été donnée; donc il faudra maintenant procéder de cette façon-là et je voudrais simplement vous dire ce que personnellement j'avais voulu dire au début: le président annoncera le nombre de délégués ou de représentants présents pour voir s'il y a un quorum. Sachez que la règle veut que l'on compte toujours avant de voter. On pourrait déjà le faire. Je vais maintenant demander au Secrétariat de commencer à prendre les mesures nécessaires et on votera de la façon décrite par le Conseiller juridique, d'abord sur le texte des "Considérant..."

Compte tenu de tout cela, je voudrais de nouveau demander -puisque maintenant nous devons voter deux fois, cela nous a été dit- à mon ami du Congo, quel texte lui et ses amis désirent soumettre pour le "Considérant..." et pourrais-je vous demander de vouloir lire ce texte très lentement.

J. TCHICAYA (Congo): Comme le principe de voter deux fois est acquis, je pense que nous pouvons effectivement vous proposer ceci: "préoccupés du fait que les actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud ont un effet négatif sur la production agricole et la sécurité alimentaire en Afrique australe" en fait nous reprenons les termes qui sont dans le dispositif.

LE PRESIDENT: Vous avez entendu ce texte proposé par Le Congo. Etes-vous d'accord pour commencer la procédure de vote sur ce texte?

Je vais consulter un instant le Secrétariat à propos de l'organisation de ce vote.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

M. H. GOLDMAN (United States of America) : As I understood, the delegate of Congo read out a text for voting that is different from any we have in front of us. This could just be a translation question, but if indeed the text is different I think we had best be sure of this, and I ask that the text be read out again and that it be clarified whether this is the text that has been in front of us or if this indeed is a change in any way.

LE PRESIDENT: Est-ce-que le Congo pourrait relire lentement son texte?

J. TCHICAYA (Congo\): Le texte que nous voulons livrer ici reprend tous les termes utilisés dans le dispositif: "Préoccupés du fait que les actes d'agression déstabilisants de l'Afrique du Sud ont un effet négatif (ou néfaste comme on veut) sur la production agricole et la sécurité alimentaire en Afrique australe".

LE PRESIDENT: Est-ce-que la délégation américaine a pu suivre le texte en anglais?

Dans ces conditions le problème est résolu et nous pouvons procéder au vote. (Continue en anglais).

Thank you very much. One has just been explaining to me what is going to happen and I asked that, and I am telling you now because otherwise some of you could think maybe that it is quite a funny business. They explained to me I have to choose - I do not know what it is really. It is names of course. I thought it was balls but they are not balls. I am going to choose one of these names here - I will not look, I promise you. It is like in a lottery; I will take out one name and we will start alphabeti‐cally, starting with that name. Normally this is done by the hand of a virgin!

Well the lucky winner is Democratic People's Republic of Korea . So we will now start alphabetically with that name. Thank you very much indeed and I will now ask the Secretariat to do all the necessary things in relation to the vote.

The Secretariat has the floor.

Vote
Votation
Votación

Applause
Applaudissements
Aplausos

LE PRESIDENT: Nous allons passer au vote du paragraphe Nº 11.

H. HØSTMARK (Norway\): Mr Chairman, I will make a proposal, which I hope will not be misunderstood. In order to save the Commission's time, I propose that, unless anybody objects, particularly the proposer, the vote just taken should be taken mutatis mutandis to be a vote on both the next two paragraphs to be voted on and, as such, accepted.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua\): Exactamente lo mismo. Queremos apoyar la declaración que acaba de hacer Noruega y su propuesta es tremendamente aceptable para nosotros.

M. H. GOLDMAN (United States of America): I speak in support of the suggestion made by our colleague from Norway .

CHAIRMAN: Thank you very much. In your name, I should like to ask our judicial specialist if this is possible. A procedure like this could normally be followed if it is announced before the vote takes place, and we did not do that. I should be grateful if we could get some light on this because, if it is possible, as everybody agrees with it, I think it would be much better, but I should like to ask this question of the Legal Counsel.

LEGAL COUNSEL: This is indeed a very unusual situation but, particularly in view of the fact that the wording used in the preamble, as the delegate of Congo said vhen he proposed it, takes up exactly the same wording which is used in paragraph 11, I think it would certainly be acceptable and that in view of the fact that there appears to be a consensus - and a consensus in the real sense of the word - there is no formal objection whatsoever to carrying out this procedure. It is an eminently practical one and I think it would be entirely acceptable. In any event, when this comes up again in Plenary, if any delegate should have second thoughts, they will have their chance on that occasion. I would say that there will be no legal objection to this Commission's accepting the proposition which has been approved, I think, by all of you.

LE PRESIDENT: Depuis toujours le droit international se fait au jour le jour et nous sommes en train d'apporter de nouveaux éléments au droit international et je vous en remercie, tous, mes chers collègues.

Cela étant dit nous pourrons donc, après cette intervention et cet avis juridique, conclure que le vote qui a eu lieu est un vote qui est valable pour les deux éléments, c'est-à-dire l'élément introductif et le paragraphe 11. Mais la Belgique a demandé la parole.

G. STUYCK (Belgique): Je voudrais simplement, avec votre accord, donner une explication au sujet de l'abstention que ma délégation ainsi que les délégations des Etats Membres de la CEE, de l'Espagne et du Portugal a émise à l'occasion de ce vote.

Au nom des pays que je viens de mentionner, nous voudrions préciser que nos gouvernements ont, à différentes reprises, condamné la politique d'apartheid de l'Afrique du Sud et les mesures répressives associées à cette politique. Cependant, la FAO est une institution spécialisée des Nations Unies qui, en vertu de ses statuts, est une organisation technique dans laquelle il n'est pas approprié de traiter de questions politiques qui sont de la compétence d'autres organes des Nations Unies, à savoir, l'Assemblée générale, le Conseil de sécurité par ordre principal. Au nom des Etats Membres de la CEE, de l'Espagne et du Portugal, je voudrais que cette réserve, ainsi que la déclaration que je viens de faire, soit mentionnée au procès-verbal. Je voudrais ajouter en outre, et je vous demande de faire figurer ce que je vais dire également dans le procès-verbal sous forme d'une note de bas de page, qu'en ce qui concerne le paragraphe 13 de la résolution qui vient d'être votée, pour les Etats Membres de la CEE ainsi que pour l'Espagne et le Portugal, le mandat donné au Directeur général de la FAO ne s'applique qu'aux questions mentionnées dans la résolution qui sont de la compétence expresse de la FAO.

D. KINZEL (Austria): (original language German): Austria also wishes to explain its abstention in the vote which was just held. Austria is fully aware of the highly critical situation in Africa, and it is highly concerned. We have tried with all our efforts to contribute to attenuating this situation. The fact that we reject and condemn the policy of apartheid is something which is well known and has frequently been clearly brought to bear at all international fora. The proposal before us here contains, in the opinion of Austria, a number of elements which fall within the purview of the General Assembly of the United Nations.

M. SAITO (Japan\): My delegation abstained from voting. In other fora, such as the General Assembly or other political fora, we join the consensus in condemning the apartheid policies of South Africa but here in FAO, as a technical forum, as I explained this morning, we refrain from introducing these kinds of political issues. That is the background to the abstention of my delegation.

E. H. M. KOUYATE (Guinée): Je voudrais simplement faire remarquer que la Norvège saisit la balle au bond en tenant compte du fait qu'il y a un chiffre important de "non reply", mais que l'on tient absolument à consigner cela dans le document que nous avions adopté, que nous venons d'adopter; nous constatons que les pays du tiers monde étaient absents lors de ces débats, mais je vous donne la garantie qu'en séance plénière demain la situation sera différente et que la majorité écrasante des pays du tiers monde qui ressentent ce problème sera présente.

E. DOUEK (Israel\): My delegation would like to clarify its vote concerning the issue at hand.

Israel has always been against any form of apartheid and all forms of racial discrimination, and has expressed this in appropriate fora.

Our vote of abstention was solely motivated by our wish to avoid any politicization in our deliberations, which can only work to the detriment of this Organization and to the fruitful deliberations of this Twenty-third Conference.

M. H. GOLDMAN (United States of America): My delegation would also like to explain its vote. As I understand it, we have voted, in effect, on the three paragraphs, including paragraph 13. On the two paragraphs on South Africa, our problem, as I mentioned earlier, centers on the question of the proper forum for consideration of political questions such as this. For that reason, I

ask that there be a footnote placed before the two paragraphs dealing with the question of South Africa, the footnote indicating that the United States does not consider the introduction of political issues appropriate for consideration in FAO. To that, Mr Chairman, I would add a request for a footnote on paragraph 13 stating that the United States does not consider it appropriate to call upon the Director-General to implement points and resolutions inappropriate for consideration in FAO, including those referred to in paragraph five of the preamble as well as in paragraphs 8 and 11 of the operative paragraphs.

CHAIRMAN: May I again, for good order, try to clarify the situation? Maybe I misunderstood you: that is possible. We started to vote about one text in the beginning. Afterwards, we all agreed, after advice given to us, that this vote would be also for paragraph 11.

As far as I understand it, we have not been voting on paragraph 13. Of course we noted in the beginning that you said if there was not to be a sentence in paragraph 13 we would have to come back on this, which we did. You have now made a footnote to paragraph 13. So I just wanted to state clearly that really we have been voting on the introductory passage on South Africa and on paragraph 11. Now we see that you have made a footnote to paragraph 13, but we have not been voting on that. I thought you had agreed with that.

H. HØSTMARK (Norway): When I made my proposal, I clearly stated that there were two items to be voted on. I think that is what was accepted as my proposal.

CHAIRMAN: I am sure most of you understood what was said by the delegate of Norway , but I really must admit that I did not. I understood him to say two items but when we accepted that, I thought that was about the wording in the introduction and about 11 and not about 130. If I am mistaken and if others understood it in another way, then it will be my mistake.

H. HØSTMARK (Norway\): I was indeed trying to save time on the whole issue. I said two items. We had finished with one and two items were left, so I did not see that there could be any misunderstanding about it.

CHAIRMAN: So it was a misunderstanding on my part. It is now clear that that was indeed included.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Me confundí, Señor Presidente, con la propuesta de Noruega y la apoyé porque entendí que era una propuesta de buena fe para salvar tiempo en relación con la votación del párrafo 11. En este sentido creo que todos entendieron que se estaba tratando de ganar tiempo sobre el párrafo 11, ya que en ningún momento se expresaron aquí ideas específicas sobre el párrafo 13. Esta es una cuestión que está abierta en estos momentos si se desea, o es una cuestión que está cerrada porque no se plantea como votación. Sin embargo, yo quiero hacer una pregunta al Asesor legal sobre algunas declaraciones que se desean incluir en el texto de la resolución como tal. Pregunto ¿una vez que estas expresiones constan en las actas y en el informe se puede incluir este tipo de reservas o declaraciones en el texto de la resolución? Mi impresión es que no, pero querría que se me aclarara esto.

J. TCHICAYA (Congo\): Je souhaiterais, avant d'intervenir, écouter le conseiller juridique. Je crois que moi aussi éprouve quelques préoccupations sur cette question, je voudrais connaître la procédure légale sur les notes de bas de page, sur les réserves. Faut-il les mettre sur la résolution... Je voudrais être tout simplement éclairé.

Je pense qu' à ce stade des débats il est préférable de donner la parole au conseiller juridique. Je prendrai la parole à la suite de son intervention et je ferai mon commentaire.

LE PRESIDENT: J'ai vu plusieurs fois s'élever la pancarte de la Norvège et des USA pour des points d'ordre. Non? (Continue en anglais).

Is this a point of order? If so, you can speak.

H. HØSTMARK (Norway): I do not quite know. It is a point of clarification.

CHAIRMAN: It is not a point of order then. The delegation of Switzerland has a real point of order.

POINT- OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

G.de KALBERMATTEN (Switzerland): As things are getting a bit complicated I propose we follow the path already suggested and continue with the list of speakers, because some of them have a position to declare.

CHAIRMAN: There are two different proposals, but there seems to be an urgent wish to hear what our Legal Counsel has to say. Being a legal man myself, I would rather give the floor to him!

LEGAL COUNSEL: It has undoubtedly become the practice in FAO over the years to add footnotes in certain cases when delegations wish their reservations to appear clearly in the text of the report, and in particular in connection with resolutions. It is just one of the techniques for making their reservations known. Of course, all the statements will appear, in the verbatim records, but as I said before, on many occasions where items are particularly controversial or where a particular delegation feels it imperative to have their reservation appear in the footnote, it has become the practice for this to be done. There is nothing illegal about it and in fact it has been done. There are many precedents for that particular manner in which delegations express their views or their reservations regarding specific parts of a resolution.

CHAIRMAN: Nicaragua is asking to speak. Is this a point of order or not?

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Solamente, Sr. Presidente, sobre la misma explicación que hemos escuchado al Asesor legal. Si no que se me agregue a la lista que usted tiene; usted decida.

CHAIRMAN: Is this a point of order?

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua\);No es un punto de orden; es para pedir una aclaración sobre lo que acaba de decir el Asesor legal.

CHAIRMAN: In these circumstances, as it is not a point of order, it is better to give the floor to delegations who have previously asked to speak. The first one is Congo.

J. TCHICAYA (Congo): Je crois qu'il était nécessaire d'avoir ces éclaircissements. Nous ne nous opposons pas à cela. Je souhaite également que l'on mette une contre-note de bas de page pour ce qui concerne la délégation de mon pays qui stipulerait que la délégation congolaise appuie bien entendu l'idée de la non-politisation de la FAO, mais que cependant elle considère que le texte qui a été adopté, notamment le paragraphe 5 des considérants et le paragraphe 11 du dispositif nous semblent conformes au mandat de la FAO et il ne s'agit pas du tout d'une politisation. Je crois que cela doit être mentionné clairement dans le texte de la résolution sous les réserves qui ont déjà été dites ici. Nous considérons, puisqu'il faut expliquer notre vote, que nous avons voté en faveur de cette résolution car nous considérons effectivement qu'il ne s'agit pas du tout de politiser la FAO. Nous l'avons dit, nous sommes contre. Nous pensons pour notre part, qu'il s'agit ici de traiter des problèmes de la production alimentaire et de sécurité.

Nous l'avons fait en tenant compte uniquement de ces aspects et non des aspects politiques qu'on prétend voir à travers cette résolution. Nous pensons que tel que c'est fait ce n'est pas du tout de la politisation, dans la mesure où le Conseil économique et social traite justement de problèmes économiques et sociaux et non de problèmes politiques, cela doit être clair, il ne traite pas de problèmes politiques. Par conséquent, il est normal que nous aussi qui traitons d'une partie de ces problèmes économiques nous puissions y faire allusion dans ce texte qui a été adopté à ce niveau.

Il faudra mettre dans le rapport que "nous nous élevons" ... de ce que les mêmes pays qui acceptent le consensus à l'ECOSOC puissent ne pas l'accepter ici à la FAO.

Je crois qu'il n'est pas possible de parler comme on nous l'a laissé entendre ici; il s'agit de problèmes techniques bien sûr mais je pense qu'à la FAO nous avons également des ambassadeurs et les ambassadeurs ne sont pas forcément les meilleurs techniciens de l'agriculture. Donc, s'il y a des ambassadeurs pour notre pays, ils traitent des problèmes de la politique de nos gouverne‐ments, donc on ne peut pas nous parler de problèmes techniques sinon il faudrait envoyer ici des conseillers techniques ou autres.

LE PRESIDENT: Je vous ai laissé prendre la parole, mais en fait je voulais voir au niveau juridique s'il est possible et s'il est d'usage de donner des explications de vote sur un vote positif. Je croyais personnellement que ce n'e'tait possible que dans le cas d'abstentions.

Je voudrais donc poser cette question à notre conseiller juridique. D'autre part, je tenais à vous dire - mais je pense que ça n'aurait aucune influence - que le système de réserve et de contre-réserve en fait ne sert pas à grand chose. En effet, ceux qui font des contre-réserves ont déjà exprimé leur opinion dans le texte même qui a déjà été accepté. Une réserve est faite par certains qui n'ont pas pu s'exprimer ou qui se sont abstenus par exemple et qui veulent s'expliquer. Je voudrais attirer votre attention sur le fait que nous perdons beaucoup de temps avec le système de réserve et de contre-réserve.

Je demande maintenant l'avis du Conseil juridique sur la première partie de mes remarques.

LEGAL COUNSEL: The reply to your question is that you can explain any vote, whether it is positive, negative or an abstention, because even when voting in favour of something, very often the motivation or the spirit in which a delegation votes is an important matter which that delegation wishes to make quite clear to the other members of whichever body it happens to be.

LE PRESIDENT: Le Secrétariat demande que ceux qui font des réserves ou des contre-réserves résument leur point de vue par écrit et donnent leur texte au Secrétariat.

G. de KALBERMATTEN (Suisse); Mon gouvernement regrette qu'un vote par paragraphe ait été finalement nécessaire pour la résolution ayant trait à la situation critique de l'alimentation et de l'agriculture en Afrique, un sujet qui lui tient fort à coeur; et il a de tout temps et avec force condamné la politique d'apartheid en Afrique du Sud. Ma délégation a néanmoins été contrainte de s'abstenir dans le vote qui vient d'avoir lieu car les amendements proposés impliquent l'intrusion d'une dimension politique inopportune dans les travaux de cette institution spécialisée du système des Nations Unies qui a un caractère technique.

M. H. GOLDMAN (United States of America): I wanted to speak to the point raised by my colleague from Norway . As I understood his suggestion, in order to save the time of. the Committee from taking roll callvotes on every paragraph in question, which indeed my delegation has already requested, and which request would include paragraph 13 should it come to that, my colleague from Norway, as I understood it, asked that the same vote be shown as having been taken for each of the next two paragraphs in question, which would be paragraph 11 of the operative text, and paragraph 13 of the operative text, since obviously the vote on paragraph 5 of the preambular text would make it a requirement that we review that paragraph 13, as I had earlier indicated. As I understand it, the suggestion from- Norway was strictly to save time. In that, spirit I think it is a good idea. I also believe that is what we did, but if indeed it is the Chair's wish that we re-vote on it, then we can do that. It would seem to be somewhat of a waste of time, in addition to being contrary to the first ruling we had made.

CHAIRMAN: Norway, do you have a point of order?

Harald HØSTMARK (Norway): It is to this particular proposition. I have here a proposition, or an explanation to make which I should make at this time if I am allowed.

CHAIRMAN: I think that is quite fair. Could you make that explanation now?

H. HØSTMARK (Norway\): When I made my proposal it was in good faith. As I understood it, I heard the United States say that their Government called for a roll call vote on every issue connected with it, and that they earlier indicated that it absolutely included paragraph 13. If anybody should feel misled by that, not having understood the issue in the way that I did, I would propose, since we have already made one decision here, that somebody else re-introduces the paragraph. Then we could vote upon it and everybody will be happy. I was just trying to save time. I still think it saves time. I was not - I repeat, I was not - trying to mislead anyone on it. That is why I suggested this procedure if there should be any doubts about it.

CHAIRMAN: There is a point of order by Congo .

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

J. TCHICAYA (Congo\): Je n'ai aucune objection pour que nous votions sur tous les points. Je souhaite simplement dire ceci: lorsque nous sommes venus ici, c'est vous-même qui avez introduit le point 13. Et ce point 13 n'a pas fait l'objet de débats dans cette salle; dans ces conditions, je ne comprends pas pourquoi on demande un vote sur ce point alors qu'il n'a pas fait l'objet d'un débat.

LE PRESIDENT: Je crois qu'il est préférable que je donne maintenant un avis sur ce point; il est vrai que ce point n'a pas été introduit, il est également vrai qu'il y a peut-être eu quelque part un malentendu. Effectivement ce point 13 n'est pas inclus dans le vote, mais en toute honnêteté, je ne pense pas nécessaire de voter sur ce point. Les Etats-Unis ont déjà donné une réserve sur ce point; je vous propose de laisser les questions à l'état car sinon nous devons commencer une nouvelle procédure de vote sur ce point 13, donc je vous propose de ne pas voter sur ce point; nous avons déjà voté la remarque en bas de page faite par les Etats-Unis: est-ce que cette proposition est admissible?

G. STUYCK (Belgique): Je voudrais rappeler que la délégation belge, au nom de la Communauté européenne et des Etats Membres, ainsi que l'Espagne et le Portugal, a demandé qu'une mention soit faite sous forme de note en bas de page sur sa réserve concernant la paragraphe 13.

LE PRESIDENT: Cela a déjà été fait, donc il n'est pas nécessaire de revenir là-dessus.

Sra. Doña Olga Clemencia FERNANDEZ (Colombia): La delegación de Colombia pide a nuestro vecino del Congo que nos permita el honor de asociarnos a la nota del Congo, al pie de la página.

T. ISKIT (Turkey): After so many interventions I tend to agree with my Brazilian colleague. I may have as short a memory as he had when he first intervened a while ago. To be brief, I want to intervene to express our puzzlement about the content of the vote, for what we have voted. Of course, after the explanation by our Norwegian colleague, I understand now that we have voted for three things: for the preambular paragraph, for 11 and for 13. But before that explanation, our understanding was entirely different. We thought that we voted for preambular paragraphs 5 and 11, for the simple reason that when the Legal Counsel was asked whether it was possible to vote on these paragraphs, his explanation was that, since the preambular paragraph is only a kind of paraphrase of 11, it is possible. That was what he said, but, as we know, paragraph 13 has nothing whatsoever to do with the content, with the preambular paragraph and with paragraph 11. Therefore, our understanding was that the green light for that kind of voting was given only for the preambular paragraph and for paragraph 11. However, we do not have any objection, of course, to the voting, so far as my delegation is concerned, on these three paragraphs, one preambular and two operative paragraphs. But we think that the last paragraph, 13, is different in nature from the first two paragraphs. If my understanding is correct, we have voted for three paragraphs. My delegation wishes to express an explanation of positive vote on paragraph 13. Mr Chairman, I am awaiting your ruling and your answer.

CHAIRMAN: If you will kindly permit me, I will try to find a solution to this problem. I thought that all of you had already agreed upon the proposal I had just made. That proposal was that the situation did not seem extremely clear. In those circumstances I proposed that we should indeed accept - which we did - that we should vote on the preambular text and on text 11. That is what I propose. On the other hand, because I should not at all like it if the United States or any other country had any specific or special problem, I suggested - and I thought the united States accepted this - that we should consider that 13 had not been voted upon, but that the United States had made a footnote on the text of 13. So my suggestion is to keep 13 in the package. I thought you had agreed that it was accepted that we did not vote on it but that it is part of the text and the United States made a footnote on the text of 13. If my ruling makes any problem then I am afraid we shall have to vote on 13 because the situation does not seem to be clear.

M.H. GOLDMAN (United States of America): The United States requires that there be a vote on paragraph 13. The reason is that we have the same problem with it as we would have with paragraphs 5 and 11 in terms of the appropriateness of the issue being dealt with here. Of course, I would need and would request a roll call vote, as I already have requested, on that paragraph 13, in order to proceed. What has been proposed is that, in the light of the request that I am making, and in the light of the fact that we have already taken a fair amount of time with one vote, we might save some time by recording the vote with this item. If however that causes a problem we are completely willing to re-run the vote for paragraph 13.

CHAIRMAN: Do you have a point of order, Nigeria?

S.S.O. AKPATA (Nigeria): Not quite, but I was just going to support what the delegate from the United States was saying, that it does not cause a problem. We would presume that 13 is accepted and that there is no need to go to a vote.

CHAIRMAN: Let me ask the question very clearly. Can you all accept that we consider that 13 was included in the vote, together with the preambular language and with 11? Is there nobody against it? Nobody seems to be against it. I see no flags. So we then consider that 13 was included in the vote.

It was so decided.
Il en est ainsi decide.
Así se acuerda.

I will now read the list so that everybody feels comfortable. I should have developed more of course but the debate was a bit difficult now and then. Cuba, Angola, Australia, Nicaragua, Turkey and Algeria. Are there any other countries that want to take the floor? This is not the case right now. Thank you.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba): Queremos intervenir para hacer una aclaración y para dar una explicación. Nuestra aclaración es la siguiente. Creo que se están creando condiciones para una situación bastan‐te irracional. Sin embargo, creo que los que crearon esas condiciones van a tener que pensar y reflexionar seriamente; porque los 70 votos "sí" tienen derecho a ser, a considerar que se les reconozca en pie de página una expliación de su voto "sí". Sencillamente porque aunque no tenemos complejo ni ningún problema de cargo de conciencia, creemos que hemos votado que sí porque estábamos defendiendo la causa humana. Estamos defendiendo a los pueblos de la miseria y del hambre, y analizando la problemática socioeconómica para que pueda la FAO después informar al ECOSOC como tiene reglamentado hacerlo.

Y el problema de apartheid es un problema socioeconómico específico. Diciendo esto, quiero hacer la aclaración también de que absolutamente nadie en la sala ha dicho la palabra "contrarreserva" a no ser usted. Porque el distinguido delegado del Congo dijo que quería explicar su voto con el mismo derecho de los que habían explicado el no. Entonces, que se entienda que aquí nadie ha hablado de contrarreserva. Todo el mundo va a explicar su voto, sencillamente por el derecho que tiene. Hay reservas pero no se han planteado contrarreservas en esta oportunidad. Sencillamente se ha expli‐cado el voto.

Diciendo esto, sencillamente quiero pedirle a la Secretaría que nos considere a Cuba también en la explicación del voto que hiciera la distinguida representación del Congo.

CHAIRMAN: Thank you very much indeed. I am very happy that there are no counter-reservations. May I now ask Angola to take the floor.

R.F. DE JESUS NETO (Angola): Nous avons suivi avec beaucoup d'attention les explications données par un groupe de pays pour justifier leur réserve sur l'adoption des paragraphes 5 du préambule et 11 du dispositif de la résolution sur la "situation critique de l'alimentation et de l'agriculture en Afrique". Si nous avons voté pour ces paragraphes, c'est parce que nous savons que la Commission économique pour l’Afrique a identifié la sécheresse, la désertification et la politique sud-africaine de déstabilisation des pays voisins, comme les principales causes de la crise économique et sociale en Afrique. L'ECOSOC en était informé et certains des pays qui ont émis des réserves dans cette salle en ont pris bonne note et ont informé l'Assemblée générale.

La FAO s'occupe en fait des problèmes liés à l'agriculture et à l'alimentation. Nous ne sommes pas pour la politisation de cette Organisation mais nous devons savoir que la FAO, tout comme la CEA et l'ECOSOC, doit chercher à savoir les causes de la famine en Afrique. Nous, pays africains, bénéficiaires de l'aide alimentaire et des investissements dans le domaine de l'agriculture ; nous ne devons pas continuer à dépendre de l'extérieur, à dépendre de l'aide du Programme alimentaire mondial, à dépendre de l'aide alimentaire bilatérale des pays amis. Il faut que ces pays amis comprennent que les causes de la famine en Afrique doivent être reconnues et combattues. Ce n'est pas de la politique lorsqu'on condamne l'agression; tous ces pays condamnent le terrorisme et l'Afrique du Sud pratique le terrorisme d'Etat, l'Afrique du Sud attaque nos pays, ravage les plantations, les champs, tue les paysans sans défense. Cela ce n'est pas un secret, ce n'est pas de la politique. Ne peut-on pas défendre un paysan dans cette salle parce que ce n'est pas l'Assemblée générale, ce n'est pas le Conseil de sécurité des Nations Unies? Il faut donc que nous ayons quand même une logique des choses.

Ma délégation associe aussi sa voix à celle du représentant délégué du Congo et demande que l'Angola soit mentionné en bas de page comme l'a dit un autre ami.

J. SAULT (Australia): Mr Chairman, we would like to explain our decision to abstain in the recent vote. The Australian Government abhors the policy of apartheid and has made that position very clear in the appropriate international fora. We also fully recognize the very strong feelings, particu‐larly from African members on this matter.

On the other hand, we do not think that political issues of this nature should be introduced into FAO, which is a specialized agency dealing with technical matters. Accordingly we abstained in the recent vote.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Yo deseo hacer varios comentarios que son distintos entre sí. El primero era en relación con lo que mencioné anteriormente de que quería solicitar aclaración al Asesor Legal sobre el problema éste de votación de la Resolución. Eso quedó contestado con una pregunta que usted le hizo al Asesor. Eso está claro.

En segundo lugar, quería comentar también que el resultado al que se llegó en relación con los párrafos 11 y 13 del Proyecto de Resolución, incluyendo el párrafo quinto del Preámbulo, que la conclusión a la cual se llegó nos ha indicado que Noruega, al presentar su propuesta inicial, actuaba en buena fe. Creo que eso lo hemos entendido todos.

En tercer lugar, cuando hablamos de politización de este foro, yo creo y tengo la impresión de que es todo lo contrario. Que no somos los países en vías de desarrollo los que estamos politizando sino que son aquéllos que se oponen a que se hagan estudios por parte de la FAO y se informe a este foro de las políticas agresivas de Sudafrica, y de los efectos que tienen en otros países africanosen su producción de alimentos y en su distribución y consumo de los mismos. Es decir, en pocas palabras, se trata más bien de proteger y evitar que se conozcan esos defectos muy perjudiciales en ^as poblaciones de la línea del frente en Africa. Esto lo digo con una cierta convicción porque lo he mencionado en diferentes órganos de la FAO, que Nicaragua también se ha encontrado en una situación muy particular en cuanto a agresiones comerciales, militares, etc. que afectan a su seguridad alimentaria. Pero no estamos hablando ahora del problema de Centroamérica sino del problema específico de la crisis alimentaria en Africa.

Yo me he atrevido, por tanto, a llevar adelante estos comentarios. Por último, también quería aso‐ciarme a la explicación de voto que ha hecho la delegación de Congo que ha sido incluso apoyada por Cuba y Angola y que desea ser incluida, al igual que Nicaragua, en esa exposición de voto.

Temei ISKIT (Turkey): I would like to refer to my previous intervention when I tried to explain why we thought that the vote was taken only on the preambular paragraph and paragraph 11 of the operative part, but since now operative paragraph 13 is included in the package, as you have put it, I would like to put into the record the following: Mr Chairman, we voted positively on the preambular paragraph and paragraph 11 because we fully shared the concern expressed in these paragraphs. We also support paragraph 13 but with the unde-rstanding that the monitoring, the implementation referred to in this paragraph, should not imply that FAO be implicated in any political issue.

HALIM BENATTALLAH (Algérie): Nous voulons tout simplement prier le Secrétariat de prendre note de la contre note suivante; selon les termes qui ont été retenus le texte se lira de la façon sui‐vante: "La délégation algérienne fait noter que les paragraphes 5 des considérants et 11 du dispositif faisant l'objet de réserve de certaines délégations ont été adoptés par consensus dans la résolution 1985/80 de l'ECOSOC en sa 52ème séance plénière du 26 juillet 1985. Nous transmettrons le texte au Secrétariat.

A. RODRIGUES PIRES (Cap-Vert): C'est pour appuyer pleinement la déclaration de l'Angola.

Mme L.OUEDRAOGO-GUIGMA (Burkina Faso): Nous aimerions voir le nom de notre délégation figurer en bas de page avec celle de notre collègue du Congo.

M.B. SY (Sénégal): Je voudrais appuyer avec beaucoup de force la proposition qui vient d'être faite par la délégation algérienne qui me semble très importante, parce que, en réalité, tout le sens de ce paragraphe c'est que nous avons essayé de nous référer, sans vouloir assigner à la FAO un rôle politique, à une décision d'une instance aussi importante que l'ECOSOC qui, bien qu'ayant peut-être des attributions politiques, demeure une instance qui s'occupe essentiellement de problèmes techniques et économiques, instance à laquelle du reste la FAO, dans beaucoup de domaines, doit faire souvent rapport.

Donc vous voudrez bien considérer que le Sénégal appuie fermement cette proposition de la délégation algérienne qui explicite dans quel sens ces paragraphes ont été introduits dans notre texte, surtout dans un esprit de compromis.

LE PRESIDENT: Voilà la fin de la liste des orateurs. Si personne ne demande la parole nous pourrons bientôt clore les débats. Les Etats-Unis ont la parole.

M.H. GOLDMAN (United States of America): Just in the spirit of cooperation, I think that I should pass on to you that we have just received instructions that we will have to ask for a vote on the paragraph on debt, but we will do that tomorrow at Plenary, respecting the hour and your agreement as to how we are to proceed today. So we will put that off until Plenary.

LE PRESIDENT: Je pense qu'après les Etats-Unis personne ne demande la parole. On est donc à peu près arrivé à la fin de cette journée. Je voudrais simplement vous donner encore un ou deux éléments, le premier étant que ceux qui ont fait une réserve ou une explication de vote veuillent bien donner leur texte au Secrétariat pour qu'ils puissent être notés. Le Congo a demandé la parole.

J. TCHICAYA (Congo): Comme je l'ai dit tout à l'heure, le paragraphe 13 n'a pas été discuté ici. D'ailleurs au niveau de la réunion des Amis du Président, nous n'avons jamais discuté ce paragraphe. C'est pour cette raison que nous n'avons pas eu le temps d'apporter l'amendement qui était nécessaire à ce paragraphe parce que nous avions considéré qu'il fallait un amendement pour tenir compte des avis exprimés ici et là. Il va de soi que cette résolution ne peut pas demander au Directeur général tout ce qui y est contenu et c'est pourquoi nous avons dit ici: "Demande au Directeur général de la FAO de suivre l'exécution, pour ce qui le concerne, de cette résolution et d'en rendre compte à la Conférence". Je crois que les mots "pour ce qui le concerne" sont importants.

LE PRESIDENT: Vous avez entendu cette proposition du Congo. J'ai personnellement cela ne pose pas beaucoup de difficultés et que l'on pourrait trouver une solution Mais Madagascar demande la parole.

R. RABE (Madagascar): Je pense que cette précision donnée par le Congo figure déjà dans le texte. En tout cas notre texte est libellé comme suit: "Demande au Directeur général de la FAO de suivre, en ce qui le concerne ...". Donc cela figure bel et bien dans le texte.

LE PRESIDENT: Nous pensons travailler avec des textes différents parce que je dois dire queperson-nellement j'ai le même texte que le Congo. Pour en finir, je propose d'inclure sans vote "en ce qui concerne" dans le texte du paragraphe 13. D'ailleurs on m'informe que certains textes qui ont été distribués et qui sont entre les mains de certains collègues contiennent cet élément. Les Etats-Unis demandent la parole sur un point d'ordre.

POINT OF ORDER
POINT D'ORDRE
PUNTO DE ORDEN

M.H. GOLDMAN (United States of America): I'm a bit confused, and my point of order is this: after some confusion, we have had a final ruling on paragraph 13 and its treatment in this Commission. That paragraph is closed, as far as I understand. Now in the same regard, we had a ruling on paragraph 8 which I have therefore intended to open up in Plenary rather than here, respecting your ruling. If we are to open up paragraph 13 again now and change language, after indeed countries

have not only voted on it, but have explained their votes, then I guess I would have to question that procedure and at the same time request that we re-open item 8 as well at this point in time-But I really would have to question the procedure, Mr Chairman. Things would get very sloppy.

CHAIRMAN: I have noted the nameplate of Finland, but maybe I could say a few phrases and it could eventually solve the problem, I hope.

J'avais dit que si tout le monde était d'accord, on pourrait inclure ces quelques mots dans le texte. J'avais aussi dit: "Je suis entre vos mains", donc si certains sont contre ce ne sera pas le cas. Nous avons voté et décidé du paragraphe 13. Ceci est votre décision. C'était votre décision de déclarer que l'on avait voté sur le texte d'introduction sur le paragraphe 11 et le paragraphe 13. Donc, en effet, s'il n'y avait aucune opposition, on aurait pu accepter ce que je viens de dire maintenant. J'avais dit cela simplement pour sortir du débat. Mais maintenant, je constate que quelqu'un s'y oppose et je dois dire que je le comprends parce qu'il est tout à fait exact que nous avions décidé d'avoir voté également sur le paragraphe 13. Donc, le texte du paragraphe 13 comme il apparaît dans le document officiel est en effet voté. Je crois que je peux maintenant vous soumettre ce point en constatant qu'il est voté, et ce serait difficile de faire le contraire. Si cela occasionne vraiment des difficultés, il faudrait établir un nouveau texte qui devrait alors repasser par toute la procédure. Je propose donc, afin d'en terminer, que nous devons constater que nous avons voté sur ce texte et que par conséquent, la discussion sur ce texte est terminée.

C. A. HARTMAN (Finland): Just on a point of clarification, Mr Chairman, it seems that we have been voting on two different paragraphs 13. If it is the fact that the French text includes an addition as compared to the English text, I think that the meaning of that paragraph is quite different in the French and the English versions. So could I, through you, Mr Chairman, ask the Secretariat to give us a consolidated version of paragraph 13 at the time that we are going to take up the Report in Plenary?

CHAIRMAN: This can be done, but I would anyway like to tell you that the text C 85/I/REP/6 which was distributed in French reads: (continues in French)

Demande au Directeur général de la FAO de suivre l'exécution de cette résolution et d'en rendre compte à la Conférence. (Continue en anglais)

This is the text that was distributed and this was the text which you voted upon. So it's quite clear that there was a vote on this text and that this text is now definite. It stands like that. I have been trying something else, but as one person was against it, it is clear that we have to come back to the rule, and we voted on it, so it is finished. I said if anybody else feels unhappy, then another additional text would have to be proposed. That, of course, would have as a result that we would be sitting even later here. But we are here for that.

J. TCHICAYA (Congo): Je ne comprends plus rien. Je pensais, pour ma part, que nous avions voté deux fois. Nous avions voté en fait une fois mais c'était considéré également pour l'autre fois et cela est tout à fait normal car c'est nous-mêmes qui avons fait la proposition et qui l'avons suggéré d'ailleurs, que l'on ne vote qu'une fois. Nous avons estimé que les deux textes étaient identiques. Pour le paragraphe 13, comme je l'ai dit, nous n'avons pas débattu de cette question ici. C'est pour cette raison que personnellement je me réservais d'intervenir. Je ne sais pas comment le Secrétariat a pu ne pas introduire cet élément essentiel sur lequel nous avons, nous, au niveau du groupe africain, déjà statué. Certains délégués effectivement nous avaient déjà contactés pour dire que le Directeur général ne pouvait pas tout faire. Pour cette raison, nous avons émis cette restriction. Maintenant, l'on nous dit que ce paragraphe a été adopté ici. Je ne sais pas à quel moment. En tout cas, pour ma parr, je suis surpris par l'intervention de la Norvège. Je pensais justement qu'elle parlait du paragraphe 5 des considérants, et du paragraphe 11 des dispositifs. Donc, on ne peut pas ne pas parler du paragraphe 13. Si on estime que l'on est fatigué, alors, nous sommes d'accord.... Mais c'est une question que l'on peut rouvrir au niveau de la Conférence,

LE PRESIDENT: Je voudrais vous dire très clairement que je m'étonne aussi. Je crois que c'est mon droit; je m'étonne parce que je vous avais bien demandé très clairement, si vous étiez d'accord d'inclure le paragraphe 13 dans le complexe du vote. Tout le monde avait été d'accord. Maintenant, vous dites que vous ne l'avez pas entendu; c'est possible. Mais je l'ai dit très clairement. Je voudrais quand mime dire que si on recommence sans arret à discuter cette question, (que l'on a déjà approuvée), cela risque de devenir compliqué. Vous dites souvent "soyons ouverts, disons ce que nous pensons"; je crois qu'ici la situation est très claire. Bien sûr, si demain vous voulez introduire un autre texte c'est votre droit. Mais je suis tout de même obligé de constater (et vous pourrez le lire dans le verbatim si vous le voulez), qu'ici tout le monde est d'accord pour considérer que le paragraphe 13 a été inclus. Ceci est absolument clair. Vous vous rappelez qu'au début moi-même j'avais mal compris et que c'est en raison de cela que j'ai encore davantage mis les points surles "i". En ce qui me concerne, il est clair que ce paragraphe a été inclus dans le vote.

R. RABE (Madagascar): Je crois que le problème provient du fait que l'on a parlé du paragraphe 13 mais que l'on n'a pas lu le texte, sinon on aurait réagi, en tout cas pour ce qui nous concerne. Nous n'avons pas voté pour le paragraphe 13 mais pour un texte qui aurait dû êpre lu.

LE PRESIDENT: Je ne vais pas répéter ce que je viens de dire. Je voudrais simplement, pour des raisons pratiques, vous suggérer que ce point soit soulevé demain, si tout le monde est d'accord avec cette proposition, c'est d'ailleurs votre droit de le faire. Au lieu de continuer le débat sur ce point qui est je crois très clair pour tout le monde, si vous êtes d'accord, je vous propose d'attaquer cette question demain en séance plénière. Je crois que tout le monde est d'accord avec cette suggestion. Donc, je voudrais simplement répéter encore une fois, pour terminer, que tous ceux qui ont fait des explications de vote seront priés de donner leur texte. Deuxièmement, la séance plénière aura lieu demain matin à 9 h 30 et vous êtes tous priés de vous y rendre. C'est une séance importante.

J.R. LOPEZ PORTILLO ROMANO (México): Solamente quiero expresar, Señor Presidente, a nombre de la delegación de México y pedir que conste en las actas nuestra protesta por la forma que nosotros consideramos desordenada y confusa con que ha dirigido usted nuestros debates. Nos parece Señor Presidente, que no ha cumplido usted de forma adecuada con lo que estipulan las reglas, el artículo 9o, párrafo 4o del Reglamento general donde se dice que el Presidente en el ejercicio de sus funciones está sometido a la autoridad de la Conferencia . Esto se aplica igualmente para el Presidente de la Comisión I.

Igualmente el Artículo 11, párrafo 3 sobre la suspensión de la regla de las 24 horas dice que el Presidente resuelve sobre las cuestiones de orden

Deseo simplemente, Señor Presidente, que quede constancia en las actas de nuestra protesta por la forma inadecuada con la que usted ha dirigido nuestros debates y que nos ha llevado a esta serie de confusión y desorden y nos ha impedido tomar una solución, una definitiva en la Comisión I sobre una cuestión fundamental como es la resolución sobre la situación de Africa.

CHAIRMAN: Thank you very much indeed.

J. D. AITKEN (United Kingdom): My delegation would like to make it clear that we are dissociated from the remarks made by the previous speaker. Mr Chairman, we should like to congratulate you on the way in which you have conducted this meeting and the way in which you have dealt, with patience and sympathy, with a number of very difficult situations with which you were faced in the way the meeting was developing. Mr Chairman, we should like to confirm our faith and belief in the quality of your chairmanship. ,

Rainer PRESTIEN (Federal Republic of Germany) (original language German): My delegation, coo, cannot associate itself with the statement made by the Mexican delegate. We wish to thank you, Sir, for your very patient guidance, which was also most successful. Very many thanks, Mr Chairman.

D. FERRARI (Italie): Permettez-moi au nom de ma délégation de vous rendre hommage pour la façon dont vous avez dirigé les débats.

J. POSIER (France): Non seulement, je ne m'associe pas aux propos qui viennent d'être tenus par une délégation critiquant la manière dont vous avez conduit les débats, mais nous nous en dissocions complètement. Nous considérons que vous avez fort bien mené les débats, que vous avez fait preuve d'une patience dont peu auraient été capables face à des remarques pas toujours obligeantes ni courtoises. Vous avez toute notre confiance et nous vous remercions de la façon dont vous avez conduit les débats.

T. SAITO (Japan): My delegation dissociates itself from the statement made by the Mexican delegation. I admire your chairmanship through the informal discussions in the group of Friends of the Chair, spending day and night and even part of the week end. Thank you very much indeed.

G. ANCKARBERG (Sweden): My delegation would like to dissociate itself from the statement made by the Mexican delegation and associate itself with the statement by the delegation of the United Kingdom and other speakers following. Thank you, Mr Chairman.

C. A. HARTMAN (Finland): My delegation, too, would like to dissociate itself from the statement by the distinguished delegate of Mexico. Indeed, my delegation thinks that a chairman, in his demanding task, should enjoy the full support of all delegations. Your performance, today, Sir, has certainly been followed with sympathy and understanding for your difficult position by this delegation. I want to assure you of our full support in your task.

G. de KALBERMATTEN (Suisse): La recherche d'une démarche commune qui est l'essentiel de la diplomatie multilatérale s'accommode mal d'attaques personnelles. Nous nous dissocions donc des commentaires faits par une délégation.

H. HØSTMARK (Norway): Mr Chairman, we should like to confirm our full trust in, and support of, you, Sir. We should like to associate ourselves with the statements made by the distinguished representative of the United Kingdom and all following speakers.

M. H. GOLDMAN (United States of America): Mr Chairman, we should like to join che long list of speakers who are expressing total support, satisfaction and gratitude for the excellent job you have performed under very difficult circumstances. From the outset, Mr Chairman, we did not envy you your task. We do envy you your success, and it is well deserved.

A. J. M. OOMEN (Netherlands): We regret very much the statement by the distinguished delegate of Mexico concerning your guidance, from which statement we dissociate ourselves firmly. We support the way in which you showed so very much patience in chairing this Commission on this very difficult item. We share the views of those delegates who have given you support.

J. E. MENDES FERRÃO (Portugal): Permettez-moi de vous rendre hommage pour la façon dont vous avez dirigé un débat si difficile avec tant de patience. Nous ne nous associons pas aux critiques qui ont été faites à votre égard comme Président de cette session.

G. STUYCK (Belgique): Je voudrais m'associer à tous ceux qui viennent de prendre la parole pour vous exprimer notre admiration pour la manière dont vous avez conduit ces débats, et alors que vous aviez à faire face à une situation extrêmement difficile. Nous souhaitons que les appréciations qui ont été exprimées par tous les délégués qui viennent de prendre la parole soient également mentionnées dans notre procès-verbal, si tel était le cas de la première déclaration dont nous nous dissocions entièrement.

I. DIAZ YUBERO (España): Gracias, Señor Presidente. Estamos de acuerdo con las palabras pronunciadas por la delegación de México; pero quiero hacer una consideración y es que me gustaría que nosotros pensásemos cuando estamos aquí en este foro que detrás de nosotros están todos los agricultores, los que pasan hambre y además los que no la pasan y que están también muchos contribuyentes, y por último tendríamos que ser conscientes de que esta forma de llevar los debates y trabajar como lo estamos haciendo aquí no satisfaría a muchas personas.

Sra. Doña Olga Clemencia FERNANDEZ (Colombia): La delegación de Colombia se asocia a la declaración de México. Gracias.

J. GLISTRUP (Denmark): Before we came here today, we knew that we were facing a very difficult task. I would like to put on record that not all delegates have today cooperated with you in the spirit which the Danish delegation would like to see prevail in this august forum. Thank you very much, Mr Chairman.

P. SKALIERIS (Grèce): Ma délégation voudrait vous féliciter de la manière impeccable dont vous avez su mener les travaux de cette Conférence.

C. DHATEMWA (Uganda): Mr Chairman, my delegation would like to compliment you on the way you have handled the debate. The issues discussed were sensitive, and you were very patient with every delegation which took the floor. Mr Chairman, you have the full confidence of the Ugandan delegation.

D. LINDORES (Canada): Mr Chairman, I wish to associate myself fully with the comments just made by the representative of Uganda.

H. CARRION MCDONOUGH (Nicaragua): Nicaragua no se asocia ni se disocia de ninguna delegación. Sin embargo, comprendemos los motivos que tiene la delegación de México, y esos motivos se derivan de la situación por la cual atraviesa ahora ese país.

L. ARIZA HIDALGO (Cuba\): Creemos firmemente que usted ha atravesado momentos difíciles, que usted ha tenido momentos muy difíciles. Ahora creemos que muchas, no todas, de las delegaciones que se han disociado de la palabra de la delegación de México han ayudado bastante a que usted haya pasado momentos difíciles.

También creemos aue ha tenido razón México en cuanto que ha habido desórdenes v violación del Reglamento en la discusión habida en esta Comisión.

M. SUBRAMANIAN (India): Mr Chairman, at the outset, our delegation has all the sympathy for you which you deserve in the very unenviable task which you have been handling for the whole day. I think all delegates share our esteem for you, but our delegation would like this Commission to recognize the points made by the Mexican delegation which referred to the total disorder which was prevalent in this Commission during the debate on the vote. Our delegation must clearly indicate that most delegates, towards the end, were unclear as to what they were voting for, and I think you were kind enough, Mr Chairman, to recognize that fact. What we should like to say is that we recognize the feelings of the Mexican delegation. Quite a lot of others shared the confusion into which this Commission brought itself in the process of voting on the simple paragraphs 5, 11 and 13. In fact the interventions of Norway and the United States created avoidable confusion because they brought in clause 13 quite clearly after clause 11. I assure you of our sympathy in the suffering which you have gone through in the last few hours.

At the same time, it would be out of place not to recognize the fact that many of us, including the distinguished delegate from Mexico, feel greatly frustrated about the manner in which they could not have an orderly vote on proposals which were very much in order in this Commission.

R. RABE (Madagascar): Pour notre part, nous reconnaissons votre courage et votre patience et vous en félicitons. Mais nous n'avons pas toujours compris certaines décisions que vous avez prises, ce qui, à notre sens, explique un peu et en partie les résultats peu satisfaisants auxquels nous sommes arrivés.

D. K. YOMAN Côte d'Ivoire): Il est impossible à la délégation de la Côte d'Ivoire de ne pas faire état ici du sentiment d'amertume qu'elle éprouve. Au nom du Groupe africain, nous pensions que ce projet de résolution a été introduit ici en Commission dans un esprit constructif, et ce projet visait en fait deux buts:

Primo, reconnaître une réalité et faire état d'un constat.

Secondo, à partir de ce constat, promouvoir des mesures qui puissent arriver enfin à ce que la sécurité alimentaire dans cette partie de l'Afrique soit retrouvée.

Il est difficile, disais-je, à la délégation de la Cote d'Ivoire de ne pas faire état ici du sentiment d'amertume qu'elle éprouve, surtout concernant l'esprit dans lequel ce débat s'est déroulé. Nous pensions que la nuit portant conseil, demain, en assemblée plénière, chacun viendra l'esprit un peu plus frais et que nous arriverons à des résultats encourageants.

Mais, avant de terminer, je voudrais faire remarquer que le problème de la politisation des débats au sein de la FAO a été au centre d'intérêt de nos discussions. Cependant, en fait, combien il est difficile de tracer la frontière entre la politique, l'économie, l'agriculture, le commerce et autres. Vous avez à votre droite un monsieur qui s'occupe ici à la FAO de l'analyse des politiques économiques et sociales; à la limite, peut-être faudrait-il qu'il aille à la CNUCED ou au GATT où l'on parle d'économie ou de social, peut-être à l'UNICEF. Vous voyez qu'il est vraiment difficile de tracer une frontière étanche et rigoureuse entre ce qui est politique et ce qui ne l'est pas. Toutes les questions qu'on abordera ici au sein de la FAO auront toujours une incidence politique. Nous avons répété au cours de notre première intervention que nous n'avons pas ici fait état de problèmes spécifiquement politiques. Nous aurions pu parler de Nelson Mandela dans cette résolution,

nous ne l'avons pas fait, nous avons simplement voulu, mettre en exergue les effets d'une politique tant sur le plan agricole et alimentaire que sur le plan de la sécurité alimentaire.. C'est cet esprit qui animait le Groupe africain lorsqu'il a présenté les projets de résolutions. C'est cela que nous essayons de faire comprendre à nos partenaires et je pense, encore une fois, que les uns et les autres réfléchiront cette nuit pour que demain nous arrivions en plénière avec un tout autre esprit.

J. TCHICAYA (Congo): Nous voici au terme de nos débats. Vous avez été le Président de notre Commission, la Commission I, que nous-mêmes avons dirigé quatre ans avant vous. Nous savons qu'il s'agit là d'une Commission difficile parce qu'elle traite de problèmes de politique générale et ces problèmes, justement, suscitent beaucoup d'interrogations. De plus, vous avez eu, je ne sais pas si c'est la malchance ou autre , d'avoir devant vous cette résolution que notre Groupe a introduite.

Je sais que cette résolution a soulevé beaucoup de problèmes et des problèmes qui nous tenaient à coeur, et c'est certainement pour cela que certains qui se sont exprimés ici pensent que vous n'avez pas bien accompli votre mission, parce que le projet de résolution n'a peut-être pas obtenu le consensus qu'ils voulaient. Mais je crois, pour ma part, que votre tâche était difficile, d'autant plus difficile que vous appartenez à un groupe et que, de plus, votre pays dirige ce groupe en ce moment; je sais que ce n'est pas facile de se situer au-delà de tout cela.

Mais je crois aussi que nous devons reconnaître que vous avez été rigoureux, que vous avez fait preuve de patience, et ici, comme au niveau de la réunion du Groupe de vos amis, nous avons admiré ce courage et cette patience; je pense qu'il en fallait pour pouvoir mener ces débats sur la résolution.

Cependant, vous comprendrez que, nous autres, nous soyons frustrés ce soir car les efforts que nous avons déployés avec vous pour parvenir à une solution qui puisse être satisfaisante pour tous ne nous ont pas permis d'arriver à une résolution qui obtienne le consensus que nous souhaitions.

Je dois dire que certainement le délégué du Mexique n'a pas voulu parler au nom du Groupe des 77, mais je crois que c'est dans cet esprit qu'il a pu dire ce qu'il a dit sur les débats qui ont eu lieu ici, car je crois que le Groupe des 77 également a fortement appuyé ce projet de résolution et ardemment souhaité qu'il soit adopté par l'ensemble de notre Commission.

Je crois que je vais pouvoir m'arrêter. Je dois vous dire que nous partons à la fois satisfaits du courage dont vous avez fait preuve, de la patience qui vous a animé, mais les débats ne sont pas terminés dans l'esprit et le sens que nous souhaitions. Voilà d'où vient notre frustration et vous le comprendrez facilement.

S.S.O. AKPATA (Nigeria): When we started this afternoon I was not aware we were trying to grade your performance, Mr Chairman. I presume the Mexican delegate at least did not say he was speaking for anyone else. He spoke for himself, and has every right to speak for himself as a delegate. So'I am a little surprised that we are spending time associating or dissociating ourselves with his comments. However, rather than continue to dissociate or associate, I suggest we let the matter rest.

CHAIRMAN: That is a good proposal.

SAMBA MOONI te AVELELA (Zaïre): Le Zaïre, tout en appuyant fortement le projet de résolution soumis à notre étude aujourd'hui, tient à vous féliciter de la manière dont vous avez dirigé les débats.

O.R. da SILVA NEVES (Brazil): The interventions of the distinguished delegates of Cuba, India and the Congo reflect our views on this matter.

CHAIRMAN:I say thank you to those who had kind words for me, and even to the others, because we should always be objective. We can always learn a lot from what people say about us, and I would like to thank you all very much.

Draft Report of Commission I, Part 6, as amended, was adopted
Projet de rapport de la Commission I, sixième partie, ainsi amendé, est adopté
El proyecto de informe de la Comisión I, Parte 6, así enmendado, es aprobado

The meeting rose at 19.25 hours
La séance est levée à 19 h 25
Se levanta la sesión a las 19.25 horas

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