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II. ACTIVITIES AND PROGRAMMES OF THE ORGANIZATION (continued)
II. ACTIVITES ET
PROGRAMMES DE L'ORGANISATION (suite)
II.
ACTIVIDADES Y PROGRAMAS DE LA ORGANIZACION (continuación)

16. Review of Field Programmes
16. Examen des
programmes de terrain
16. Examen de los programas de campo

CHAIRMAN: The Secretariat advises me that we now have a quorum. The Chair would point out that we have a quorum one-and-a-half hours late, and that presents serious difficulties for the effective operation of the proceedings.

Raymond S. LIGNON (Sous-Dlrecteur general du Département du développement): Dans mon introduction, je voudrais vous présenter le document C 87/4, l'Examen des programmes de terrain. Ce document est complété par des informations supplémentaires sur des développements récents, c'est-à-dire ceux qui sont survenus depuis que le rapport a été rédigé, au début de l'été. Comme vous le savez, ce rapport a été examiné par le Comité du Programme et le Comité financier - le résultat de cet examen se trouve dans le document CL 92/4 - ainsi que par le dernier Conseil; et vous avez entre les mains le document C 87/LIM/20, qui reproduit l'examen effectué par le Conseil. Comme les délégués pourront le noter, ce document comporte quatre chapitres.

Le chapitre 1 fournit des informations globales sur le niveau des ressources, leur évolution et leurs tendances, ainsi que sur la structure des programmes de terrain.

Le chapitre 2 présente l'évaluation qualitative des programmes et des projets, qui s'appuie, dans une première partie, sur les commentaires des représentants de la FAO et, dans une deuxième partie, sur les résultats du Service de l'évaluation de l'Organisation.

Dans le chapitre 3, nous avons présenté, comme à l'accoutumée, une analyse plus détailée de nos activités dans un domaine particulièrement important, qui a été souligné par de nombreux délégués au cours de leurs interventions à cette Conférence, c'est-à-dire le renforcement de la capacité des pays dans la planification et la programmation de leur développement rural, y compris les examens sectoriels et sous-sectoriels.

Enfin, le chapitre 4 présente les principales tendances et les approches nouvelles des activités de terrain de la FAO.

Permettez-moi de souligner quelques points importants de ce document. Globalement, les activités d'assistance technique de la FAO se sont accrues modérément au cours de ce biennium par rapport aux biennia précédents, comme vous pouvez le noter dans le tableau 1 de l'Annexe statistique du rapport.

Les dépenses proposées par ce programme atteignent une valeur de 315 millions de dollars en 1986 et atteindront probablement un niveau légèrement plus élevé en 1987. Ces dépenses couvrent les acti­vités d'environ 2 500 projets, qui représentent une valeur globale d'environ 2 milliards de dollars. Quatre-vingt-dix pour cent environ de ces dépenses proviennent de ressources extrabudgétaires -essentiellement du PNUD et des fonds de dépôt - et les 10 pour cent restants proviennent des ressources du Programme de coopération technique.

Les activités financées par les fonds fiduciaires, soit sous forme d'accords multi-bi, soit sous forme de fonds fiduciaires unilatéraux, c'est-à-dire de fonds mis à la disposition de la FAO par le pays bénéficiaire lui-même - au moyen de prêts bancaires ou de leurs propres ressources - ont continué à progresser. Je voudrais rappeler ici le rôle important joué par le Centre d'intervention d'urgence de lutte contre les sauterelles et les criquets migrateurs de la FAO, qui a mobilisé environ 93 millions de dollars en 1986-87 dont 20 millions environ ont été confiés à la FAO. Je voudrais dire aussi que ce programme constitue un volet d'une stratégie à long terme de lutte contre


les sauterelles et les criquets migrateurs, en liaison avec les gouvernements, les organisations régionales et sous-régionales, le PNUD et la Banque mondiale. Je dois dire aussi que le Programme de coopération technique, pour sa part, a contribué à cette campagne pour environ 3 millions de dollars.

En réalité, la bonne santé des programmes de terrain est le résultat de l'intense coopération qui s'est établie entre le pays bénéficiaire, le PNUD et les pays donateurs de plus en plus nombreux, que je voudrais remercier ici, et la FAO. Comme le montre le document, on assiste à un renversement de la tendance à la baisse des activités de la FAO financées par le PNUD, ainsi que je vous l'avais annoncé lors du Conseil précédent, mais ce renversement apparaît plus clairement maintenant.

Sur la base de la récente Conférence des annonces de contributions du PNUD (Pledging Conference) à New York, un peu plus d'un milliard de dollars de ressources seront à la disposition du PNUD en 1988; et nous espérons que la contribution du PNUD au financement de nos programmes de terrain augmentera significativement au cours du prochain biennium. Une première indication, d'ailleurs, est le montant des projets approuvés en 1987, première année du quatrième cycle de programmation, qui sera sans doute proche de 170 millions de dollars - en réalité, 140 millions de dollars, le 30 octobre, ce qui me permet de faire une estimation aux environs de 170 millions pour la fin de l'année - soit environ 50 pour cent de plus qu'en 1986 où ce montant s'élevait à 112 millions de dollars. Il faut tenir compte, en tout cas, du fait que 1986 était la dernière année du troisième cycle, donc une année plus délicate sur le plan des aménagements du PNUD. Je voudrais souligner aussi qu'il est beaucoup plus difficile de faire des prévisions sur le montant des projets approuvés dans le cadre des fonds fiduciaires parce que le financement de ces fonds dépend essentiellement d'un engagement annuel de la plupart des pays donateurs.

Cette augmentation reflète non seulement l'augmentation des ressources mises à la disposition du PNUD, mais aussi la coopération très intense qui s'est développée avec le PNUD dans la préparation du quatrième cycle et dans la programmation et l'exécution de ces projets. En outre, il faut souligner la priorité plus nette que les gouvernements ont accordée à l'agriculture dans les nouveaux programmes par pays.

De toutes les institutions spécialisées des Nations Unies, la FAO a le programme le plus important de soutien à l'investissement et de préparation de projets en vue de leur financement. Le principal partenaire du Centre est la Banque mondiale, mais le Centre maintient également une coopération active avec le FIDA, les banques régionales et d'autres institutions financières ainsi qu'avec des banques privées et des banques de développement nationales dans le cadre du projet FAO/Banques (FAO Bankers Programme). Pendant l'année 1986, plus de 3 milliards d'investissements, dont la moitié provenant de sources extérieures, ont été approuvés sur la base de projets identifiés et préparés par le Centre d'Investissement. De même, le Centre examine les projets d'assistance technique, plus particulièrement ceux financés par le PNUD, pour vérifier s'ils ont un potentiel d'investissement; sur cette base, plus de 500 millions de dollars ont été mobilisés par des institutions financières à la suite des propositions du Centre d'investissement basées sur des projets d'assistance technique financée par le PNUD.

Au chapitre 2, nous avons présenté une évaluation qualitative globale - tout au moins, nous l'avons tenté - aussi objective que possible des programmes et des projets. Comme vous pouvez le noter, les représentants de la FAO jouent un rôle important et croissant dans la surveillance des programmes de terrain mais aussi dans l'identification et l'évaluation des propositions de projets, ainsi que dans les actions de suivi prises par les gouvernements et dans le soutien qu'ils apportent à la gestion de ces projets. L'information systématique qu'ils fournissent au Siège sur le déroulement de nos activités de terrain est analysée dans la première partie du chapitre 2.


Le Service d'évaluation de la FAO qui, pour sa part, a été constamment renforcé au cours des biennia précédents, a apporté une contribution essentielle présentée dans la deuxième partie du chapitre 2. Ce service organise chaque année une évaluation détaillée d'une centaine de projets aussi bien que des évaluations de programmes sectoriels ou sous-sectoriels avec le PNUD, les pays donateurs et les gouvernements bénéficiaires. Vous pourrez noter que nous avons inclus dans cette partie un résumé des conclusions de deux évaluations indépendantes de projets dans un certain nombre de pays dans le cadre du Programme Engrais financés avec la participation du Danemark (DANIDA) ainsi que d'un groupe de projets visant à promouvoir la mécanisation agricole de certains pays d'Afrique, évaluation financée par le Gouvernement de l'Italie et à laquelle les experts italiens ont participé.

Les résultats de ces évaluations permettent de réaliser progressivement des améliorations visant à accroître l'efficacité et la gestion de nos activités de terrain. Par exemple, au cours du biennium 1986-87, un large éventail de dispositions ont été mises en place, comme par exemple les plans de travail standardisés, les procédures pour la préparation des rapports, la gestion du portefeuille des projets (pipeline). Ces améliorations progressivement réalisées au cours de ces dernières années sont intégrées maintenant dans un système global d'information et de surveillance des programmes de terrain sur lequel je reviendrai un peu plus tard.

L'objet du chapitre 3 est un examen détaillé de l'action de la FAO en matière d'assistance aux institutions de planification et de programmation du développement rural en mettant l'accent sur la formation du personnel local, qui peut ainsi jouer un rôle plus efficace dans l'élaboration des poli­tiques agricoles, des plans et des programmes de développement rural ainsi que dans la coordination de l'aide. Comme vous le savez, nous attachons une grande importance à ce que les gouvernements puissent assurer eux-mêmes la coordination de l'aide.

Près do 300 projets sont en cours d'exécution en ce domaine et leur valeur totale s'élève à environ 150 millions de dollars. La plupart de ces projets sont étroitement liés a des activités du Programme régulier telles que l'Agriculture: Horizon 2000, le Plan d'action forestier tropical, le Plan d'action adopté par la Conférence mondiale des peches, l'étude sur l'agriculture en Afrique dans les 25 prochaines années, et d'autres encore.

A ce propos, je voudrais rappeler que la plupart des programmes de terrain s'inscrivent soit dans ces plans d'action, soit dans les programmes d'action spéciaux tels que le Programme d'action pour la sécurité alimentaire, le Programme engrais, le Programme laitier, bref, l'ensemble des programmes spéciaux que vous avez vus en examinant le programme régulier de la FAO.

Et je voudrais souligner ici l'importance que la FAO attache à ce type d'assistance technique, décrite dans le chapitre 3, et sa part croissante dans le Programme de terrain notamment pour apporter une contribution utile et valable à la mise en oeuvre des politiques d'ajustement structu­rel, tenant compte de la situation du groupe le plus défavorisé qui est essentiellement le groupe ciblé, le plus important de l'ensemble des programmes de la FAO. C'est d'ailleurs pour cela que l'accent est mis sur le renforcement des institutions nationales et l'amélioration des ressources humaines et cela plus particulièrement en Afrique.

Cette assistance, ainsi que les projets liés aux études sectorielles ou sous-sectorielîes, ont permis à la FAO d'apporter un concours précieux, à ceux qui en ont fait la demande, pour la préparation et le suivi des Tables~Rondes et des Groupes Consultatifs. Vous savez que les Tables Rondes sont présidées par le pays bénéficiaire et le PNUD, alors que les Groupes Consultatifs sont présidés par la Banque, et pour que la FAO puisse participer activement à la préparation de ces Tables Rondes et de ces Groupes Consultatifs, encore faut-ii qu'elle sait invitée par le gouvernement et par le PNUD d'un côté, et par la Banque Mondiale et le gouvernement de l'autre. Je tiens à souligner cette diffé­rence.

Nous pensons pouvoir renforcer cette activité dans le futur biennium comme de nombreux délégués l'ont d'ailleurs souhaité, notamment grâce à une coopération plus active encore avec le PNUD dans la préparation de ces Tables Rondes, ou grâce à la contribution que nous pourrions apporter en coopération avec les institutions financières avec lesquelles nous avons eu de nombreuses réunions à ce sujet au cours de ces derniers mois.

Enfin, dans le chapitre 4, nous avons essayé de montrer que notre programme de terrain a pour thème commun de renforcer la capacité des pays bénéficiaires. Le concept et l'exécution des activités de terrain se modifient substantiellement depuis quelques années.


La composante de formation de l'ensemble des projets se renforce, et au cours de cette décade, plus de 500 000 personnes ont été formées, pour une grande partie d'entrés elles en Afrique, et avec une participation plus grande des femmes à ce programme de formation.

Les changements auxquels on assiste portent notamment sur le support aux projets exécutés par le gouvernement; de plus en plus l'exécution des projets par le gouvernement prend une place importante dans notre Programme de Terrain, ce qui no va pas sans poser des problèmes de gestion et de surveillance pour l'ensemble des projets. La nomination de plus en plus fréquente de directeurs de projets nationaux, la participation de plus en plus grande d'experts nationaux, le rôle des femmes dans le développement, l'impact sur l'environnement, en sont des exemples.

Dans le même sens, le rôle de la FAO dans la programmation de la coopération technique entre pays en développement est de plus en plus grand, en favorisant la création de réseaux régionaux de transfert de technologies qui ont déjà pris une très grande ampleur en Amérique Latine et fonctionnent maintenant sur leurs propres ressources; ces réseaux se développent en Asie également mais avec plus de difficultés et ont été créés plus récemment qu'en Afrique.

Tous , ces réseaux sont institués en étroite liaison avec les activités du Programme régulier. A ce propos je voudrais souligner le rôle catalytique fondamental de petits projets financés par le PCT ne dépassant pas 30 000 dollars; ce rôle catalytique a permis le lancement de ces réseaux qui fonctionnent aujourd'hui par leurs propres moyens.

Dans ce chapitre 4, nous avons aussi montré la part croissante des activités de terrain consacrées à la promotion du rôle des femmes, ainsi que le support aux ONG. Toutes ces initiatives sont largement influencées par la Conférence mondiale sur la réforme agraire et le développement rural qui s'est tenue en 1979 et qui a défini comme cible principale de l'assistance technique de la FAO les communautés rurales les plus pauvres et les groupes les plus marginaux.

Dans le document soumis à l'attention de la Conférence, nous avons essayé d'être le plus concis et le plus object if possible, mais il faut reconnaître que le Programme de Terrain est de plus en plus complexe en raison de ces nouveaux concepts et mécanismes de programmation de l'aide, do la diversification et des besoins évolutifs des pays bénéficiaires, de la nécessité d'accroître l'efficacité du soutien apporté par la FAO aux pays bénéficiaires, en coopérant le plus activement avec les multiples acteurs des programmes d'assistance technique et d'aide financière.

Je voudrais citer un exemple; il est encore difficile de mesurer les conséquences de la réorganisation de la Banque Mondiale et de ses nouvelles orientations sur lé Centre d'Investissement. Nous avons certes reçu des assurances de la part de la Banque Mondiale sur la poursuite de notre Programme Coopératif, mais on assiste toutefois à une diversification des services demandés et peut-être à une participation plus active dans l'évaluation des politiques d'ajustement, comme d'ailleurs plusieurs parmi les Membres ici présents l'ont souhaité.

Face à cette complexité croissante, la gestion et la surveillance du Programme de Terrain est de plus en plus importante et se renforce sur plusieurs plans.

1).Comme il a été souligné lors de la dernière réunion des représentants de la FAO qui s'est tenue à Rome en septembre dernier, la mise en oeuvre des nouvelles dimensions, la multiplication des missions de courte durée de consultants -la plupart du temps de haut niveau -le caractère multidiscipiinaire des projets, la coordination avec les autres programmes d'aide placent une responsabilité de plus en plus grande sur les représentations de la FAO qui sont les mieux placées pour veiller au bon déroulement des projets sur place.

2).En second lieu, la multiplication des exercices de programmation de l'aide (NATCAPs, Tables Rondes, Groupes Consultatifs, Programmation PNUD, etc) conduisent à renforcer les cellules de programmation et d'évaluation des Ministères du développement rural, pour leur permettre de jouer un rôle minent dans ces réunions et d'assurer une relation avec le Représentant de la FAO et le Résident Coordonnateur, et pour permettre également une meilleure coordination des aides dans le domaine de l'agriculture, des pêches et des forêts.


3) comme je l'ai indiqué précédemment depuis de nombreuses années des améliorations ont été apportées à des stades différents du cycle des projets par différentes unités de la FAO concernées par cette programmation et son exécution. Sous la conduite du Comité de Programme de Terrain intérieur à la FAO, un système global d'information et de surveillance de ce Programme va maintenant être mis en place suite à un long travail préparatoire qui a mobilisé toutes les unités concernées, et ceci grâce au recours à l'informatique.

Je dirai pour être bref que ce système permettra en premier lieu le suivi de l'état d'àvaneemene des projets tout au long du cycle et en particulier pour en assurer le démarrage; il permettra en second lieu d'assurer le suivi des activités au Siège, suivi dont dépendent la qualité des projets, leur financement et leur mise en oeuvre, notamment la formulation et le soutien technique; enfin, ce sys­tème permettra le suivi de l'évolution des caractéristiques du Programme dans son ensemble ainsi que dans ses composantes, par rapport au thème prioritaire de la FAO et au Programme régulier.

Je m'excuse d'avoir peut-être été un peu long, mais j'espère que cette introduction facilitera l'exa­men du Programme de Terrain par la Conférence, et je suis naturellement prêt à fournir les infor­mations complémentaires que les délégués souhaiteraient avoir et à répondre aux questions qui pourraient être soulevées.

CHAIRMAN: Before proceeding in our list of speakers, the Chair needs to announce that because of the fact that because of failure to start on time, we have wasted more than ten hours, we will need to have a night session this evening. We will proceed this morning until 12.30. We will recess at that time and will return to take up our activities at 2.30. We will then try to go quite late and do as much work as we can to make up for the many hours that have been wasted. The Chair needs to caution that we have to have a quorum present to conduct business: that means one-third of the members. If at any time during the proceedings we lack a quorum we may well find ourselves halting our activities and we could have this Conference continue for extra days. Accordingly we must urge you, please, to try and ensure that your country's seat is covered so that ail those countries which wish to do business have the opportunity to do so.

Also, because of the problems we have encountered by reason of the fact that one of the vice-chairmen left Rome without advising us that he would not be present to perform his duties, the General Commit­tee has nominated, and the Conference and Plenary have approved, a new vice-chairman. He is Mr. Temel Iskit of Turkey, a gentleman who is known to all of us here as a permanent representative to FAO. He is a man who has been very active in the affairs of this Organization and I am sure he will play a very constructive role in trying to help all of us to meet the deadlines that we have before us.

Gonzalo BULA HOYOS (Colombia): Con su excelente presentación nuestro distinguido colega y amigo el señor Lignon, Subdirector General Jefe del Departamento de Desarrollo, ha confirmado la capacidad y competencia que le distingue.

El bienio 86-87 ha registrado un aumento muy moderado de los programas de campo de la FAO, pero esa leve recuperación de nivel, tal vez no justifica la expresión demasiado alegre que aparece en el prefacio y que dice: "veo con mucho optimismo la posibilidad de un aumento considerable de este importante programa en el próximo bienio".

Decimos esto, porque si bien en 1986 se prometieron al PNUD recursos en un monto sin precedentes, al punto tal que en 1987 esos recursos alcanzarán la cifra de 1 000 millones de dólares, es igual­mente evidente y lamentable el declino constante de la participación de la FAO en la ejecución de proyectos agrícolas dentro de los fondos del PNUD. Convendrá observar que en el Gráfico 1.2 se muestra como han descendido considerablemente las asignaciones del PNUD a la FAO, después de que en el segundo ciclo 1976/81 esas asignaciones alcanzaron su nivel más alto, ahora parece son esti­maciones, dice el gráfico, ya en este primer año 1987 del cuarto ciclo, por lo menos si no han descendido no están alcanzando un nivel que corresponda al crecimiento de los recursos del PNUD.

El Cuadro 1.2 cuantifica en porcentajes ese descenso. Del 31 por ciento en 1972 se ha pasado al sólo 19 por ciento en 1986. El decrecimiento es nada menos que del 40 por ciento. Esa situación es preocupante y deberemos consignarla en nuestro Informe.


No debemos limitarlos a la afirmación demasiado tímida del párrafo 1.12, según la cual "en el pasado reciente los programas de la FAO que cuentan con el apoyo del PNUD han sufrido fluctuaciones y en general han disminuido". Pensamos que hay que ser más objetivos y realistas.

El párrafo 1.15 contiene una expresión de resignación, dice: "hay razones para creer que la parte correspondiente a la FAO se estabilizará o mejorará". Cuando se habla de estabilización pregunta­mos, ¿querrá esto decir estabilizarse en el mínimo del 19 por ciento alcanzado en 1986?

Sabemos muy bien que la participación de la FAO en la ejecución de proyectos agrícolas depende de la decisión política de los gobiernos, por ello convendrá que la Conferencia recomiende que los Estados Miembros sobre todo acogidos a la coyuntura favorable del aumento excepcional de los recursos del PNUD consideren la posibilidad de asignar más alta prioridad a la agricultura en sus planes nacionales de desarrollo.

Somos conscientes de que es un problema complejo, porque algunos países en desarrollo en los últimos ciclos de programación del PNUD han venido asignando hasta el 50 por ciento de su participación a las actividades industriales por ejemplo y de otros órdenes; pero, consideramos oportuno que se haga esa recomendación, sobre todo porque no obstante los hechos que estamos señalando, la FAO sigue siendo la primera agencia de ejecución del PNUD y ese Programa sigue siendo la primera fuente de recursos para proyectos de la FAO.

La Delegación de Colombia piensa que la Conferencia debe registrar con satisfacción el hecho de que, como se indica en el párrafo 1.14 "se ha llegado al 6 por ciento en la proporción de los recursos del PNUD para proyectos ejecutados directamente por los gobiernos. Oímos la declaración del señor Lignon y nos pareció entender que la ejecución por parte de los gobiernos podría generar problemas de vigi­lancia y gestión. Esperamos que si se presentan esos problemas la FAO pueda superarlos porque juz­gamos que es esencial que los gobiernos que estén en capacidad de hacerlo puedan seguir ejecutando directamente los proyectos.

Consideramos que sería ilustrativo y daría cierta orientación una más amplia explicación sobre la creciente participación de los gobiernos en la ejecución de los proyectos. Por ello preguntamos: en cuáles regiones, y si fuere posible, en cuáles países, se está produciendo ese incremento, cual es la tendencia en cuanto a la naturaleza de los proyectos, que disciplinas son las más notorias en los proyectos que ya los gobiernos beneficiarios están ejecutando directamente?

Esto nos lleva a apoyar plenamente la necesidad y conveniencia de que en la ejecución de los proyec­tos se intensifique el mayor uso de expertos nacionales y de instituciones de nuestros países. El documento dice que en cuanto a expertos de países en desarrollo se ha llegado al 45 por ciento. Esperamos que en el próximo Informe se llegue por lo menos al 70 por ciento. Así la FAO cumpliría en verdad la función de Agencia de las Naciones Unidas establecida para servir ai Tercer Mundo. También apoyamos él mayor uso de las instituciones nacionales de nuestros países. El documento habla del 57 por ciento en el bienio, pero se refiere a un decrecimiento de esa participación de las instituciones nacionales en el año 1986. Parece, y hemos leído el documento con mucho cuidado, que no se especifica hasta que porcentaje descendió la participación de las instituciones el año pasado, pero según el gráfico, un cálculo aproximado, descendió a cerca de la mitad 'del 57 por ciento. Esto es preocupante y las explicaciones que se dan en el documento no nos convencen. Desea­mos oír nuevos argumentos y, sobre todo, pedimos que se restablezca ese uso creciente de las insti­tuciones nacionales de los países beneficiarios. Este documento indica que ya muchos nacionales de países en desarrollo han asumido, con competencia, la dirección de importantes proyectos y creemos que debe seguirse en esa acertada dirección.

La Delegación de Colombia opina que en este documento se hace un análisis adecuado de la Evolución de las Actividades de Campo a través de ios años, respecto a la cual queremos apoyar la nueva orientación que debe darse en la FAO en cuanto a la calidad de los expertos y a los períodos de su utilización, a la luz de las características y condiciones de los países y proyectos a que sean destinados.

Nuestra larga vinculación a la FAO nos permite reconocer que esa evolución ha sido bastante favora­ble, aunque podrá aún mejorarse.


Entre los años sesenta y principios de ios setenta muchos de los expertos que eran enviados, por ejemplo, a los países de América Latina y el Caribe, provenían de estados muy diferentes a los de nuestra region, no hablaban nuestra lengua y eran alérgicos a las condiciones de vida de nuestro países.

Cuando llegaban, necesitaban varios meses para aclimatarse, no resistían nuestras deliciosas comidas, no aprendían las hermosas lenguas castellana o portuguesa, les abrumaba la simpatía y aLcgría de nuestras gentes, y luego volvían a la Sede, invadían los bares y las cafeterías con las pipas humean­tes en los labios y el periódico debajo del brazo, se sentaban luego en sus cómodos escritorios, y desde aquí, lejos de la realidad de nuestros países, escribían informes que, en general, eran copias, repeticiones de informes anteriores de otras misiones, y así se vanificaba, en buena parte, el objetivo fundamental de las actividades de campo de la FAO.

Era el período en el cual parecía pensarse que los países beneficiarios tenían que decir: "a caballo regalado, no se le mira el diente".

Afortunadamente, a partir de 1976 las cosas han venido cambiando, muchos países en desarrollo han alcanzado un grado intermedio de desarrollo y pueden prescindir de la asistencia técnica tradicional, para que ésta sea reemplazada por expertos de alto nivel a corto plazo.

Naturalmente, estamos de acuerdo con el documento en que todavía hay algunos países que requieren la asistencia técnica de expertos en largos períodos. Será necesario analizar cuidadosamente cada circunstancia, a fin de tratar de lograr un adecuado equilibrio.

En el primer párrafo sobre la evolución de las actividades de campo, se afirma que "muchos países necesitan todavía distintas formas de asistencia en un momento dado". Convendrá que el Departamento de Desarrollo mantenga y actualice, en permanente dinamismo, la lista de expertos de alto nivel especializados en disciplinas particulares, los llamados rosters, para que, en determinadas circuns­tancias de urgencia, causadas por plagas u otras calamidades, los Estados Miembros puedan recurrir a esa asistencia.

La Delegación de Colombia atribuye gran importancia a las actividades de formación y por eso nos complace que en los últimos diez años se hayan formado aproximadamente 500 000 personas, entre ellas muchas mujeres, y que ahora a las mujeres se les esté asignando mayor participación en importantes proyectos multidisciplinarios.

Nos preocupa la distribución geográfica de los Proyectos de Campo.

Y lo que es más grave, la primera frase del párrafo 1.37 que dice "la distribución regional refleja tendencias existentes desde hace algún tiempo", es decir, siempre América Latina y el Caribe ha venido siendo relegada a una asistencia menor. El Cuadro 1.3 y el gráfico 1.4 señalan que sólo el 7 por ciento de los proyectos de campo ha correspondido a nuestra región en el bienio 86-87.

En relación con el área a la cual pertenece Colombia, en ios últimos años se ha venido procediendo con base en indicadores y cifras obsoletas, ya superados.

Será necesario revisar y actualizar, con realismo, la situación de América Latina y el Caribe, región en la cual muchos países y zonas de países padecen graves y difíciles condiciones.

Esperamos que el Estudio sobre las Condiciones de nuestra región, solicitado por la última Conferen­cia Regional, celebrada en Barbados en agosto pasado, podrá contribuir a que las actividades de campo, en América Latina y el Caribe en el futuro, se adelanten dentro de un marco más sensato, más justo y más equilibrado.

Quisiéramos preguntar si será posible oír sobre este tema al Representante del PNUD. El Gobierno de Colombia está satisfecho con la administración del Señor Draper, administrador del PNUD. Pensamos que la manera en que el Sr. Draper viene trabajando hace ya casi dos años, ha sido factor determi­nante en la recuperación afortunada de ios recursos del PNUD, y opinamos que esa circunstancia favorable debe ser utilizada al máximo por la FAO.

Finalmente, la Delegación de Colombia desearía saber cómo se adelantan las relaciones PNUD-FAO. ¿Son cordiales y fructíferas esas relaciones? Además de los factores que hemos señalado, ¿hay otros fac­tores que hayan determinado el decrecimiento de la participación de la FAO en la ejecución de pro­yectos financieros por el PNUD?


Jean-Pierre POLY (France): Tout d'abord, permettez à la délégation française d'adresser ses plus vives félicitations au Secrétariat pour la clarté du rapport très documenté que nous examinons, qui permet à la fois de mieux comprendre la nature des actions engagées, les critères des choix opérés et le rôle respectif des différents intervenants.

Naturellement, c'est avec satisfaction que nous constatons que le volume des programmes de terrain a continué à augmenter au cours de l'exercice dans un contexte pourtant difficile, et nous espérons que la récente amélioration des ressources financières du PNUD, partenaire privilégié de l’Organisa­tion pour le financement des programmes de terrain permette d'accomplir un effort plus important encore, à la mesure des problèmes alimentaires et agricoles qui se posent aujourd'hui aux pays en développement, en Afrique notamment.

Nous souhaitons toutefois que le redéploiement des activités de terrain gagé sur des ressources extra­budgétaires ne se fasse pas au détriment du programme ordinaire. Tant il est vrai que ces programmes doivent garder leur identité et se compléter.

Concernant les tendances et les perspectives des programmes de terrain, ma délégation souhaite pré­senter les observations suivantes:

- La conception de projets pluridisciplinaires, plus soucieux dès réalités socio-économiques, doit être favorisée. Ces projets contribuent à la réalisation de programmes à la fois plus intégrés et plus ambitieux.-

- A cet égard, nous considérons que l'évolution constatée dans la répartition par programmes des dépenses extra-budgétaires pour les projets de terrain va dans la bonne direction, grâce notamment au renfor­cement des aides aux projets de développement agricole et rural tels que l’agroforesterie par exemple.-

- A propos de cette même répartition par programme, ma délégation se félicite qu'une attention parti­culière soit désormais apportée aux activités d'analyse des systèmes agricoles afin d'améliorer la coordination entre la recherche, la vulgarisation et les services agricoles.

- La délégation française considère qu'il est judicieux de laisser a la recherche appliquée l'importan­ce qu'il convient dans un grand nombre de projets de terrain et que le renforcement des programmes et des systèmes nationaux de recherche dans le cadre de réseaux régionaux doit être encouragé.

- En matière de vulgarisation, enfin, pour renforcer l'indispensable coordination dont je viens de parler, l'Organisation devra veiller à renouveler sa démarche, parfois trop traditionnelle en adaptant ses activités aux situations particulières, en dégageant les priorités nécessaires en faveur de certains groupes ou de certaines cibles, en améliorant l’articulation avec les programmes de recherche et en favorisant délibérément les innovations in situ.

- Ma délégation retiendra par ailleurs, comme autant d'indicateurs favorables le recours accru de l'Organisation aux moyens et aux techniques modernes (informatique du gestion, télédétection, énergies nouvelles,...) le souci de développer l'analyse économique de la production et l'appui

à la gestion des exploitations, la priorité donnée à la formation et au renforcement des institutions do développement local dans les projets les mieux intégrés.

- Pour la délégation française, il est encourageant de constater qu'en dépit d'une évolution défavo­ rable des conditions des engagements multilatéraux de prit à l'agriculture, l'activité du Centre d'Investissement ne s'est pas relâchée. Ma délégation y voit le gage de la considération dont bénéficie l'OAA auprès. des Organismes Internationaux de financement du développement pour une meilleure identification ou formulation des projets.

- Le Programme de relèvement de l'agriculture en Afrique (PRAA) a retenu toute notre attention. Il permet de soutenir les efforts des gouvernements africains pour passer progressivement du stade des mesures d'urgence à un processus de développement afin d'enrayer le déclin de leur production alimentaire et agricole. Tout en cherchant à satisfaire les besoins immédiats, l'aide alimentaire doit être mieux intégrée aux programmes de développement en faveur des couches les plus pauvres de la population. Les renseignements apportés par le Secrétariat laissent bien augurer de la réussite de ce Programme.

Concernant l'évaluation des projets de terrain, ma délégation s'accorde à reconnaître les efforts consentis par l'Organisation pour s'engager dans une procédure d'évaluation rigoureuse et concertée des activités de son programme.

Il est encourageant de constater que de premiers enseignements peuvent être tirés de ces évaluations qui permettront à l'OAA d'améliorer le fonctionnement et le rendement de ses projets sur le terrain par une définition plus précise des objectifs du projet, par un cadrage mieux choisi en fonction des objectifs de développement, par un recours accru à la gestion et au soutien technique.


Plus que par le passé l'Organisation devra se préoccuper de l'environnement du projet et de son avenir en veillant à l'indispensable participation, à l'appui politique nécessaire et aux capacités contributives des Gouvernements bénéficiaires.

En outre, l'aspect démonstratif et pédagogique de certains projets pour les autorités locales ne doit pas être mésestimé, car ces projets peuvent ainsi favoriser l'émergence, la formulation ou l'inflexion d'une politique de développement économique.

Enfin, ma délégation souhaite réaffirmer l'importance toute particulière qu'elle attache au rôle de l'organisation dans l'assistance à l'analyse, la définition et la conduite des politiques agricoles et alimentaires.

En l'absence de réelle planification, la diversité des demandes formulées est à la fois un facteur de richesse des programmes de terrain, mais également une cause de dispersion qui contrarie leur efficacité.

L'OAA s'est certes préoccupée très tôt de mettre en place une assistance à la planification agricole à l'échelle des pays bénéficiaires. Elle a conçu des projets centrés sur la planification sectorielle et l'analyse des politiques agricoles afin, notamment, d'améliorer la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Ma délégation considère néanmoins que cet objectif, pour permanent qu'il soit, doit être aujourd'hui dépassé et que l'OAA doit constituer un pôle d'intervention pour un appui systématique à l'analyse, la définition et la conduite des politiques agricoles et alimentaires.

Un effort important de formation est à faire pour accroître la capacité des pays qui le souhaitenfe à porter un diagnostic sur les politiques mises en oeuvre, à en analyser les conséquences pour les secteurs de l'agriculture et de l'alimentation, à identifier et mettre en oeuvre les instruments de politiques agricoles permettant de faire face à ces conséquences.

Cette action de formation doit donc s'adresser aux cadres chargés directement de la mise en oeuvre des politiques agricoles et alimentaires mais aussi à ceux qui auront à en tenir compte dans l'établissement des programmes d'ajustement.

C'est dans cet esprit que la France a pris la décision d'appuyer la FAO au travers d'une contribution financière annoncée par notre Ministre de l'Agriculture au début de notre Conférence.

Telles sont les quelques observations et recommandations que ma délégation souhaitait présenter en cette occasion, afin que les programmes de terrain de l'OAA, riches de leur diversité, soucieux d'une meilleure intégration, permettent de mieux concilier les besoins exprimés avec les priorités reconnues de façon-unanime.

M.M. SIDDIQUE-ULLAH (Bangladesh): We thank the Assistant Director-General for his excellent presen­tation of the document C 87/4 which presents a review and evaluation of the FAO's Field Programme activities, the write up covering over 4 chapters is enriched by an appendix of 7 tables. We thank the Secretariat for the pains taken by them in preparing this document. 1 wish to deal with just a few points arising out of the review.

It appears that for 1986 a total amount of U€$ 315 million was available for financing the Field Programme and a similar level is expected to be maintained during 1987. Out of this total amount FAO's TCP fund was just US$ 35.1 million or 11 percent of the total. Nearly 50 percent of the resources came from the trust funds, UNDP share accounting for about 13 percent. Selection of acti­vities for utilization of UNDP and trust funds is perhaps largely determined by the recipients and the donor agencies concerned. FAO has little, if any, say in the matter. The size of resources to be available in any given year is, of course, for the donor agencies to determine. However, the size of the TCP fund has been continuously increased since 1976 and in 1986 it was highest. At this level, that is at the level of US$ 35.1 million it was 33 percent higher than 1985. This level, but not the growth rate recorded in the past may not be maintained in 1987, the previous trends must be considered satisfactory.


The total budget level of Field Programmes at about US$ 2 billion covers some 2 500 projects. Dis- .tribution of the resources according to the region shows Africa had the highest share of 44 percent; the share of Asia and the Pacific region was 23 percent; that of the Near East 18 percent and that of the Latin America and Caribbean region 7 percent. The Review claims that this pattern of distri­bution conforms to the regional needs, perhaps that is a correct explanation. The regional picture as presented in the review, however, does not show the share of the poorest countries of the world in the Field Programme's expenditure. It would perhaps be worth while to find out this in future. We therefore suggest that future reviews should show the share of least developed countries in these expenditures.

The analysis of the distribution pattern of Field Programme expenditure among various programme categories in 1984-85 and 1986-87 biennia shows that the share of livestock has fallen from 17 per­cent to 13 percent; similarly share of fisheries has also declined from 11 percent in 1984-85 to 10 percent in 1986-87. These sectors are of vital interest to us and to many other countries of the world. Hence this decline is clearly unwelcome. In particular the decline in the case of livestock appears to be too drastic.

The evaluation of project activities presented in the review shows that performance in respect of project output, project effect and project implementation has been rather unimpressive. On these criteria not more than 30 percent of the projects have been rated "good". The rating of the rest had been either "satisfactory" or "unsatisfactory" rating seems to be within 15 percent. The Review explains that the factors responsible for bringing down the performance of the project lie largely outside the control of FAO but all the same we are disturbed at this relative ineffectiveness of the expenditure.

The Review has devoted a separate chapter to show the changing nature of field activities. It shows that over a period of four decades the number of field projects has increased from 22 to 2 506. The corresponding growth in expenditure has been from US$ 0.1 million to US$ 315 million,that is annual. It is indicated that several member Countries have built up their own technical capacity and now need only short-term and highly specialized inputs. Training activities undertaken through field projects have contributed significantly to the growth of self-reliance in the recipient countries. Over the last ten years 500 000 people were trained through field projects.

The latest trends in field projects show increasing utilization of services of national professionals in execution of field projects, growing support to TCDC and ECDC and promotion of the role of women in agricultural and rural development. These trends are not yet significant but are extremely pro­mising. We welcome these trends.

Ms Anna-Liisa KORHONEN (Finland): I should like to thank the Secretariat for the comprehensive background document C 87/4 on this agenda item and also for the informative introductory statement.

Finland has studied this agenda item with particular care. As we all know the operational activities of the United Nations system are currently under review in the special commission of the ECOSOC. The results of these deliberations will also have effects on the field programmes of FAO as an executing agency of multilateral technical assistance of the United Nations system.

In the United Nations context Finland has continuously emphasized the need of the agencies in the United Nations operational system to strengthen the capacity to plan, implement and evaluate their activities in a mutually supportive way.

Naturally, all funded programmes need to promote the national primary objectives of the developing countries and the selection of priorities rests solely with them. It is quite obvious that agricul­tural development has a key role to play in most countries. Therefore, the scarce resources of the UN system should be used in the most efficient and effective manner. At the programming stage flexibility must prevail. The change in economic circumstances can be incorporated into project funding. It is against these general principles that my delegation has studied the background document. It contains a wealth of information which describes the characteristics of the FAO Field Programme regardless of its source of funding.


Finland welcomes Chapter 2 of the assessment of the Field Programme, as well as Chapter 3 which describes the role of FAO in providing assistance for planning purposes. My delegation would also like to offer some specific comments. First, Finland would have expected a more analytical report which would have placed the FAO programmes into wider perspective because the very severe economic constraints, which many developing countries face, nowadays will affect the programme delivery of FAO.

In paragraph 3.12 reference is made to the difficult choices many developing countries are making while carrying out economic structural adjustment programmes. The report also mentions in several places that FAO programmes are facing difficulties at the implementation stage when the government cannot report that resources - both human and financial - are forthcoming. Owing to this fact Finland would have liked the report to have traced this problem in more depth so that this Conference could have taken a stand on the Secretariat's proposals in order to deal with this issue. If this problem continues and expands it may have serious consequences to the sustainability of FAO's inputs.

The Review Document makes some welcome references to cases where governments have used FAO assistance when they have prepared themselves for a World Bank Consultative Group meeting or a UNDP round table meeting. The document also states that this input has favourably influenced the outcome of this meeting. Finland would have welcomed additional information concerning the Secretariat's intentions to broaden its consultations with the developing countries in order to use this kind of assistance more systematically in the future.

Finland supports the African emphasis in the FAO Field Programme. It is concerned however to note that the average size of an FAO programme is in the order of US$ 500 000, and about 70 percent of the programmes are of relatively short-term duration. There are a large number of projects, about 2 500, which spread to 145 countries and territories as stated in paragraph 1.36. This causes some concern to my delegation. If we also keep in mind that these inputs are divided between several sectors, as can be seen from table 1.4 on page 14, the issue raises what kind of impact and long-term developmental effects that this kind of assistance has.

My delegation would have wished to see a Secretariat assessment on the reasons for its allocating resources in this manner, as well as what criteria it has used in determining priorities for its assistance when it negotiates with the government concerned in order to get integrated programmes with multiplier effects. Let me illustrate what I mean. There is a general agreement that rural development requires an integrated effect to prove successful. Integration means joint planning and the promotion of primary and secondary production, as well as infrastructure, in such a way that institutional arrangements and other inputs support each other. In the context of agriculture the essential unit is naturally the farm where economic decisions concerning land uses and production alternatives are made. For administrative reasons agriculture and forestry are, however, promoted through separate channels. FAO in-house activities are also organized along these lines. Close cooperation between two sub-sectors at all levels of administration and project implementation is needed. For example, the development of agro-forestry cannot be successful unless it is closely supported by agricultural extension. Another example is the close relationship between animal husbandry and forestry' in many developing countries where joint development of pasture management and forestry production and conservation is a pre-requisite for sustainable development. These illustrations point out that in future reporting the Secretariat should concentrate more in its reporting on the impact side of its programmes at the national level rather than listing and describing numerous programmes and projects without showing how they relate to the national priorities and how they promote sustainable development.

In their assessments of ongoing projects the FAO representative noted that project prospects are uncertain as stated in paragraph 2.39. This point deserves careful analysis and reporting by the Secretariat on their plans to cope with this issue. Therefore, my delegation considers it important that in the project design attention should be devoted to those matters stated in paragraph 2.129, namely, that projects need to be integrated into national policies and programmes so that they can contribute to building a national capacity for wider action.

Finally, my delegation would like to state that ail these remarks imply that the FAO Field Programme is a part of a total effort of the' international community to improve the agricultural situation and living conditions of the people in the developing countries. Therefore, FAO must cooperate closely with the rest of the UN system, and in particular with the UNDP, so that their combined efforts would lead to the maximum benefit to recipient countries.


R. MACINTOSH (Canada): In our intervention in Plenary, and under item 11 before this Commission, our delegation expressed a set of broad objectives, the achievement of which will govern our future approach to FAO. Specifically we argued for a disciplined and rigorous approach to priority setting, for an organizational structure which adequately equips this Organization to achieve the priority of objectives established for managerial systems in FAO which fully respond to the diversity of FAO work; for the most cost-effective approaches possible to programme delivery in FAO; for an intergovernmental framework which enables Member States to play a meaningful role in governing the activities of the Secretariat and for a fully cooperative partnership with other agencies of the UN system.

These principles are simple in concept and reasonable in scope. They reflect a certain ambition of FAO, an ambition centred on the high standard of performance required if the struggle against hunger and poverty is to be advanced. Many of our perspectives were raised in the context of our paper on the document C 87/30. We wish to emphasize a number of points. Our concerns basically start from the belief that the development of FAO's organization structure, management systems and intergovernmental review processes have not proceeded at pace with the demand placed on the Agency as the result of its assumption of massive operational responsibilities over the past 15 years. We know there has been some progress and we appreciate the comments made by Mr Ligrion in his introduction. We are encouraged by them. We would appreciate further details on such positive • features as the functioning of FAO's internal committee structure and the building of project cycle approaches to the programme. We also welcome the more analytical and forthright approaches to the problems of programme management as indicated in Chapter 2 of the Field Programme Review. Not only is the information presented in this Review useful to our understanding of FAO Field Programmes, but the frank discussion of problems encountered from time to time was refreshing. However, we would still prefer a greater stress on impact assessment in the document as in other aspects of FAO's evaluation work. Nevertheless we commend the healthy and professional attitude in the Review on how to learn from mistakes as well as from successes. We still all have work to do. The successful completion of this work is not a matter which should divide north from south or Member State from Secretariat. We believe that this work has to do with building confidence in FAO's field programmes. We believe it has to do with working together to improve the selection of activities undertaken, increasing the efficiency of delivery systems and enhancing the impact of programmes implemented on the lives of the poorest.

We agree with the thrust of the Swiss proposal which was also in document C 87/30, that is to create a Field Programme Review Body in FAO. This would provide members with a real sense of participation in FAO development activities, including TCP. It would also tap the ample reservoirs of expertise which exists in captials. Whatever improvements may be agreed, one and a half or two days every two years is not enough time to afford Member States an effective opportunity to comment on the full range of technical, policy and managerial issues involved in FAO field programmes. These programmes comprise over two-thirds of FAO's total resources.

Our paper under C 87/30 has highlighted the potential advantages of considering a more unified Field Programme delivery structure for FAO. Now we fear there is too much dispersal of operational responsibility for field programmes among FAO's many divisions and departments. In our view, there is also a need for a more geographic orientation to programming. For example, this could be useful in designing programmes relevant to the particular situations of small island states or, in responding to different land use or market systems which prevail in different countries.

In the personnel sector a consolidated administrative structure could facilitate the development of a cadre of skilled project managers, thereby leaving technical specialists in FAO largely free to confine their involvement to backstopping for projects. We believe this would also help to preserve more of their time for the FAO Regular Programme activities which we continue to value.

We also believe that transparency would be served in part by such arrangements which, if fully pursued, would clarify the long-standing uncertainties - even unfairnesses - surrounding the cross-subsidy by the Regular Budget of trust-fund or UNDP activities.

These issues are admittedly complex - another reason why we think a detached, high-level committee of experts would be best placed to consider them, perhaps with the assistance of a professionally conducted mangement study.

We believe that FAO's field programmes could take on a much higher measure of relevance if there existed (a) a stronger policy framework within which activities were authorized and implemented and (b) a much higher profile for policy advice in the actual programmes themeselves. We need in FAO a more tightly defined strategic approach to programming. What is FAO really best at, against a backdrop of United resources? What is the best way to ensure that the often esoteric task of technology transfer is made relevant and meaningful to the problems of the world's rural poor? How best can we target activities towards particular objectives in respect of the environment and of the role of women in the development process? We are concerned that too often what FAO chooses to do is guided by ad hoc assessments of simply by what money is available at any given point in time. This is in contrast to what we would prefer - that is its conformity to an agreed set of priorities and objectives.


In the realm of policy advice may we again make a plea for a greater effort? In our view one well-conceived piece of policy advice on such a matter as producer incentives can be worth twenty TCP projects in terms of its impact on medium to long-term development prospects. As the Dutch Delegation has mentioned under a previous item and as the Finnish Delegation has just mentioned, we do not wish to see FAO find itself on the side-lines of this historic debate on economic adjustment.

While recognizing progress where it is evident and while appreciating some real improvements in the quality of the document before us, there remain in our view weaknesses in the orientation and administration of FAO field programmes. We do not believe FAO is fully availing itself of the managerial concepts and programming methodologies of other development assistance institutions.

Our own experience as a modest trust-fund donor, has been less than satisfactory. Apart from earlier noted concerns of a broader nature, we are disappointed at FAO's persistent reluctance to accept any of our normal, reasonable and legislatively required audit requirements. Without this level of confidence provided by such basic elements of transparency and accountability, and despite the very high degree of emphasis Canada gives to agriculture and food security in its development assistance programmes, we have regretfully considered it necessary to severely restrict - in effect to suspend - future Canadian participation in FAO Trust Fund Programmes. We have alternatives and and we will use them.

Nevertheless, we strongly support FAO's involvement in field programmes and recognize the benefits they have brought to developing countries. We especially applaud the skill and dedication of FAO's field staff in making the best of an uncertain financial and managerial environment. Our call is, we consider, one of optimism. We can do better. We have options we can consider - we must consider. We hope that our colleagues will agree the issues involved are worthy enough to be included in the context of an independent high-level review of FAO's goals and operations.

CHAIRMAN: Before recognizing the Federal Republic of Germany, the Secretariat has asked the Chair to announce that Commission III needs a quorum for a vote. We would hope that those who can assist will assist but not that so many will assist as to create the same problem here.

Alois BAIER (Germany, Federal Republic of)(original language German): My Delegation would like to thank the Secretariat for the submission of document C 87/4; Review of Field Programmes 1986-87 just as. we would like to thank Mr Lignon for his presentation of it. I would like to say this on the document itself. We appreciate the traditional structure which has been adhered to this year as well, because this facilitates comparability with previous biennia. In the document itself, there are a lot of interesting statements, for example on the activities of the Investment Centre. That is something we have already spoken of when discussing the ordinary programme. Then strengthening training activi­ties, support for TCDC and ECDC as well - as also the proceedings relating to WCARRD.

We welcome the further increase in field project expenditure shown by Table l.l. In 1987 too, field programmes will probably increase, even though by a smaller amount. Priorities in field programmes set out in Table 1.3 and Graph 1.4 seem to us to be correctly selected. This also follows traditional trends.

As far as Table 2.2 and Graph 2.1 are concerned, we see that more than one-third of the projects have been assessed as being good or satisfactory. My Delegation would like to encourage the Secretariat to continue its efforts to enhance project evaluation. Better project appraisal makes it possible to draw more worthwhile conclusions. This in turn will help to decrease the number of unsatisfactory projects and it will enhance the value of our cooperation. We believe that improved coordination at national level can make a very considerable contribution to achieving this particular end.

As far as the Federal Republic of Germany is concerned, UNDP will continue to be the centre for multilateral cooperation in development. We therefore feel that the increase in the share of the Regular Budget accounted for by TCP, which has increased for years, should not continue to increase.

The Federal Republic of Germany cooperates in particular through its own agencies. The rural develop­ment sector plays a very important part in our work. The share of this aspect of cooperation continued to rise last year, to 39.4 percent of our technical and financial cooperation. The Federal Republic of Germany will continue its fruitful cooperation with developing countries in the future as well.


John Redman GOLDSACK (United Kingdom): When this agenda item was discussed at the recent meeting of Council we expressed our views on a number of administrative aspects of the review of the Field Programme. These are on record and in view of the time constraint we will now confine our remarks to three specific activities covered by the Report.

The first of these is the Special Trust Fund activities for locust and grasshopper control. During the recent locust, grasshopper and army worm emergencies in Africa, FAO has attracted and directed very substantial donor aid to the National Plant Protection Services of affected countries. This has enabled them to perform more effectively their traditional role of protecting crop areas - that is tactical pest control. Far less assistance has been sought or directed by FAO to regional pest control organizations which are traditionally the front line task forces concerned with destroying pests at source outside crop areas and before they multiply and spread to the crop areas - that Is strategic pest control. While the 1986 and 1987 harvests have been assured through tactical campaigns costing donors some US$80 to 100 million not enough has been done at the strategic control level to prevent the recurrence of epidemics and upsurges in 1988 and future years which could require similar levels of expenditure by donors. Whilst the need for strong national plant protection services is undeniable, for effective and lasting relief from highly migratory pests such as locusts, grasshoppers and army worms, adequate strategic control capabilities are essential. With the advent of wetter climates in many areas which favour locusts and grasshoppers there is cause for concern that continuing upsurges may lead to plagues. Plague prevention is not possible without strategic control by regional pest control organizations. Lastly on this topic, we recognize that FAO as the international centre for locust forecasting has a central role in the strategic control of these and other migrant pests.

I would like now to turn to physical and area development planning. This is dealt with in paragraphs 3.70 to 3.76 and is basic to successful development in the natural resources sector. It is in our view a high-priority activity as far as FAO is concerned and much remains to be done in this field, particularly in view of the ever-increasing pressure of population on the natural resources base. In this respect, I should like to make the following points. Integrated river basin planning and development is a legitimate activity for our Organization, especially when it involves decision­making in an international context. Care must be taken however to ensure that data collection and analysis does not get out of phase with progress on tackling political issues arising at inter­governmental level. A carefully phased approach is therefore essential. Environmental concerns relating both to human and to physical resources are key elements in the calculus. FAO's interest in small-scale irrigation, especially in Africa, should be maintained. Field programmes should focus on opportunities for development based on low-level technology that are capable of being sustained locally both in technical and organizational terms. FAO's approach of linking up land evaluation activities. with specific programmes or projects is to be welcomed. This is much to be preferred to planning in a vacuum or merely in the hope that the results of the exercise would be of use eventually.

Rangeland projects will often have to enctompass an interface between extensive grazing regimes and rain-fed crop production in areas of low or uncertain rainfall as the two activities are often related. The context in which farm management and farming systems work is carried out by FAO is not in our view very clearly explained in paragraph 3.76. The sub-head to this paragraph seems to be a catch-all for odds and ends. Farming systems work should be part of the activity area mentioned in the preceding paragraphs. Apart from the training element it is not easy to see where the main thrust of FAO's interest in this area lies.

Two areas which receive relatively little attention in the review are soil and water conservation, both as an activity in its own right and as a component of other, broader activities; and agro-climatology in general and how climate and climate changes relate to FAO's programme.

Finally, T would like to say a few words about activities in support of women's development. The United Kingdom places a high priority on the integration of women both as agents and beneficiaries of rural development. We are happy to note the emphasis the Organization is placing on integrating women into the projects of its Regular Programme, for example in fisheries and forestry activities. It is hoped that the number of projects which involve women will continue to increase. With regard to the individual field projects focussing on women's development, we would like assurance that the Department concerned has the professional capacity to design and monitor adequately the 36 projects currently being undertaken.


Jan DOORENBOS (Netherlands) : First I should like to thank Mr Lignon for his clear introduction. In his foreword on the report "Review of Field Programmes", the Director-General correctly states that the report should be read in conjunction with the review of the Regular Programme. In his statement to the 24th Session the Director-General persistently referred to the world economic situation and the place of agriculture therein. It is against this background that FAO will frame its actions, both in the Regular and Field Programmes.

It is in this light that FAO cannot be viewed only as a technological institution and without political weight. FAO should apply its mandate and use its highly skilled expertise towards both the implementation of much needed policy changes and, the greatly needed technological changes. We feel FAO should push along both, with a vigour which matches its professionalism equally in the Regular and Field Programmes. In this, FAO cannot rely on automatism. Being the specialized agency in agriculture, FAO must raise its strong voice on the world stage in economic adjustments issues, this in harmony with other United Nations agencies and finance institutions. Inter alia,in the report, I missed a reference to the European Development Fund. This will include assistance and even stronger participation in the work that others have been used to perform. In concrete terms this would mean, as Mr Lignon has mentioned already, the continuation and strengthening of FAO's participation in UNDP's round tables, participation in consultative group meetings organized by the World Bank, participation with several financial institutions and with available FAO expertise in bilateral and multilateral activities - in fact, participation in decision making in an international context. Words which would apply here would be ambition, persistence and above all quality.

As to the report before us, my delegation is happy to note FAO's assistance in planning and policy analysis being a major feature of the Field Programme. We feel, however, that the stated 8 percent of the value of the current field projects must gradually be raised, this notwithstanding the 20 per­cent of the total budget of all projects being identified as a planning component.

It is in the capacity of policy adviser that the FAO can play a forceful intermediate role and provide the much needed coordination between the donor community and the recipient countries. Specific mention must be made of the investment and support activities by FAO. While the outcome is impressive at the present stage, in the light of what has been mentioned, we feel that the role in investment support, including feasibility studies, can be even further enhanced. This equally applies to the practical training to increase the capacity of countries to identify and prepare investment projects.

Being aware of many administrative complications, we applaud the diversified funding of country activities which not only, as was stated, increases FAO's ability to meet the developing countries' need through flexibile approaches, but it also highlights the important broker's role of FAO between the donor countries and the recipient countries. This does not necessarily mean that FAO should by itself execute all project activities: FAO should also indicate to donors feasible bilateral activities in the framework designed. In this regard we are happy to note the new project format which, on the one hand, facilitates project formulation and above all enhances cooperation and integration of the various technical divisions working necessarily together on different projects.

It is in this respect that the growth in FAO Trust Fund Programme with the Dutch Government is an indication of our confidence in the role of FAO both as broker and as an executing agency, applying its accumulated knowledge and designing high priority assistance and cooperation projects. We note the very positive contribution made by TCP in smoothing the implementation of Project activities and closing gaps when problems of funding sometimes appear. Furthermore, as stated in the report, we share the continued emphasis given to research, extension and training. We are happy to be closely associated in terms of financial resources and expertise with the success of a number of special programmes such as Integrated Pest Management in South-East Asia, which we hope will soon be extended to Africa, the remote sensing activities, FSAS, and in particular Early Warning, the prevention of food losses, the fertilizer programme and last, but not least, forestry. The report before us is presented in clear language and it provides many interesting figures and observations. For this we offer our sincere compliments. However, allow me to make some more critical observa­tions. First, the report appears to present the results in a rather quantitative manner. The out­come looks particularly promising, comparing results of the evaluation of 1981-82 with those of 1985-86 - this, unfortunately, with the exception of the subject "institutional framework". Is this not too sunny a picture, contrary to what is stated on page 46 under 2.42? I quote: "... projects which are subjected to evaluation are often those which have run into operational difficulties and, therefore, require in-course correction."


My second comment is to stress with FAO the need for a regular internal monitoring and evaluation system. However, we see this as complementary to a combined FAO-externai consultant evaluation when major programmes are reviewed. As good examples, I should mention the external evaluations on the anti-tse-tse activities, food security and seeds.

Many of the observations made in the report are recognized, viewing also our own bilateral experiences. One observation deserves our particular attention, and I quote: "A major negative factor which emerges from the survey is the general deterioration which has occurred in the ability of recipient countries to meet the local financial costs of projects and to make available and adequate a number of suitably qualified counterpart personnel.

It is in regard to this item that I shold like to have the Secretariat's comments regarding this phenomenon. I should like also to ask two specific questions. First, is this not contrary to the decrease in FAO's training activities, on which several delegations have already expressed concern, which we share, during our discussion on the Regular Programme? Added to this, I would ask: does not FAO encounter any problems, as we do, in finding the highly - qualified expertise which is required for proper execution? We would like to have the Secretariat's views on its strategy to overcome and remove some bottlenecks which have been experienced, particularly regarding the need to enhance the sustainability of projects and impact assessments. That was a point which was also raised by Finland.

A last comment: through working closely together with FAO in multilateral ways we have learned much about FAO's way of operation, of meeting problems and finding solutions. While being critical, we have established mutual confidence and trust, which is the basis on which we can work. We should not have attained this position by not participating or, even worse, by suspending our participation.

CHAIRMAN: I have to announce from the Chair that the Secretary of Commission III is still trying to get a quorum and they are unable to proceed. They have to take a vote and something like half an hour ago we asked whether some delegates present here could make arrangements for their country's representatives to attend Commission III in sufficient numbers to make a quorum. If anyone can possibly assist, will they please do so now.

The meeting rose at 12.40 hours
La séance est levée à 12 h 40
Se levanta la sesión a las 12.40 horas

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