FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires  - 05/04 - ÉTATS-UNIS (13 mai)

ÉTATS-UNIS (13 mai)

Le dernier rapport Crop Production publié par le Département de l’agriculture (USDA) début mai prévoit pour 2004 une production de blé de 56,6 millions de tonnes, soit une baisse de 11 pour cent par rapport à la récolte de l’an dernier mais un volume à peu près identique à la moyenne des cinq dernières années. Outre une diminution de 3 pour cent de la superficie sous blé d’hiver, l’état des cultures pendant la campagne en cours n’a cessé de rester inférieur à l’état des cultures pendant la campagne précédente du fait d’un temps sec persistant dans certaines parties des Plaines méridionales. Au 9 mai, la part des cultures de blé d’hiver jugées bonnes à excellentes était de 45 pour cent, soit 7 pour cent de moins qu’une année auparavant. En ce qui concerne le blé de printemps, dont les semis sont toujours en cours dans certaines parties, le rapport Prospective Plantings publié par l’USDA à la fin du mois de mars indiquait une diminution des superficies sous blé de printemps et blé dur, de 4 pour cent et de 5 pour cent, respectivement. Les semis auraient été terminés à hauteur de 84 pour cent au 9 mai, soit une progression de 17 pour cent par rapport à l’année précédente et de 26 pour cent par rapport à la moyenne à la même date.

Des températures supérieures à la normale et un temps sec dans l’ensemble des états producteurs (Corn Belt) début avril ont encouragé à accélérer les semis de céréales secondaires d’été. Au 9 mai, 84 pour cent des superficies sous maïs prévues avaient été ensemencées, soit 22 pour cent de plus qu’une année auparavant et 21 pour cent de plus que la moyenne à la même date. Les conditions de semis des cultures d’été généralement satisfaisantes ont entraîné une augmentation importante des prévisions de production dans le rapport Crop Production publié par l’USDA en mai. La production de maïs de 2004 est désormais estimée à 264,8 millions de tonnes, soit 3 pour cent de plus que la récolte de l’année précédente et près de 9 pour cent de plus que la moyenne des cinq dernières années.