Programme 2.5.1: Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert de technologies
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Programme de travail |
17 765 |
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Ajustements au Programme de travail découlant de virements budgétaires |
(870) |
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Programme de travail final |
16 895 |
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Dépenses par rapport au Programme de travail final |
16 936 |
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Écart des dépenses par rapport au Programme de travail - (dépassement)/sous-utilisation |
(41) |
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Virements budgétaires (en pourcentage du Programme de travail) |
(4,9%) |
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Exécution de projets extrabudgétaires (FF et PNUD) |
15 262 |
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Exécution de projets extrabudgétaires de secours d'urgence |
4 992 |
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Exécution de projets du PCT |
4 141 |
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Total exécution du Programme de terrain |
24 395 |
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Rapport Programme de terrain/Programme ordinaire |
1,4 |
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Services d'appui technique, dépenses de personnel (cadre organique) |
2 843 |
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Réalisations
473. Les principales réalisations du programme dans plusieurs domaines d’activités ont été les suivantes:
- les pays et les organes intergouvernementaux ont été encouragés à exploiter pleinement les bases de données d’informations sur l’environnement, les systèmes d’information et outils connexes, y compris les logiciels GeoNetwork, Dynamic Atlas, LocClim et Agromet;
- des outils techniques ont été élaborés pour aider les États Membres et la communauté scientifique dans les domaines suivants: surveillance des cultures et prévisions de récolte, cartographie de la pauvreté, cartographie du couvert végétal, observation du cycle du carbone terrestre et biodiversité;
- un appui technique a été fourni à un nombre croissant de pays concernant la formulation de politiques nationales en matière de recherche agricole, l’utilisation appliquée de la biotechnologie, l’harmonisation et l’élaboration de réglementations relatives à la sécurité biologique des OGM;
- l’accès à des sources d’informations très complètes a été rendu possible grâce à la création de diverses bases de données: technologies pour l’agriculture, BioDec, sources de financement de la recherche agronomique et répertoires des instituts de recherche agronomique en Afrique et en Asie;
- un net progrès a été observé dans l’aide apportée aux pays dans leurs efforts de réforme des institutions agricoles nationales et des systèmes de vulgarisation rurale;
- une nouvelle initiative importante baptisée « Éducation pour les populations rurales » a été lancée par la FAO et l’UNESCO;
- le secrétariat du FMRA a contribué de manière importante à améliorer la coopération entre les SNRA par l’intermédiaire de leurs tribunes sous-régionales et régionales qui ont commencé à ouvrir leurs structures de gouvernance à la participation active de protagonistes n’appartenant pas aux institutions de recherche.
Sommet mondial du développement durable (SMDD)
Les préparatifs de la FAO pour le SMDD ont mis l’accent sur le rôle important joué par l’agriculture dans le développement durable et l’atténuation de la pauvreté. Les messages forts envoyés au SMDD ont été les suivants:
- l’agriculture et l’environnement sont intimement liés et dépendent l’un de l’autre pour le développement durable;
- l’agriculture durable, la forêt et la pêche sont des activités essentielles pour atténuer la pauvreté;
- il faut relancer la volonté politique pour que les flux d’investissement soient redirigés vers l’agriculture et les zones rurales;
- le Plan d’action du Sommet mondial du développement durable est un cadre approprié aux nombreuses initiatives du SMDD. Sa mise en application doit être accélérée grâce aux multiples alliances et partenariats conclus.
Les liens entre l’agriculture et l’environnement ont été pris en considération dans le Plan d’application de Johannesburg qui illustre, notamment, l’importance des observations terrestres pour les deux secteurs. Pendant sa coprésidence du Partenariat pour une stratégie d’observation mondiale intégrée (IGOS-P), la FAO a contribué au plan d’application de dix ans élaboré par le Groupe spécial sur l’observation de la Terre (GEO).
Le SMDD a également mis en lumière le lien qui unit l’éducation et le développement durable. Ce lien est à l’origine du lancement d’une initiative internationale majeure, « Éducation pour les populations rurales », conduite par la FAO et l’UNESCO en vue d’améliorer l’accès des populations rurales à une éducation de qualité.
474. Utilisation intégrée de l'information en vue du développement durable. Des progrès importants ont été réalisés dans l’accès des pays et des organismes intergouvernementaux aux bases de données sur l’environnement, aux systèmes d’information et aux outils connexes. Les réalisations en la matière incluent: l’élaboration du système d’information sur les données spatiales GeoNetwork, la mise à jour de Dynamic Atlas, l’élaboration et la diffusion de LocClim, la mise à jour du noyau logiciel d’Agromet et la définition du système d’Évaluation rapide des catastrophes agricoles. Pour certaines des activités mentionnées, une priorité importante a été accordée à la formation. Des efforts particuliers ont été entrepris pour intégrer les données terrestres et les observations par satellite dans le champ d’action du Réseau mondial sur le couvert végétal (Glcn), d’AfriCover et d’AsiaCover. Le Comité de l’agriculture, à sa dix-septième session, a approuvé un document sur les outils d’aide à la prise de décision en matière d’agriculture et d’environnement. Les indicateurs actualisés du Programme Action 21 et les indicateurs agro-environnementaux de l’OCDE ont été mis à la disposition des pays, et des exercices nationaux ont été lancés. Des supports pédagogiques sur les données différenciées selon le sexe ont été élaborés, traduits dans plusieurs langues et testés pendant des ateliers régionaux et nationaux.
475. La jeunesse et l'agriculture, la sécurité alimentaire et les moyens d'existence durables. Le travail a principalement consisté à transmettre aux jeunes ruraux des connaissances et des compétences en agriculture et domaines connexes qui les rendent autonomes et leur permettent de devenir des partenaires actifs en matière de sécurité alimentaire par le biais des réseaux, des activités de sensibilisation, de l’élaboration de politiques et des éléments de planification stratégique. Les réalisations incluent des séminaires nationaux sur la jeunesse rurale et la sécurité alimentaire, et des études de fond permettant d’identifier les besoins et les aspirations des jeunes vivant dans les zones rurales. Des communications ont été diffusées par l’intermédiaire du bulletin d’information YouthWorks et du nouveau site Internet pour la Jeunesse rurale. Parmi les autres aspects traités, on citera la conception et la mise au point de nouveaux programmes d’éducation informelle, la formation de jeunes dirigeants et des méthodologies de radiodiffusion à l’intention des populations rurales et des jeunes.
476. Partenariats pour une meilleure utilisation des biotechnologies en agriculture. Les carences, besoins et opportunités de la recherche dans les pays en développement ont été identifiés et des stratégies ont été définies pour renforcer l’utilisation de la biotechnologie. Une priorité importante a été accordée au renforcement des capacités nationales en matière d’élaboration, d’harmonisation et d’application des réglementations relatives à la sécurité biologique des organismes génétiquement modifiés. L’aide a consisté à identifier les besoins, les priorités et à élaborer les outils appropriés. Les activités ont consisté à créer plusieurs base de données permettant de prendre des décisions sur les politiques et les applications des produits biotechnologiques, notamment le site web Biotech de la FAO, la base de données BioDeC, le bulletin d’information électronique BiotechNews de la FAO, le Glossaire de biotechnologie pour l’alimentation et l’agriculture et les conférences électroniques hébergées par le Forum Électronique du site sur les Biotechnologies pour l’alimentation et l’agriculture.
477. Mise en valeur et diffusion intégrées des connaissances et des techniques agricoles en vue de la sécurité alimentaire et du développement durable. Les activités ont contribué à répondre aux besoins des pays dans quatre domaines techniques principaux: la vulgarisation, l’éducation, la communication sur le développement, et la recherche et la technologie. Quatre études ont été réalisées sur la vulgarisation et les besoins de formation des exploitants handicapés et des exploitants travaillant dans les zones touchées par le virus HIV/SIDA ou vivant dans des zones montagneuses ou de petits pays insulaires. Des directives ont été publiées dans quatre langues officielles sur la décentralisation et la privatisation des services de soutien à la vulgarisation. Quatorze études ont été conduites dans le monde entier sur l’accès des populations rurales à une éducation de qualité et analysées en commun pendant des ateliers organisés pour des décisionnaires des ministères de l’agriculture et des ministères de l’éducation de plusieurs pays d’Asie et d’Amérique latine. Un programme de formation à l’attention des organismes de radiodiffusion en milieu rural a été mis en œuvre en Afrique pour renforcer la capacité à diffuser des messages sur la sécurité alimentaire. Trois directives ont été publiées sur les émissions participatives des radios rurales communautaires, les savoirs traditionnels et la gestion des ressources naturelles. Une base de données prototype sur l’agriculture a été créée et deux études ont été conduites sur les sources de financement de la recherche agronomique et l’impact de l’aide étrangère sur le développement institutionnel des SNRA en Afrique subsaharienne. Le Forum de recherche agricole en Afrique (FARA) a été placé sous la responsabilité du bureau régional de la FAO pour l’Afrique et un soutien a été accordé à l’AARINENA et l’APAARI. Des études de cas ont été réalisées dans douze pays pour évaluer les liens institutionnels et la coopération entre les systèmes d’information, de vulgarisation et d’éducation – le Système de connaissance et d’information rurale pour le développement agricole (AKIS/RD) – en Afrique, Asie, Amérique latine et Europe.
478. Secrétariat du Forum mondial sur la recherche agronomique (FMRA). Le Secrétariat du FMRA a contribué de manière permanente à améliorer la coopération entre les SNRA et leur renforcement mutuel par le biais de leurs tribunes régionales et sous-régionales. Par exemple, les systèmes régionaux d’information agricole pour le partage de l’information sont opérationnels dans toutes les tribunes régionales. Les secrétaires exécutifs des tribunes régionales, qui se réunissent désormais régulièrement, ont identifié de futurs domaines de collaboration, notamment la création de réseaux interrégionaux sur des produits tels que le coton et l’olive, la sécurité biologique, ainsi que d’autres questions liées à la biotechnologie. De nouveaux liens fonctionnels renforcés entre les institutions de recherche et les organisations de la société civile (OSC) sont apparus, telle la représentation formelle des OSC dans l’organe exécutif et décisionnel de la Conférence des responsables de la recherche agronomique africains (CORAF).
479. Soutien aux accords relatifs à l'environnement et promotion d'une planification et d'une gestion intégrées de l'environnement. La FAO a régulièrement contribué aux processus encadrés par les Secrétariats des Conventions sur la biodiversité, le changement climatique et la diversification par le biais de la coordination technique, la préparation de documents techniques, la participation aux réunions et l’échange de données et de personnel. Une initiative mondiale pour promouvoir la bioénergie dans l’agriculture durable a été élaborée en collaboration avec les universités. Des rapports techniques sur les énergies renouvelables et les mécanismes pour un développement propre ont été préparés. La gestion intégrée des ressources naturelles par les communautés rurales a été appuyée dans les écosystèmes d’altitude par le biais de documents, d’un atelier et d’une proposition de projet du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), en faveur de l’Éthiopie. Les travaux effectués sur l’agriculture biologique ont inclus la création d’une base de données par pays, une publication sur « L’agriculture biologique, l’environnement et la sécurité alimentaire » et des initiatives dans les domaines des normes et des réglementations. Une analyse du travail de la FAO dans les petits États insulaires en développement (SIDS) entre 1994 et 2004 a été effectuée.
480. Infrastructures et services d'information géoécologique. Le matériel a été acquis pour améliorer la distribution d’images satellitaires aux systèmes d’alerte rapide implantés dans les pays en développement. La FAO, d’autres organisations internationales des Nations Unies, les centres GC et les universités sont convenus de renforcer leurs échanges en utilisant des outils comme GeoNetwork. L’élaboration de bases de données de SIG s’est poursuivie avec l’appui du groupe de travail sur l’information géographique des Nations Unies (UNGIWG), en liaison avec le Consortium SIG ouvert (CSO), l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (UNOOSA). Les résultats d’un travail opérationnel et méthodologique sur la cartographie de la pauvreté et les liens entre la pauvreté et l’environnement ont été rendus accessibles aux Pays Membres par le biais de publications et de cartes. Un atelier sur les zones critiques d’un point de vue écologique et les applications à l’agriculture a été mené à bien. Un logiciel de gestion des cartes de stress hydrique dans le monde a été créé et permettra l’analyse des alertes précoces. Agromet a fourni un soutien opérationnel au SMIAR et un groupe consultatif de gestion des informations géospatiales a été lancé (SIMAG).
481. Technologies de l'information et de la communication à l'appui des systèmes de recherche, de vulgarisation et d'enseignement agricoles. La FAO a apporté sa contribution au Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) sous la forme d’études de cas réalisées en Ouganda, au Costa Rica et au Mexique. Les besoins en matière de TIC ont été évalués dans les pays suivants: Ouganda, Bhoutan, Croatie, Macédoine, Géorgie et Roumanie. À ce titre, des projets ont été formulés pour créer les Réseaux virtuels de vulgarisation, recherche et communication (VERCON) au Bhoutan et en Ouganda. Une stratégie de promotion de VERCON et des directives pour sa mise en place ont été produites et diffusées par le biais de séminaires et d’ateliers de formation. Le concept VERCON et un projet pilote en Égypte ont été présentés et examinés au cours d’un atelier régional sur le renforcement des liens entre la recherche agronomique et la vulgarisation qui s’est déroulé à Amman (Jordanie). Un soutien technique a été fourni à l’élaboration d’un système d’information permettant l’accès et la diffusion de documents en espagnol sur les technologies agricoles testées sur le terrain. Les bénéficiaires de ce soutien étaient les clients du PSSA au Honduras. La Consultation régionale sur « Les femmes rurales dans la société de la connaissance » a abouti à une publication portant le même titre et destiné au SMSI. Une évaluation régionale des modalités d’application du télé-enseignement permettant aux femmes rurales d’acquérir des connaissances et d’accéder à l’apprentissage s’est concentrée essentiellement sur l’Inde, les Philippines et Sri Lanka.
482. Secrétariat du Comité consultatif technique (CCT) du GCRAI. Le secrétariat du Comité scientifique intérimaire (iSC)/Comité consultatif technique (CCT) a assuré un soutien logistique et technique à l’iSC/CCT sous plusieurs formes. Le secrétariat a organisé et planifié la mise en œuvre de quatre évaluations externes des centres GCRAI (CIP, ISNAR, IPGRI, ICRISAT) et des programmes à l’échelle du système (SP-IPM, CAPRI), et participé à l’exercice de restructuration de l’ISNAR. Il a apporté son appui à la planification et la réalisation de nombreuses études thématiques, ainsi qu’à l’évaluation du PMT de seize centres en 2002 et 2003. Le soutien apporté à l’évaluation de l’impact des activités de l’iSC inclut l’évaluation complète de l’impact de l’amélioration du matériel génétique des plantes cultivées (publié par le CABI et Science), l’hébergement conjoint d’une importante conférence internationale sur l’évaluation de l’impact et la publication des comptes rendus des travaux de la conférence dans trois numéros de revues internationales.