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SMIAR

SAHEL : SITUATION MÉTÉOROLOGIQUE ET ÉTAT DES CULTURES

Système Mondial d'Information et d'Alerte Rapide
Rapport No 3 - 16 août 2005

 LE DÉVELOPPEMENT DES CULTURES EST SATISFAISANT SUITE À DE BONNES PLUIES EN JUILLET

Guinée Bissau Cap-Vert Gambie Senegal Mauritanie Mali BKF Niger Tchad
Carte sensible du Sahel

RESUME

De bonnes pluies continuent de tomber sur les principales zones productrices du Sahel et les perspectives globales de récolte sont favorables jusqu’à présent. Les précipitations sont restées généralisées et régulières au Burkina Faso, en Gambie, en Guinée-Bissau, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad. Le Cap-Vert a reçu ses premières pluies abondantes en Juillet sur les îles de Santiago, Fogo et Brava. Les précipitations se sont un peu affaiblies durant la dernière décade de juillet dans la plupart des pays, mais l’imagerie satellitaire indique qu’elles se renforçaient au début août. L’humidité du sol a généralement été adaptée aux besoins des cultures depuis le début de l’hivernage. Ces conditions globalement favorables ont permis un développement satisfaisant des cultures dans les principales zones de production. Les pâturages se régénèrent progressivement dans les zones pastorales. Seuls quelques criquets sont signalés dans les zones de reproduction estivales du Sahel, sauf au Tchad où des bandes larvaires se sont formées en juillet, à cause des bonnes pluies et des conditions de reproduction favorables.

Le Sahel et les provinces septentrionales de plusieurs pays côtiers continuent cependant d’être confrontés à une saison de soudure difficile, principalement à cause des prix alimentaires anormalement élevés. Outre le manque de pluies et l’invasion de criquets pèlerins qui ont frappé les pays du Sahel en 2004, cette flambée des prix est due à des disponibilités alimentaires inférieures à la normale dans les pays côtiers qui exportent ordinairement des céréales vers le Sahel, ainsi qu’à de puissants facteurs économiques régionaux, en particulier à une importante réforme de la politique commerciale du Nigéria1 , qui a influencé la situation de l’offre et de la demande bien au-delà des frontières de ce pays. Au Niger, pays le plus affecté, la situation alimentaire reste alarmante. Le PAM a récemment lancé une distribution alimentaire à grande échelle et a élargi son opération d’urgence en vue de fournir une assistance à 2,5 millions de personnes d’ici la fin de la saison de soudure en octobre. L’opération n’est cependant financée qu’à hauteur de 36 pour cent, au début août. La FAO a aussi reçu des annonces de contribution très limitées en réponse à l’appel de 4 millions de dollars E.-U. qu’elle a lancé pour mobiliser une aide agricole d’urgence en faveur du Niger. Des fonds et une aide alimentaire supplémentaires doivent être fournis d’urgence pour faire face à cette crise.

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1. De récents remaniements des politiques commerciales et alimentaires au Nigéria ont entraîné une flambée des prix des denrées sur le marché intérieur et par voie de conséquence, une réduction des exportations de céréales vers les pays voisins, y compris le Niger. On trouvera de plus amples informations à l’adresse http://www.fao.org/giews/english/shortnews/niger050805.htm


SITUATION PAR PAYS

 

BURKINA FASO  CAP VERT  GAMBIE  GUINEE BISSAU 
MALI  MAURITANIE  NIGER  SENEGAL  TCHAD

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BURKINA FASO :

Des pluies adéquates en juillet ont permis un développement satisfaisant des cultures. Les pluies ont été généralisées en juillet, notamment durant les deux premières décades. Bien qu’elles se soient un peu affaiblies pendant la troisième décade, l’humidité du sol a généralement été suffisante pour permettre un bon développement des cultures. Celles-ci sont généralement au stade de la feuillaison/montaison dans le sud. Les réserves d’eau sont bien reconstituées, mais la disponibilité globale de pâturages reste limitée et le bétail est en piètre condition. La situation des criquets pèlerins reste calme dans le pays.

La situation alimentaire demeure précaire, en particulier dans le nord du pays, où les prix des céréales sont élevés et les réserves alimentaires des ménages épuisées. Les mesures d’urgence (notamment distribution gratuite et ventes subventionnées de vivres dans les communautés touchées) prises par le Gouvernement ont aidé à améliorer un peu la situation alimentaire dans les communautés touchées, mais leur impact sur les prix des céréales reste limité et la situation alimentaire des groupes vulnérables doit être suivie de près pendant la saison de soudure.

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CAP-VERT :

Les pluies abondantes de juillet ont permis d’effectuer les semis en conditions humides dans la plupart des îles agricoles. Après des pluies éparses et faibles en début de mois, la saison des pluies a vraiment démarré pendant la deuxième décade de juillet sur les îles de Fogo, Sano Antao, Brava et Santiago. Des pluies abondantes sont tombées durant la dernière décade de juillet sur la plupart des îles agricoles. Les semis du maïs en conditions humides sont en cours depuis la mi-juillet alors que les cultures semées plus tôt en milieu sec sont au stade de la levée dans les zones humides des îles de Santiago et de Fogo.

Aucun criquet pèlerin n’est signalé.

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GAMBIE :

Des pluies généralisées en juillet ont été bénéfiques pour le développement des cultures. Après les premières pluies du début juin qui ont permis les travaux de préparation des sols et les premiers semis, les précipitations se sont étendues à l’ensemble du pays pendant la troisième décade et sont restées généralement bien réparties et régulières en juillet. Des inondations localisées ont été signalées dans la Upper River Division. Grâce à ces bonnes pluies, les céréales secondaires et le riz de montagne se développent de façon satisfaisante. Undisplayed Graphic

GUINEE-BISSAU :

Après d’abondantes pluies en juin, les précipitations se sont un peu affaiblies en juillet, mais l’humidité du sol a dans l’ensemble été suffisante pour le développement des cultures. La récolte des variétés précoces de maïs a commencé dans les régions orientales de Afata et Gabu. Le repiquage des planches de semis de riz aquatique est en cours après la désalinisation des rizières.

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MALI :

Des pluies jusqu’à présent adéquates ont favorisé le développement des cultures dans la plupart des régions. Les pluies ont été généralisées en juillet, notamment durant les deux premières décades, et l’humidité du sol a dans l’ensemble été suffisante pour permettre un bon développement des cultures. Le mil et le sorgho sont au stade tallage/feuillaison, mais les semis sont encore en cours dans le nord. Le riz irrigué est en cours de repiquage dans la zone de l’Office du Niger .

Les pâturages s’améliorent dans tout le pays, sauf dans la région septentrionale de Kidal, où ils sont encore en piètre état en raison du manque de pluies. Toutefois, la situation des ravageurs reste défavorable. D’importantes populations d’oiseaux granivores sont signalées à Ségou (zone de l’Office du Niger) où les cultures de riz ont été gravement endommagées. Des attaques de chenilles défiolantes ont été signalées sur environ 4 000 hectares dans les régions de Niono, Modogo, Kolongo N’Débougou et Doila, avec de sérieux dégâts localisés aux cultures et aux pâturages. Des traitements phytosanitaires ont été effectués.

Un léger fléchissement des prix des denrées a été observé en juillet, grâce principalement à une augmentation des importations céréalières en provenance de Côte d’Ivoire, où la récolte de la campagne principale a commencé. La situation alimentaire reste cependant critique dans certaines régions, notamment parmi les groupes pastoralistes et agro-pastoralistes qui ont besoin d’urgence d’une aide alimentaire et agricole ciblée.

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MAURITANIE :

Les semis ont été entrepris partout dans le pays, grâce à des pluies régulières depuis juin. Après de premières averses précoces fin mai, de bonnes pluies sont tombées en juin et juillet un peu partout dans le sud et le centre du pays. En conséquence, les semis sont bien avancés dans la plupart des zones agricoles. Cependant, des pénuries de semences consécutives à l’invasion généralisée de criquets pèlerins et au manque de pluies de l’an dernier, ont empêché de nombreux agriculteurs d’effectuer les semis malgré les distributions effectuées par la FAO et par le gouvernement. Les pâturages s’améliorent dans tout le pays et la situation des criquets pèlerins reste calme.

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NIGER :

Grâce aux bonnes pluies de juillet, les semis ont pu être achevés mais la situation alimentaire demeure critique. Malgré une légère diminution des précipitations dans quelques endroits durant la dernière décade, les pluies ont dans l’ensemble été bien réparties et l’humidité des sols suffisante pour permettre un développement satisfaisant des cultures. Fin juillet, pratiquement tous les villages avaient terminé les semis. Le mil et le sorgho sont au stade de l’épiaison dans les régions de Tahoua et de Maradi, et de la levée/feuillaison ailleurs. Les pâturages se régénèrent sur tout le territoire.

La situation alimentaire reste alarmante dans le pays, bien que le gouvernement ait vendu, entre novembre 2004 et juin 2005, environ 40 000 tonnes de céréales à des prix subventionnés. Outre le manque de pluies et l’invasion de criquets pèlerins qui ont frappé les pays du Sahel en 2004, la flambée des prix qui a déclenché la crise actuelle est aussi due à des disponibilités alimentaires inférieures à la normale dans les pays côtiers qui exportent habituellement des céréales vers le Sahel, ainsi qu’à de puissants facteurs économiques régionaux, notamment à une importante réforme de la politique commerciale du Nigéria2, qui a influencé la situation de l’offre et de la demande bien au-delà des frontières de ce pays. Selon une étude de marché récemment effectuée par le PAM, les importations déclarées pour les cinq premiers mois de 2005 ont été inférieures de 40 à 50 pour cent à celles de la même période en 2004, où la disponibilité dans le pays était plus elevée grâce aux excellentes récoltes de céréales de 2003.

Le PAM, qui a depuis peu lancé une distribution alimentaire à grande échelle, a élargi son opération d’urgence en vue de fournir une assistance à 2,5 millions de personnes d’ici la fin de la saison de soudure en octobre. L’operation n’est cependant financée qu’à hautes de 36 pour cent, début d’août. La FAO a aussi reçu des annonces de contribution très limitées en réponse à l’appel de 4 millions de dollars E.-U. qu’elle a lancé pour mobiliser une aide agricole d’urgence en faveur du Niger. Des fonds et une aide alimentaire supplémentaires doivent être fournis d’urgence pour faire face à cette crise.

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2 Ultérieures informations peuvent être obtenues à: http://www.fao.org/giews/english/shortnews/niger050805.htm

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SENEGAL :

Des pluies généralisées à partir du début juillet ont permis la poursuite des semis vers le nord. Des pluies supérieures à la normale ont gagné les régions du nord au début du mois. Elles sont restées régulières et bien réparties pendant la deuxième décade de juillet. Les précipitations cumulées à la fin de juillet sont supérieures à leur niveau de l’an dernier et à la normale sauf à Cap-Skiring, Goudiry, Kédougou et Bakel. Les images satellite relatives aux premiers jours d’août indiquent que les pluies sont restées suffisantes sur tout le territoire. D’une manière générale, le mil, le sorgho et le maïs se développent bien. Ces cultures sont au stade tallage/montaison dans le sud et à celui de la levée dans le nord. Les pâturages s’améliorent, notamment dans le sud et le centre. La situation des ravageurs est dans l’ensemble calme. Des attaques de chenilles défoliantes ont été signalées à Kébemer, Dagana, Ziguinchor et Nioro, mais aucun criquet n’a été signalé.

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TCHAD :

Grâce aux bonnes pluies de juillet, les réserves d’humidité des sols sont satisfaisantes. Les précipitations ont été adéquates depuis le début de l’hivernage en mai, ce qui a permis un développement satisfaisant des cultures dans tout le pays. Le mil et le sorgho sont généralement au stade tallage/montaison dans la zone sahélienne et au stade de la montaison dans la zone soudanienne. Les pâturages se régénèrent, ce qui améliore les conditions du bétail. Toutefois, les criquets pèlerins demeurent une menace potentielle. De bonnes pluies et d’excellentes conditions de reproduction ont favorisé la formation de bandes larvaires en juillet, d’où un risque d’infestation accru.

Les prix des céréales restent élevés malgré les ventes subventionnées effectuées par le gouvernement dans plusieurs communautés, et l’on signale une dégradation de la situation alimentaire dans certaines régions , notamment à Mandoul, Mayo Kebbi et Wabi Baghuirmi. À la mi-juillet, le “Comité Directeur du Comité d'Action pour la Sécurité Alimentaire et la Gestion des Crises (CASAGC)”, qui est le Système national d’alerte rapide, a recommandé de procéder à des distributions alimentaires gratuites et ciblées dans ces régions.

CARTES DES PRÉCIPITATIONS TOTALES ET DES POSSIBILITÉS DE SEMIS

La première carte indique les quantités totales de pluies du 1er au 30 juillet. Les données sont extraites de rapports de terrain de la FAO et de l'imagerie satellitaire d'estimation des pluies (RainFall Estimate - RFE) produite par le projet NOAA/USGS/FEWS/USAID. Les images RFE sont obtenues par interpolation de divers paramètres enregistrés au sol et de ceux obtenus grâce à des mesures de télédétection telles que : précipitations, humidité relative, vitesse du vent, altitude, températures des nuages froids.

La carte ci-dessous montre une estimation des temps de semis (possibilité) telle que définie par une décade (10 jours) répondant aux conditions suivantes : 25 mm de pluies durant cette décade et une hauteur de pluie totale d'au moins 20 mm durant les deux décades suivantes. Les données utilisées pour cette analyse sont issues des rapports de terrain de la FAO et de l'imagerie RFE.

Source des données : NOAA, FAO - - Préparé par : FAO/SDRN, Groupe Agrométéorologie

SOURCES:

Voici le troisième rapport du SMIAR sur les conditions météorologiques et l'état des cultures dans les pays sahéliens de l'Afrique de l'Ouest en 2005. L'aire géographique couverte par ces rapports comprend les neuf pays membres du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), à savoir Burkina Faso, Cap Vert, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad. Ces rapports seront établis tous les mois de juin à novembre. Le rapport final pour l’année 2005, contenant les premières estimations de production, sera publié fin-novembre.

Ces rapports sont établis en utilisant des données fournies par les représentations de la FAO dans les pays, le Groupe agrométéorologique et Groupe de surveillance de l'environnement (SDRN), le Groupe acridiens, migrateurs nuisibles et opérations d'urgence (ECLO), le Service des opérations d’urgence (TCEO), le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que diverses organisations non gouvernementales (ONG). Pour le présent rapport ont été utilisés les données pluviométriques locales, l’imagerie satellitaire fournie par FAO/ARTEMIS, les rapports de terrain et informations communiquées par les représentants de la FAO jusqu'au 31 juillet. Les images satellites de la première décade de juillet ont été également analysées pour une dernière mise à jour.

*QUELQUES DEFINITIONS

Dans ces rapports sont mentionnées quatre zones écoclimatiques qui se différencient par le niveau de leurs précipitations annuelles moyennes et leurs caractéristiques agricoles (zone sahélienne, zone soudano-sahélienne, zone soudanienne et zone guinéenne). Ces zones sont décrites ci-dessous:

Zone sahélienne : Les précipitations annuelles moyennes varient de 250 à 500 mm. C'est la zone située à la limite de la végétation pérenne; là où les précipitations sont inférieures à 350 mm, il n'y a que des pâturages et, parfois, des cultures céréalières à cycle court résistant à la sécheresse; dans cette zone, toutes les activités agricoles sont hautement aléatoires.

Zone soudano-sahélienne : Les précipitations annuelles se situent entre 500 et 900 mm. Là où elles sont inférieures à 700 mm, on pratique surtout des cultures ayant un cycle de végétation bref de 90 jours, c'est?à?dire principalement du sorgho et du mil.

Zone soudanienne : Les précipitations annuelles moyennes varient de 900 à 1 100 mm. La plupart des céréales cultivées ont un cycle de végétation de 120 jours ou plus. C'est la zone où l'on produit l'essentiel des céréales, notamment du maïs, des racines et tubercules, et des cultures de rapport.

Zone guinéenne : Les précipitations annuelles moyennes dépassent 1 100 mm. Font partie de cette zone, où il est plus facile de cultiver des racines, la Guinée-Bissau et une petite partie du Sud Burkina Faso, du Sud Mali et de l'extrême Sud du Tchad.

Il sera également question de la "Zone de convergence intertropicale", dont la trace à la surface du sol est dénommée "front intertropical". Il s'agit d'une zone quasi permanente entre deux masses d'air qui sépare les alizés de l'hémisphère Nord et ceux de l'hémisphère Sud. Elle se déplace au nord et au sud de l'Equateur et arrive généralement en juillet à sa position située le plus au nord. Sa position fixe les limites septentrionales des précipitations possibles au Sahel; les nuages de pluie se situent généralement à 150 ou 200 km au sud du front.


Veuillez noter que ce rapport est disponible en français et en anglais sur Word Wide Web de l'Internet à l’adresse suivantes : a HTTP://www.fao.org/giews/french/smiar.htm puis cliquer sur Suivi de l’hivernage au Sahel

Il est également maintenant possible de recevoir automatiquement ce rapport par courrier électronique dès sa parution en s'inscrivant sur la liste de diffusion (ListServ) SMIARSahel. Pour cela, il faut envoyer un courrier électronique au gestionnaire de listes de la FAO à l’adresse suivante : [email protected], laisser en blanc la ligne « objet du message » et taper le message suivant :
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Le présent rapport a été rédigé pour usage officiel seulement sous la responsabilité du secrétariat de la FAO, sur la base d'informations provenant de sources officielles et officieuses. La situation pouvant évoluer rapidement, prière de contacter pour plus de détails si nécessaire :

Henri Josserand
Chef, Système mondial d’information et d’alerte rapide
Siège central de la FAO, Rome
Télécopie No 0039-06-5705-4495 – Courrier électronique : [email protected]
Site INTERNET : HTTP://WWW.FAO.ORG/GIEWS/

Ce rapport présente le résumé de la situation. Les lecteurs intéressés pourraient consulter le site internet de FEWS-Net http://www.fews.net/ ou de CILSS/Agrhymet http://www.agrhymet.ne/ pour des informations plus détaillées.


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