Parapenaeopsis atlantica
Des rendements très importants sont parfois obtenus en Côte d’Ivoire, à proximité des embouchures des fleuves. Au Ghana, l’essentiel de la pêche crevettière artisanale en mer s’effectue sur cette espèce (400 à 500 tonnes/an d’après les données du FRU de Tema communiquées au Groupe). Cette espèce a été très peu étudiée et son potentiel, sans doute non négligeable, n’est pas connu.
Parapenaeus longirostris
Cette espèce profonde (50 à 600 m) a été exploitée en Côte d’Ivoire et au Nigeria, certaines années avec des rendements intéressants. Le principal obstacle à son exploitation dans le centre du golde de Guinée semble être lié à la nature des fonds. Lorsque ceux-ci sont chalutables, en particulier au large du Congo, du Sénégal et de la Mauritanie, une pêcherie régulière avec des rendements atteignant 1 tonne/jour au Congo, et 500 kg/jour au Sénégal s’est développée. Les potentialités de cette espèce, sans doute importantes, restent néanmoins mal connues. Il n’est pas impossible que le fait que l’espèce n’ait pas été mise en valeur dans le golfe de Guinée tienne aussi à l’abondance moindre de l’espèce dans ce secteur.
Espèces profondes diverses
Il existe sur le talus continental plusieurs espèces de pénéides et de caridés dont les potentialités restent à estimer. Certaines sont susceptibles d’être capturées avec des nasses, mais cette technique n’a jamais été expérimentée sur la côte ouest-africaine. Il serait souhaitable qu’un programme de prospection exploratoire soit mis sur pied pour identifier les ressources et définir les engins les mieux adaptés et les rendements correspondants.
