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Annexe 3 - LES PECHES SENEGALAISES

Description et analyse des captures et des rendements
des principales espèces pélagiques côtières
par

P. FREON1/, B. STEQUERT1/et T. BOELY1/

1/Océanographes biologistes de l’ORSTOM CRODT, B.P. 2241, Dakar, Sénégal.
2/Antenne ORSTOM COB, B.P. 337 29273, Brest, CEDEX France.
Bien que les poissons pélagiques côtiers captures par les pêches sénégalaises représentent moins de 10 pour cent des captures totales en poids dans la zone sénégalo-mauritanienne (9° - 26° N), leur importance n’en est pas moins grande du fait que très souvent il s’agit de jeunes individus qui constituent une grande partie du recrutement des pêche étrangères.

Trois principaux types de pêches sont pratiques à partir du territoire sénégalais:

- la pêche sardinière dakaroise, de type semi-industriel;

- les pêches artisanales, à la ligne ou aux filets (filets tournants, sennes de plage et filets donnants);

- la pêche des thoniers (canneurs essentiellement) lorsqu’ils effectuent leur approvisionnement en apprât vivant.

Ces types de pêche et les interactions qu’ils représentent ont déjà été décrits dans un cadre plus général (Fréon et al., 1978a). Cet article résume les connaissances acquises sur les pêches sénégalaises et traite plus en détail des données concernant trois espèces d’intérêt commercial élevé pour la zone sénégalo-mauritanienne; Sardinella aurita, Sardinella maderensis (S. eba) et Caranx rhonchus.

1. LA PECHE SARDINIERE DAKAROISE

1.1 Description

Cette pêche, qui a débuté en 1961 avec un bateau, a été décrite et analysée plusieurs fois au cours des dernières années (Champagnat, 1966; Boely et Champagnat, 1969; Boely et Chabanne, 1975). L’évolution du nombre d’unités de 1962 à 1977 est présentée dans le Tableau 1.

La pêche se pratique à partir du port de Dakar ou la totalité des prises est débarquée. La flottille est constituée de sardiniers de 25 m de long environ travaillant à l’aide d’une senne tournante coulissante (600 x 40 mètres) remontée par une poulie hydraulique. Les marées sont de courte durée, excédant rarement 24 heures (neuf heures en moyenne en 1977). Les raisons en sont la faible capacité de stockage (25 à 50 tonnes), le mode de conservation (eau réfrigérée par de la glace) et la structure du marche dakarois imposant des apports journaliers. De plus, les mauvaises conditions climatiques au nord de la presqu’île du Cap-Vert font que ces sardiniers n’opèrent que très rarement dans ce secteur. Ceci explique que leur zone d’action préférentielle se situe le long de la Petite Cote du Sénégal, entre Dakar et la Gambie, sur les fonds de 10 à 50 mètres (Fig. 1).

En 1977 par exemple, 80 pour cent de l’effort annuel a été applique dans le secteur de Dakar entre 14° - 30° N et 15° N, les pêcheurs préférant diversifier leurs prises ou même voir diminuer leurs rendements et rester près du lieu de débarquement plutôt que de prospecter des zones plus éloignées pour suivre les déplacements d’une espèce. Ce trait caractéristique de la pêche dakaroise fait que la zone de pêche des sardiniers n’a pas varie de façon sensible depuis le début de l’exploitation en 1962, et nous autorise à utiliser dans nos calculs les prises et les efforts totaux de la flottille.

1.2 Composition des captures et variations saisonnières

Cinq espèces représentent plus de 90 pour cent des débarquements. La proportion de chacune d’elles, entre 1966 et 1977, est présentée dans le Tableau 2. Au cours de l’année, ces proportions varient considérablement. Les variations des rendements moyens et l’évolution des températures de surface ont été mises en parallèle au cours d’un cycle annuel (Fig. 2A et B).

Ainsi il a été possible de distinguer dans les captures des espèces de saison froide (S. aurita adulte et C. rhonchus) et des espèces de saison chaude (S. maderensis, Pomadasys spp. Chloroscombrus chrysurus); par contre les jeunes S. aurita (les juvéniles et les jeunes reproducteurs), sont pêchés toute l’année (Fig. 2b) et constituent l’essentiel des captures (Tableau 2).

La composition des apports a varié de façon significative ces quatre dernières années; la diminution des prises de S. aurita s’est accentuée ainsi que celle de Pomadasys jubelini, ceci, au profit de S. maderensis et des espèces secondaires telles que Trachurus spp., Caranx carangus et Ethmalosa fimbriata.

Les prises annuelles sont passées de 2 000 tonnes au début de la pêche à 32 000 tonnes en 1973 (Boely et Chabanne, 1975) avec deux paliers successifs. Depuis 1973 et jusqu’en 1976, il semble que l’on ait atteint un nouveau palier puisque les tonnages se sont stabilisés entre 30 000 et 34 000 tonnes, ces tonnages accusent une baisse en 1977 (26 000 tonnes).

1.3 Etude des débarquements et des rendements

La pêche portant simultanément sur plusieurs espèces, l’effort exercé est pluri-spécifique. Toutefois, l’étude des variations d’abondance dans les prises montre qu’en dehors de leurs saisons de présence précédemment définies, les espèces sont rarement capturées dans la zone de pêche préférentielle, ce qui autorise l’attribution à chacune d’elles de l’effort de pêche correspondant à sa saison.

L’étude de la biologie et des migrations de S, aurita montre que les jeunes individus de l’espèce restent présents dans la zone de pêche sardinière jusqu’à leur première reproduction avant d’entamer leur cycle migratoire, alors que les individus adultes n’entrent dans la zone d’opération de la flottille qu’au cours de la saison froide (Boely et al., 1978b).

Aussi avons-nous séparé les jeunes individus (juvéniles + jeunes reproducteurs) des adultes et attribue aux premiers l’effort annuel alors que seul l’effort de saison froide a été applique aux seconds.

L’unité d’effort telle qu’elle a été définie par Boely et Chabanne (1975) a été utilisée, mais une normalisation des efforts de chaque bateau a été nécessaire à partir de 1974 avec l’apparition de sardiniers ayant des puissances de pêche différentes (Fréon, 1976). La prise par unité d’effort est exprimée en tonnes par dizaines d’heures de pêche d’un sardinier standard de 25 m (Tableau 3).

Sardinella aurita: individus jeunes

Les juvéniles de 12 à 18 cm (LF) sont capturés essentiellement au cours des cinq premiers mois de l’année alors que des débarquements importants de jeunes reproducteurs (20 à 25 cm le plus souvent) se font toute l’année avec deux maxima, d’avril à juin et en octobre-novembre (Fig. 2B et 3, Tableau 4) correspondant aux deux périodes de ponte déjà mises en évidence (Boely et al., 1969; Conand F., 1977 et Conand C., 1978).

De 1966 à 1977 les pue présentent des variations de grande amplitude (5 à 12 tonnes/10 heures) qui sont en corrélation inverse avec les variations de l’effort de pêche (Fig. 4).

Sardinella aurita: individus adultes

Les maxima d’abondance de janvier-février et d’avril-mai (Fig. 2A, Tableau 4), confirment le schéma de migration décrit par Boely et al., (1978b); ils correspondent au passage maximal des adultes devant la presqu’île du Cap-Vert, d’abord lors de la descente du stock et ensuite lors de sa remontée. Les dates de leur arrivée et de leur départ dans la pêcherie varient d’une année à l’autre; elles dépendent, comme l’avait supposé Boely (1971), essentiellement des conditions hydroclimatiques dans toute la région. Ainsi en 1967, le premier pic d’abondance est inexistant, ce qui peut être rattaché aux températures anormalement élevées de décembre 1966 et de janvier 1967; par contre, en 1968, des captures ont eu lieu tard dans l’année, jusqu’en juillet, la température étant alors plus basse qu’à l’ordinaire (inférieure de 2,7 C à la moyenne mensuelle des 16 dernières années). En 1973, à l’inverse, le deuxième pic de pue disparaît en mai-juin, le réchauffement des eaux ayant été précoce (température supérieure de 2,7° C à la moyenne du mois de juin).

Afin d’obtenir un indice d’abondance aussi représentatif que possible et non sous-estime par les périodes ou le poisson n’est pas disponible dans la pêcherie, nous n’avons utilisé dans nos calculs de pue que les efforts des mois durant lesquels ces grands individus ont été débarqués. Des fluctuations annuelles existent mais on peut observer une tendance à la baisse des rendements depuis 1968 (Fig. 4).

Sardinella maderensis

Les captures se font essentiellement au détriment d’une seule classe d’âge (LF = 18 à 23 cm) pendant la saison chaude, mais des individus plus petits peuvent être capturés en début d’année (Tableau 4, Fig. 3).

Contrairement à l’espèce précédente, pour ces dernières années, les rendements sont en très nette augmentation bien que l’effort s’accroisse rapidement. On observe généralement ce phénomène lors de l’installation d’une pêcherie, ce qui n’est plus le cas ici. Il résulterait plutôt de l’existence d’interactions entre pêcheries et espèces (Fréon et al., 1978a).

Caranx rhonchus

Les captures concernent des individus jeunes (de 20 à 25 cm; Fig. 3). Elles sont en augmentation depuis le début de la pêcherie (1 700 tonnes en 1977), exception faite dé l’année 1971 (Fig. 4). Deux raisons peuvent être données pour expliquer les faibles débarquements de cette année-là: disponibilité moindre du poisson dans la zone d’action préférentielle des sardiniers ou interactions importantes entre la pêche des sardiniers dakarois et les pêches étrangères. De façon générale, on note que les rendements diminuent jusqu’en 1972 et se stabilisent ensuite.

2. LES PECHES ARTISANALES SENEGALAISES

Elles sont très anciennes et peuvent être ramenées à deux grands types: la pêche au filet et la pêche à la ligne. Au sénégal, ces exploitations artisanales se font à partir de grands points de débarquement. Pour les petits poissons pélagiques, les centres de la côte sud pratique surtout la pêche au filet tournant (filets maillants encerclants et sennes tournantes coulissantes); au contraire, sur la cote nord la pêche à la ligne est prédominante (Fig. 1).

Ce secteur de la pêche est en pleine expansion en raison de l’augmentation du nombre d’embarcations et surtout du fait de leur motorisation importante depuis 1966. De plus, la technique de capture au filet a évolué avec l’apparition des sennes tournantes en 1972-1973.

2.1 La pêche à la ligne

Pour les grands centres de la cote nord (Saint-Louis et Kayar) et de la presqu’île (Dakar), cette pêcherie concerne surtout des Caranx rhonchus de grande taille (LF = 30 à 40 cm, Fig. 5).

L’évolution mensuelle des débarquements de cette espèce en 1976 est présentée dans le Tableau 5. La capture totale a été d’environ 2 000 tonnes dont près de 70 pour cent proviennent de Kayar durant la saison froide et plus particulièrement en mars-avril. A cette période des concentrations peuvent être localisées au sud de la fosse de Kayar. L’étude des rendements montre également que ces poissons se rencontrent un peu plus tard (juin) au niveau de Saint-Louis. Sur la cote sud, les prises sont moindres (moins de 100 tonnes) et la pêche débute plus tôt (février). Ces variations d’abondance dans les différents centres correspondent à une migration du poisson (Boely et al., 1978a)

2.2 La pêche au filet

On peut distinguer quatre grands types d’engins. Les filets maillants encerclants et la senne tournante sont les principaux, tandis que les filets dormants et la senne de plage ont une importance moindre. Les données de prise et d’effort dont nous disposons pour le principal centre de pêche situe à M’bour couvrent deux périodes. La première, allant de la mi-mars 1972 à la mi-septembre 1973, correspond à un plein développement de la pêche au filet maillant encerclant alors que les sennes tournantes ne faisaient qu’apparaître. L’année 1977 correspond à la seconde période durant laquelle ces sennes tournantes ont largement remplace les filets maillants.

2.2.1 Les filets maillants encerclants (Fréon et al., 1978b)

Deux types sont utilises au Sénégal: le filet à sardinelles (mailles de 30 mm au carre) et le filet à ethmalose, à mailles plus grandes (40 mm au carré). Le premier ne capture pratiquement que des sardinelles dont plus de 90 pour cent de S. maderensis; pour le second au contraire, Ethmalose fimbriata représente plus de 80 pour cent des prises, le reste étant constitué d’Arius gambiensis et de Sardinella spp. pour l’essentiel. Pour cette raison, ce type d’engin est surtout utilisé de juin à octobre, période correspondant à l’abondance maximale des ethmaloses sur les lieux de pêche. Au contraire les filets à petites mailles, beaucoup plus nombreux, sont employés tout au long de l’année, les sardinelles plates restant toujours présentes dans la zone d’action de cette pêcherie (Tableau 6, Fig. 6A et C). Compte tenu de l’engin utilisé, la composition de taille des poissons capturés est relativement constante: pour les sardinelles, les longueurs à la fourche varient de 17 à 25 cm, mais les classes de 19 à 23 cm sont de loin les mieux représentées. Les individus plus petits sont capturés le plus souvent en avril-mai (Tableau 7).

Les rendements moyens annuels par sortie en 1972-73 ont été peu différents pour les deux engins, toujours voisins de 950 kg (Fig. 6B). Par contre, la durée moyenne des sorties a été variable; 9 heures pour la pêche avec les filets à sardinelles contre 7,5 heures pour celle utilisant les filets à ethmalose qui sont employés plus près du lieu de débarquement. Au cours d’un cycle annuel (mi-mars 1972 à mi-mars 1973), les captures totales des filets maillants encerclants basés à M’bour ont été de 22 000 tonnes environ, dont 90 pour cent pour ceux à sardinelles. Durant la même période, à Joal, des filets à ethmalose étaient en activité de juin à octobre essentiellement et durant le reste de l’année seuls quelques filets à sardinelles étaient utilisés. Les captures des premiers peuvent être estimées à 4 000 tonnes par an, celles des seconds à 2 500 tonnes.

2.2.2 Les sennes tournantes coulissantes (Fréon et Stequert, 1978)

Des essais d’adaptation de cet engin à la pêche piroguière ont été entrepris des 1969, mais son apparition dans la pêcherie n’a été effective qu’à partir de 1973. Le filet, long de 200 à 300 mètres, est porté par une pirogue de 14 mètres environ à laquelle se joignent une ou deux autres pirogues, parfois plus grandes, chargées du transport du poisson.

La compoisition des captures est très différente de celle des engins précédents surtout en raison du comportement propre à chacune des deux espèces de sardinelles: alors que S. maderensis se disperse horizontalement lorsqu’elle est encerclée, S. aurita plonge et échappe aux filets maillants. La senne tournante coulissante a donc permis de capturer plus facilement ces sardinelles rondes de plus grande valeur commerciale ainsi que de nouvelles espèces pélagiques côtières et en particulier Pomadasys spp., Caranx rhonchus, Cybium tritor, Brachydeuterus auritus, Chloroscombrus chrysurus, Sphyraena spp., Euthynnus alleteratus et Caranx carangus (Fig. 7). L’abondance des sardinelles étant maximale de mars à septembre c’est à cette période que l’effort de pêche sera le plus élevé (Fig. 8A et C).

Les prises de S. maderensis et de E. finbriata portent sur les mêmes classes d’âge que celles des filets maillants encerclants. Pour S. aurita, les jeunes reproducteurs sont les mieux représentés dans les débarquements annuels; seul le pic de décembre 1977 est dû à la capture d’individus adultes (Tableaux 8 et 9, Fig. 8C). La compoisition de taille des espèces secondaires est très variée, de très gros individus étant parfois captures.

Les rendements sont élevés (en moyenne 3,3 tonnes par sortie); ils passent par un maximum en saison chaude ou les trois espèces de clupéidés sont abondantes (Tableau 9, Fig. 8B et C). En 1977, les captures de M’bour ont été de 16 000 tonnes; pour Joal, une première estimation donne le chiffre de 14 000 tonnes (Tableau 9).

En 1972-1973, au cours d’un cycle annuel, les prises totales des sennes tournantes ont été estimées à 300 tonnes pour M’bour et 1 500 tonnes pour Joal.

2.2.3 Les sennes de plage

Ce type d’exploitation très ancien est surtout pratique aux environs de Dakar et n’a guère évolué. Les poissons captures sont essentiellement des juvéniles (5 à 15 cm) pouvant appartenir à de très nombreuses espèces pélagiques ou démersales dont les principales sont: Sardinella maderensis, Sardinella aurita, Caranx rhonchus et Brachydeuterus auritus.

Les captures de ces très jeunes poissons ont été assez faibles en poids ces dernières années (50 à 500 kg par coup) mais portent sur des effectifs élevés. Le reste des prises est constitué d’une part de prédateurs de ces juvéniles (Euthynnus alleteratus, Cybium tritor, Sphyraena spp.) et d’autre part de jeunes reproducteurs d’espèces pélagiques côtières, pour l’essentiel des S. maderensis et des S. aurita de 18 à 25 cm. Actuellement ces sardinelles sont toujours responsables de forts tonnages (10 tonnes et plus pour les grandes sennes). Bien qu’elles correspondent à des nombres d’individus moins élevés que les précédents, elles assurent la plus grande part des tonnages débarqués. Il est intéressant de noter que ce schéma était différent il y a 5 ou 6 ans, les captures en poids des juvéniles étant alors largement supérieures à celles des jeunes reproducteurs. En 1971 et 1972 par exemple, les résultats de 144 enquêtes détaillées sont présentés dans le Tableau 10. Les pourcentages en poids des prises par espèces sont très variables pour les sardinelles. Aussi en raison de ce qui précède, une étude ultérieure des débarquements par classe de taille sera nécessaire. La prise moyenne a été voisine de 2 tonnes/coup.

D’après les informations récentes dont nous disposons et connaissant le nombre de sennes de plage en activité au Sénégal (Bergerard et Samb, com. pers.), on peut estimer que la capture totale a été d’environ 5 000 tonnes en 1977.

2.2.4 Les filets dormants

Cette famille d’engins est très hétérogène (filets de surface ou de fond, filets fixes ou dérivants, mailles différentes, etc.). Les espèces capturées sont variées et appartiennent aussi bien au groupe pélagique que démersal. L’effort de pêche semble stable et les prises sont d’importance négligeable pour l’équilibre des stocks. Ces filets sont utilisés tout au long des cotes du Sénégal, même en dehors des grands centres de débarquement.

M’bour fournit un bon exemple de l’importance relative de cette pêcherie et des espèces débarquées: en 1977, 260 tonnes ont été capturées (soit: un pour cent du total de la pêche de ce centre) comprenant en particulier 46 pour cent de S. maderensis, 13 pour cent de Caranx rhonchus, 9 pour cent de Cybium tritor et 7 pour cent de E. fimbriata.

2.3 Conclusion sur la pêche artisanale

On peut considérer que l’exploitation des poissons pélagiques côtiers par les lignes, les sennes de plage et les filets dormants est secondaire par rapport aux autres types de pêche depuis les dix dernières années. La pêche piroguière au filet est beaucoup plus importante et deux faits marquants ont contribue à modifier profondément sa physionomie depuis 1972-1973:

- le premier correspond au remplacement des filets maillants encerclants par les sennes tournantes coulissantes à partir de 1973-74;

- le deuxième événement est le développement d’autres centres de pêche; Joal est redevenu l’égal de M’bour; plus au sud, à Djiffère, une usine de farine de poisson est entrée en activité dès février 1977 et sur la cote nord les sennes tournantes ont fait leur apparition depuis 1976.

Les conséquences de ces changements sont les suivantes:
- modification de la composition spécifique des captures, due en particulier au remplacement partiel de S. maderensis par S. aurita (Fig. 7);

- augmentation des rendements par sortie; ils sont trois fois plus importants pour les sennes tournantes, amélioration qui dépasse les premières estimations effectuées (Grasset, 1972);

- extension de la zone de pêche à la cote nord et diminution des temps de trajet en mer (multiplication des grands centres de débarquement et acquisition de moteurs plus puissants);

- déplacements des opérations de pêche en fonction des migrations du poisson.

Bien que toutes les données ne soient pas encore traitées, on peut estimer qu’en 1972-73, de Dakar à la frontière nord-gambienne, les captures annuelles de la pêche artisanale au filet encerclant étaient d’environ 35 000 tonnes dont 65 pour cent de S. maderensis, 20 pour cent de E. fimbriata et 10 pour cent de S. aurita. Cette dernière espèce est aussi débarquée en grande quantité par les pêcheries fluviales de la Gambie et de façon moins importante par celles du Sénégal. Les estimations des prises annuelles pour ces deux pêcheries sont respectivement de 10 000 et 300 tonnes (Scheffers, 1973 et 1976).

La pêche artisanale pélagique revêt donc une grande importance au niveau de la partie sud du Sénégal; depuis 1977, ses captures en poissons pélagiques côtiers sont environ le double de celles de la pêcherie sardinière dakaroise.

3. LA PECHERIE DES THONIERS

Au début de chaque marée, les thoniers bases à Dakar, canneurs essentiellement, capturent de l’appât vivant constitue de petits poissons pélagiques. Cet appât est prélevé le plus souvent dans la baie de Gorée (Fig. 1) avant le départ en haute mer pour la pêche du thon.

La pêche au thon a débuté en 1955 et a fait l’objet d’études permettant de connaître l’évolution du nombre de bateaux et de marées (Champagnat, 1968; Champagnat et Le Marrec, 1972; Pianet, com. pers.). Au départ, six thoniers seulement étaient en activité. Leur effectif s’est accru jusqu’en 1963-64 ou il atteignait 63 unités. De 1964 à 1967, celui-ci a diminue (une quarantaine de bateaux) pour remonter jusqu’à 64 unités en 1970. Depuis cette date, le nombre de canneurs n’a cesse de diminuer pour se stabiliser autour de 25-30 unités depuis 1973-74.

La principale saison de pêche, telle qu’elle est pratiquée à partir de Dakar, ne dure que de sept à huit mois, autrefois en saison froide; elle se situe maintenant de mars à novembre (Pianet, com. pers.).

Les prises d’appât s’effectuent à l’aide d’une petite senne tournante (bolinche), le plus souvent de nuit au Lamparo. La principale caractéristique de cette pêche est que la prise d’appât par marée est peu variable quelle que soit l’abondance du poisson; en effet, le bateau ne quitte la baie que lorsqu’il a capture une quantité de poisson, comprise entre un minimum de 500 kg et un maximum de 1,5 tonne, indispensable à la pêche au thon. Ainsi, à partir d’enquêtes effectuées par le CRODT, on constate que les captures ont été en moyenne générale d’environ une tonne. Sur cette base de calcul et connaissant le nombre annuel de marées, nous avons évalue les prises de 1958 à 1977. Depuis 1963, elles varient entre 500 et 1 000 tonnes par an (Tableau 11).

Les poissons captures sont essentiellement des jeunes clupéidés et carangidés; à titre d’exemple, la composition spécifique pour 1977 a été calculée d’après les renseignements communiqués par les patrons de pêche après chaque marée (Tableau 12).

La taille des individus recherchés est toujours faible, les prises étant effectuées au détriment des jeunes classes d’âge (moins de un an). Ainsi, pour les sardinelles et les chinchards, le nombre de poissons au kilogramme, se situe entre 20 et 80, ce qui correspond à des individus dont la taille (LF) est comprise entre 9 et 15 cm.

4. CONCLUSION ET EVALUATION GENERALES DES CAPTURES SENEGALAISES

Il résulte de cette analyse que si les différents types de pêche pratiquée au Sénégal sont bien connus en ce qui concerne le mode de pèche et les espèces capturées, on ne dispose pas de séries chronologiques concernant les prises et les efforts, exception faite pour la pêcherie sardinière dakaroise. Or l’évaluation des stocks de la région sénégambienne nécessite impérativement la connaissance de ces données sur plusieurs années, au minimum en ce qui concerne les prises. Aussi, afin de combler cette lacune des estimations de captures ont-elles été effectuées pour les années 1964 et 1977 à partir des éléments suivants:

- données partielles de prise (CRODT et Projet FAO pour 1977, Tableaux 11, 12 et 13);
- données de rendement des sardiniers dakarois de 1964 à 1977 (CRODT)
- données d’effort des thoniers-canneurs de 1964 à 1977 (CRODT)
- évaluation du pare piroguier sénégalais de 1964 à 1977 (DOPM-CRODT).
Ces évaluations ne concernent que les trois espèces principales: S. aurita, S. maderensis et C. rhonchus.

Les autres espèces ne sont capturées qu’en faible quantité et essentiellement par les sardiniers dakarois (Tableau 2). Les chiffres sont présentés dans le Tableau 6; on devra les considérer comme des premières approximations et non comme des résultats scientifiques précis. Ce tableau montre une évolution relativement régulière des prises de S. aurita, de 8 000 tonnes en 1964 à 45 000 tonnes environ en 1977. Durant la même période les captures de S. maderensis ont augmente beaucoup moins vite, passant de 19 000 tonnes à 34 000 tonnes environ. Les prises de C. rhonchus ont toujours été de moindre importance; leur évolution semble être moins régulière; elles ont été comprises entre 2 500 tonnes (1972) et 5 100 tonnes (1977) environ.

Il résulte de cette analyse que l’impact des pêches sénégalaises sur les stocks de la région sénégambienne n’est pas négligeable, en particulier en ce qui concerne les deux espèces de sardinelles. Ces dernières années environ un quart à un tiers du poids total des captures de ces sardinelles dans la zone sénégalo-mauritanienne provient des pêches sénégalaises, ce qui représente une plus grande proportion d’individus lorsque l’on sait que les prises portent essentiellement sur des juvéniles et des jeunes reproducteurs (Fig. 3) dont le poids individuel moyen est environ deux fois plus faible que celui des adultes constituant l’essentiel des captures des flottes étrangères.

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Fréon, P. et al., 1978, Les poissons pélagiques côtiers au Sénégal: recueil des statistiques de la pêche artisanale aux filets maillants encerclants à M’bour (1972-73). Arch. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye, (en préparation)

Scheffers, W.J., 1973, Etude de Ethmalosa fimbriata (Bowdich) dans la région sénégamhienne, 2ème note. La pêche et le stock des ethmaloses dans le fleuve sénégal et la région de Saint-Louis. Doc. Sci. Provis. Cent. Rech. Océanogr. Dakar-Thiaroye

ORSTOM, (045): 21 p.

Scheffers, W.J., 1976, The fishery resources of the Gambia. Project Technical Paper No. 1. Rome, FAO, GAM/72/006/Tech. 1:24 p.

Tableau 1 - Evolution de la flottille sardinière dakaroise (effectif) de 1962 à 1977

ANNEES

NOMBRE DE BATEAUX

1962 à 1965

1

1966

1 à 2

1967 à 1968

2 à 3

1969

3 à 4

1970

2 à 5

1971 à 1972

3 à 5

1973

3 à 14

1974

8 à 15

1975

8 à 11

1976

6 à 9

1977

9 à 11


Tableau 2 - Evolution des captures des sardiniers dakarois de 1962 à 1977

ANNEES


PRISE TOTALE (tonnes)


Sardinella aurita

Sardinella maderensis

Pomadasys spp.

Chloroscomb. chrysurus

Caranx rhonchus

DIVERS

tonnes

%

tonnes

%

tonnes

%

tonnes

%

tonnes

%

tonnes

%

1962

1 886

1 2051/

64

5161/

27

64

3

-

-

4

0,2

97

5

1963

4 218

2 7031/

64

1 1581/

27

203

5

78

2

37

1

39

1

1964

4 990

2 8441/

60

12191/

24

411

8

145

3

320

6

51

1

1965

6 519

3 2911/

50

1 4111/

22

1 057

16

367

6

307

5

86

1

1966

8 826

4 247

48

2 198

25

957

11

528

6

810

9

86

1

1967

8 500

4 237

50

1 170

14

959

11

873

10

795

9

466

5

1968

14 000

7 062

50

1 795

13

2 018

14

1 710

12

1 147

8

268

2

1969

18 327

9 698

53

4 779

26

1 364

7

802

4

1 353

7

331

2

1970

17 199

9 389

49

4 254

25

1 793

10

665

4

1 557

9

541

3

1971

14 351

9 442

66

2 038

14

1 654

11

530

4

127

1

560

5

1972

24 975

17 255

69

4 468

18

982

4

812

3

1 161

5

297

1

1973

31 637

17 593

56

8 613

27

1 959

6

727

2

1 260

4

1 485

5

1974

33 921

17 792

53

9 982

29

1 294

4

684

2

1 803

5

2 347

7

1975

30 460

12 432

41

9 495

31

521

2

207

1

1 625

5

6 180

19

1976

31 011

14 800

48

11 929

38

337

1

170

0,5

1 907

6

1 492

5

1977

26 380

13 146

50

9 252

35

804

3

281

1

1 656

6

943

4

1/Tonnages estimés
Tableau 3 - Evolution de l’effort de pêche des sardiniers dakarois de 1966 à 1977 (exprime en dizaines d’heures de pêche d’un bateau type).

Années (n)

Effort total année (n)

Effort de saison froide déc. (n-1) à mai (n)

Effort de saison chaude juin (n) à nov. (n)

1966

328

155

171

1967

271

144

129

1968

578

260

(280)

1969

1 024

442

592

1970

1 125

536

584

1971

827

452

366

1972

1 064

477

528

1973

1 679

629

923

1974

1 8131/

1 1121/

8141/

1975

1 808

9411/

8231/

1976

1 8991/

1 0181/

8431/

1977

1 5091/

8491/

7301/

( ) Estimation
1/ Effort de pêche normalise
Tableau 4 - Fréquences de taille (LF) des sardinelles capturées par les sardiniers dakarois en 1972

Sardinella aurita

Classes de taille (LF; cm. Inférieur)

Janv.
%

Fév.
%

Mars
%

Avril
%

Mai
%

Juin
%

Juil.
%

Août
%

Sept.
%

Oct.
%

Nov.
%

Déc.
%

11


0,1











12


0,3

0,4


0,1








13

1,5

0,2

1,2

0,1

0,2








14

2,5

0,6

1,9

0,5

1,7

0,1







15

2,5

1.1

3,1

1,3

1,9

2,3







16

1,2

3,1

5,0

2,2

3,8

5,6







17

0,7

4,5

6,6

3,0

7.3

10,1







18

1,5

4,9

5,7

3,1

14,9

9,8

0,5


0,7


0,1

0,2

19

3,9

5,0

5,7

3,4

13,0

13,1

1,9


3,9

2,9

3,2

0,0

20

8,8

8,4

8,1

3,4

8,6

14,3

4,2


12,5

16,2

17,0

2,1

21

11,7

6,6

10,9

5,2

18,0

25,1

6,4

13,9

20,2

28,5

23,5

10,1

22

27,7

5,6

9,1

6,6

11,4

14,4

22,0

29,1

40,6

37,0

27,2

24,2

23

24,9

8,5

10,3

11,3

8,7

3,9

34,5

46,8

18,8

13,5

19,7

25.3

24

7,7

6,3

11,0

9,7

4,3

0,7

25,5

8,9

2,8

1,9

7,4

16,2

25

1,3

4.6

6,2

5,8

3.1

0,7

3,6

1,3

0,5

0,1

1,9

8,8

26

0,9

7,4

3,0

6,0

1,5


0,7





5,6

27

1,2

12,6

5,1

12,9

1,2


0,7





3,6

28

1,1

11,2

4,1

14,2

0,5







2,4

29

0,7

5,7

1,9

7,6

0,1







1,5

30

0,3

2,4

0,4

2,9








0,1

31


0,9

0,2

0,7









32


0,1

0,1

0,2









Nombre total d’individus mesures

1 302

2 180

3 556

2 412

1 640

799

385

79

398

436

474

583


Sardinella maderensis

Classes de taille (LF; cm. Inférieur)

Janv.
%

Fév.
%

Mars
%

Avril
%

Mai
%

Juin
%

Juil.
%

Août
%

Sept.
%

Oct.
%

Nov.
%

Déc.
%

9













10


2,4

0,3

0,3









11


10,7

5,7

3,0

0,2








12

0,3

11,4

9,8

2,6

5,1






2,0


13

7,5

7,6

10,6

5,4

13,1

0,2





3,9


14

21,9

6,0

7,5

9,6

13,4

3,5





2,0


15

10,1

12,2

12,0

18,0

10,0

7,5

0,9




1,0


16

3,3

14,2

21,5

23,3

8,3

12,2

4,3




0,0


17

0,6

9,5

14,4

11.2

13,0

11,5

4,7


1,1


0,0


18

0,1

1,7

4,0

12,1

7,4

23,4

3,7


12,4


3,9


19

0,1

1,1

0,3

0,5

3,0

22,2

13,4

6,9

62,1

11,3

25,6

1,1

20

3,4

2,2

0,4

0,8

5,8

13,0

18,1

30,6

17,9

56,7

41,0

8,2

21

20,2

7,6

2,3

7,1

12,9

4,6

17,1

55,6

4,0

25,0

19,2

32,6

22

26,4

10,2

7,0

5,8

6,5

1,0

19,7

4,2

1,7

2,7

1,2

38,6

23

6,1

2,9

3,3

0,2

1,1

0,4

10,4

1,4

0.7

3,6

0,2

16,0

24

0,3

0,5

0,9


0,1

0,0

4,4

1.4

0,2

0,5


2.5

25



0,2


0,0

0,3

2,2



0.1


1,1

26



0,1


0,1

0,1

0,8



0,1



27





0,0


0,3






28







0,1






Nombre total d’individus mesurés

716

519

2 047

37

1 039

1 093

625

72

205

96

92

170


Tableau 5 - Débarquements de Caranx rhonchus captures en 1976 par la pêche artisanale à la ligne (Bergerard et Samb, com. pers.).

MOIS

JANV.

FEVR.

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUIL.

AOUT

SEPT.

OCT.

NOV.

DÉC

TOTAL

SAINT-LOUIS

2,2

0,1

0,7

0,3

8,3

145,7

10,6

0,8

-

-

0,4

0,2

169,3

KAYAR

118,0

99,3

449,6

397,2

134,3

25,3

49,6

29,3

13,9

4,0

3,8

42,9

1 367,2

DAKAR

41,0

84,2

108,7

40,6

48,7

27,0

10,2

0,9

0,6

2,4

-

12,9

377,2

TOTAL

161,2

183,6

559,0

438,1

191,3

198,0

70,4

31,9

14,5

6.4

4,2

56,0

1 913,7


Tableau 6a - Efforts, prises et prises par unité d’effort par quinzaines pour les filets maillants encerclants à sardinelles utilisés à partir de M’bour de mars 1972 à septembre 1973 (Fréon et al., 1978b)

QUINZAINES




FILETS A SARDINELLES

SORTIES
(nombre)



Prises (qx) et pue (qx/sortie)

S. aurita

S. maderensis

E. fimbriata

Prises

PUE

Prises

PUE

Prises

PUE

MARS II 72

1275

1475

1.2

15069

11.8

20

0.0

AVRIL I 72

1099

1443

1.3

11266

10.3

0

0.0

AVRIL II 72

866

806

1.0

9699

11.2

0

0.0

MAI I 72

1077

1406

1.3

13690

12.7

0

0.0

MAI II 72

1147

233

0.2

8571

7.5

0

0.0

JUIN I 72

861

623

0.7

9000

10.5

0

0.0

JUIN II 72

693

340

0.5

5336

7.7

0

0.0

JUIL. I 72

650

525

0.8

5745

8.8

0

0.0

JUIL. II 72

783

461

0.6

6344

8.1

10

0.0

AOUT I 72

528

105

0.2

3525

6.7

4

0.0

AOUT II 72

606

19

0.0

2353

3.9

62

0.1

SEPT. I 72

520

218

0.4

2750

5.3

47

0.1

SEPT. II 72

496

41

0.1

4888

9.9

0

0.0

OCT. I 72

ABSENCE DE DONNEES

OCT. II 72

743

1085

1.5

4437

6.1

0

0.0

NOV. I 72

944

775

0.8

4769

5.1

16

0.1

NOV. II 72

1183

1862

1.6

9954

8.4

0

0.0

DEC. I 72

920

509

0.6

6226

6.8

0

0.0

DEC. II 72

858

608

0.7

7845

9.1

0

0.0

JANV. I 73

872

597

0.7

6477

7.4

0

0.0

JANV. II 73

033

582

0.7

5834

7.0

0

0.0

FEV. I 73

928

352

0.4

6756

7.3

0

0.0

FEV. II 73

873

785

0.9

5365

6.1

0

0.0

MARS I 73

978

4348

4.4

5095

5.2

0

0.0

MARS II 73

866

421

0.5

5409

6.2

3

0.0

AVRIL I 73

957

939

1.0

6566

6.9

0

0.0

AVRIL II 73

870

0

0

5984

7.1

0

0.0

MAI I 3

ABSENCE DE DONNEES

MAI II 73

787

135

0.2

3569

4.5

0

0.0

JUIN I 73

659

158

0.2

4693

7

20

0.0

JUIN II 73

648

52

0.1

3322

5.1

3

0.0

JUIL. I 73

514

233

0.5

2936

5.7

8

0.0

JUIL. II 73

718

59

0.1

4265

6.0

15

0.0

AOUT I 73

771

358

0.5

5874

7.6

303

0.4

AOUT II 73

594

55

0.1

3658

6.2

0

0.0

SEPT. I 73

540

11

0.0

2210

4.1

37

0.1


Tableau 6b - Efforts, prises et prises par unité d’effort par quinzaines pour les filets maillants encerclants à ethmalose utilisés à partir de M’bour de mars 1972 à septembre 1973, (Fréon et al., 1978b)

QUINZAINES




FILETS A ETHMALOSE

SORTIES
(nombre)



Prises (qx) et pue (qx/sortie)

S. maderensis

S. aurita

E. fimbriata

Prises

PUE

Prises

PUE

PRISES

PUE

MARS II 72

69

1

0.0

0

0.0

591

8.6

AVRIL I 72

23

3

0.1

0

0.0

41

1.8

AVRIL II 72

41

4

0.1

0

0.0

284

6.9

MAI I 72

65

13

0.2

1

0.0

370

5.7

MAI II 72

51

5

0.0

0

0.0

88

1.7

JUIN I 72

63

3

0.0

0

0.0

856

13.5

JUIN II 72

100

0

0.0

0

0.0

989

9.9

JUIL. I 72

144

19

0.1

0

0.0

1874

13.0

JUIL. II 72

221

0

0.0

0

0.0

2703

12.2

AOUT I 72

182

62

0.3

0

0.0

1967

10.8

AOUT II 72

237

0

0.0

0

0.0

2657

11.2

SEPT. I 72

246

40

0.2

0

0.0

2106

8.3

SEPT. II 72

196

0

0.0

0

0.0

2490

12.7

OCT. I 72

ABSENCE DE DONNEES

OCT. II 72

76

40

0.5

7

0.1

231

3.0

NOV. I 72

173

2

0.0

7

0.0

254

1.5

NOV. II 72

68

10

0.1

0

0.0

105

1.5

DEC. I 72

12

2

0.2

0

0.0

2

0.2

DEC. II 72

6

0

0.0

2

0.3

0

0.0

JANV. I 73

23

0

0.0

0

0.0

0

0.0

JANV. II 73

29

0

0.0

0

0.0

0

0.0

FEV. I 73

16

0

0.0

0

0.0

0

0.0

FEV. II 73

33

0

0.0

0

0.0

0

0.0

MARS I 73

30

0

0.0

0

0.0

0

0.0

MARS II 73

51

112

2.2

7

0.1

42

0.8

AVRIL I 73

30

1

0.0

0

0.0

69

2.3

AVRIL II 73

14

0

0.0

0

0.0

29

2.1

MAI I 73

-

ABSENCE DE DONNEES

MAI II 73

27

0

0.0

0

0.0

295

10.9

JUIN I 73

24

0

0.0

0

0.0

307

12.8

JUIN II 73

137

0

0.0

0

0.0

1092

8.0

JUIL. I 73

218

0

0.0

3

0.0

1785

8.2

JUIL. II 73

308

0

0.0

0

0.0

26S7

8.7

AOUT I 73

166

0

0.0

0

0.0

704

4.2

AOUT II 73

247

0

0.0

0

0.0

2233

9.0

SEPT. I 73

182

0

0.0

0

0.0

524

2.9


Tableau 7 - Fréquences de taille (LF) observées pour les échantillons de sardinelles provenant des débarquements à M’bour (Petite Cote) de la pêche aux filets maillants encerclants d’avril 1972 à mars 1973.

Tableau 8a - Fréquences de taille (LF) observées pour les échantillons de sardinelles provenant des débarquements à M’bour (Petite Cote) de la pêche artisanale à la senne tournante en 1977

Sardinella aurita

Classes de taille (LF; cm inférieur)

Janv.
%

Fév.
%

Mars
%

Avril
%

Mai
%

Juin
%

Juil.
%

Août
%

Sept.
%

Oct.
%

Nov.
%

Déc.
%

8

2,0












9

7,7












10

3,7












11

0,9


0,2










12

0,2


0,4










13

-


0,8










14

-


1.7










15

-


0,7










16

-


0,3










17

-


0,1










18

-


-




1,1






19

-


0,7




3,7






20

0,1


1,4

0,7

0,3

0,5

4,6

0,4





21

0,2


7,2

4,7

5,2

2,7

3.4

2,1

1,1

3,1

0,6


22

1,5

0,6

15,9

13,3

22,5

15,3

12,3

14,4

12,0

23.1

12,6

1,2

23

8,3

1,7

15,1

26,3

30,6

29,1

29,3

35,3

38,0

35,3

19,7

3,4

24

10,7

6,8

13,1

28,3

26,3

24,6

29,9

34,5

33,7

27,5

17,9

7,6

25

12,3

13,0

15,9

18,7

11,2

18,4

14,3

11,7

15,2

6,3

16,2

10,2

26

11,5

10,4

9,4

4,3

3,2

7,7

1,4

1,2


2,7

13,8

10,1

27

9,6

18,7

6,5

1.0

0,5

0,7


0,4


2,0

11,4

22,2

28

20,8

30,6

6,9

1,5

0,2

0,5





4,8

26,8

29

8,0

14,3

2.6

0,9


0,4





3,0

15,5

30

2,0

3,8

0,7

0,3


0,1






2,8

31

0,4

0,6

0,4









0,2

32

0,1












Nombre total d’individus

950

1 235

1 601

1 037

993

816

726

563

92

255

167

645


Tableau 8b - Fréquences de taille (LF) observées pour les échantillons de sardinelles provenant des débarquements à M’bour (Petite Cote) de la pêche artisanale à la senne tournante en 1977 (suite)

Tableau 9 - Efforts, prises et prises par unité d’effort par quinzaine pour la pêche artisanale à la senne tournante basée à M’Bour en 1977 (Fréon et Stequert, 1978)

QUINZAINES



SORTIES (nombre)



PRISES (qx) et PUE (qx/sortie)

S. aurita

S. maderensis

C. rhonchus

E. fimbriata

Prises

pue

Prises

pue

Prises

pue

Prises

pue

JANVIER I

82

326

4.0

498

6.1

1

0.0

0

0

JANVIER II

71

571

8.0

443

6.2

1

0.0

0

0

FEVRIER I

69

724

10.5

352

5.1

196

2.8

0

0

FEVRIER II

91

1537

16.8

363

4.0

32

0.4

0

0

MARS I

122

786

6.5

1112

9.1

16

0.1

0

0

MARS II

315

3038

9.6

2804

8.9

237

0.8

1

0.0

AVRIL I

300

6689

22.3

951

3.2

19

0.1

0

0

AVRIL II

318

9899

31.1

292

0.9

0

0

52

0.2

MAI I

295

9305

31.6

199

0.7

0

0

0

0

MAI II

278

10175

36.6

573

2.1

0

0

0

0

JUIN I

229

8800

38.4

746

3.3

152

0.7

4

0.0

JUIN II

238

8395

35.3

1201

5.1

36

0.2

415

1.8

JUILLET I

262

7804

29.8

1306

5.0

38

0.2

850

3.2

JUILLET II

201

4074

20.3

2991

14.9

0

0

106

0.5

AOUT I

232

5736

24.7

7477

32.3

0

0

834

3.6

AOUT II

226

7225

32.0

4088

18.1

0

0

93

0.4

SEPT. I

166

1510

9.1

2331

14.0

5

0.0

2597

15.6

SEPT. II

162

673

4.2

1930

11.9

23

0.1

2570

15.9

OCTOBRE I

153

9

0.1

408

2.7

6

0.0

1574

10.3

OCTOBRE II

220

1659

7.6

2289

10.4

14

0.1

424

1.9

NOVEMBRE I

203

511


253


582


56


NOVEMBRE II

210

995

4.7

139

0.7

764

3.7

2

0.0

DECEMBRE I

219

5240

23.9

347

1.6

51

0.2

0

0

DECEMBRE II

271

10694

39.5

535

2.0

60

0.2

0

0

TOTAUX et MOYENNES

4933

106375

21.6

33628

6.8

2233

0.5

9578

1.9


Tableau 10 - Rendements moyens et composition spécifique des captures de quelques sennes de plage en baie de Gorée en 1971 et 1972

ANNEES

1971

1972

NOMBRE DE COUPS DE FILET ENQUETES

64

80

PRISE MOYENNE PAR COUP (tonnes)

1,7

1,8

Sardinella aurita

79%

18%

Sardinella maderensis

7%

58%

Caranx rhonchus

1%

4%

Brachydeuterus aurita

7%

8%

Divers

6%

12%


Tableau 11 - Prises totales d’appât vivant au Sénégal pour la pêche thoniére, de 1958 à 1977 (d’après les données de base fournies par Pianet)

Campagnes (de novembre à mai environ)

Captures estimées (1 tonne par marée)

1958-59

199

1959-60

186

1960-61

342

1961-62

384

1962-63

469

1963-64

751

1964-65

482

1965-66

479

1966-67

618

1968

788


Années

Captures obtenues à partir d’enquête à bord des bateaux

1969

600

1970

469

1971

567

1972

442

1973

487

1974

538

1975

492

1976

4001/

1977

509

1/Estimation
Tableau 12 - Composition spécifique des captures d’appât vivant par les thoniers-canneurs en 1977.


Total des captures (tonnes)

POURCENTAGES

ESPECES


Jan.

Fév.

Mars

Avr.

Mai

Juin

Juil.

Août

Sept.

Oct.

Nov.

Déc.

Sardinella aurita

268

-

58

-

43

32

39

95

80

40

14

80

-

Sardinella maderensis

160

-

-

-

36

42

28

5

15

55

72

20

-

Caranx rhonchus

19

-

42

54

21

3

-

-

-

4

7

-

-

Brachydeuterus auritus

4

-

-

36

-

-

-

-

-

1

5

-

-

Engraulis guineensis

54

-

-

10

-

22

33

-

-

-

-

-

-

Autres

6

-

-

-

-

1

-

-

5

-

2

-

-

Total des captures (en tonnes)

511

-

1

3

43

93

100

84

77

58

38

14

-


Tableau 13 - Captures (tonnes) de Sardinella aurita par les divers types de pêche pratiques à partir du Sénégal (enquêtes du CRODT)

Années

Types de pêche

Pêche sardinière dakaroise

Pèche artisanale aux filets tournants

Pèche artisanale aux filets dormants

Pèche à la senne de plage

Pêche d’appât par les thoniers

1964

2 844

-

-

-

1/

1965

3 291

-

-

-

1/

1966

4 247

-

-

-

1/

1967

4 237

-

-

-

1/

1968

7 062

-

-

-

1/

1969

9 698

-

-

-

60

1970

9 389

-

-

-

50

1971

9 442

-

-

-

320

1972

17 255

-

-

1/

80

1973

17 593

3 500 (côte sud) de mi-mars 1972 à mi-mars 1973

-

1/

190

1974

17 792

-

-

-

130

1975

12 432

-

-

-

220

1976

14 800

330 (côte nord)


-

250

1977

13 146

30 000 (côte sud)

20 (M’bour et Joal)

2 000

310

1/Données de base partielles disponibles
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Tableau 14 - Captures (tonnes) de Sardinella maderensis par les divers types de pêche pratiques à partir du Sénégal (enquêtes du CRODT)

Années

Types de pêche

Pêche sardinière dakaroise

Pêche artisanale aux filets tournants

Pêche artisanale aux filets dormants

Pêche à la senne de plage

Pêche d’appât par les thoniers

1964

1 219

-

-

-

1/

1965

1 411

-

-

-

1/

1966

2 198

-

-

-

1/

1967

1 170

-

-

-

1/

1968

1 795

-

-

-

1/

1969

4 779

-

-

-

300

1970

4 254

-

-

-

300

1971

2 038

-

-

-

120

1972

4 468


-

1/

260

1973

8 613

23 000 (côte sud) mi-mars 72 à mi-mars 73

-

1/

120

1974

9 982


-

-

180

1975

9 495

-

-

-

120

1976

11 929

140 (côte nord)

-

-

60

1977

9 252

21 000 (côte sud)

130 (M’bour et Joal)

2 500

110

1/Données de base partielles disponibles
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Tableau 15 - Captures (tonnes) de Caranx rhonchus par les divers types de pêche pratiques à partir du Sénégal (enquêtes du CRODT).

Années

Types de pêche

Pêche sardinière dakaroise

Pêche artisanale aux filets tournants

Pêche artisanale aux filets dormants

Pêche artisanale à la ligne

Pêche à la senne de plage

Pêche d’appât par les thoniers

1964

320

-

-

-

-

1/

1965

307

-

-

-

-

1/

1966

810

-

-

-

-

1/

1967

795

-

-

-

-

1/

1968

1 147

-

-

-

-

1/

1969

1 353

-

-

-

-

9

1970

1 557

-

-

-

-

40

1971

127


-

1/

1/

2

1972

1 161


-

1/

1/

30

1973

1 260

0,40 (côte sud, mi-mars 72 à mi-mars 73)

-

1/

-

35

1974

1 803


-

1/

-

27

1975

1 625

-

-

1/

-

42

1976

1 907

200 (côte nord)

-

2 000 (côte nord)

-

24

1977

1 656

600 (côte sud)

30 (M’bour et Joal)

200 (côte sud)

150

19

1/Données de base partielles disponibles
- Absence de données de prises ou données très fragmentaires.
Tableau 16 - Estimations des captures (tonnes) des pêches sénégalaises

Années

Sardinella aurita

Sardinella maderensis

Caranx rhonchus

Total des 3 espèces

1964

8 000

19 000

3 600

30 600

1965

8 000

20 000

3 500

31 500

1966

9 000

20 000

3 900

32 900

1967

10 000

16 000

3 900

29 900

1968

12 000

18 000

4 100

34 100

1969

15 000

27 000

3 100

45 100

1970

15 000

25 000

4 500

44 500

1971

16 000

26 000

2 900

44 900

1972

23 000

30 000

2 500

55 500

1973

28 000

31 000

4 100

63 100

1974

35 000

33 000

4 700

72 700

1975

40 000

28 000

4 700

72 700

1976

45 000

33 000

5 100

83 100

1977

45 000

34 000

5 100

84 100


Pour Sardinella aurita, S. maderensis et Caranx rhonchus, d’après les données partielles de prise et d’effort récoltées par le CRODT et le Projet FAO (pour 1977), les données de rendement des sardiniers dakarois, les données d’effort des thoniers-canneurs et les données de la DOPM concernant l’évolution du parc piroguier sénégalais de 1964 à 1977.

Fig. 1 - Localisation des différentes pêches

Figure 2 - Comparaison des variations mensuelles des températures avec celles des pue pour les principales espèces capturées par les sardiniers dakarois (moyennes calculées à partir des données des sept dernières années)

Fig. 3 - Histogrammes de fréquence de taille des sardinelles: captures annuelles des différents engins de pêche sénégalais au cours d’une année type.

Fig. 4 - Evolution annuelle de l’effort et des pue des principales espèces pour les sardiniers dakarois de 1966 à 1977.

Fig. 5 - Histogrammes de fréquence de taille de Caranx rhonchus: captures annuelles des différents engins de pêche sénégalais au cours d’années types. (Des histogrammes mensuels ont été traces: Boely, sous presse, Bull. IFAN)

Figure 6 - Evolution par quizaine des efforts et des différentes pue pour la pêche artisanale au filet maillant encerclant a M’bour en 1972/73

A - Variations de l’effort pour les deux types de filet
B - Variations des pue par engin
C - Variations des pue par espèce (les deux engins réunis)
Fig. 7 - Proportions des principales espèces pour chacun des grands types de pèche au filet à M’bour
A - Filet maillant encerclant en 1972-73 au cours d’un cycle annuel
B - Senne tournante en 1977

Fig. 8 - Evolution par quinzaine des efforts et des différentes pue pour la pêche artisanale à la senne tournante à M’bour en 1977

A - Variations de l’effort
B - Variations de la pue globale
C - Variations de la pue pour les principales espèces


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