1. INTRODUCTION

1.1 MANDAT

Le Gouvernement de la Côte-d'Ivoire, assisté par le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, est engagé dans le projet de développement de la pisciculture (IVC/77/003) dont le but principal est la formation des vulgarisateurs et pisciculteurs et pêches continentales, le développement de la pisciculture des lacs et l'établissement des fermes pilotes agricoles.

Dans le cadre des activités du projet, la FAO a désigné M. J.W. Miller comme expert en vulgarisation et formation piscicole, du 22 mai 1982 au 21 mai 1983 avec le mandat suivant:

1. il dépend du siège du projet à Bouaké et est chargé, en particulier, du suivi de la vulgarisation de la pisciculture dans les zones-forêt de Dalou, de Gagnoa, de Man et de Touba; il travaille en étroite collaboration avec les responsables régionaux du Ministère des eaux et forêts et les chefs des cantonnements piscicole;

2. il est chargé de la coordination, de la formation et du recyclage du personnel au sein du projet selon le programme et les modalités de réalisation définis et agréés en commun accord avec le Directeur national et le Conseiller technique principal du projet (CTP);

3. il assure la formation continue du personnel-cadre de contrepartie affecté par le gouvernement;

4. il assure en outre tout autre fonction qui pourrait lui être confiée par le CTP dans le but de réaliser efficacement les objectifs du projet.

1.2 RESUME DES ACTIVITES

Les principales activités effectuées et/ou suivies par l'expert sont:

• Le suivi de la vulgarisation piscicole à Daloa, Man, Touba et Gagnoa;
• L'organisation de six stages de recyclage pour les encadreurs, les moniteurs et les assistants (voir tableau 8);
• L'organisation de cinq différents stages (voir tableau 9);
• Le suivi de huit chantiers pour étangs scolaires, financés par le FISE, dont trois à Daloa, quatre à Man et un à Touba (voir tableau 18):
• La prospection piscicole;
• L'assistance technique au projet agricole Péri-Urbain de Daloa (Ministère de l'agriculture) pour la construction de barrages villageois (expliqueé en détail dans une Note technique - voir annexe 1);
• Le lancement d'un projet pour la création d'une ferme piscicole coopérative à Gbokora située à 4 km au nord de Daloa. Ce projet sera financé par le FED dans le cadre du projet agricole Péri-Urbain (voir liste de documents, annexe 1);
• La rédaction d'une publication intitulée “Aspects of Training Fish Culture Extension Workers in Africa” pour le Symposium du CPCA, tenu au Caire, Egypte, en janvier 1983. Le coauteur est M. C. Nugent (une traduction française est en cours);
• La rédaction d'une Note technique intitulée “Construction des Barrages Villageois” - Marche à Suivre”. Document du projet, 15 p.
• Le lancement et le suivi de la construction d'une ferme piscicole à Dakouigouiné dans la région de Man. Cette ferme, d'un hectare, comprenant 7 étangs, est en stade de finition; le projet a été financé par l'Ambassade du Canada;
• La formation d'homologues ivoiriens à la tâche, ainsi que celle de l'homologue nommé, lequel est arrivé le 2 novembre 1982;
• Le lancement d'un nouveau cantonnement piscicole à Touba et la reconstruction/réfection d'une ancienne petite station d'alevinage;
• Le lancement et le suivi de travaux de construction de la station d'alevinage de Dompleu à Man;
• L'installation et l'élaboration du Programme de travail du volontaire des Nations Unies, M. Patrice Malingi, à Man,
• Le lancement de la pisciculture sur le terrain de l'usine de café (UTP
• à Daloa.

1.3 OBJECTIFS DU RAPPORT

Le rôle de l'expert en vulgarisation et en formation, vise deux volets très importants avec un impact sur tout le projet. Dans ce rapport, il cherche à présenter les activités dans la région centre-ouest et à décrire la situation actuelle de la vulgarisation piscicole, les efforts de formation, les diverses activités dans la région telles que la construction des fermes piscicoles, le suivi du volontaire à Man ainsi que certains problèmes techniques. En outre, une analyse de la vulgarisation est présentée avec effort afin d'évaluer le coût d'encadrement d'un pisciculteur par un encadreur.

Enfin, des recommandations sont faites pour une meilleure marche à suivre des activités visant l'implantation des structures ivoiriennes permanentes, l'organisation et la gestion d'un service de vulgarisation.