Le Gouvernement de la Côte-d'Ivoire, assisté par le Programme des Nations Unies pour le développement et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, est engagé dans le projet de développement de la pisciculture (IVC/77/003) dont le but principal est la formation des vulgarisateurs et pisciculteurs, le développement de la pisciculture des lacs et l'établissement des fermes pilotes agricoles.
Dans le cadre des activités du projet, la FAO a désigné M.J.P. Gosse comme consultant du 7 novembre au 21 décembre 1983 avec le mandat suivant:
Il s'agit de procéder à la réalisation d'un plan Directeur National pour la promotion de la pisciculture et de la pêche continentale à court, moyen et long terme et couvrant la période de 1984 à 2000.
La programmation des opérations de développement sera essentiellement basée sur les données techniques fournies par la Direction de la pisciculture et de la pêche continentale du Ministère des eaux et forêts et se rapportera notamment à:
Il sera mis en relief la méthodologie pour continuer le développement de la pêche et de la pisciculture à partir des acquis ainsi que la méthodologie pour le choix de la politique progressive de développement par périodes de cinq ans.
Ce plan procèdera à l'analyse des principales structures actuelles de:
et procèdera aussi à l'analyse des services et organismes tiers dont le concours indispensable pourrait garantir la réussite de l'exécution des programmes des opérations à réaliser ainsi que les possibilités d'assistances diverses.
Le document décrit en détail les tâches et les responsabilités des personnels à tous les niveaux:
La mission se compose de: 1 expert en aquaculture et pisciculture ayant des connaissances en sciences économiques et 1 expert en pêche ayant des connaissances en sciences économiques.
Le plan aboutit à une série de recommandations particulières à appliquer pendant la période des cinq premières années du plan, et d'un planning présenté sous forme de tableaux.
L'itinéraire du consultant est donné en annexe 1 et une liste des personnes rencontrées en annexe 2.
Au point de vue quantitatif, l'exigence nutritionnelle en protéines totales peut être établie comme suit pour la population de la Côte-d'Ivoire en se basant sur un poids moyen de 50 kg par habitant:
1 g de protéines/kg/habitant/jour, soit 50 g/habitant/jour (18 250 kg/habitant/an).
Si l'on admet que pour une ration alimentaire équilibrée la quantité totale de protéines devrait être disponible au deux tiers sous forme de protéines animales, la ration journalière en Côte-d'Ivoire devrait comporter 33,3 g de protéines animales par habitant.
Remarques:
Certains nutritionistes estiment actuellement qu'il faut attacher plus d'importance à l'équilibre entre les divers acides aminés présents dans la ration qu'à l'origine animale ou végétale des protéines.
Le plan quinquennal 1981–85 de la République de Côte-d'Ivoire prévoit que la ration moyenne atteindra 17,5 g de protéines animales par habitant et par jour en 1985 et 19,2 g en 1990.
