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1. INTRODUCTION

1.1 MANDAT

Dans le cadre du projet “Vulgarisation de la pisciculture et autofinancement des stations piscicoles principales” (CAF/80/002), M. François Demoulin, expert-associé, a été en poste à Bouar du ler juillet 1982 au 31 décembre 1984, avec le mandat suivant:

“Sous la responsabilité et les directives du superviseur:

1.2 OBJECTIFS DU PROJET

Le projet poursuit deux buts essentiels:

1.3 RESUME DES ACTIVITES

Les activités de l'expert-associé, conformément au mandat et aux objectifs du projet, se sont orientées vers deux voies parfois complémentaires et parfois antagonistes par manque de temps ou de matériel.

1.3.1 Station piscicole de Bouar

1.3.2 Vulgarisation

1.4 GENERALITES

Quelques points méritent d'être soulignés afin d'apprécier l'environnement économique et social dans lequel travaille le projet.

  1. Le réseau routier, à part quelques grands axes est en mauvais état, les transports sont difficiles et chers et le matériel roulant s'use rapidement.

  2. Le milieu rural auquel s'adresse le projet n'a aucune tradition d'élevage.

  3. Les sous-produits agricoles, très rares, ne sont disponibles qu'à Bangui (tourteau, son) et à Bambari (graines de coton). Il n'existe cependant pas de réseau de commercialisation dans le pays, ni pour eux ni pour les céréales. La zone ouest est particulièrement défavorisée sur ce point et il est impératif de constituer des réserves pour traverser les périodes de soudure.

1.5 PARTICULARITES DE LA ZONE OUEST ET DE BOUAR

La zone ouest présente un relief fort accidenté qui rend la construction des bassins assez délicate. Chaque année les fortes crues emportent bon nombre de bassins implantés près des marigots dans d'étroites vallées.

La station de Bouar, située à 1 000 m d'altitude, souffre en saison sèche (qui va de mi-novembre à mi-janvier) de faibles températures, ce qui ralentit la croissance du tilapia interrompant sa reproduction (température de l'eau: 14°-15°C).

La farine de sang (fabriquée artisanalement à l'abattoir de Bouar) et le maïs (récolté dans un rayon de 120 km), sont les seuls aliments disponibles dans la région pour les élevages assoicés.

La station de Bouar, située au centre de la zone, est assistée de deux sous-stations d'une trentaine d'ares chacune, à Baboua et à Baoro (voir carte 1) situées respectivement à 115 et à 60 km de Bouar.

En septembre 1982, date du début du travail effectif de l'expert, la situation de la station pouvait être considérée comme suit:


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