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Annexe 3

GROUPE DE TRAVAIL SUR LES RESSOURCES DEMERSALES

DU GABON ET DU CONGO

Libreville, Gabon, 18–22 novembre 1985

DOCUMENT PRESENTE PAR LA DIRECTION DES PECHES

MARITIMES ET CULTURES MARINES DU GABON

DESCRIPTION DE LA PECHERIE GABONAISE

1. PECHERIE ARTISANALE

1.1 Données démographiques

Lorsque l'on parle de la pêcherie artisanale gabonaise, le facteur essentiel à prendre en considération est l'appartenance des différents villages à une certaine ethnie, facteur qui commande le choix des techniques de pêche, l'utilisation du produit, la disponibilité de la main-d'oeuvre. On note des communautés entièrement étrangères (Nigérians, Béninois, Togolais…) et des communautés mixtes à majorité gabonaise ; il s'agit généralement d'une coexistence entre Gabonais et Equato-Guinéens appartenant à la même ethnie (Benga) et que ces derniers ne sont done pas considérés strictement comme des étrangers.

1.2 Techniques de pêche (Tableau No. 1)

Elles varient selon le type de poisson que l'on désire capturer et selon les coutumes des pêcheurs qui les emploient. De manière générale, les engins les plus utilisés sont :

1.3 Les embarcations (Tableau No. 1)

L'immigration massive des pêcheurs étrangers au Gabon a commencé à devenir très forte durant les dix dernières années. C'est ainsi que l'établissement de la plupart des villages de pêcheurs nigérians et béninois date de 1972. Cette immigration a permi l'introduction de types de pirogues qui n'existaient pas auparavant. Ces différents types qui, à l'origine étaient caractéristiques des diverses ethnies, ne le sont plus aujourd'hui à cause du contact journalier entre les diverses communautés.

Les pêcheurs gabonais qui employaient un genre de pirogue souvent monoxyle et assez primitif ont maintenant adopté les modèles étrangers, notamment parmi les communautés maritimes.

Le Tableau ci-dessus montre qu'à la fin de 1984 (hormis la Province de l'Ogoué-Maritime), il a été recensé 698 pirogues de pêche artisanale et 672 moteurs, soit un pourcentage de pirogues motorisées de 96,30%.

2. LA PECHE INDUSTRIELLE ET SEMI-INDUSTRIELLE

La pêcherie industrielle et semi-industrielle est constituée par une structure de bateaux exploitant le stock de crevettes roses dont les débarquements atteignent et oscillent autour de 1 700 tonnes. La flottille crevettière est constituée de navires congélateurs, en plastique et leurs sorties durent de dix huit à vingt cinq jours par mois.

Cette flottille comprend également des bateaux qui exploitent un stock non moins important de poissons de roche. Ces poissons de roche sont représentés par les familles de serranidés, des sparidés et des lutjanidés.

Enfin on note l'existence d'une série de bateaux pratiquant le chalut de fond. Ces deux dernières catégories de bateaux sont en majorité des glaciers ou des bateaux de pêche fraiche. Ils font des marées d'une semaine au plus.

3. EVOLUTION DES FLOTTILLES INDUSTRIELLES ET ARTISANALES

3.1 Evolution de la flottille artisanale

S'agissant de la pêche artisanale, le rattachement de ce secteur à plusieurs services administratifs différents, en des périodes relativement courtes, n'a pas encore permis un encadrement efficace de ce secteur. Une description de l'évolution de la flottille artisanale n'a pas été possible au cours de ce Groupe de travail.

Cependant le Tableau No. 1 laisse apparaitre la structure réelle de la flottille gabonaise qui n'a pas varié notamment le type de pirogues, les techniques de pêche. Par contre on peut noter une variation du nombre de pêcheurs par zone au cours d'une année. Cette variation saisonnière de certaines communautés de pêcheurs est l'oeuvre des Nigérians qui sont de grands migrateurs. Les raisons de ces migrations ne sont pas encore élucidées de manière approfondie.

Les Tableaux 2 et 3 représentent l'évolution mensuelle des engins de pêche et des pêcheurs dans la Province de l'Estuaire, au cours du premier semestre 1982. Une deuxième observation au cours du second semestre aurait été souhaitable.

Le Tableau 5 montre les apports réalisés en 1979 par un Nigérian. Les principales espèces visées ici sont les capitaines, les bars et les bossus (Pseudotolithus spp., Galeoides polydactylus).

3.2 Evolution de la pêcherie industrielle et semi-industrielle

En 1979 et 1980, il y avait une large tendance à l'affrêtement des navires étrangers ; c'est le cas en 1979 de ll crevettiers espagnols qui ont mené une campagne d'un mois et demi ; les données de cette opération n'avaient pas été fournies au service des pêches. C'est également le cas des crevettiers d'une Société gabonaise dont les bateaux sont remontés depuis Dakar, leur base d'origine.

D'une manière générale, on note une certaine stabilité de la flottille crevettière nationale et une tendance nettement marquée de la suspension des crevettiers affrêtés. Les navires congolais ont fréquenté plus ou moins les eaux gabonaises durant cette période de 1979 à 1984.

On voit apparaitre en 1984, de petites unités de pêche semi-industrielle, il s'agit des cordiers en bois fabriqués par un petit chantier naval tenu par des coréens ce sont des cordiers glaciers.

Tous les navires crevettiers gabonais utilisent soit un chalut très large, soit le système de 2 chaluts maillage moyen de 26 mm.

Les chalutiers à poissons utilisent par contre un seul chalut avec un maillage moyen de 60 mm.

4. ZONES DE PECHE

4.1 Pêche artisanale

Les principales zones de pêche artisanale sont formées par la frange côtière de 3 milles marins et s'étend de la frontière Sud Gabon-Congo, jusqu'à la limite de la présence des espèces d'eau salée et saumâtre.

4.2 Pêche industrielle et semi-industrielle

4.2.1 Pêche crevettière

Une seule zone jusqu'ici exploitée, c'est la zone maritime comprise entre Libreville et Port-Gentil, dite Equata. La nature du fond ce cette zone de pêche n'a pas encore été bien décrite.

4.2.2 Pêche cordière

Elle est pratiquée dans une aire extrêmement rocheuse non chalutable comprise entre le Sud du Cap Lopez et l'embouchure du fleuve Nyanga. Il existe en outre de petites zones non chalutables au Nord du Cap Estérias où la présence d'espèces recherchées par les cordiers a été signalée.

4.2.3 Pêche chalutière

Elle est notamment pratiquée au large de Mayumba par l'ensemble des unités basées à Libreville et Port-Gentil. Quelques petits chalutiers, à raison de leur autonomie de mer très limitée, pêchent de la baie de Corisco, au Nord de Libreville.

5. SAISONS DE PECHE

D'une manière générale, la pêche au Gabon connait des hauts de production pendant la saison sèche.

5.1 Pêche artisanale

Les rendements sont plus élevés de juin à décembre ; de janvier à mai, les rendements de poissons démersaux diminuent et les pêcheurs recherchent d'autres espèces.

5.2 Pêche industrielle et semi-industrielle

Pour la pêche cordière, la bonne saison de pêche s'étend de juin à septembre. A cette période on note un apport important des grands individus et les armements ont souvent de la peine à écouler la production. La production maximale est donc atteinte pendant la saison sèche froide.

La pêche crevettière va du mois d'avril à début octobre chaque année, avec des poussées en juin-juillet-août. En outre il faut noter avec la Société AMERGER, la pêche à la crevette a lieu toute l'année alors que SCOPEC et AFRIGA se mettent au poisson à la fin de la saison de crevette.

La pêche chalutière dure toute l'année, mais les meilleurs rendements pour l'ensemble de la pêcherie chalutière se situent d'avril à janvier, avec une poussée de daurades roses de juin à août.

6. ESPECES CIBLES ET CAPTURES ANNEXES

6.1 Pêche artisanale

Les espèces cibles demeurent les bars, les bossus, les capitaines, les poissons rouges et les soles. On n'observe pas de captures annexes.

6.2 Pêche cordière

Les cordiers exploitent les sparidés, les lutjanidés, les serranidés, et les captures annexes étant constituées par les caranges et les thonines (notamment en saison froide).

6.3 Pêche crevettière

L'espèce cible est la crevette rose, dite crevette d'estuaire (Penaeus notialis), les espèces composant les captures annexes sont les langoustes, les crabes, et quelques individus de pénéidés autres que Penaeus notialis, les calmars, certains poissons démersaux.

6.4 Pêche chalutière

Sont considérées comme espèces cibles par la pêche chalutière tous les démersaux des fonds vaseux et des estuaires parmi lesquels les bars, les capitaines, les bossus, les daurades grises, les machoirons, les disques, les carangues, les soles, les mérous. Ici, il n'y a pas de véritables captures annexes notoires ; on peut citer une petite quantité de crevettes non-identifiées ramenées par certains armements poissonniers (MANON, IN.CO.GE.CA …).

Tableau 1 : COMPOSITION DE LA FLOTTILLE ARTISANALE GABONAISE - DEBUT 1985
LOCALITESNOMBRE DE PIROGUES (1)NOMBRE DE MOTEURS (CV)TECHNIQUES UTILISEES (2)ETHNIE (S) DOMINANTE(S)
TYPE 1235 – 2021 – 3031–50  
LIBREVILLE 
PETIT VILLAGE163247792PAL-FMDER SURF-FMDERFNIGERIANE
GRAND VILLAGE-33285452PAL-FMDERF.NIGERIANE
PETITTE POUBELLE-285-132FMDR E-FMDER F.NIGERIANE
GRANDE POUBELLE2220--2218FMDERNIGERIANE
POND NOMBA02728-2728FM DRS FMDEFNIGERIANE B.
MBOLOKOBOUE-10--64FMDF-PALBENGA-FANG G.
ACAE-135-144FM DER-F-FM DERSBENINOISE
LALALA-18--4I4FMDERS-FMDERFBENINOISE-TOGO.
OLOUMI GLASS-12--39FMDERFBEN. NIGERIANE
AVIATION-364-30I0FMDERFNIG. BENINOISE
OLOUMII911722312FMDERS-FMD.SBEN. TOGO.GABON
MAYUMBA1212I039-FMDF-FMDERF.PAL SENNEBEN. TOGOLAISE
KANGO14-4--FMDERE-FMDFGABONAISE
DONGUILA1-----FMDFGABONAISE
COCOBEACH CENTRE LEME1415153014-FMDERS-PAL.FMDERF.NIGERIANE
 FM DERS-FMDS-HAMECONNIGERIANE
CAP-ESTRIAS20--173-FMDF.FMDS-EPERVIERGABONAIS BEN.
TOTAL70502126207130335 
TOTAL GENERAL698 PIROGUES672 MOTEURS 


(1) 1 = Pirogues monoxyles de 4 à 7 m de long
2 = - - ou à bordée de 7 à 9 m de long
3 = - - ou à bordée de 9 à 14 m de long

(2) FM DER E = Filet maillant dérivant à ethmalose
FM DERS = Filet maillant dérivant à sardinelle
FM DS = Filet maillant dormant de surface
FM DF = Filet maillant dormant de fond
PAL = Palangre. Epervier

Tableau 2: EVOLUTION MENSUELLE DU NOMBRE DE PECHEURS PAR NATIONALITE DANS CHAQUE DEBARCADERE ( ler Semestre 1982 ).
Débarcad esJANVIERFEVRIERMARSAVRILMAIJUIN
GABETRTOTALGABETRTOT.GABETRTOT.GABETRTOT.GABETRTOTALGABETRTOTAL
CAP ESTERIAS108321401083214010832140112441661124516711258170
MBOLOKOBOUE325373253732537325373674336743
A.C.A.E.650566859184755863718637187785
AVIATION465694889241001044929641291335124129
OLOUMI431071504310715043107150521021545211016252112164
LALALA122638122638122335123537123537123638
PORT-MOLE29837298372983729837291443291443
PONT-NOMBA BTI610210869910561281346981046981046124130
PETIT-VILLAGE121321411631641166167116716811831841215216
GRAND-VILLAGE318819131941973185188318418731881913198201
PETITE-POUBELLE26365267682676926642757727577
GRANDE-POUBELLE420120542212254226230422823242512554276280
BAMBOU DE CHINE4234764235774241834641874951100492877
DONGUILA462773462874462672462975543589543589
AMBOWE522375522678522072522981521971522577
PTE DENIS4664110466711346701164691137469213846102148
ILE NENDE-275275-336336-343343-407407-468468-518518
ZENG-AYONG476534565141647491059471057591473
AKOURNAM251035251237251237252348253459255378
TOTAL508149920075061605211150416322136529171822475301921245155520792634
SITUATION +---- 2+106+104-2+27+25+25+86+111+1+203+204+25+158+183


Tableau 3 : NOMBRES MENSUELS D'ENGINS DE PECHE UTILISES PAR DEBARCADEFE AU COURS DU PREMIER SEMESTRE 1982
DEBARCADERESJANVIERFEVRIERMARSAVRILMAIJUIN
LignesFiletsLignesFiletsLignesFiletsLignesFiletsLignesFiletsLignesFilets
CAP-ESTERIAS127412741374138313861388
MBOLOKOBONE-26626629630530532
A.C.A.E.-21-36-I9-23-23-33
AVIATION-28-28-39-36-42-39
OLOUMI106310651065106511671167
LALALA-22-23-21-23-25-22
PORT-MOLE-28-282829293131313332
PONT-NOMBA B.T.I.-43-39-52-39-41-49
PETIT VILLAGE568642565578325759714970
GRAND VILLAGE696878726765736970657168
PETITE POUBELLE-24-27-25-20-38-30
GRANDE POUBELLE-67-75-78-78-86-94
BAMBOU DE CHINE-42-42-43-46-49-45
DONGUILA-31-32-34-30-42-38
AMBOWE-39-41-40-38-38-42
PTE DENIS-54-52-56-48-51-49
ILE NENDE496657766384791068713698156
ZENG AYONG-23-22-21-25-20-32
AKOURNAM-15-14-13-17-25-39
TOTAL1928201938232048652138682459I7250990


TABLEAU 4 : DESCRIPTION DE LA FLOTTILLE INDUSTRIELLE ET SEMI-INDUSTRIELLE GABONAISE DE 1979 à 1984
Type de bateauClasse197919801981198219831984
TJBGATGATGATGATGATGAT
CREVETTIERS51–1501111216 1619 1914 1413 1318 18
151–250145      1 1      
251–500 66               
TOTAL12112316 1619 1915 1513 1318 18
CHALUTIERS514152 23 32 2      
51–15086148 8761310 109 98 8
151–2501121 1123         
251–500 11            1 1
TOTAL1392211 111181912 129 99 9
CORDIERS513 34 42 24 47 77411
TOTAL GENERAL 28204831 313284031 3129 2934438


G : nationalité Gabonaise

A : Autres nationalités

T : Total



Tableau 5 : CAPTURES PRISES PAR UNITE D'EFFORT DE GROS POISSONS PAR UN PECHEUR NIGERIAN EN 1979
M O I SQUANTITES DEBARQUEES ( T )EFFORT DE PECHE (JOUR DE PECHE)C. P. U. E.
JANVIERI7.5601440.122
FEVRIER17.86I1440.124
MARS26.345I680.156
AVRIL26.480I680.I57
MAII8.520I680.110
JUIN27.022I680.I60
JUILLET31.I05I680.I85
AOUT27.027I680.I60
SEPTEMBRE25.135I440.I74
OCTOBRE26.560I6I0.I64
NOVEMBRE30.860I680.183
DECEMBRE46.240I880.245
T O T A L320.805I9570.I63


Tableau 6 : PRISES TOTALES ANNUELLES (Kg) DES CHALUTIERS DE PECHE FRAICHE ET CAPTURES ANNEXES
NOMS COMMERCIAUXNOMS SCIENTIFIQUES197919801981198219831984
BARSPseudotolithus spp.1786.71596.02320.7391769.772845.753054.996
CAPITAINESGaleoides decadactylus746.0957.61092.2561061.86281.6681720.303
BOSSUSPseudotolithus elongatus1298.6383.04806.207707.911110.990354.599
DORADES ROSESDentex spp.460.5446.88113.690495.540720.946953.829
DORADES GRISESPomadasys rogeri386.8255.36128.868353.950123.197402.187
MEROUSEpinephelus aeneus276.3319.2016.675212.37093.60483.135
DISQUESDrepane africana184.0383.04178.764424.75031.21033.248
MACHOIRONSArius latiscutatus368.4446.88190.396637.120109.888214.720
BECUNESSphyraena spp.210.0383.0419.295283.16015.87413.150
FAUX-THONSCaranx sp.158.0510.7231.593212.37011.48417.308
ROUGESLutjanus fulgens263.0127.6859.232-128.17426.065
SOLESCynoglossus spp.131.0319.20357.806566.330255.839275.365
BARBILLONSPentanemus quinquarius773.6 40.000-12.74014.860
FRITURES---12.399--217.857
TUBBOTSPsettodes belcheri184.0-50.481--0.915
SEICHESSepia spp.105.0-21.893-7.665-
CRABESCallinectes spp.92.1-143.614---
DIVERS-189.7255.36143.604353.950276.890227.417
PELONSBrachydeuterus auritus  279.480-  
TOTAL POISSONS (t) 7613.763846101.177079.086025.917609.95
CREVETTES (t) 152815521576168415701629
TOTAL GENERAL (t) 914279367677876375969239


Tableau 7 : PRISES MENSUELLES DE CREVETTES DE 1979 A 1984 ( Tonnes )
 197919801981198219831984
JANVIER204129151.729202.8178678.518
FEVIRER216140.5105.556114.9587877.377
MARS88127.6102.264128.41210484.053
AVRIL84140.5113.767119.636108106.567
MAI66127.8128.537141.354136129.542
JUIN136115.7148.093194.671173179.404
JUILLET137126.0154.084220.382219235.666
AOUT94114.5130.491180.974220158.707
SEPTEMBRE116105211.276135.796181159.259
OCTOBRE135140113.31784.616123143.671
NOVEMBRE8414384.11576.46675133.295
DECEMBRE168142132.77184.05067142.516
TOTAL15281551.615761684.115701628.575


TABLEAU N° 8 PRODUCTION MENSUELLE DES CREVETTES/CATEGORIE DE TAILLE EN I984 (TONNES)
MOIS CAT.JANVIERFEV.MARSAVRILMAIJUINJUILLETAOUTSEPT.OCT.NOV.DEC.TOTAL
14.8736.9967.5536.1615.83312.63426.6I217.71717.53218.79725.06927.842177.6I9
27.2499.8079.833I5.011I4.09424.78I39.39528.73328.75529.40830.60733.400271.876
35.45213.9744.22615.391I6.09426.92645.89029.27829.30530.96029.70831.418288.622
415.37816.76619.32020.0I225.59737.32853.16137.61337.52036.18523.53224.207346.619
5I6.327I2.06912.8I622.43823.78926.57427.I78I9.44020.602I5.57913.60713.302223.721
620.16615.15715.64821.87932.90636.89328.068I9.851I8.946I0.4948.1828.629236.8I9
78.9112.4984.5944.8957.07611.16611.3584.2911.8411.3162.4863.60466.036
ECARTS0.I620.110.1100.0630.7803.3503.1024.0041.7842.7580.9320.1140.11417.263
TOTAL78.51877.37784.053106.567129.542179.404235.666158.707159.259143.671133.295142.5161628.575



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