La gestion de la station avant le 1er juillet 1986 figure au shéma 1.
Entre septembre 1985 et janvier 1986, on s'est occupé de la production d'alevins de carpe. On a produit 240 000 alevins et on en a vendu 110 000 aux paysans.
Après janvier 1986, les étangs ont été utilisés pour l'élevage de carpes afin de pouvoir changer les géniteurs après quelques années. Les géniteurs disponibles à la station n'étaient pas tous des “carpes royales”, la variété vulgarisée par le projet.
Problèmes rencontrés
En septembre 1985, les bacs de stockage s'étaient écroulés, et comme le budget de la DPA était fermé et qu'il n'y avait pas de briques à la station on ne pouvait pas les réparer tout de suite. Les bacs de stockage auraient été utilisés pour la reproduction et ils sont indispensables pour le stockage des alevins avant le transport.
Il n'y avait pas la possibilité de fertiliser les étangs avec du fumier.
Il n'y avait pas la possibilité d'engager de la main-d'oeuvre en périodes chargées.
Il n'y avait pas la possibilité de nourrir les géniteurs.
On ne pouvait pas acheter les planches et le grillage nécessaires pour les moines.
Les trois premiers problèmes ont été en grande partie résolus par le projet.
Pour la riziculture, 275 ares de rizières ont été utilisés.
Problèmes rencontrés
Il n'y avait pas la possibilité d'engager de la main-d'oeuvre pour les grands travaux (labour, hersage, repiquage, et sarclage).
On ne pouvait pas traiter les maladies et parasites parce qu'il n'y avait pas de produits disponibles à la station.
Comme semences, seul le paddy de la station pouvait être utilisé; ce paddy n'était ni sélectionné ni traité.
Le paddy n'était pas vendu au prix du marché, et c'est pourquoi la riziculture n'était pas rentable.
Le coût des travaux était très élevé.
Le premier problème a été résolu par le projet.
En septembre 1985, le cheptel de porcs consistait en quatre truies, un verrat et 38 porcs d'engraissement entre 5 et 90 kg. Les truies et le verrat ont été transférés à une autre station au mois de novembre 1985 par la DPA. La provende fournie par la DPA était d'une telle qualité que les porcelets mouraient et les porcs plus grands ne grossissaient pas.
L'élevage était très déficitaire à cause de la mauvaise qualité de la provende ainsi que de son prix trop élevé.
Problèmes rencontrés
Mauvaise qualité de la provende.
Impossibilité d'acheter des produits afin d'enrichir la provende.
Problèmes de livraison de la provende.
Problèmes de transport, parce qu'une grande partie de la provende devait être cherchée à Antananarivo.
Impossibilité d'acheter des médicaments pour soigner les porcs.
A la station le gas-oil et l'huile pour le labour des terrains ainsi que la chaux et l'engrais ont été receptionnés. Seulement, comme les semences ne sont jamais parvenues, il n'y a pas eu de production.
Problèmes rencontrés
Ne pas avoir reçu de semences.
Le mauvais état du tracteur.
Ce que recouvre la rubrique “autres” pesait très lourd sur le budget de la station (environ 30% de toutes les dépenses). Une grande partie de ces dépenses n'auraient pas été payées s'il s'agissait d'une entreprise commerciale.