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Les petites séries de diapositives en appui au programme de formation/vulgarisation sont extrêmement utiles et constituent un instrument efficace pour animer une séance de travail avec l'ensemble de la communauté villageoise.
En effet, après les démonstrations techniques, les formations, les visites de terrain avec les villageois les plus motivés, il est indispensable que l'ensemble de la communauté puisse, au même moment, être informé des activités menées et des innovations en cours.
Les diapositives présenteront la situation de départ avec le problème à résoudre et les différentes étapes techniques de la vulgarisation du thème.
Les diapositives seront le plus souvent commentées par les villageois formés lors des démonstrations.
Avec les diapositives, on peut aussi utiliser d'autres supports de communication comme les affiches, les livrets, les audio-cassettes.
Le thème développé avec les diapositives pourra aussi être repris par la radio rurale.
La projection d'une série de diapositives lors d'une séance formation/vulgarisation vient en complément non seulement de la démonstration effective sur le terrain mais également de l'utitilisation d'autres outils de communication de proximité, notamment les boîtes à images, livrets, audio-cassettes, cassettes vidéo.
Cette série, qui ne dépassera pas 12 à 20 diapositives, vise à promouvoir une innovation technique.
Elle devra s'organiser de la manière suivante:
Lors de la conception de votre scénario, vous devrez veiller à la suite logique des différentes étapes pour réussir l'action technique. Par exemple, pour réaliser une pépinière familiale les diapositives représenteront les étapes suivantes:
Au moment des prises de vues de cette série à caractère didactique, vous mettrez l'accent sur:
Avant de vous rendre sur le terrain pour les prises de vues, préparez votre sortie en étroite collaboration avec les agents sur le terrain et remplissez une fiche pour n'oublier aucun détail. Voici un exemple de fiche pour préparer une série de diapositives.
La réalisation d'une pepinière familiale ou villageoise
L'audio-cassette est un outil de communication pratique, souple et peu coûteux. Elle est présente dans tous les villages africains où des familles possèdent un lecteur/enregistreur.
L'audio-cassette peut être utilisée seule, mais aussi en association avec un autre support, comme le diapo-langage, le tableau langage, les diapositives, la boîte à images et les figurines du G.R.A.A.P.
Par ailleurs, l'audio-cassette constitue une véritable mémoire pour la communauté car elle permet d'enregistrer les monographies, ainsi que les décisions importantes prises durant les réunions.
Elle sert également à enregistrer toute manifestation culturelle et artistique (fêtes, chants, théâtre villageois) ou bien les émissions radio qui pourront être ré-écoutées et transmises à d'autres villages non couverts par les émetteurs de la radio nationale ou les stations régionales et locales.
A ce titre, l'audio-cassette est un moyen de communication inter-villageoise très pertinent.
Elle permet l'échange d'informations spécifiques, de chansons, de musiques et de récits entre les communautés villageoises.
Aujourd'hui, de nombreux radio-combiné cassettes se trouvent dans les villages et les campements les plus reculés et les audio-cassettes y sont largement répandus.
En effet, la radio-cassette fait partie des premiers investissements réalisés par le chef de famille.
L'achat de cette radio répond à de nombreuses motivations:
Cet outil de communication de proximité très bien intégré en milieu rural sera utilisé à presque toutes les étapes de l'approche participative, notamment à celle de l'étude du milieu, de l'animation, de l'organisation des villageois, de la programmation des actions, de la formation/vulgarisation et de l'évaluation.
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Si vous possédez un microphone avec piles, il est recommandé de toujours les enlever du micro après usage. En effet, en vieillissant, certaines piles peuvent couler et le détériorer.
Vous pouvez aussi réaliser des enregistrements sur un combiné radio-cassette:
Dans ce cas, procédez de la manière suivante:
La réalisation d'une audio-cassette doit nécessairement se baser sur des techniques de collecte de l'information liée au terrain.
Or, les situations de terrain sont diverses, changeantes, et demandent qu'on s'y adapte.
Généralement, l'intervieweur est confronté à trois types de situations de terrain:
L'intervieweur est face à un thème qu'il ne connaît pas suffisamment pour pouvoir en parler aisément et/ou une situation qui lui est totalement étrangère.
Il n'est pas en mesure de rédiger un canevas d'entretien ni un guide d'interview.
Tout l'entretien sera basé sur l'interviewé, sur son interlocuteur qui est censé posséder toutes les informations utiles et nécessaires à la compréhension du thème ou à l'éclairage de la situation.
On optera pour le type d'entretien non directif qui consiste pour l'interviewer d'expliquer à son interlocuteur:
C'est là que la préparation de ce type d'entretien non directif est centrale.
Pour obtenir un bon entretien non directif, l'intervieweur pourra soutenir par le gestuel son interlocuteur afin de se montrer intéressé par ce qu'il explique.
Ce dernier pourra ainsi parler de 20 minutes à une heure s'il sent que l'expression des yeux et les mouvements de la tête de l'intervieweur soutiennent ses propos.
Pour vérifier quelque chose (une information, un fait), l'intervieweur est censé avoir une connaissance sur le sujet ou le thème qui l'amènent. Il utilisera donc la technique de l'entretien directif où une série de questions sont consignées sur un canevas d'entretien.
Ce canevas d'entretien combinera des questions ouvertes avec des questions fermées selon un ordre chronologique bien pensé.
Les questions doivent être précises, concises, et clairement énoncées.
Approfondir un thème ou une situation suppose qu'on les maîtrise suffisamment d'un point de vue de leur historique, de leur situation actuelle, et des perspectives qui pourraient en découler.
L'intervieweur doit être muni d'un canevas d'entretien et devra se baser sur les réponses de son interlocuteur qui généreront de nouvelles questions pour approfondir le thème ou la situation traité.
Cette technique d'entretien requiert une attention particulièrement soutenue de la part de l'intervieweur pour saisir les généralités, les nuances et les points qui devraient faire l'objet de relance de sa part.
Par exemple, sur une interview relative à la situation pluviométrique: à la question "Comment jugez-vous la saison des pluies qui vient de s'écouler?", l'interviewé pourrait répondre "Elle a été très bonne".
Un bon intervieweur n'acceptera pas cette réponse et devra ajouter immédiatement "très bonne?".
Ce qui permettra à son interlocuteur de développer, d'étayer par des statistiques ou des exemples, donc d'approfondir l'appréciation qu'il fait de la saison des pluies.
En conclusion: c'est pour des raisons pédagogiques que l'on est face à une telle trichotomie en ce qui concerne les types d'interview.
Un bon entretien (interview) est une combinatoire du non directif, du directif et du semi-directif (voir tableau ci-dessous).
C'est le semi-directif qui est le type même de l'interview réussie, car il répond à la manière dont les êtres humains, éléments centraux de la communication, échangent entre eux.
Ce n'est pas un hasard si toutes les méthodes d'approche participative l'utilisent sous le vocable d'interview semi-structurée (ISS).
La maquette sera réalisée, soit directement au format des jaquettes classiques 9 x 10 cm en procédant par collages après la composition des textes, soit avec l'ordinateur.
Pour réaliser la maquette:
Pour réaliser l'illustration de la couverture de votre audio-cassette, procédez comme suit:
 Dessin de 20,4 x 22 cm sur un feuille A4 |  Voici la couverture de la cassette terminée. |
Lorsque vous aurez composé la couverture, faites-en cinq copies et assemblez-les sur une feuille A4.
(Pour effectuer la multiplication, voir en annexe, page 96). Sur une feuille A4, vous pouvez imprimer six couvertures.
Le bulletin de liaison est un support de communication précieux pour faire circuler l'information entre tous les acteurs à l'intérieur d'un projet ou bien d'une structure publique ou privée.
Il permet de créer une dynamique interne et un esprit d'entreprise, il améliore aussi les chances de réussite du projet, du service ou de l'organisation.
Généralement, les colonnes de ce bulletin de liaison permettent aux cadres et agents de développement de s'exprimer; toutefois, il serait très intéressant de les ouvrir aux villageois afin qu'ils puissent participer activement à sa rédaction et à sa diffusion.
Bien souvent, l'audience de ce bulletin dépasse largement le cercle du projet ou de la structure; les bailleurs de fonds y trouvent de nombreuses informations concernant le déroulement des activités sur le terrain, et les stations de radio décentralisées y puisent une source de nouvelles à exploiter dans leurs émissions à l'intention des communautés villageoises.
Votre projet ou votre structure souhaite réaliser un petit bulletin de liaison pour créer une dynamique et faire connaître l'ensemble des activités.
La rédaction des articles
Les articles doivent être rédigés autant que possible par les animateurs ou agents sur le terrain. Ce travail de rédaction n'est pas facile.
C'est pourquoi nous proposons quelques conseils à ceux qui souhaitent rédiger un petit article pour le bulletin:
La structure d'un article
L'article doit être conçu de façon rationnelle et rédigé de telle sorte qu'il soit intéressant à lire. Il doit apporter une information et sa structure doit s'appuyer sur des faits et des arguments:
Le contexte
C'est l'aspect essentiel de la situation sur laquelle l'information nouvelle vient se greffer (un paragraphe).
Le message C'est l'information inédite, qui constitue l'essentiel de l'article (un paragraphe).
Le développement
C'est l'ensemble des preuves qui donnent à l'information son poids, sa réalité, sa justification (deux ou trois phrases).
La conclusion
Elle insiste sur l'aspect original de l'information qui vient d'être donnée (une phrase) ( Voir Bibliographie: F. Brissard, Le manager et les médias.).
Choisissez le format de votre bulletin A4 ou A5 (voir chapitre "Les cahiers et livrets à partir d'une maquette de boîte à images", page 31).
Le plus souvent, les bulletins de liaison se présentent sous le format A4, c'est-à-dire un format A3 plié en deux.
Dans un premier temps, à partir d'un format A3, vous pouvez réaliser un No. "0" de quatre pages.
Lorsque vous aurez collectionné l'ensemble des articles en utilisant l'ordinateur:
Un bulletin de liaison ne doit pas être rébarbatif. Vous devez toujours garder un équilibre entre les textes et les illustrations. Ces dernières seront des dessins ou des photographies.
Pour sauvegarder la présentation de votre bulletin, vous devrez parfois rejeter un article pour l'inclure dans une prochaine édition.
Voici ci-dessous l'exemple du titre: ENVIRONNEMENT composé avec un caractère Arial 48 majuscule gras.
 Montage d'une maquette en papier d'un bulletin |
Lorsque vous aurez:
Enfin, photocopiez ou imprimez votre bulletin.
La maquette de votre bulletin peut être entièrement composée sur ordinateur en utilisant le logiciel "Un assistant bulletin".
Règles générales avant de lancer un bulletin de liaison
Avoir quelque chose à dire et quelqu'un à qui le dire
Créer et animer une publication est un véritable travail qui exige la maîtrise de certains techniques, de la rigueur, des compétences et des moyens. Une publication pour qui et pourquoi? Comment et avec qui? Avec quels moyens techniques et financiers?
Quels lecteurs?
Avant de lancer une publication, il convient de savoir quels sont les futurs lecteurs et de déterminer leurs centre d'interêt.
Qu'attend le lecteur?
Connaître ses lecteurs ne suffit pas; il faut aussi jauger leurs réactions devant la publication proposée (exp. diffusion d'un numéro zéro).
Pourquoi écrire?
Pour qui écrire? reste bien la première question à se poser avant de créer une publication. Ajouter le faire savoir au savoir faire. Bref, communiquer.
Comment le dire?
Il ne suffit pas d'avoir quelque chose à dire et quelque'un à qui le dire. Il faut savoir comment le dire.
Avec qui? Comment?
Il est indispensable de connaître dès le début les moyens humains. Qui va chercher, traiter, transformer, présenter et diffuser l'information? Si l'on choisit son rédacteur en chef à l'intérieur de l'institution mieux vaut retenir un candidat doué de curiosité du sens et du goût de l'information, plutôt que reputé "bonne plume" au poète à ses heures.
Combien ça coûte?
Il faut aussi se poser la question du coût à envisager et établir un projet de budget. L'argent, là comme ailleurs, est le nerf de la guerre. Pour l'instant contentons nous de dire que l'on ne devra prendre la décision de lancement de la publication qu'après avoir établi un budget provisionnel.
Avoir des oreilles nombreuses
Elles ont besoin d'informateurs, d'un réseau de correspondants. Mettre sur pied un réseau de correspondant n'est pas une fin en soi; il faut encore l'animer. Par des réunions, des coups de téléphone, des séances de formation.
Etre en règle avec la loi et avec l'administration
Il faut se conformer aux dispositions de la loi sur la presse et les délits de la presse.
Avoir des collaborateurs à temps partiel
Le directeur de publication peut autoriser le rédacteur en chef d'utiliser les services de "journalistes" à temps partiel, pour un travail limité dans le temps, ou pour une collaboration occasionelle. Ce sont des pigistes.
Droits de réponse
Vos écrits pourraient mettre en cause des personnes morales ou physiques. Ou toute personne désignée dans un journal ou un écrit périodique peut exercer le droit de réponse, même si votre article est élogieux. La diffamation et l'injure peuvent non seulement provoquer un droit de réponse, mais des poursuites devant les tribunaux.
Vérifiez vos sources d'information
Enfin une règle d'or qui doit sans cesse commander votre comportement et qui, si vous l'observez, vous évitera bien de désagrements, vérifiez les multiples sources d'information que vous utiliser.
Chez l'imprimeur, on peut faire des économies
La première démarche à envisager au moment de la création d'une publication est de choisir un imprimeur.
Il s'agit d'étudier avec lui tout ce qui concerne la fabrication du journal, de la remise des textes jusqu'au tirage.
Nottament, il s'agit de définir le fomat du journal, sa pagination, son tirage, la qualité du papier, l'utilisation éventuelle de la couleur pour les photos et le texte, etc..
Il faudra également évoques la quantité approximative de photos et de textes qu'il faudra composer.
C'est à partir de cela que l'on pourra déterminer le prix de revient du secteur fabrication de la publication.
C'est aussi à ce stade du devis qu'il convient d'éviter certaines erreurs qui pourraient augmenter considérablement la facture à venir, ou de faire les choix qui nous feront faire des économies.
A la rédaction, l'organisation paye: le Comité de rédaction
La mise en place d'un comité de rédaction en tant que structure de large concertation sera le première tâche du responsable de la publication.
Pour être efficace, ce comité devra être composé de toute ou partie de la rédaction.
Le comité aura pour tâche de définir le style du bulletin, le nombre et l'importance des rubriques, les différents sujets à traiter; il abordera les problèmes de graphisme et de mise en page.
Il portera des critiques sur les numéros parus et sera considéré comme une structure de concertation la plus large possible.
A ce titre, il sera ouvert à l'ensemble de l'équipe rédactionnelle. Composition du Comité de Rédaction:
Enfin, gerer avec beaucoup de rigueur si l'on veut survivre
Cette gestion concerne les dépenses (rédaction, fabrication, diffusion); il faut surtout diffuser, distribuer et promouvoir la publication.
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