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RAPPORT SUR LES ACTIVITÉS DE LA FAO ET DE L’OMS COMPLÉMENTAIRES DE CELLES DE LA COMMISSION DU CODEX ALIMENTARIUS ET QUESTIONS SOUMISES PAR D’AUTRES COMITÉS DEPUIS LA DOUZIÈME SESSION DU COMITÉ (Point 2 de l’ordre du jour)[3]

7. Le Secrétariat du Codex et les représentants de la FAO, M. Cheikh N’diaye (Accra) et M. Codjia (Harare), et de l’OMS, M. Y. Sahara (Genève) et M. K. Kellou (Harare), ont présenté le document pertinent. Le Comité a été informé que la FAO et l’OMS continuaient à fournir une assistance technique aux pays membres de la région Afrique dans le cadre de leur programme de travail ordinaire ainsi que par le biais du Programme de coopération technique de la FAO.

8. Le Comité a pris note des activités de la FAO visant à renforcer les programmes de contrôle des aliments, à préparer des tableaux de composition des aliments, à améliorer les aliments vendus sur la voie publique, à mettre en place et à consolider les structures du Codex. Il a été informé du Programme de partenariat de la FAO et de la nécessité que des spécialistes nationaux participent aux projets au titre de la CTPD. A cet égard, les pays ont été vivement encouragés à recenser leurs experts nationaux qualifiés dans les différents secteurs du contrôle des aliments et des normes alimentaires, en vue de leur inscription sur la liste, pour une exécution efficace du Programme de partenariat dans la région. Le Comité a été informé du report à 1999 de la troisième Conférence internationale sur les mycotoxines.

9. Le Comité a également pris note des activités de l’OMS dans la région et des publications pertinentes présentées dans le document CX/AFRICA 98/2. A propos de l’épidémie de choléra qui a sévi dans les pays africains, les délégations du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda ont remercié l’OMS d’avoir cherché à faciliter le commerce du poisson entre leurs pays et les pays de l’Union européenne, en fournissant des informations scientifiques sur cette maladie. Ces pays ont par ailleurs exprimé leur inquiétude quant au temps nécessaire pour résoudre la question et supprimer des obstacles au commerce dénués de tout fondement scientifique. Le Comité a noté qu’un projet de coopération technique était mis en oeuvre pour aider les pays riverains du Lac Victoria à appliquer le système HACCP et à renforcer leurs systèmes de contrôle des denrées alimentaires. Il est également convenu de demander au CCPR d’examiner la question des résidus de pesticides dans le poisson pour l’établissement de LMRE.

10. Le représentant de l’OMS a informé le Comité que l’Organisation procédait actuellement à la révision du Règlement sanitaire international en vertu duquel les pays membres seraient désormais appelés à notifier à l’OMS les poussées épidémiques de maladies d’origine alimentaire, tandis qu’un mécanisme pour le règlement rapide des différends serait mis en place. Le projet avait été distribué aux pays membres de l’OMS au début de l’année, pour un examen plus approfondi.

11. Le Comité a souligné la nécessité d’organiser l’assistance technique et la formation dans des domaines comme le renforcement des infrastructures de contrôle des aliments, la formation des formateurs touchant les différents aspects de l’innocuité et de la qualité des aliments, et notamment le système HACCP et son application dans les petites et moyennes entreprises. La délégation de l’Ouganda a signalé le problème posé par les aflatoxines dans les pays à climat humide, indiquant qu’une aide technique était nécessaire dans ce domaine.

12. Le Comité a été informé des procédures à suivre pour solliciter l’aide de la FAO et de l’OMS. Il a exprimé ses remerciements à ces deux organisations pour l’assistance technique fournie et pour leurs activités de formation aux niveaux national et/ou régional.


[3] CX/AFRICA 98/2

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