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CHAPITRE 2: PROGRAMMES TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Grand Programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 Activités de fonds fiduciaires Total des activités 2000-01 en pourcentage du total
2.1 Production agricole et systèmes de soutien 89 835 139 89 974 325 060 415 034 30%
2.2 Politiques et développement alimentaires et agricoles 87 943 1 049 88 992 13 620 102 612 29%
2.3 Pêches 39 826 (80) 39 746 43 093 82 839 13%
2.4 Forêts 31 142 (406) 30 736 62 345 93 081 10%
2.5 Contributions au développement durable et programmes spéciaux 53 906 (407) 53 499 39 216 92 715 18%
Total (croissance réelle zéro) 302 652 295 302 947 483 334 786 281 100%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 2 892  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 305 839  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (6 686)  
Total (croissance nominale zéro) 299 153  

202. Le tableau général du Chapitre 2, qui traduit les propositions d'ouvertures de crédits, pourrait donner l'impression d'une diminution des ressources au titre de certains programmes. Néanmoins, le principal facteur à souligner, parmi les nombreux éléments qui constituent la proposition, est la restructuration des unités administratives de soutien, qui a permis de réaliser des économies. Celles-ci conduisent à des réductions substantielles des crédits alloués à la gestion du programme qui, dans le cas des Grands Programmes 2.3, 2.4 et 2.5, vont au-delà des modifications indiquées au titre de ces programmes. Il ne faut donc pas considérer ces réductions comme une perte de "contenu substantiel", mais comme une diminution des dépenses d'administration. De même, la restructuration du pool des services d'édition a entraîné le transfert de ressources du Chapitre 2 au Chapitre 5.

GRAND PROGRAMME 2.1: PRODUCTION AGRICOLE ET SYSTÈMES DE SOUTIEN

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 Activités de fonds fiduciaires Total des activités en pourcentage du total
2.1.1 Ressources naturelles 15 482 606 16 088 44 118 60 206 18%
2.1.2 Cultures 25 068 296 25 364 245 912 271 276 28%
2.1.3 Élevage 17 215 66 17 281 23 540 40 821 19%
2.1.4 Systèmes de soutien à l'agriculture 15 395 (87) 15 308 10 953 26 261 17%
2.1.5 Applications agricoles des isotopes et des biotechnologies 5 143 11 5 154 537 5 691 6%
2.1.9 Gestion du programme 11 532 (753) 10 779 0 10 779 12%
Total (croissance réelle zéro) 89 835 139 89 974 325 060 415 034 100%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 1 487  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 91 461  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (3 051)  
Total (croissance nominale zéro) 88 410  

Objectifs et priorités

203. Les facteurs ci-après ont influencé les priorités de ce grand programme:

204. Ces facteurs déterminants entraînent à leur tour des changements dans les régimes alimentaires et les habitudes de consommation et contribuent à sensibiliser le public aux questions concernant l'hygiène des aliments et l'environnement. Ces changements se produisent dans un contexte de mondialisation et d'évolution permanente des rôles et fonctions de l'État. On prévoit que les gouvernements continueront à se retirer des domaines où le secteur privé et les marchés peuvent agir de manière efficace. En outre, malgré les progrès constants de la recherche et de l'évolution technologique, et l'impact croissant des technologies de l'information et de la communication, les disparités en matière d'accès à une alimentation suffisante, à des ressources productives, à la connaissance et aux technologies s'accentuent.

205. Le grand programme est appelé à jouer un rôle dans l'amélioration des systèmes de production et post-production agricoles à l'appui de la sécurité alimentaire nationale et du développement durable, de façon à appuyer directement l'exécution du Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation (SMA), notamment en ce qui concerne l'Engagement 3 relatif aux pratiques alimentaires et agricoles durables. Le grand programme apporte également une contribution indispensable au Programme spécial sur la sécurité alimentaire et aux deux éléments du Système de prévention et de réponse rapide contre les ravageurs et les maladies transfrontières des animaux et des plantes (EMPRES). Il favorise le développement d'instruments de politique générale, d'accords et de cadres réglementaires concernant les ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture et il accueille le secrétariat de la nouvelle Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA).

206. Tout en adoptant une perspective intégrée fondée sur des approches systémiques et sur la primauté du bien-être de l'homme, le grand programme fournit des services techniques ayant trait à la production agricole et animale, à l'économie de la production et aux aspects commerciaux des activités de post-production à petite échelle. Il coordonne les activités intersectorielles dans le cas de grandes initiatives telles que: la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), la Procédure de consentement préalable en connaissance de cause pour certains pesticides, le Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques pour l 'alimentation et l'agriculture (RPGAA), la Stratégie mondiale pour la gestion des ressources génétiques des animaux d'élevage, le Fonds mondial pour la protection intégrée, l'Initiative pour la fertilité des sols, le Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage, et le Centre de formation et de référence pour la qualité des aliments et le contrôle des pesticides de la Division mixte FAO/AIEA. Le grand programme est également le siège du secrétariat du Comité de l'Agriculture (COAG); il contribue aux programmes intersectoriels sur la biotechnologie, l'agriculture biologique, l'agriculture urbaine et périurbaine, et veille aux responsabilités de la FAO en tant que maître d'oeuvre des Chapitres 10 et 14 d'Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED). Il réalise également des études de perspectives mondiales.

207. L'objectif global du grand programme peut être considéré comme suit: "améliorer la production et la transformation des ressources biophysiques en aliments et autres produits agricoles sains, suffisants et accessibles, contribuant à la sécurité alimentaire, au développement économique, à la lutte contre la pauvreté et à la conservation des ressources naturelles". Cela correspond à sept objectifs à moyen terme:

Ressources

208. Dans le cadre des crédits proposés, des ressources supplémentaires ont été allouées au Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage dans le Programme 2.1.1 et pour un groupe d'experts sur la bioéthique dans le Programme 2.1.2. S'il n'est pas envisagé de transferts importants de ressources entre programmes, le transfert d'un poste de spécialiste des ressources en eau et des ressources hors personnel associées du Bureau régional pour le Proche-Orient au Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique entraîne une réduction de 240 000 dollars E.-U. pour le Bureau régional pour le Proche-Orient et une augmentation correspondante pour le Bureau régional pour l'Asie et le Pacifique.

Programme 2.1.1: Ressources naturelles

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.1.A1 Efficacité d'emploi et conservation de l'eau en agriculture 0 2 850 2 850 18% 37%
2.1.1.A2 Ressources en terres, fertilité des sols et nutrition des plantes: politiques et planification 0 2 458 2 458 15% 22%
2.1.1.A3 Gestion intégrée des terres, des eaux et des éléments nutritifs des plantes 0 1 425 1 425 9% 23%
2.1.1.A4 Lutte contre l'engorgement et la salinité, effets de l'irrigation sur l'environnement et bonification des sols difficiles 0 810 810 5% 24%
2.1.1.C Bases de données mondiales et nationales sur les ressources en terres et en eaux 959 (959) 0 0% 0%
2.1.1.P1 Gestion des sols, des eaux et de la nutrition des plantes au niveau de l'exploitation 1 582 (1 582) 0 0% 0%
2.1.1.P2 Gestion durable de la terre, de l'eau et de la nutrition des plantes au niveau communautaire 1 261 (1 261) 0 0% 0%
2.1.1.P3 Gestion et bonification des terres difficiles, contrôle de la salinité et gestion de la qualité des eaux et des sols 1 479 (1 479) 0 0% 0%
2.1.1.P4 Politiques et stratégies nationales pour les terres, les eaux et la nutrition des plantes 2 046 (2 046) 0 0% 0%
2.1.1.P5 Élaboration de systèmes d'information et de soutien à la prise de décisions sur les ressources en terres et en eaux 1 031 (1 031) 0 0% 0%
2.1.1.P6 Amélioration des performances des périmètres d'irrigation 854 (854) 0 0% 0%
2.1.1.P7 Systèmes d'information, bases de données et statistiques sur les terres et les eaux 0 1 410 1 410 9% 12%
2.1.1.P8 Gestion des connaissances et activités en partenariat 0 1 463 1 463 9% 15%
2.1.1.S1 Soutien direct aux États Membres et au Programme de terrain, y compris le PSSA 0 5 123 5 123 32% 40%
2.1.1.S2 Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage 0 549 549 3% 20%
2.1.1.T1 Soutien au Programme de terrain et services directs aux États Membres 5 579 (5 579) 0 0% 0%
2.1.1.T2 Coordination, partenariats et services aux organes statutaires 691 (691) 0 0% 0%
Total (croissance réelle zéro) 15 482 606 16 088 100% 29%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 336  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 16 424  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (784)  
Total (croissance nominale zéro) 15 640  

209. Le programme concerne l'utilisation, la gestion et la conservation durables des ressources en terres et en eaux et des nutriments des végétaux. La structure du programme a été révisée pour tenir compte des priorités énumérées ci-dessus, de l'expérience acquise dans la gestion du nouveau modèle de programme en 1998-99 et de l'évolution des demandes. Il comporte huit entités: quatre projets techniques, deux activités de programme continues, la plupart ayant un fort élément production et gestion des connaissances et diffusion des contenus, et deux accords de service technique à l'appui de projets de terrain et du Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage. Ils exigeront une collaboration entre plusieurs disciplines, ainsi que des contributions d'autres divisions de la FAO et/ou d'organisations partenaires.

210. Le programme sera plus particulièrement axé sur deux domaines: la conservation de l'eau et l'utilisation efficace de l'eau dans l'agriculture; la productivité et la conservation des terres. Ces activités sont directement liées aux résolutions adoptées lors du Sommet mondial de l'alimentation et de la sixième session de la Commission du développement durable (CDD), et préparent la huitième session de la CDD. Les travaux dans ces domaines porteront sur la collecte, l'analyse et la diffusion de données sur de meilleures pratiques et feront davantage appel à des moyens électroniques et à l'échange de nouvelles idées. La conception de nouvelles méthodes se limitera aux domaines dans lesquels la FAO possède un avantage comparatif et où il est de toute évidence nécessaire qu'elle s'engage.

211. Deux accords de service technique interdisciplinaires (211A3 et 211A4) traitent des questions ci-après concernant à la fois l'eau et la gestion des terres: conservation de l'humidité au niveau du terrain; contrôle de la salinité et bonification des sols difficiles; gestion intégrée des terres et de l'eau sur les bassins versants de moyenne taille et aspects économiques liés à l'utilisation de l'eau et des engrais.

212. Le programme répondra à l'augmentation de la demande de services de deux manières:

213. L'appui aux projets de terrain et les services aux États Membres continueront d'absorber une part importante des ressources du programme. Les services techniques seront fournis dans un premier temps par l'intermédiaire des responsables détachés dans les bureaux régionaux et sous-régionaux, le personnel du siège offrant un appui ou une aide spécialisée lorsque les capacités sont insuffisantes.

211A1 - Efficacité d'emploi et conservation de l'eau en agriculture

Justification et objectif

214. Dans un contexte de concurrence acharnée entre divers secteurs économiques pour des ressources en eau limitées, augmenter l'efficacité d'utilisation de l'eau en agriculture exige d'améliorer simultanément la gestion des eaux, les technologies, les connaissances et les capacités à tous les niveaux, qu'il s'agisse des agriculteurs, des agences d'irrigation ou des instituts nationaux qui gèrent les ressources en eaux ou les bassins. Améliorer la durabilité et la productivité des systèmes d'irrigation existants et nouveaux exige des démarches novatrices, l'accroissement du rôle du secteur privé et un cadre pour les politiques nationales sur l'eau, des règlements et des mesures économiques qui favorisent une répartition rationnelle et une utilisation efficace des ressources en eaux. Les récentes réunions internationales telles que la sixième session de la Commission du développement durable (CDD-6) ont souligné que les États Membres doivent prendre de toute urgence des mesures dans ce domaine. La demande d'assistance technique, de renforcement des capacités, de transfert de technologies et d'investissements plus importants ne fait que croître. L'objectif de ce projet technique est de favoriser les politiques d'utilisation et de conservation efficaces de l'eau dans l'agriculture, grâce à une amélioration des technologies d'irrigation et de la gestion des eaux et à des réformes institutionnelles connexes.

Démarche et liens

215. Ce projet technique comporte un fort élément analytique et méthodologique, qui se traduira par diverses études et directives concernant les principaux aspects de l'utilisation de l'eau et des systèmes d'irrigation, afin d'appuyer les services consultatifs fournis aux pays. Il permettra de concevoir des outils et des procédures grâce auxquels les gestionnaires des systèmes d'irrigation pourront évaluer et analyser les performances au niveau du système, sur la base de nombreux tests effectués sur différents systèmes d'irrigation. Le projet technique réexaminera également les schémas utilisés par les agences d'irrigation dans les grands pays pratiquant l'irrigation (Chine, Inde, Mexique, Maroc, Égypte, etc.), afin de diffuser des informations utiles. On évaluera l'expérience acquise pour le moment en matière de privatisation des services et on préparera des directives concernant la promotion d'opérateurs privés pour la fabrication d'équipements d'irrigation et la prestation de services. On étudiera le potentiel de l'irrigation d'appoint et de la récolte de l'eau dans différentes zones écologiques. Un manuel et un prototype d'appui à la prise de décisions pour l'irrigation d'appoint seront élaborés et testés dans deux pays. Un modèle et des directives permettant d'estimer les rendements des cultures dans le cas d'une utilisation de l'eau et de calendriers d'irrigation non optimaux seront publiés. D'autres activités comporteront la préparation de méthodes permettant de définir les caractéristiques des marais, la gestion et les options de développement connexes, un guide général sur les différentes approches en matière de politiques hydriques dans les différents systèmes et des méthodes permettant d'évaluer la valeur/coût de l'eau dans les systèmes fluviaux transfrontières.

216. Le projet technique apportera un soutien à plusieurs réseaux sur la gestion des terres humides et les techniques d'irrigation, avec la participation active des Bureaux régionaux, ainsi qu'à des sites de démonstration et à des centres technologiques d'irrigation dans plusieurs pays d'Afrique. Les activités de formation comporteront une série de "séminaires itinérants" sur l'utilisation de pratiques et techniques d'irrigation agricole efficaces, des cours de formation dans quatre pays sur la récolte de l'eau et la préparation de programmes d'enseignement destinés aux écoles pratiques d'agriculteurs sur la gestion de l'eau sur l'exploitation. Le projet comportera également un important élément information, avec l'amélioration du logiciel pour la planification et la gestion des systèmes d'irrigation (CROPWAT) qui sera utilisé entre autres pour concevoir des procédures d'attribution d'eau en cas d'irrigation déficitaire. Un autre système informatisé pour la gestion des eaux, des finances et des actifs, et pour le fonctionnement et l'entretien des périmètres d'irrigation (SIDGI) sera testé dans des conditions réelles et mis à la disposition des agences d'irrigation sous une forme facile à utiliser. On s'efforcera d'élargir les informations disponibles sur le site Web de la FAO, notamment: l'utilisation de l'eau sur les exploitations, l'irrigation déficitaire, la récolte de l'eau, la fabrication locale d'équipements d'irrigation, l'amélioration des systèmes d'irrigation et la gestion décentralisée. Des conférences électroniques sur l'expérience et les pratiques habituelles en matière de politique hydrique internationale seront organisées avec la participation active des pays les moins avancés. Le projet technique s'assurera de l'appui de plusieurs institutions spécialisées et, notamment, la CIID et l'IWMI (Institut international de gestion de l'eau), ainsi que d'autres partenaires extérieurs, l'UICN, la Banque mondiale, l'IFPRI.

211A2 - Politiques et planification des ressources en terre, de la fertilité des sols et de la nutrition des plantes

Justification et objectif

217. Le potentiel et la disponibilité des ressources en terre varient considérablement d'une région à l'autre et d'un pays à l'autre. Pour répondre à la demande projetée, l'intensification de la production devrait contribuer à environ 80 pour cent de l'augmentation de la production des récoltes, grâce à une augmentation des rendements et à l'intensification des cultures. Les décisions des pouvoirs publics concernant des politiques rationnelles en matière d'utilisation et de gestion des terres, et l'emploi d'engrais sont primordiales et doivent tenir compte des conditions agro-écologiques et socio-économiques spécifiques au lieu, tout en conduisant à une utilisation efficace des ressources par les utilisateurs des terres qui tienne compte des forces du marché. Le projet technique a pour objectif de promouvoir des mesures concernant l'amélioration de la productivité des sols et l'utilisation durable des terres, il fournira une aide correspondante aux pays grâce à: 1) une gestion intégrée de la nutrition des plantes et une amélioration de la fertilité des sols; 2) des techniques d'aménagement des sols et de conservation du sol et de l'eau; et 3) des politiques et des stratégies relatives à la planification et à la gestion de l'utilisation des terres, et à l'emploi d'engrais.

Démarche et liens

218. Dans le cadre de l'Initiative pour la fertilité des sols, le projet technique concevra et testera des méthodes d'évaluation de la fertilité des sols et de l'état des éléments nutritifs des plantes, de l'équilibre de ces éléments, de la qualité des sols et des rendements des cultures dans deux des pays participants. Il appuiera la conception, la mise en oeuvre et le suivi des plans d'action nationaux liés à l'Initiative. Il commencera à tester et à appliquer des directives sur la gestion intégrée de la nutrition des plantes dans le cadre de la formation et de la vulgarisation ainsi que des méthodes destinées aux écoles pratiques d'agriculture. Un recueil de techniques éprouvées de gestion de la fertilité des sols sera publié et facilitera l'appui à l'Initiative pour la fertilité des sols et au PSSA. La Charte des sols de la FAO sera mise à jour et l'on commencera à préparer une Charte des terres.

219. Le projet technique mettra en oeuvre plusieurs autres activités moins spectaculaires, y compris la mise à jour du Guide sur la gestion de la nutrition des plantes qui comporte des études de cas dans certains pays; une étude sur un pays en particulier portant sur l'utilisation des déchets urbains pour l'agriculture; la formulation de méthodes aux fins d'un diagnostic participatif, d'une planification des sols et d'une gestion des nutriments pour améliorer la productivité des sols et l'intensification des cultures sur les exploitations et dans les communautés; des directives techniques sur l'évaluation intégrée des terres et l'estimation de leur valeur; des logiciels pour le système d'appui aux décisions axées sur les utilisateurs, fondés sur une optimisation de l'analyse multicritères de l'utilisation des terres. En ce qui concerne les engrais, une publication est prévue sur le cadre global des stratégies de fertilisation, et des études seront réalisées sur la disponibilité, les caractéristiques et l'évaluation agro-économique des sources de phosphate de chaux et sur les chaulages. Les initiatives ci-après permettront de diffuser l'information: création d'un réseau Internet et d'un tableau d'affichage pour faire connaître les méthodes et échanger les expériences sur les politiques générales d'utilisation des terres; préparation d'un inventaire des pratiques de gestion de la productivité des sols traditionnelles et actuelles dans certaines zones agro-écologiques et systèmes d'exploitation des terres, y compris l'agriculture biologique; et mise en place d'une base de données facile à utiliser sur l'utilisation des nutriments des plantes et la fertilité destinée au personnel de vulgarisation dans les pays participant à l'Initiative pour la fertilité des sols. Les contacts entre les autorités nationales et les SNRA seront facilités grâce à leur participation au réseau, appuyée conjointement par le siège et les bureaux régionaux. Les partenaires extérieurs seront notamment le GCRAI, l'Association internationale de l'industrie des engrais, le Centre international de développement des engrais et des organismes d'assistance technique.

211A3 - Gestion intégrée des terres, des eaux et des éléments nutritifs des plantes

Justification et objectif

220. Grâce à l'importance qu'il accorde aux approches intégrées, ce projet complète les deux précédents projets monodisciplinaires (211A1 et 211A2) sur l'efficacité d'utilisation des eaux et l'amélioration de la fertilité des sols. Il est conçu pour soutenir des activités nationales dans trois domaines importants: 1) améliorer la productivité des systèmes de culture pluviale grâce au choix et à l'utilisation de méthodes appropriées de conservation de l'humidité des sols et à la gestion de la fertilité des sols dans des zones caractérisées par des précipitations limitées, irrégulières et saisonnières; 2) analyser l'impact de l'utilisation des terres sur les ressources en eaux dans les bassins versants ruraux et montagneux et identifier les mécanismes permettant d'équilibrer les coûts et les bénéfices qui en résultent, en amont et en aval, pour ceux qui ont des intérêts dans les bassins versants de taille moyenne et 3) évaluer la productivité actuelle et potentielle d'une utilisation conjointe eau/engrais pour faciliter l'analyse, les projections et la planification de ce sous-secteur par les pouvoirs publics, ainsi que le soutien de la part des institutions de la société civile et des organismes internationaux. Les objectifs sont donc de contribuer, grâce à la conservation des sols et de l'eau sur le terrain, à la gestion de l'eau et des terres au niveau des bassins versants et à une meilleure productivité de l'utilisation de l'eau et des engrais.

Démarche et liens

221. Ce projet technique permettra de produire des manuels de formation sur les techniques appropriées de gestion des sols et de conservation de l'humidité qui seront utilisées dans des programmes de lutte contre la désertification. Il produira également des directives et du matériel pédagogique sur les techniques permettant d'améliorer le captage des eaux de pluie, l'infiltration et le stockage. Le projet s'occupera de la formulation de stratégies et de leur application réelle à l'exploitation des terres sur certains bassins versants, de la conception de moyens d'appui aux décisions et de la préparation de directives concernant l'exploitation des terres et la gestion des terres en pente des bassins versants. Il publiera un rapport sur les questions et procédés liés à l'impact de l'utilisation des terres sur les ressources en eau et des études de cas sur les liens amont-aval dans la gestion intégrée des bassins versants ainsi que les résultats d'une étude sur la productivité de l'utilisation de l'eau et des engrais. Enfin, le projet élaborera des séries de données pour faciliter les travaux d'analyse, de projection et de planification liés à l'agriculture irriguée. Les partenaires extérieurs seront notamment des institutions telles que l'IFPRI et l'IWMI ainsi que le FIDA et la Banque mondiale.

211A4 - Lutte contre l'engorgement et la salinité, effets de l'irrigation sur l'environnement et bonification des sols difficiles

Justification et objectif

222. Sur les 250 millions d'hectares environ de terres irriguées, 20 à 30 millions sont endommagés par l'engorgement des sols et la salinité. La réutilisation et l'élimination sans danger des eaux usées et des eaux de drainage ont été négligées dans le passé mais sont des éléments importants d'une gestion globale de l'eau et offrent la possibilité d'augmenter les ressources en eau disponibles pour l'agriculture et de protéger la qualité des ressources en aval. En outre, les sols qui ont des contraintes spécifiques (par exemple sols argileux, sableux, salins, gypsifères, acides, tourbeux) ont besoin d'être mis en valeur et gérés de façon rentable pour réaliser leur potentiel de productivité. C'est pourquoi le projet technique a pour objectif d'aider à protéger les ressources en terres et en eaux et à augmenter la productivité des terres agricoles grâce au contrôle de l'engorgement et de la salinité, à la réutilisation et à l'élimination sans danger des eaux de drainage et des eaux usées, à la bonification et à la gestion des sols difficiles.

Démarche et liens

223. Le projet technique s'occupera des systèmes d'appui aux décisions aux fins de l'utilisation de l'eau saline pour la production agricole. Il préparera et diffusera plusieurs directives sur l'utilisation sans danger des eaux usées, l'évaluation de la salinité des terres irriguées et sur la construction, l'exploitation et la maintenance des systèmes de drainage. Des publications sur l'évaluation des performances des systèmes de drainage, la bonification et la gestion des sols difficiles, notamment les sols salinisés, seront également réalisées. Le projet technique facilitera l'expérimentation sur le terrain de solutions intégrées pour la bonification et la gestion des sols difficiles dans quatre pays (sols salinisés en Asie, sols acides en Afrique, sols gypsifères/calcaires au Proche-Orient et pollution des sols en Europe de l'Est). Une consultation régionale d'experts sur la gestion des sols difficiles aura lieu en Afrique du Sud et plusieurs réseaux recevront un soutien, notamment un réseau mondial sur la gestion intégrée aux fins de l'utilisation durable des sols salinisés et un réseau sous-régional sur la gestion des sols difficiles en Afrique orientale et australe. Les partenaires extérieurs seront notamment des institutions spécialisées dans les domaines ci-dessus, ainsi que le PNUE, l'AIEA et l'ILRI.

211P7 - Systèmes d'information, bases de données et statistiques sur les terres et les eaux

Justification et objectif

224. Au cours des années, la FAO a constitué des bases de données géoréférencées sur les ressources en terres et en eaux et leur utilisation, mis au point des outils analytiques et des modèles de classification des terres et elle est à l'avant-garde pour ce qui est des méthodes utilisées dans les zones agro-écologiques (ZAE) et des moyens d'appui aux décisions connexes qui permettent l'analyse des principaux problèmes en matière de productivité des terres, d'intensification des récoltes et de durabilité. Les modèles liés à la capacité de soutien des populations aux niveaux mondial, régional, national et sous-national ont été particulièrement utiles pour attirer l'attention sur les possibilités et les limites des ressources disponibles ainsi que sur les contraintes en matière de sécurité alimentaire, de production et de développement agricoles. Une compréhension globale de l'état des ressources en eaux et de leur utilisation, y compris l'irrigation, au niveau régional est nécessaire pour définir une stratégie de la sécurité alimentaire mondiale, régionale et nationale. Grâce à cette activité de programme continue, la FAO cherchera à intégrer des informations sur les terres et les eaux à d'autres informations sectorielles et à de meilleurs moyens d'appui aux décisions, dans un système d'information cohérent et global qui permette l'accès à des informations diversifiées peu coûteuses et à une analyse intégrée à l'appui de la prise de décisions. Cette activité devra être accompagnée d'un suivi de l'état et de l'utilisation des ressources en terres et en eaux douces dans le monde, comme l'a souligné la quinzième session du COAG qui a accordé à cette activité un rang de priorité élevé. Les objectifs sont de fournir aux membres et aux usagers de la société civile dans son ensemble des informations à jour et une analyse de l'état mondial des ressources en eaux et en terres, et d'aider, grâce aux systèmes d'information nationale et au renforcement des capacités, à utiliser ces systèmes pour surveiller les ressources en terre et en eau.

Démarche et liens

225. Le système d'information comportera les principaux éléments suivants: 1) une Base de données sols et terrain harmonisée (SOTER) pour l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Europe et certains pays du Proche-Orient et de l'Asie; 2) une base de données agro-écologiques mondiales intégrant des informations sur les sols, les terrains et les climats et reliée aux bases de données (ZAE) sur la dégradation des terres, l'utilisation des terres/le couvert végétal et la population; 3) la mise à jour régulière de la base de données du Système statistique relatif aux eaux rurales (AQUASTAT), cinq pays au moins étant passés en revue complètement chaque année à compter de l'an 2001, avec l'appui de cinq réseaux régionaux pour la maintenance; 4) des inventaires nationaux et régionaux et des bases de données numériques sur l'Étude mondiale des approches et des technologies de conservation (WOCAT); et 5) des bases de données nationales et sous-nationales harmonisées sur l'utilisation des engrais dans les cultures et le prix des engrais.

226. La diffusion des informations sera facilitée par toute une série de moyens: accès Internet, CD-ROM, ateliers, méthodes ZAE mises à jour et logiciels pour des études ZAE à diverses échelles; matériel pédagogique sur le Système d'information sur les ressources en terre (LRIS) sur format multimédia, etc. Le projet technique sera lié à divers projets de terrain s'occupant des domaines de l'information sur les ressources en terres et en eaux. On s'assurera d'un certain nombre de partenaires extérieurs pour l'échange d'informations et des activités conjointes de développement.

211P8 - Gestion des connaissances et activités en partenariat

Justification et objectif

227. Grâce à cette activité de programme continue, la Division AGL servira de centre de services et de références sur les questions importantes concernant les terres, les eaux et les éléments nutritifs des plantes pour orienter une planification effective et une gestion rationnelle des ressources en terres et en eaux et l'application des engrais. Cela devrait permettre aux institutions et organismes internationaux, régionaux et nationaux d'avoir un accès total à la base de connaissances de la FAO et d'obtenir en temps opportun des avis ainsi que des informations synthétisées fiables sur tous les aspects concernant la gestion des terres, des eaux et des éléments nutritifs des plantes, y compris: disponibilité des ressources, meilleures pratiques de conservation et de gestion des sols; aménagement et mise en valeur des eaux et techniques d'irrigation; et gestion des nutriments des plantes. L'activité de programme continue sera fondée sur un système de mises à jour continues et de diffusion électronique de l'information. L'autre avantage réside dans le Centre de documentation de l'AGL, qui gère l'une des plus grandes collections de cartes dans le monde et répondra au nombre croissant de demandes d'information, de documentation et de consultation des cartes et documents sur diverses questions liées à la terre et à l'eau. L'objectif est de tenir à jour un centre de référence accessible à tous et un système d'information sur les principaux aspects de la gestion et de l'utilisation des terres, des nutriments des végétaux et des ressources en eau dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la préservation de l'environnement.

Démarche et liens

228. Les principaux éléments seront la gestion d'un Centre mondial de références sur les sols, l'élaboration et la diffusion à grande échelle de rapports de synthèse sur les principales questions de gestion et de politique relatives à la terre et aux nutriments des plantes et le renforcement des sections pertinentes du site Web de la FAO en coopération avec d'autres divisions et des institutions externes. Cette activité de programme continue comporte un important élément de coopération extérieure, étant donné qu'elle alimente un partenariat efficace avec d'autres organismes techniques internationaux sur l'évaluation, la gestion et la conservation des ressources en terre, sur la fertilité des sols et la nutrition des plantes, et qu'elle garantit une coordination étroite avec d'autres institutions des Nations Unies dans le cadre du Sous-Comité du CAC sur l'eau douce.

211S1 - Soutien direct aux États Membres et au Programme de terrain, y compris le PSSA

229. Cet accord de service technique concerne la fourniture de services consultatifs dans les domaines de la mise en valeur des terres, des eaux et des nutriments végétaux aux membres et à leurs institutions; l'appui au Programme de terrain, y compris le PSSA, l'Initiative pour la fertilité des sols et les interventions d'urgence.

211S2 - Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage

230. L'agriculture doit être en mesure d'utiliser moins d'eau et de produire davantage. À cet égard, notamment, le rôle de la recherche et des innovations techniques, leur adaptation et leur transfert pour l'irrigation et le drainage est déterminant. Dans le cadre d'une entreprise conjointe, le Programme international pour la recherche technologique sur l'irrigation et le drainage fait fond sur les capacités et contributions de six organisations internationales ayant un rôle prépondérant dans le domaine de la mise en valeur des eaux et de l'irrigation. La fonction de secrétariat et la gestion du Programme seront assurées par la FAO. Le Programme a pour mandat d'améliorer le niveau de la recherche en matière d'irrigation et de drainage et le développement technologique dans les pays afin d'augmenter la production de denrées alimentaires et de produits agricoles.

231. Au titre de cet accord de service technique, les lignes d'action suivantes seront poursuivies: 1) identifier et formuler les besoins, stratégies et programmes de recherche-développement dans cinq pays au maximum; 2) faciliter le financement des besoins/programmes de recherche-développement sélectionnés/identifiés dans huit pays au maximum; 3) contribuer au suivi et à l'évaluation des programmes de recherche-développement dans dix pays au maximum; 4) permettre l'échange d'informations sur les résultats des recherches et l'évolution technologique grâce à un ensemble de réseaux dans vingt pays couvrant quatre régions; 5) favoriser l'application des conclusions des recherches grâce à la synthèse des résultats, à des documents de promotion, à des ateliers et à des séminaires; 6) renforcer les capacités nationales pour la recherche appliquée et le développement technologiques grâce à des réseaux thématiques, des ateliers destinés aux hauts responsables de la recherche et à des cours de formation à l'intention des ingénieurs et techniciens en activité; et 7) remplir des fonctions de maître d'oeuvre/secrétariat pour des programmes bénéficiant d'un financement international.

Estimations 2000-01, par source de financement, unité et région (en milliers de dollars E.-U.)
Source de financement Unité administrative Région
Fonds Total Unité Programme Fonds Total Région Total
      de travail fiduciaires      
Programme de travail   AFIP 445 0 445 Mondial 2 868
Programme ordinaire 15 692 AGL 10 954 370 11 324 Interrégional 381
Autres détachements externes 15 FAOR 13 0 13 Afrique 12 245
Détachements au titre du SDPP 8 RAF 964 6 447 7 411 Asie et Pacifique 5 677
Détachements au titre du SST 97 RAP 1 090 1 940 3 030 Proche-Orient 28 110
Détachements au titre de Fonds fiduciaires 274 RLC 334 7 440 7 774 Europe 1 705
Banque mondiale 2 RNE 680 14 053 14 733 Amérique latine 9 220
Programme de travail 16 088 SAFR 864 0 864    
Activités de fonds fiduciaires   SAPA 281 0 281    
Fonds fiduciaires 44 118 SLAC 206 0 206    
Activités de fonds fiduciaires 44 118 SNEA 257 0 257    
    TCO 0 13 868 13 868    
Total du Programme 2.1.1 60 206   16 088 44 118 60 206   60 206

Programme 2.1.2: Cultures

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.2.1 Conservation et gestion des ressources phytogénétiques 4 036 (4 036) 0 0% 0%
2.1.2.2 Conduite et diversification des cultures 6 136 (6 136) 0 0% 0%
2.1.2.3 Mise au point de semences et de matériel végétal 2 295 (2 295) 0 0% 0%
2.1.2.4 Protection des cultures 10 964 (10 964) 0 0% 0%
2.1.2.5 Développement et gestion des herbages et des cultures fourragères 1 637 (1 637) 0 0% 0%
2.1.2.A1 Amélioration des cultures et des systèmes d'exploitation agricole 0 4 147 4 147 16% 19%
2.1.2.A2 Agriculture urbaine et périurbaine 0 567 567 2% 18%
2.1.2.A3 Systèmes de production fondés sur les herbages 0 1 420 1 420 6% 26%
2.1.2.A4 EMPRES - Élément concernant les ravageurs des plantes 0 1 638 1 638 6% 21%
2.1.2.A5 Généralisation de la PI pour parvenir à la sécurité alimentaire en renforçant les processus écologiques essentiels 0 1 960 1 960 8% 33%
2.1.2.A6 Conservation, gestion et utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture 0 1 842 1 842 7% 5%
2.1.2.A7 Production durable de semences et sécurité semencière 0 2 000 2 000 8% 0%
2.1.2.A8 Informations utiles à la prise de décisions en matière de production végétale et de protection des plantes 0 1 115 1 115 4% 15%
2.1.2.P1 Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) 0 2 743 2 743 11% 22%
2.1.2.P2 Gestion des pesticides 0 2 049 2 049 8% 24%
2.1.2.P3 Lutte raisonnée contre les migrateurs nuisibles 0 1 779 1 779 7% 18%
2.1.2.P4 Soutien aux politiques en matière de ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture 0 2 579 2 579 10% 0%
2.1.2.S1 Services techniques aux Membres en matière de production agricole 0 1 525 1 525 6% 66%
Total (croissance réelle zéro) 25 068 296 25 364 100% 20%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 285  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 25 649  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (706)  
Total (croissance nominale zéro) 24 943  

232. Le programme concernera l'amélioration et la durabilité de la production végétale, y compris la réduction des pertes dues aux ravageurs, la conservation et l'utilisation des ressources phytogénétiques et la production durable de semences. L'éventail des disciplines et des responsabilités de cet important programme a conduit à sa restructuration en huit projets techniques, quatre activités de programme continues, et un accord de service technique aux fins d'un soutien direct aux États Membres pour les questions de production végétale. Les activités intersectorielles comportent entre autres le Système mondial d'information sur les plantes et les ravageurs (SMIPR) et l'application de la biotechnologie et de la biosécurité aux principaux aspects du programme. Les parties du programme concernant la protection des végétaux, les ressources génétiques et la production de semences comportent toutes un élément d'assistance technique.

233. En ce qui concerne la production végétale, les domaines prioritaires seront: l'amélioration des cultures et des systèmes d'exploitation agricole, la diversification des cultures, l'agriculture urbaine et périurbaine et les systèmes de production basés sur les herbages, en particulier l'application de matériel génétique amélioré et de la biotechnologie. Les activités spécifiques se concentreront sur les systèmes d'herbage et de culture durables, la diversification des cultures et l'élargissement de la base génétique des cultures ainsi que l'introduction de méthodes d'agriculture biologique le cas échéant. La mise en réseau régional et mondial ainsi que la diffusion d'informations seront facilitées grâce à l'appui fourni à la Commission internationale du riz (CIR) et aux réseaux et groupes de travail sur les fruits, les légumes, les plantes-racines et les cultures industrielles, les céréales et les herbages.

234. En matière de protection des végétaux, les priorités visent à réduire les pertes dues aux ravageurs et en empêcher leur propagation dans de nouvelles zones, à protéger la santé de l'homme et l'environnement, à limiter les barrières phytosanitaires dans les mouvements internationaux aux niveaux strictement justifiés. Les activités continues incluront entre autres l'appui au secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), l'accord sur l'établissement de normes phytosanitaires reconnu par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et les commissions régionales de protection des végétaux en Asie et dans les Caraïbes. Dans le cadre de la CIPV, on s'occupera de l'harmonisation des protocoles d'essais et des mouvements internationaux d'organismes modifiés génétiquement. Les travaux sur les pesticides comporteront notamment: l'application du Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation de pesticides; en association avec le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), le Secrétariat de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l'objet d'un commerce international. La protection intégrée contre les ravageurs sera poursuivie dans le cadre du Fonds de protection intégrée, un projet de coopération multidisciplinaire auquel participent organismes multilatéraux et bilatéraux et donateurs et dans le cadre du Programme de terrain de la FAO. La FAO continuera à fournir des services aux consultations régionales et internationales sur la lutte contre le criquet pèlerin et à fournir des informations sur la situation concernant ce ravageur. EMPRES poursuivra des activités ayant un effet catalytique sur l'alerte et l'intervention rapides et la recherche sur les migrateurs nuisibles.

235. Les travaux sur les ressources phytogénétiques comporteront notamment un appui pour l'application du Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (RPGAA) et une aide au Groupe de travail technique intergouvernemental sur les RPGAA de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA), et aux membres pour l'élaboration de politiques en matière de conservation et d'utilisation des RPGAA. Des contributions seront apportées au Programme de travail sur l'agrobiodiversité de la Convention sur la diversité biologique. Le système d'information et d'alerte mondiales sur les ressources phytogénétiques (SIAM) servira de base à la préparation d'un rapport à jour sur l'État des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde.

236. Les questions de la production durable de semences et de la sécurité semencière seront traitées dans le cadre de directives aux pays leur permettant de renforcer les programmes et les politiques générales concernant la production et l'offre de semences et de matériel végétal, y compris une législation et des réglementations sur les semences, et des mécanismes permettant de rétablir la production et l'offre de semences à la suite de catastrophes naturelles ou provoquées par l'homme.

212A1 - Amélioration des cultures et des systèmes d'exploitation agricole

Justification et objectif

237. Les niveaux actuels de production agricole sont insuffisants dans de nombreuses régions et il y a souvent un écart énorme entre les rendements des exploitations agricoles et ceux des stations de recherche. La baisse de productivité qui se produit dans certaines régions du monde est également très préoccupante. Les systèmes actuels de culture ne réalisent pas pleinement leur potentiel et pourraient avoir un impact négatif sur l'environnement, notamment lorsqu'il s'agit d'agriculture itinérante. Ce projet technique contribuera donc aux objectifs des Membres qui sont d'améliorer les possibilités de revenus et la sécurité alimentaire grâce à l'intensification et à la diversification dans des conditions respectueuses de l'environnement. Son objectif est d'améliorer les moyens de subsistance et les revenus des familles agricoles, en intensifiant la production des cultures et en améliorant les systèmes agricoles.

Démarche et liens

238. Ce projet technique concerne toute une série de cultures et de problèmes liés à la gestion des systèmes agricoles. La coopération entre pays ainsi que l'échange d'informations seront facilités par l'organisation de réunions et de consultations d'experts. En dehors de la Commission internationale du riz (CIR), de son comité directeur et de ses groupes de travail, une consultation internationale d'experts sera organisée sur les écarts de rendement et les baisses de productivité dans la riziculture intensive. D'autres réunions auront lieu sur: le maïs, les cultures andines sous-utilisées, l'élevage participatif; la recherche coopérative internationale pour la sélection des plantes-racines et l'agronomie; la conception de stratégies pour les potagers familiaux, la production de champignons et les cultures fruitières sous-utilisées. Le projet technique appuiera plusieurs réseaux couvrant entre autres les cultures industrielles et de plein champ, les divers aspects des cultures fruitières; la biotechnologie et l'élargissement de la base génétique, en coopération avec les bureaux régionaux. Dans le cadre de ces réseaux, un certain nombre d'ateliers et de colloques seront organisés et plusieurs bulletins techniques publiés.

239. Le projet technique appuiera des tests et démonstrations pilotes de nouveaux types de plantes et de techniques améliorées et contribuera à diffuser largement les résultats des essais. Il apportera également une aide à l'élaboration de stratégies ou programmes agricoles spécifiques sur la production de pommes de terre en Afrique tropicale, la culture de champignons à petite échelle, le manioc, les noix de cajou et l'horticulture de subsistance. L'appui à la formation comportera notamment la préparation de manuels et directives sur: les systèmes agricoles durables pour la savane africaine; les variétés de riz prometteuses pour divers systèmes écologiques en Afrique de l'Ouest; la production rizicole irriguée pour les agents de vulgarisation; l'élevage dans les zones marginales; l'identification des problèmes de production pour le blé irrigué; les contraintes de terrain pour la reproduction de riz et de riz spécial; l'application des biotechnologies et l'échange de matériel végétal. Un certain nombre de cours de formation seront également organisés. Le projet technique gérera des bases de données concernant les principales cultures et systèmes agricoles, y compris le maïs, le blé, le sorgho, les légumineuses à grains, le riz dans diverses conditions agro-écologiques. Les moyens électroniques de diffusion seront renforcés. Une étroite coopération sera établie avec les centres GCRAI qui s'occupent activement des cultures et systèmes agricoles mentionnés ci-dessus.

212A2 - Agriculture urbaine et périurbaine

Justification et objectif

240. L'urbanisation rapide dans toutes les régions a entraîné une augmentation de la demande en particulier de fruits et légumes frais, alors que la croissance incontrôlée des villes conduit à la pauvreté et à des problèmes de malnutrition. L'horticulture, à l'intérieur et autour des villes, est une activité qui s'est développée, la main-d'oeuvre étant assurée par de nombreux immigrés, femmes et jeunes sans qualifications. La culture de jardins potagers sur de petites parcelles, au bord des routes, sur les terrasses et dans les patios a été entreprise à la fois pour nourrir la famille, mais également pour vendre par l'intermédiaire des vendeurs ambulants. Les jardins maraîchers de petite et moyenne taille se sont spécialisés dans la production commerciale de légumes, de fruits et plantes-racines pour la vente dans les villes. Toutefois, dans la plupart des cas, les activités agricoles urbaines manquent de supervision et de directives et se développent de façon désordonnée, les agriculteurs s'installant souvent sur n'importe quelle parcelle de terre disponible. De plus, l'utilisation incontrôlée de produits agrochimiques et l'eau d'irrigation de qualité douteuse a provoqué une recrudescence des problèmes de santé publique. Le COAG a reconnu l'importante contribution qu'apporte l'agriculture urbaine et périurbaine pour améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance. Ce projet technique aidera les pays à développer et diversifier les systèmes de production urbains et périurbains, tout en garantissant une utilisation durable des ressources naturelles et des mécanismes adéquats d'appui aux décisions. L'objectif est d'encourager l'intensification et la diversification de l'agriculture urbaine et périurbaine, afin qu'elle contribue à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des citadins pauvres.

Démarche et liens

241. Le projet technique cherchera à créer une base de connaissances globale sur les cultures horticoles, les techniques de production et les performances des cultivars dans des environnements urbains et périurbains. Il permettra également de mettre au point des prototypes de projet pour favoriser les initiatives en matière d'investissement à petite échelle en faveur de l'horticulture urbaine et périurbaine et d'organiser des colloques sur l'utilisation de technologies spécialisées permettant d'intensifier la production des cultures horticoles de plein champ et en serres de façon sûre et efficace. Cette activité sera accompagnée par des ateliers régionaux de formulation de projet (par exemple, techniques de cultures en serre dans les pays balkaniques et production de légumes de bonne qualité dans les petits États insulaires). Des protocoles et directives en matière de culture seront publiés en vue de la production de cultures horticoles saines et de qualité, y compris par des systèmes de culture biologique, et des activités de formation auront lieu sur les procédures de certification aux fins de l'étiquetage des produits conformément aux normes internationales. Les activités de formation comporteront notamment des ateliers régionaux pour renforcer les capacités de planification aux fins d'un développement intégré de l'agriculture urbaine et périurbaine et la conception de modules de formation pour la production de légumes "sains", la floriculture à petite échelle, les cultures protégées dans les zones tropicales humides et les techniques simples de culture hors sol. On encouragera les réunions de réseaux régionaux coopératifs, par exemple en Amérique latine (Aguila) et en Afrique (Coraf), en coopération avec les bureaux décentralisés. Les partenaires extérieurs seront notamment des instituts de recherche et des ONG qui s'occupent de promouvoir ce type de production.

212A3 - Systèmes de production fondés sur l'exploitation des herbages

Justification et objectif

242. Bon nombre des herbages dans le monde se trouvent dans des zones marginales et, en raison d'une utilisation inadéquate, ont été endommagés, avec pour conséquence une perte de la biodiversité et de la productivité. Dans les zones à potentiel élevé, il est nécessaire de produire des quantités toujours plus grandes de fourrages, soit pour les aliments du bétail d'hiver/d'été, soit pour soutenir la composante animale des systèmes intégrés culture-élevage. Bon nombre de pays ont besoin d'une aide pour répondre aux besoins des bergers, des nomades et des petits agriculteurs, en particulier dans les zones marginales. Ce projet technique a pour objectif d'encourager l'adoption de techniques d'utilisation durable des herbages dans les écosystèmes arides et fragiles et d'intégrer la production de fourrages dans des systèmes agricoles des zones à potentiel élevé.

Démarche et liens

243. Le projet technique appuiera divers réseaux, notamment pour des études collectives et des échanges d'informations sur des écologies spécifiques. Des zones pilotes de démonstration pour la remise en état des parcours seront créées dans le cadre de projets au Proche-Orient et des démonstrations sur la rotation des cultures fourragères seront organisées dans certains pays. Des directives seront publiées sur les principaux sujets, y compris l'évaluation des ressources en herbages, la production dans les herbages à faible utilisation d'intrants, la production de foin, la production de fourrages divers dans certains pays d'Asie, la production de cultures d'ensilage dans les tropiques, le fourrage et les arbres fourragers pour les producteurs de lait détenant de petites exploitations périurbaines. Des rapports et des publications seront préparés sur l'utilisation des arbres fourragers, la rotation de cultures fourragères spécifiques, les principaux herbages, la production de semences de cultures fourragères en Afrique de l'Est, le cactus en tant que fourrage et la luzerne résistant au froid, en coopération avec les bureaux régionaux concernés. Des cours de formation sur la production de semences de cultures fourragères et sur l'évaluation des pâturages seront organisés à l'intention des agents de vulgarisation. Une base de données sur les graminées/légumineuses et les arbres fourragers ainsi que des profils de pays seront introduits sur le site Web de la FAO pour faciliter la diffusion d'informations aux États Membres. Les partenaires extérieurs seront notamment plusieurs centres GCRAI (ICARDA, ICRAF, ILRI), ainsi que le FIDA, le PNUE et l'UNESCO.

212A4 - EMPRES - Élément ennemis des cultures

Justification et objectif

244. Ce projet technique continuera le précieux travail entamé dans le cadre de l'élément ennemis des cultures d'EMPRES, notamment pour la lutte contre les acridiens. Il cherchera à répondre aux besoins des pays par une alerte rapide sur d'éventuelles invasions et introductions d'ennemis des cultures transfrontières et fournira directement une aide là où les capacités de réaction rapide sont inappropriées. Il coordonnera également les interventions dans les pays touchés et favorisera la coopération. L'objectif est de réduire les risques de situations d'urgence transfrontières dues aux ennemis des cultures, grâce à des systèmes d'alerte et d'intervention rapides et à la recherche.

Démarche et liens

245. Le projet contribuera à améliorer les systèmes de communication dans les pays de l'aire d'invasion acridienne ainsi que les procédures de notification sur les infestations de ravageurs non migrateurs. Des études approfondies sur la capacité de lutte contre le criquet pèlerin de certains pays seront poursuivies, en vue de renforcer les processus de planification d'urgence. On introduira des méthodologies améliorées concernant certains aspects des études sur le criquet pèlerin et on évaluera la capacité d'analyse des résidus de pesticides dans la région de la mer Rouge.

246. Les activités de soutien à la recherche comporteront notamment des essais sur le terrain à l'aide d'agents de lutte biologique contre les populations de criquets pèlerins dans la région de la mer Rouge et des essais de terrain avec traitement en barrière. La corrélation entre la composition actuelle de l'habitat du criquet pèlerin et la réflexion spectrale sera analysée et les méthodes d'évaluation quantitative des populations d'acridiens améliorées. Les responsables de la protection des cultures recevront une formation complémentaire sur les systèmes de surveillance et de notification. On poursuivra la diffusion d'informations grâce à la publication mensuelle de bulletins sur les ravageurs non migrateurs et à la mise en place d'une base de données sur le criquet pèlerin, tandis que des prototypes seront mis à la disposition des pays intéressés. Outre les contacts directs avec les pays touchés par le biais des commissions, comités et autres mécanismes de coopération interpays sous l'égide de la FAO, ce projet technique s'assurera de la coopération d'instituts académiques et d'organismes d'aide bilatérale s'occupant de la lutte contre les acridiens. Des ressources extrabudgétaires seront fournies par divers donateurs.

212A5 - Généralisation de la protection intégrée pour parvenir à la sécurité alimentaire en renforçant les processus écologiques essentiels

Justification et objectif

247. La protection intégrée rend l'intensification de la production d'aliments plus durable et constitue le moyen le plus répandu de créer des écoles pratiques d'agriculteurs pour mettre en oeuvre d'autres éléments de la sécurité alimentaire. Les programmes nationaux de protection intégrée supposent des réformes qui rendent le secteur agricole plus concurrentiel en encourageant la suppression de subventions dénuées d'effets et en favorisant la mise en valeur des ressources humaines. La protection intégrée, outre son rôle dans la réalisation des objectifs de protection des cultures, est un exemple notable de connaissances et de pratiques agricoles fondées sur la science. Le projet technique a donc pour objectif de soutenir l'identification, l'analyse et le renforcement des processus agro-écologiques essentiels tels que prédation, concurrence, pollinisation, évolution parallèle, mutualisme, phytoplagie, en particulier en ce qui concerne la protection des végétaux, fondée sur la prise de décisions au niveau local et de faciliter les changements de politiques et institutionnels connexes.

Démarche et liens

248. Ce projet technique est étroitement lié au Fonds mondial de protection intégrée, parrainé conjointement par la Banque mondiale, le PNUD et le PNUE, qui est basé au siège de la FAO; ces deux entités se complètent mutuellement. Le mécanisme suppose des fonds extrabudgétaires de la même ampleur que les ressources allouées à ce projet technique. Les autres projets de terrain de protection intégrée appuyés ou exécutés par la FAO fourniront des intrants techniques et des opportunités en Asie, en Afrique et en Amérique latine.

249. Le projet entreprendra des études et concevra de nouvelles méthodes participatives pour l'analyse des services agro-écologiques indispensables qui serviront aux agriculteurs pour la prise de décisions en matière de protection intégrée et aux programmes nationaux de protection intégrée dans le cadre de leurs stratégies de base liées à la prédation, la pollinisation, etc. Il publiera des directives à l'intention du personnel national chargé de la protection des plantes qui participe aux opérations de sécurité alimentaire et à la conception, application et évaluation de stratégies de protection des végétaux à long terme. Ce projet technique est particulièrement axé sur la formation, notamment la formulation de programmes pédagogiques à l'intention du personnel national chargé de la protection des végétaux et de la sécurité alimentaire, sur l'utilisation de méthodes épidémiologiques et d'évaluation de la dynamique et de la pathologie des populations de ravageurs fondées sur la protection intégrée et la formation du personnel, chargé de la protection des végétaux et de la réglementation, aux cultures résistant aux herbicides et aux programmes pilotes de protection intégrée pour les principales espèces adventices. Les activités complémentaires seront: cours d'écologie appliquée sur les adventices dans les écoles pratiques d'agriculteurs pour toute une série d'agro-écosystèmes représentatifs; amélioration du suivi biologique des systèmes pratiques de protection intégrée; élaboration et application d'un Code de conduite pour la lutte biologique contre les ennemis des cultures exotiques; fourniture de directives aux conventions et protocoles sur la protection intégrée participative; et plusieurs études d'éléments spécifiques de la protection intégrée.

212A6 - Conservation, gestion et utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture

Justification et objectif

250. Ce projet technique renforcera le système mondial FAO sur les ressources phytogénétiques, qui comprend le Système d'information et d'alerte mondiales sur les ressources phytogénétiques (SIAM), le Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques, le rapport sur l'État des ressources phytogénétiques dans le monde; le Réseau international de collections ex situ placé sous les auspices de la FAO et les réseaux mondiaux et régionaux consacrés à des cultures spécifiques. Cette activité de programme continue visera principalement à faciliter l'application des activités prioritaires du Plan d'action mondial à évolution continue dans les domaines de la conservation et de l'utilisation des ressources et du renforcement des capacités, y compris la mise à jour du rapport sur l'État des ressources phytogénétiques dans le monde, qui permettra également d'enrichir le SIAM. Une aide sera fournie aux pays pour mettre au point des programmes, des réseaux et des projets à l'échelle régionale et nationale, afin d'améliorer leurs capacités à conserver et utiliser de façon durable les ressources phytogénétiques utiles à l'alimentation et à l'agriculture, en collaboration avec d'autres organismes et conformément aux décisions prises à la Conférence de la FAO à sa vingt-neuvième session. Les progrès et les réalisations seront signalés lors des sessions ordinaires de la CRGAA.

Démarche et liens

251. Le projet technique s'occupera de toutes les composantes du système mondial. La diffusion et l'échange d'informations seront renforcés grâce au SIAM et au Système d'information sur les semences (SIS), relevant du Centre mondial d'information agricole (WAICENT) et à la production régulière de publications techniques, y compris du Bulletin FAO/IPGRI. Le deuxième rapport (mis à jour) sur l'état des ressources phytogénétiques dans le monde sera publié. Le projet technique poursuivra le renforcement des réseaux mondiaux et régionaux et des réseaux par culture, ainsi que du Réseau international de collections ex situ. Un appui sera également fourni pour l'élaboration de méthodes de gestion dynamique in situ des ressources phytogénétiques utiles à l'alimentation et à l'agriculture au moyen d'études de cas sur la gestion des ressources génétiques à l'exploitation et de directives sur la gestion des ressources phytogénétiques dans les zones protégées. Les activités de formation recevront également un appui. Une collaboration sera assurée avec l'IPGRI, d'autres centres concernés du GCRAI et des ONG.

212A7 - Production durable de semences et sécurité en matière de semences

Justification et objectif

252. L'offre de semences de qualité et de matériel végétal, y compris la distribution de variétés améliorées, est déterminante pour augmenter la productivité agricole et la sécurité alimentaire et constitue l'une des activités prioritaires du Plan d'action mondial pour la conservation et l'utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Les pays ont besoin de mettre en place des programmes et politiques semenciers efficaces et d'assurer la complémentarité des entreprises gouvernementales, para-étatiques, commerciales et à petite échelle qui s'occupent de la sélection végétale, de l'amélioration de la production de semences et de leur distribution. Ce projet technique a pour objectif d'aider les États Membres à formuler les politiques et programmes semenciers mondiaux nécessaires au bon fonctionnement des secteurs nationaux de production et d'approvisionnement en semences.

Démarche et liens

253. La fourniture de conseils techniques et de politique générale aux pays sera facilitée par la tenue de consultations et l'appui apporté aux réseaux coopératifs interpays en Afrique, au Proche-Orient et en Afrique du Nord, en Asie et dans le Pacifique. Des manuels sur les technologies modernes de production de semences pour des espèces qui se reproduisent sexuellement, des directives sur la production améliorée de semences à la ferme et des manuels de formation aux essais de fabrication des semences en laboratoire seront publiés. Le Système des semences de qualité déclarée de la FAO sera mis à jour. En ce qui concerne la sécurité des semences, il est prévu de créer un groupe consultatif de la sécurité des semences et de rendre opérationnel un réseau sur la sécurité des semences de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SADC). Plusieurs projets de terrain de la FAO visent à aider les pays à améliorer le secteur semencier et ces activités seront étroitement liées à celles du projet technique. La sécurité des semences est un élément important de tous les projets de terrain sur l'amélioration et la production des semences et du matériel végétal. Les partenaires extérieurs seront notamment les SNRA au niveau national et les centres s'occupant des cultures du GCRAI au niveau international.

212A8 - Informations utiles à la prise de décisions en matière de production végétale et de protection des plantes

Justification et objectif

254. Ce projet a pour but de concevoir un système novateur de gestion de l'information et d'appui aux décisions axé sur Internet dans le domaine de la production végétale et de la protection des plantes. Les participants seront en mesure d'influencer la fourniture d'informations et l'accès à ces informations car le projet sera mis en place dans le cadre d'une responsabilité partagée pour la collecte, la validation et l'accès. Le projet vise à ce que tous les Membres de la FAO aient accès aux informations sur la production végétale et la protection des plantes et les outils de prise de décisions connexes.

Démarche et liens

255. Un réseau de spécialistes de la production végétale et de la protection des plantes sera créé et servira de base à la fourniture d'intrants au système. La base de données qui en résultera s'adressera à un large éventail d'usagers s'occupant d'activités opérationnelles et normatives. Les directives seront mises à jour et une formation des éditeurs et utilisateurs organisée au niveau régional. Des liens seront établis avec d'autres bases de données de la Division de la production végétale et de la protection des plantes (AGP).

212P1 - Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV)

Justification et objectif

256. Cette activité de programme continue soutient l'application de la Convention internationale pour la protection des végétaux et facilitera le mouvement international, y compris le commerce, des matériels végétaux et produits agricoles tout en aidant les membres à assurer une protection adéquate des ressources végétales nationales et de la biodiversité contre la propagation et l'introduction d'organismes nuisibles. L'objectif est de garantir une action commune et efficace pour empêcher la propagation et l'introduction d'organismes pouvant affecter les produits végétaux et promouvoir des mesures permettant leur contrôle.

Démarche et liens

257. Cette activité de programme continue comportera toute une série de réunions importantes, y compris deux réunions pour la Commission des mesures phytosanitaires et pour le Comité d'experts sur les mesures phytosanitaires; six groupes de travail d'experts et deux consultations techniques entre organisations régionales s'occupant de la protection des plantes. Elle continuera d'apporter un soutien aux commissions régionales chargées de la protection des plantes en Asie, dans le Pacifique et dans les Caraïbes et à la publication des normes internationales pour les mesures phytosanitaires, la notification du statut et des attaques d'organismes nuisibles et autres échanges d'informations demandés par la Convention. Cette dernière activité sera facilitée par une section spécialisée du site Web d'Internet de la FAO, la publication d'un bulletin CIPV et la gestion d'un répertoire des points de contact dans les organismes nationaux et régionaux de protection des plantes. Outre un réseau de contacts avec les institutions nationales concernées, une étroite liaison sera établie avec l'OMC et d'autres organismes internationaux intéressés. À l'intérieur de l'Organisation, on travaillera en collaboration avec le Codex pour l'établissement de normes internationales et l'harmonisation des mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS).

212P2 - Gestion des pesticides

Justification et objectif

258. Cette activité de programme continue viendra soutenir le Code international de conduite sur la distribution et l'utilisation de pesticides. L'appui au Secrétariat intérimaire de la Convention de Rotterdam (mise en place conjointement par la FAO et le PNUE) pour l'application de la procédure de consentement préalable en connaissance de cause (PIC) à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l'objet d'un commerce international (Article 9 du Code) fait partie de cette activité. Les progrès réalisés jusqu'à maintenant dans l'application du Code peuvent être évalués grâce aux indicateurs suivants: 1) fourniture de directives sur la gestion des pesticides et leur adoption ultérieure par les autorités nationales (deuxième questionnaire du Code, 1996); 2) description de normes de qualité élevée des pesticides (plus de 360 "vieilles" normes et 5 "nouvelles" normes en 1999); 3) évaluation des niveaux de résidus des pesticides (plus de 2 400 limites maximales de résidus (LMR) adoptées par le Codex en 1998); 4) identification de pesticides dangereux pouvant faire l'objet de la procédure PIC (22 pesticides recensés en 1998); et 5) suppression du danger que présentent les pesticides périmés (1 200 tonnes éliminées en Afrique jusqu'en 1998). L'activité de programme continue vise à réduire les risques associés à l'utilisation de pesticides et à contribuer ainsi à protéger la santé de l'homme et l'environnement.

Démarche et liens

259. L'activité de programme continue apportera un soutien aux consultations entre gouvernements sur la révision du Code de conduite, diffusera un projet de révision du Code et le publiera sous sa forme définitive. Elle diffusera également des recommandations provenant d'ateliers régionaux de sensibilisation à la Convention de Rotterdam, organisés en coopération avec les bureaux régionaux. La procédure à suivre pour qu'un pesticide spécifique devienne un produit chimique PIC fera l'objet d'un examen continu et des directives sur la gestion des pesticides seront publiées. D'autres activités méthodologiques comporteront: la définition de normes de qualité des pesticides; l'évaluation, description et publication de spécifications des pesticides; la publication de rapports sur les dommages que causent les pesticides aux produits agricoles et à l'environnement et la diffusion des recommandations du groupe d'experts sur les conditions d'inscription des pesticides. L'estimation des LMR au niveau international restera une obligation conformément aux recommandations des réunions conjointes sur les résidus de pesticides. La conception d'un système d'information sur les pesticides dans le cadre de la procédure PIC, y compris des documents contenant les décisions des gouvernements et des directives sur la prise de décisions aideront à réaliser les activités susmentionnées. En ce qui concerne les pesticides périmés, l'activité de programme continue portera sur les procédures permettant d'évaluer le stock de pesticides périmés dans les pays en développement, en coopération avec les bureaux régionaux du Proche-Orient, d'Afrique et d'Amérique latine et elle fournira aux gouvernements des informations et des méthodes concernant leur élimination. Les partenaires extérieurs seront notamment le PNUE, le BIT, l'ONUDI, l'OMS et l'OCDE.

212P3 - Lutte contre les migrateurs nuisibles

Justification et objectif

260. Cette activité de programme continue complète le projet technique ci-dessus (212A4) et concerne les responsabilités "permanentes" confiées à la FAO qui consistent à soutenir l'échange d'informations sur les migrateurs nuisibles et la collaboration entre pays touchés et a favorisé la sensibilisation de la communauté de donateurs internationaux. L'objectif est de faciliter la coopération et la coordination régionales et interrégionales sur la gestion des migrateurs nuisibles, afin de réduire les pertes agricoles dues aux ennemis des cultures, en particulier le criquet pèlerin.

Démarche et liens

261. Associée au projet technique 212A4, cette activité de programme continue fournira un flux ininterrompu d'informations actuelles à toutes les parties intéressées par le biais de bulletins mensuels sur la situation du criquet pèlerin, y compris des prévisions, de la publication d'alertes spéciales sur les situations critiques concernant ce ravageur et de résumés de situation concernant des attaques d'autres acridiens. On peaufinera les directives et les méthodes à utiliser dans la lutte contre le criquet pèlerin et autres migrateurs nuisibles. Les fluctuations de la population de criquets pèlerins seront analysées et des bases de données tenues à jour. L'activité de programme continue facilitera la coopération en matière de lutte contre le criquet pèlerin grâce à des décisions de politique adoptées par consensus et à l'amélioration des mécanismes consultatifs établis. Il s'agira également de parvenir à un consensus sur les priorités de la recherche sur le criquet pèlerin et les projets de recherche coopérative à exécuter. La formation à la lutte contre le criquet pèlerin s'adressera entre autres aux responsables nationaux des enquêtes et prévisions. Des conseils techniques seront fournis aux projets de développement sur la lutte contre les migrateurs nuisibles (projets de l'USAID et LOCUSTOX). Les partenaires extérieurs seront notamment des organismes d'aide bilatérale.

212P4 - Soutien aux politiques en matière de ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (RPGAA)

Justification et objectif

262. Cette activité de programme continue comprend deux volets. Le premier, qui relève du Secrétariat de la Commission des ressources génétiques, sert à appuyer les débats et les négociations intergouvernementales sur les instruments, accords et cadres réglementaires ayant trait aux ressources génétiques utiles à l'alimentation et l'agriculture et aux techniques correspondantes, notamment sur les questions d'accès et de partage des bénéfices; il appuie également des programmes d'action spécifiques et maintient constamment à l'étude toutes les questions relatives aux politiques, aux programmes et activités de la FAO dans ce domaine. La Commission a créé deux Groupes de travail techniques intergouvernementaux sur les ressources génétiques des animaux d'élevage et sur les ressources phytogénétiques. L'entité 213A5 appuie le Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources zoogénétiques.

263. Le second volet, qui porte spécifiquement sur les ressources phytogénétiques, relève de l'unité technique AGPS. Il appuie le Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources phytogénétiques utiles à l'alimentation et à l'agriculture. Il complète le projet technique 212A6, qui porte sur les activités opérationnelles. Il a pour objectif d'aider les pays à coordonner et élaborer les politiques régionales et nationales de conservation et d'utilisation durable des ressources phytogénétiques utiles à l'alimentation et à l'agriculture, y compris pour les questions d'érosion génétique, dans le cadre de l'Engagement international sur les ressources phytogénétiques. Ce volet couvre le suivi et l'application des décisions et recommandations prises par la CRGAA.

Démarche et liens

264. Le premier volet appuiera les négociations portant sur l'élaboration et le suivi des accords internationaux pertinents, comme l'Engagement international sur les ressources phytogénétiques (actuellement révisé pour l'aligner sur la CDB, et pour concrétiser les droits des agriculteurs) et les cadres sectoriels, qui comprennent les rapports sur l'État des ressources génétiques animales et végétales dans le monde, le Plan d'action mondial à évolution continue sur les ressources phytogénétiques et la Stratégie mondiale pour la gestion durable et la conservation des ressources zoogénétiques. La Commission élabore également des codes de conduite, y compris sur la collecte et le transfert des ressources génétiques et sur les biotechnologies. Le Secrétariat de la CRGAA doit également appuyer les activités réalisées par la FAO dans le domaine de la bioéthique. Il restera en liaison étroite avec des institutions nationales et régionales et avec les organisations de la société civile s'occupant des politiques générales applicables aux ressources génétiques, avec l'IPGRI et d'autres structures internationales comme la CDB, l'OMC et l'UPOV.

265. Le second volet aidera toutes les parties prenantes à encourager et faciliter l'application du Plan d'action mondial et aidera les pays à préparer des projets, en coopération avec d'autres organismes. Un appui sera fourni pour une réunion des parties prenantes et des donateurs. Des directives et des documents d'information seront préparés à l'intention des pays sur les politiques concernant l'utilisation des ressources phytogénétiques et l'accès à celles-ci et sur d'autres questions découlant de l'Engagement international révisé. Des travaux seront réalisés à ce titre sur les critères et indicateurs permettant de suivre l'application du Plan d'action mondial; des méthodologies seront établies afin d'incorporer les objectifs du Plan d'action mondial dans des programmes réalisés par des organisations internationales; une liste des meilleures pratiques possibles sera établie sur la base d'études de cas. Un appui sera également fourni au programme de travail conjoint sur la biodiversité agricole entrepris avec la CDB. Les principaux partenaires extérieurs seront les services nationaux chargés des ressources phytogénétiques, la CDB, le GCRAI (IPGRI), les ONG et les institutions de financement. Les services nécessaires au Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources phytogénétiques seront fournis en collaboration étroite avec le Secrétariat de la CRGAA.

212S1 - Services techniques aux membres en matière de production agricole

266. Cet accord de service technique concerne la fourniture de conseils directs sur les questions de production végétale et de protection des plantes et un appui aux programmes de terrain de la FAO, y compris le PSSA et les interventions d'urgence, ces deux activités ayant pour objectif de renforcer les programmes nationaux et internationaux.

Estimations 2000-01, par source de financement, unité et région (en milliers de dollars E.-U.)
Source de financement Unité administrative Région
Fonds Total Unité Programme Fonds Total Région Total
      de travail fiduciaires      
Programme de travail   AFIP 687 0 687 Mondial 12 046
Programme ordinaire 25 092 AGD 1 591 1 677 3 268 Interrégional 9 331
Détachements au titre du SDPP 32 AGP 18 111 20 389 38 500 Afrique 35 557
Détachements au titre du SST 30 FAOR 19 0 19 Asie et Pacifique 49 596
Détachements au titre de Fonds 210 RAF 880 11 841 12 721 Proche-Orient 132 972
Programme de travail 25 364 RAP 1 263 27 258 28 521 Europe 18 423
Activités de fonds fiduciaires   REU 175 0 175 Amérique latine 13 351
Fonds fiduciaires 245 912 RLC 702 10 682 11 384    
Activités de fonds fiduciaires 245 912 RNE 892 9 672 10 564    
    SAFR 247 0 247    
    SAPA 232 0 232    
    SLAC 302 0 302    
    SNEA 263 0 263    
    TCO 0 164 393 164 393    
Total du Programme 2.1.2 271 276   25 364 245 912 271 276   271 276

Programme 2.1.3: Élevage

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.3.1 Systèmes d'information, politiques et planification en matière d'élevage 4 211 (4 211) 0 0% 0%
2.1.3.2 Systèmes périurbains intensifs de production et d'approvisionnement 2 148 (2 148) 0 0% 0%
2.1.3.3 Systèmes agricoles mixtes 3 600 (3 600) 0 0% 0%
2.1.3.4 Systèmes pastoraux et pâturages extensifs 1 660 (1 660) 0 0% 0%
2.1.3.5 Diversité génétique des animaux domestiques 2 322 (2 322) 0 0% 0%
2.1.3.6 Maladies transfrontières des animaux 3 274 (3 274) 0 0% 0%
2.1.3.A2 Contribution de l'élevage à la production vivrière et à la sécurité alimentaire 0 2 336 2 336 14% 19%
2.1.3.A3 Contribution de l'élevage à la lutte contre la pauvreté 0 1 673 1 673 10% 10%
2.1.3.A4 Protection et amélioration des ressources naturelles dans les systèmes d'élevage 0 1 447 1 447 8% 19%
2.1.3.A5 Utilisation et conservation durables des ressources zoogénétiques 0 1 797 1 797 10% 19%
2.1.3.A6 Surveillance et maîtrise des maladies limitant la production et des zoonoses 0 2 740 2 740 16% 14%
2.1.3.A7 EMPRES - Élevage 0 2 340 2 340 14% 5%
2.1.3.P1 Informations mondiales sur l'élevage 0 2 725 2 725 16% 16%
2.1.3.S1 Services de soutien aux États Membres et au Programme de terrain 0 2 223 2 223 13% 34%
Total (croissance réelle zéro) 17 215 66 17 281 100% 17%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 78  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 17 359  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (749)  
Total (croissance nominale zéro) 16 610  

267. En raison de son expansion dynamique, l'élevage offre des opportunités sans précédent de contribuer de façon significative à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. Par ailleurs, les problèmes dont il faut s'occuper concernent l'intégrité des ressources naturelles, y compris les ressources génétiques des animaux d'élevage et la santé publique. Le programme a été reformulé du point de vue de ses éléments constituants pour refléter de façon plus explicite ces opportunités et ces défis. Il comportera six projets techniques limités dans le temps et une activité de programme continue. Cette dernière sera le centre des activités d'analyse des systèmes et des politiques en matière d'information et d'élevage. L'appui à ce programme de terrain est renforcé par un accord de service technique.

268. La tendance est d'abandonner la présentation selon les précédents systèmes d'élevage au profit de projets axés davantage sur les questions de développement. Cela permet de faire ressortir plus explicitement la contribution des cultures attelées à la sécurité alimentaire grâce à: une amélioration de la productivité et une intensification de la production animale (213A2), la production de revenus grâce à l'élevage, en privilégiant notamment les espèces à cycle biologique court (213A3), une protection de la base de ressources naturelles utilisées pour la production animale (213A4), et la conservation et une meilleure utilisation des ressources génétiques animales disponibles (213A5).

269. Les activités concernant la santé animale sont regroupées dans un projet technique à plusieurs volets (213A6) sur le suivi et la surveillance des maladies nouvelles et endémiques, et dans le projet (EMPRES) sur les maladies transfrontières (213A7). Les conclusions de l'examen externe d'EMPRES effectué récemment ont conduit à adopter une approche bipolaire pour les travaux de l'AGA en matière de santé animale: 1) gestion sanitaire et productivité animale et 2) réduction des conséquences négatives des épizooties.

270. La nouvelle structure du programme, tout en facilitant les activités axées sur des grands domaines permettra également d'intégrer la gestion et la fourniture efficace de services de santé animale bien définis, à la production animale et la transformation des produits. Les projets sur l'élevage liés à EMPRES et sur l'utilisation et la conservation durables des ressources génétiques animales resteront une priorité. Les activités du Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA) sont l'objet d'un élément spécifique du Programme 213A6 et celles qui concernent les systèmes de production périurbaine sont intégrées dans des projets pertinents.

213A2 - Contribution de l'élevage à la production vivrière et à la sécurité alimentaire

Justification et objectif

271. On peut obtenir des augmentations de rendement par animal (ou par hectare de terre) en utilisant de façon plus efficace les ressources. Dans la pratique, cela suppose une intensification et une intégration plus rationnelle de la production végétale et animale ainsi qu'un renforcement des liens de commercialisation entre intrants et produits. La principale contrainte à la production animale au niveau des communautés et des exploitations est l'accès inadéquat aux intrants, aux services, à la formation et à des marchés fiables. La tendance à passer d'une autosuffisance familiale à une production axée vers les marchés est plus marquée en Asie, mais elle se confirme dans certaines parties d'Afrique (hauts plateaux et terres subhumides des zones subsahariennes) en raison de la pression démographique et de l'élimination de la mouche tsé-tsé. En Amérique latine, il existe des systèmes pastoraux et agrosylvopastoraux ayant un potentiel élevé de développement durable. Dans les pays d'Europe centrale et orientale, un problème fondamental est le processus de transformation en vue d'une harmonisation avec les normes de l'UE. Le projet technique sera axé sur la gestion intensive des ressources et l'intégration de la production et de la transformation. Il portera également sur des aspects de transfert de technologies, de gestion des entreprises et des services et de renforcement des capacités des services public et privé dans les domaines de la production et de la santé animales. En outre, le projet technique cherchera à améliorer l'utilisation du potentiel génétique des animaux domestiques par l'élaboration de programmes d'amélioration de races animales adaptées aux conditions locales et régionales. L'objectif global de cette entité de programme est de produire des directives stratégiques et d'appuyer les services nationaux pour leur permettre d'accroître de façon durable les productions animales et les approvisionnements en produits d'origine animale.

Démarche et liens

272. Le projet technique analysera le potentiel de production d'excédents commercialisables significatifs dans le cadre de divers systèmes, par exemple, les systèmes de production intégrée intensive contractuelle ou artisanale en Asie et les systèmes sylvopastoraux en Amérique latine. Le projet comportera également des études de cas et des ateliers pour déterminer les principaux éléments de réussite des groupes ou associations privés de traitement et de commercialisation du lait ou de la viande. L'élément méthodologie du projet contribuera à l'élaboration de plusieurs documents ou orientations sur: les aliments pour le bétail et les techniques d'alimentation; les systèmes intégrés à petite échelle bovins/buffles dans les zones tropicales d'Asie; les technologies de traitement aux fins de la commercialisation sans risque de produits animaux (sur la base d'études en Amérique centrale, aux Caraïbes et au Proche-Orient); l'utilisation de la traction animale et le recyclage des aliments nutritifs en association avec des systèmes intensifs mixtes culture/bovin/buffle (Asie, Afrique de l'Est); le lien entre qualité des produits et alimentation des animaux (en particulier pour l'Amérique latine, l'Europe centrale et de l'Est); des listes permettant de préparer les éléments élevage dans les projets d'investissement; l'amélioration des races d'élevage selon l'évolution des milieux de production, leur utilisation accrue pays par pays et la conservation des races uniques menacées.

273. Les Bureaux régionaux participeront aux évaluations et études mentionnées ci-dessus, ainsi qu'aux réseaux de soutien (par exemple, réseaux actifs - buffles, petits ruminants, lapins et animaux domestiques - dans la région du Proche-Orient). Le matériel de formation comportera une pochette de documentation pédagogique type pour la gestion intégrée du bétail laitier, en particulier dans les exploitations laitières familiales, dans les régions d'Asie et du Proche-Orient, ainsi que des arrangements juridiques, des mesures de gestion et des dispositifs opérationnels types pour la surveillance de la production, du stockage et de la distribution des produits animaux, notamment sous l'angle de la qualité et de l'hygiène des produits. Ce projet technique comporte des liens externes avec les centres agricoles internationaux intéressés du GCRAI et du SNRA.

213A3 - Contribution de l'élevage à la lutte contre la pauvreté

Justification et objectif

274. On estime que 80 pour cent des foyers ruraux dans les régions en développement élèvent une ou plusieurs espèces à cycle biologique court (volaille, moutons, chèvres, porcs, lapins, cochons d'Inde, etc.) aux fins de la création de revenus, de l'approvisionnement alimentaire et d'une couverture contre les risques. Il y a des races qui se sont bien adaptées à toute une série de conditions locales et qui s'intègrent bien dans des systèmes d'agriculture mixte. Toutefois, la productivité est habituellement inférieure au potentiel, bien qu'il existe des techniques et des pratiques éprouvées pour l'augmenter. Le projet cherche à identifier les possibilités d'améliorer la base génétique des races autochtones. En outre, tant la préservation des produits de l'élevage que leur transformation en produits à valeur ajoutée à l'exploitation, en milieu rural ou en zone périurbaine, peuvent contribuer à créer des emplois et à satisfaire l'augmentation prévue de la demande de produits de l'élevage au cours des deux prochaines décennies, potentiel qui, s'il est bien exploité, pourrait aider des millions de personnes à franchir le seuil de la pauvreté. Cela suppose un environnement proactif de services d'appui et de compétences, ainsi que des informations efficaces et de l'expérience. Le projet a pour objectif de produire un ensemble global de directives et de matériels et services de soutien connexes pour améliorer les systèmes de production des espèces à cycle biologique court et la transformation à petite échelle.

Démarche et liens

275. Dans sa phase initiale, le projet évaluera dans quelle mesure les espèces à cycle biologique court contribuent à lutter contre la pauvreté, examinera les questions non résolues et étudiera des solutions, avec toutes leurs implications, afin de favoriser un processus de prise de décisions rationnel. Des travaux seront réalisés pour déterminer et expérimenter sur le terrain, dans plusieurs régions, la contribution potentielle de l'amélioration génétique des animaux domestiques à la lutte contre la pauvreté. Une consultation d'experts sera organisée. Des informations et des documents ciblés sur les usagers seront évalués et largement diffusés; ils porteront notamment sur des analyses, des stratégies, des plans et des systèmes. Le projet étudiera également les arrangements institutionnels requis pour que les éleveurs pauvres puissent contribuer aux produits animaux mis sur le marché. Les partenaires extérieurs comprennent des instituts nationaux et internationaux de recherche et des organismes d'aide bilatérale.

213A4 - Protection et mise en valeur des ressources naturelles dans les systèmes d'élevage

Justification et objectif

276. L'augmentation de la demande de protéines animales à haute valeur conduira à une augmentation des pressions sur les ressources naturelles. Les terres de pâture sont actuellement menacées de dégradation, les ressources en eaux deviennent rares dans de nombreuses régions et davantage de diversité biologique sera perdue si l'on ne met pas en place des mesures appropriées. Ces pressions sont exacerbées par une forte évolution en faveur de formes industrielles de production, par exemple, production plus spécialisée et concentrée dans des chaînes de production à intégration verticale, les monogastriques devenant plus importants en tant que convertisseurs d'aliments concentrés (à base de grain) que les ruminants. De plus, les systèmes d'élevage occupent plus de la moitié des terres disponibles et de ce fait les systèmes de production animale joueront un rôle déterminant dans les changements climatiques mondiaux, à la fois parce qu'ils contribueront aux émissions et en atténueront les effets (par exemple, fixation du carbone). Les systèmes d'élevage industriel sont actuellement largement tributaires des combustibles fossiles. L'augmentation prévue des pressions et l'évolution du secteur de l'élevage exige un nouvel ensemble de paramètres pour les responsables des pouvoirs publics, les organisations non gouvernementales et les organismes internationaux. Le projet cible les zones à problèmes dans leur interaction élevage/ressources naturelles. Il traite de l'interaction étroite des politiques des pouvoirs publics et des incidences de la production animale sur l'environnement. Son principal objectif est d'une part d'élaborer des stratégies qui permettent d'atténuer les conflits à propos de produits alimentaires et de ressources en eaux rares et de préserver les terres et la biodiversité, et d'autre part de favoriser leur application.

Démarche et liens

277. Le projet technique conduira une analyse globale de la dégradation des ressources et de leurs incidences socio-économiques dans des zones critiques. Cette activité sera appuyée par des études individuelles sur les aspects biophysiques (par exemple, surcharge d'éléments nutritifs), socio-économiques et techniques (par exemple, autres moyens de réduire les excrétions des éléments nutritifs, nouvelle conception de l'habitat, traitement et utilisation des déchets, recyclage des nutriments). De même, des études seront entreprises sur les pressions que le bétail exerce sur les ressources et les conflits dans divers systèmes de production, notamment: aliments du bétail consommables par l'homme, efficacité des énergies, émissions gazeuses autres que le méthane, fixation du carbone, utilisation des combustibles fossiles. En dernier lieu, une évaluation préliminaire et un suivi des équilibres en éléments nutritifs dans les systèmes agricoles à petite échelle seront réalisés. Il est prévu d'établir des structures de communication de nature consultative (par exemple, tribunes de discussion, réseaux et comités nationaux) sur les systèmes pastoraux et sylvopastoraux et d'examiner les questions environnement/bétail dans des instances nationales et écorégionales, ce qui pourrait aboutir à la création d'un réseau mondial. Le projet fournira du matériel pédagogique et une série d'outils d'analyse, de planification et de suivi concernant les grandes questions environnement/bétail. Il fournira également un appui par la mise en place d'unités de démonstration des techniques sylvopastorales. Les principaux partenaires extérieurs seront l'ILRI, l'ICARDA, le CIRAF, l'IFRI, la Banque mondiale, le PNUE et l'Initiative multidonateurs élevage-environnement.

213A5 - Utilisation et conservation durables des ressources zoogénétiques

Justification et objectif

278. La valeur de la plupart des ressources zoogénétiques (AnGR) liées aux espèces animales domestiquées importantes pour la production alimentaire et agricole est très mal comprise. L'attention s'est portée jusqu'à maintenant sur un très petit nombre de races dans le monde, souvent sans tenir compte de l'incidence des environnements de production locale sur la capacité de ces races à survivre, se reproduire et produire. Avec l'appui de ses organes directeurs, la FAO doit orienter et coordonner l'élaboration et l'évolution d'un cadre stratégique qui sera utilisé dans les campagnes pour améliorer les activités de gestion des ressources zoogénétiques: par exemple, enquête, suivi et description; utilisation, mise en valeur et conservation des ressources biologiques et accès à ces ressources. L'utilisation et la conservation durables sont des éléments déterminants du cadre stratégique de gestion durable et de conservation des ressources zoogénétiques que la FAO élabore actuellement pour aider les pays à gérer les ressources zoogénétiques en rapport avec les exploitations agricoles. Ce sont également des objectifs fondamentaux de la Convention sur la diversité biologique (CDB) que la plupart des pays ont désormais ratifié aux fins de son application. L'évolution rapide des biotechnologies moléculaires et reproductives a également des incidences notables sur les mesures prises par les pays en matière d'utilisation et de conservation des ressources. Le projet a donc pour objectif de poursuivre l'élaboration du cadre stratégique sur les ressources zoogénétiques et d'aider les pays à en appliquer les éléments importants, aux fins de l'utilisation et de la conservation durables des ressources génétiques uniques que constituent les principales espèces d'animaux domestiques.

Démarche et liens

279. Le projet porte sur le large éventail d'informations spécifiques dont ont besoin les pays pour élaborer des politiques, plans et programmes rentables. Il s'agit de: i) comprendre les raisons de la dégradation des ressources zoogénétiques et l'importance des mesures de conservation; ii) planifier et mettre en place des activités d'amélioration génétique pour les ressources animales importantes actuellement du point de vue de la sécurité alimentaire et de divers autres besoins des communautés; iii) conserver, pour répondre à d'autres besoins éventuels, les ressources zoogénétiques uniques qui sont pour le moment d'un intérêt limité pour les agriculteurs; et iv) avoir accès aux avantages que procurent les ressources zoogénétiques et les partager dans divers environnements de production.

280. Le Groupe de travail technique intergouvernemental sur les ressources zoogénétiques de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA) et la Commission proprement dite, auquel le projet technique apportera ses services et son soutien pour affiner la stratégie mondiale et ses éléments constitutifs, ainsi que l'élément ressources zoogénétiques du Programme mixte FAO/CDB serviront de tribunes de discussion. Deux réunions du Groupe d'experts sur les ressources zoogénétiques seront également organisées. La coordination et la mobilisation des activités de conservation des ressources zoogénétiques comportera entre autres la création de centres de liaison pour 35 autres pays. Ce processus sera aidé par l'élaboration et la négociation avec les pays de directives globales préliminaires et d'un système de soutien à la prise de décisions sur les ressources zoogénétiques pour utilisation à l'échelle nationale, d'un système d'enquêtes et de suivi sur les ressources zoogénétiques et d'un système d'intervention en cas de situations d'urgence. Des stratégies de conservation nationales des ressources zoogénétiques seront formulées. Des stratégies et des programmes d'amélioration zoogénétique seront élaborés dans le cadre des entités de programme 213A2 et 213A3.

281. Le principal produit en matière d'information sera la préparation de l'État des ressources zoogénétiques dans le monde pour l'élaboration duquel des directives seront élaborées et des structures d'appui établies aux niveaux régional et local. D'autres grandes publications seront le Bulletin d'information sur les ressources zoogénétiques (six numéros) et la troisième édition de la Liste mondiale de surveillance pour la diversité des animaux domestiques. Le Système spécial d'information sur les ressources zoogénétiques créé dans le cadre de l'Initiative pour la diversité des animaux domestiques (système d'information sur la diversité des animaux domestiques (DAD-IS) relève de l'entité de programme 213P1. D'autres activités importantes porteront sur l'élaboration de critères convenus pour l'évaluation de la diversité des animaux domestiques et le suivi mondial; la création d'un mécanisme de contrôle et la production de statistiques mondiales sur l'utilisation de l'insémination artificielle et le transfert d'embryons pour des espèces importantes. Des liens étroits seront établis avec d'autres entités dans le cadre du programme sur l'élevage, WAICENT et la Division mixte FAO/AIEA. Les partenaires extérieurs seront notamment les instituts du GCRAI qui s'occupent de ressources zoogénétiques et le PNUE, en plus de la CDB/ONU.

213A6 - Surveillance et maîtrise des maladies limitant la production et des zoonoses

Justification et objectif

282. Les pays ont besoin de s'occuper de façon durable des grandes contraintes imposées à la production animale par les principales maladies et de l'impact croissant des zoonoses sur la santé animale et le commerce. Cela suppose des renseignements précis sur les maladies, un renforcement institutionnel des services vétérinaires, une coordination et une collaboration internationales, l'élaboration de stratégies et de politiques rationnelles pour la gestion des maladies animales et une utilisation durable et productive, de manière intégrée, des ressources animales et autres ressources naturelles. Le projet technique a donc pour objectif de renforcer les capacités nationales pour accroître les informations disponibles sur les maladies ainsi que de conseiller les pays sur les stratégies de lutte contre les maladies animales.

Démarche et liens

283. Un certain nombre d'études et d'évaluations seront réalisées, y compris: l'analyse des rapports entre l'utilisation d'antibiotiques dans les aliments du bétail, la production animale (conversion des aliments et gains) et la résistance aux antibiotiques dans la flore intestinale. Le projet technique publiera des directives, par exemple sur la caractérisation d'isolats du virus de la fièvre aphteuse, afin de mieux lutter contre la maladie, ainsi que des normes et des protocoles pour le diagnostic et la gestion de la résistance aux parasites. Il appuiera également activement la coopération entre pays dans les domaines de la trypanosomiase, de la recherche sur la mouche tsé-tsé et des activités de lutte. Cela comportera notamment la coordination d'essais pilotes, la validation et l'extension de nouveaux vaccins contre les maladies endémiques des petits ruminants dans des systèmes d'élevage extensif et l'appui à un réseau de coopération internationale, doté de centres de référence régionaux, pour l'échange d'informations et la lutte intégrée contre les parasites. On organisera des réunions annuelles du groupe de travail de la FAO et du groupe de contact du secteur privé sur la résistance aux parasites.

213A7 - EMPRES - Élevage

Justification et objectif

284. Ce projet technique concerne l'élément maladies animales d'EMPRES. Il traite des maladies épidémiques qui peuvent créer de graves pertes de production, entraver le commerce international de l'élevage et des produits de l'élevage et menacer la sécurité alimentaire. Afin de réduire et en dernier ressort de supprimer la menace que posent les maladies transfrontières, le projet technique aidera les pays à renforcer leurs propres systèmes de surveillance/alerte rapide, à établir des plans d'urgence et à créer un système d'information mondiale pour la surveillance des maladies. Il favorisera également la recherche sur les méthodes de lutte et d'éradication. L'objectif de cet élément d'EMPRES est de contribuer à des stratégies nationales et régionales efficaces de lutte et d'éradication (systèmes d'alerte rapide, plans d'intervention) et de participer à la fourniture d'informations mondiales aux fins de la prévention et de la maîtrise des principales épizooties.

Démarche et liens

285. Le projet technique est exécuté grâce à cinq lignes d'action complémentaires: 1) favoriser un système de surveillance et d'alerte rapide coordonné aux niveaux national, régional et mondial, y compris par l'intermédiaire d'une base de données hiérarchiques fondée sur le SIG (entité de programme 213P1); 2) aider les États Membres en matière de planification d'urgence pour prévenir et/ou limiter la propagation de maladies animales transfrontières; 3) assurer la direction technique pour la coordination du Programme mondial d'éradication de la peste bovine, en vue de parvenir à l'élimination au niveau mondial de cette maladie d'ici l'an 2005, et à l'élimination vérifiée au plan international d'ici l'an 2010; 4) favoriser les stratégies régionales de lutte progressive contre les maladies stratégiquement importantes, notamment la fièvre aphteuse et la péripneumonie bovine contagieuse; et 5) appuyer la recherche des laboratoires de référence et des centres de collaboration et la gestion du système pour la diffusion régulière d'informations sur les maladies, les alertes et l'analyse des risques.

286. Les activités à entreprendre comportent notamment: la publication régulière de bulletins sur les maladies transfrontières d'EMPRES, à la fois sur support papier et sur le site Web de la FAO; l'organisation de réunions régionales pour créer des réseaux et des ateliers afin d'aider les pays et les organismes régionaux à mettre en place des plans d'intervention d'urgence; apporter un soutien aux capacités nationales de renseignements sur les maladies animales; et l'élaboration de modèles de risque nationaux pour faciliter le commerce.

287. En ce qui concerne d'autres maladies, des consultations techniques dans le cadre du Programme mondial d'éradication de la peste bovine seront organisées, afin de passer en revue les progrès réalisés en vue de l'élimination de cette maladie et le respect du cadre du Programme et de conseiller sur les mesures à prendre. Le projet technique réalisera une évaluation épidémiologique de l'incidence et de la répartition des maladies dans les principaux pays, ainsi qu'une analyse des facteurs contribuant à ce que la propagation de la maladie continue. Par ailleurs, du matériel promotionnel et technique sera préparé pour le Programme mondial d'éradication de la peste bovine. Une stratégie de lutte contre la péripneumonie bovine en Afrique sera élaborée et son suivi assuré grâce à des consultations internationales régulières. Un appui technique sera fourni aux programmes régionaux de lutte contre la fièvre aphteuse et une nouvelle Commission des épizooties pour l'Afrique australe sera créée. Outre les liens avec d'autres activités sur l'élevage et avec l'AGE (Programme 2.1.5) concernant des activités conjointes sur des méthodes de diagnostic, les partenaires extérieurs seront notamment l'OUA/BIRA, l'OIE, l'OPS et l'OMS, notamment pour la notification des maladies au plan mondial, le partage des bases de données et la coordination des stratégies en vue d'une prévention efficace et d'une lutte progressive contre les maladies animales transfrontières.

213P1 - Informations mondiales sur l'élevage

Justification et objectif

288. Les décisions en matière de développement de l'élevage sont actuellement entravées par le manque d'information et la méconnaissance de l'ampleur et des causes des incidences négatives et positives de l'élevage sur les biens publics et de ce que l'on peut attendre de tout changement de politique. La complexité de l'interaction de l 'élevage avec d'autres secteurs exige d'améliorer la transmission de l'information. Expliquer les interactions entre élevage, culture, ressources naturelles, agents pathogènes et personnes d'un point de vue quantitatif et géographique, permettrait aux responsables nationaux de cibler l'aide limitée disponible de façon plus efficace, d'orienter les politiques de production et de santé animales de façon plus précise, en fonction des priorités fixées et d'aider à prévenir des catastrophes éventuelles (dégradation et érosion irréversibles, sécheresses, famines, etc.) et de favoriser des moyens de subsistance durables pour les pauvres ruraux et urbains. Cette activité de programme continue a pour objectifs: 1) de faciliter l'utilisation généralisée, également au plan social, environnemental et éthique, d'informations précises et actuelles et les analyses connexes par les décideurs, les personnels scientifiques et techniques nationaux, les instituts académiques et de recherche, les ONG et le secteur privé; 2) d'analyser les tendances à différents niveaux; 3) de fournir des conseils, sur la base de ces informations et d'une analyse des systèmes.

Démarche et liens

289. Le programme de travail couvre trois grands domaines:

213S1 - Services de soutien aux États Membres et au Programme de terrain

290. Cet accord de service technique concerne la fourniture de conseils aux Membres et un appui au Programme de terrain, y compris le PSSA et les interventions d'urgence, en relation avec les diverses activités de production animale et les questions sanitaires traitées dans le Programme 2.1.3.

Estimations 2000-01, par source de financement, unité et région (en milliers de dollars E.-U.)
Source de financement Unité administrative Région
Fonds Total Unité Programme Fonds Total Région Total
      de travail fiduciaires      
Programme de travail   AFIP 477 0 477 Mondial 7 780
Programme ordinaire 17 046 AGA 13 804 732 14 536 Interrégional 2 883
Autres détachements externes 12 AGD 52 50 102 Afrique 7 954
Détachements au titre du SST 53 FAOR 20 0 20 Asie et Pacifique 14 234
Détachements au titre de Fonds fiduciaires 170 RAF 392 4 879 5 271 Proche-Orient 3 168
Programme de travail 17 281 RAP 783 11 857 12 640 Europe 901
Activités de fonds fiduciaires   REU 103 0 103 Amérique latine 3 901
Fonds fiduciaires 23 540 RLC 680 2 411 3 091    
Activités de fonds fiduciaires 23 540 RNE 333 1 909 2 242    
    SAFR 371 0 371    
    SEUR 266 0 266    
    TCO 0 1 702 1 702    
Total du Programme 2.1.3 40 821   17 281 23 540 40 821   40 821

Programme 2.1.4: Systèmes de soutien à l'agriculture

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.4.1 Développement des systèmes de culture 3 747 (3 747) 0 0% 0%
2.1.4.2 Génie agricole 2 005 (2 005) 0 0% 0%
2.1.4.3 Gestion après-récolte 1 517 (1 517) 0 0% 0%
2.1.4.4 Industries alimentaires et agricoles 3 458 (3 458) 0 0% 0%
2.1.4.5 Commercialisation 2 788 (2 788) 0 0% 0%
2.1.4.6 Finances rurales 1 880 (1 880) 0 0% 0%
2.1.4.A1 Compétitivité des petites exploitations agricoles 0 1 540 1 540 10% 17%
2.1.4.A2 Ravitaillement des villes 0 1 407 1 407 9% 25%
2.1.4.A3 Amélioration des services offerts aux producteurs 0 1 410 1 410 9% 20%
2.1.4.A4 Développement des agro-industries 0 1 006 1 006 7% 28%
2.1.4.A5 Développement des bases de données et systèmes d'information 0 1 105 1 105 7% 16%
2.1.4.A6 Économie agricole et appui à la prise de décisions 0 860 860 6% 25%
2.1.4.A7 Génie agricole, ergonomie et environnement 0 436 436 3% 22%
2.1.4.A8 Produits et vulgarisation à l'appui de la commercialisation des produits agricoles et des finances rurales 0 1 452 1 452 9% 27%
2.1.4.P1 Analyse des petites agro-industries et des systèmes après récolte 0 1 148 1 148 7% 13%
2.1.4.S1 Soutien technique aux projets de terrain et soutien direct aux États Membres 0 4 944 4 944 32% 36%
Total (croissance réelle zéro) 15 395 (87) 15 308 100% 26%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 275  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 15 583  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (721)  
Total (croissance nominale zéro) 14 862  

291. Ce programme aidera les États Membres à encourager l'esprit d'entreprise dans l'agriculture, l'agro-industrie et les services de soutien à l'agriculture, afin de renforcer la production et la commercialisation de denrées alimentaires et autres produits agricoles et d'améliorer les moyens de subsistance de la population rurale. Cela exige un environnement propice à la croissance d'entreprises rurales et à la création de revenus et d'emplois, tout en garantissant une pleine participation des femmes, des filets de sécurité efficaces pour les pauvres et la protection de la base de ressources naturelles. Le programme vise également à fournir une réponse prospective face à l'évolution en matière de commercialisation, de libéralisation et d'urbanisation qui caractérise l'agriculture dans le monde.

292. Dans ce contexte, les priorités sont notamment de:

293. On continuera de s'attacher à l'intégration de l'environnement, des ressources naturelles et de l'économie agricole, en particulier du point de vue de la commercialisation et de l'intensification durable des systèmes de production. On accordera donc moins d'importance aux systèmes agricoles et à la conception de méthodologies. Dans les domaines de l'agro-transformation et de la gestion après récolte, on continuera à soutenir le développement agro-industriel grâce à l'utilisation de techniques novatrices et au développement de l'apiculture et de la sériciculture. Dans le domaine du génie agricole, les questions d'environnement et de parité continueront d'être traitées, de même que les questions concernant l'énergie agricole et les pratiques agricoles de conservation. Dans les domaines de la commercialisation et du financement rural, le programme continuera de mettre l'accent sur la nécessité de services bancaires et de commercialisation effectifs et efficaces à l'appui de la commercialisation des produits de l'agriculture et élaborera des moyens d'appui spécialisés pour améliorer l'accès aux services et la qualité de ceux-ci.

294. Le programme a été réorienté pour tenir compte en particulier des recommandations du Rapport d'évaluation du Programme 1998-993 et des objectifs à moyen terme du Grand Programme 2.1. Afin de favoriser une approche multidisciplinaire, les travaux ont été répartis en cinq projets techniques interdisciplinaires axés sur la solution des problèmes, trois projets techniques, une activité de programme continue et un accord de service technique - toutes ayant des liens clairement définis avec d'autres divisions du Département de l'agriculture.

214A1 - Compétitivité des petites exploitations

Justification et objectif

295. Loin des préoccupations du passé concernant l'autosuffisance alimentaire, les petits agriculteurs du monde entier doivent maintenant produire spécifiquement pour les marchés et sont tributaires de ces marchés pour les intrants indispensables. Cette évolution est pour une large part la conséquence d'une urbanisation rapide et de nouvelles opportunités commerciales. En raison de l'augmentation des pressions dues à la libéralisation et à la mondialisation des marchés, les petits agriculteurs ont des nouvelles possibilités, mais ils sont confrontés à d'immenses menaces. Les organismes publics ont besoin de mettre en place un environnement propice qui favorise les innovations, les investissements et une meilleure gestion commerciale aux fins de l'agriculture axée sur les marchés. Ce projet technique portera sur une méthode intégrée comportant des aspects étroitement liés touchant à la compétitivité des petites exploitations, par exemple liens production-commercialisation, diversification des exploitations et choix d'entreprises, financement rural et investissement, techniques après récolte et utilisation plus efficace de l'énergie agricole. Des mesures prises visant à améliorer la compétitivité des petites exploitations, la productivité et les revenus contribuent à lutter contre la pauvreté et à réduire l'insécurité alimentaire. L'objectif est de promouvoir une production agricole tournée vers les marchés et d'aider les petits agriculteurs à augmenter leur production, leur efficacité et les revenus exploitation/foyer.

Démarche et liens

296. Grâce à ce projet, des stratégies permettant d'améliorer la compétitivité des exploitations seront identifiées pour aider les gouvernements, les ONG et les organisations agricoles à établir des priorités et concevoir des programmes. Des directives de vulgarisation sur l'utilisation des informations commerciales et une planification agricole axée sur les marchés seront élaborées et utilisées dans certains pays. De meilleurs systèmes d'information en matière de commercialisation et de gestion conduiront à une augmentation de la productivité et de l'efficacité des exploitations. Un certain nombre d'études seront entreprises sur les améliorations de la production - liens post-production, transformation au niveau des villages (évaluation des aspects économiques et techniques), et utilisation plus efficace de l'énergie agricole. On évaluera l'impact de la commercialisation sur les agricultrices. Au niveau mondial, on aura de plus en plus recours à des arrangements contractuels pour les intrants et la commercialisation, notamment en Asie et en Amérique latine. A cet égard, des documents techniques et un bulletin sur l'agriculture contractuelle seront publiés. En Afrique, de même qu'ailleurs, le projet technique contribuera à améliorer la capacité de planification et de gestion des investissements, tant de la part des agriculteurs que des établissements financiers locaux, en particulier grâce à des études sur les niveaux d'investissement requis pour les petits agriculteurs et entrepreneurs dans des régions spécifiques. Des ouvrages seront publiés sur les manières d'améliorer la mobilisation de l'épargne rurale, sur les garanties des dépôts et la conception de meilleures pratiques de prêts agricoles. Ces éléments seront complétés par du matériel didactique à l'intention du personnel des banques et par un guide sur le renforcement des compétences en matière de gestion financière des foyers agricoles. Le personnel des bureaux régionaux et sous-régionaux participera à la formulation et à l'application des produits ci-dessus, notamment en ce qui concerne les directives, les manuels et la formation.

214A2 - Ravitaillement des villes

Justification et objectif

297. Les tendances démographiques et la réalité de la pauvreté urbaine exigent d'améliorer les systèmes de commercialisation des denrées alimentaires qui visent à garantir la sécurité alimentaire dans les villes, tout en procurant des revenus plus élevés pour les agriculteurs. Il faut, dans cette optique, accorder une attention accrue à l'efficience à tous les stades de la filière de commercialisation. Les pays ont besoin d'une aide considérable pour traiter le problème des incidences d'une urbanisation rapide sur les systèmes alimentaires nationaux. Ce projet technique a pour objectif de fournir aux gouvernements et pouvoirs locaux des éléments leur permettant d'identifier les changements nécessaires, afin d'améliorer l'efficacité de l'approvisionnement alimentaire et de la distribution dans les zones urbaines.

Démarche et liens

298. Le projet technique élaborera plus en détail une méthodologie multidisciplinaire pour accroître l'efficacité de la filière de commercialisation; celle-ci permettra aux municipalités et aux gouvernements d'identifier les changements requis. En outre, le projet technique étudiera un certain nombre d'aspects importants des liens villes-campagnes, notamment l'incidence des incitations fournies aux agriculteurs et les réactions au niveau de l'offre sur la base des activités envisagées par l'entité 214A1. Il entreprendra des études de cas sur le développement des entreprises, les modèles économiques, les ressources et les opportunités. Cette activité conduira à des activités de soutien à la formation, principalement par l'application de la méthodologie susmentionnée, mais aussi dans des domaines apparentés tels que la préparation de directives sur la gestion des déchets dans les villes et les possibilités de recyclage, l'infrastructure et la gestion des marchés. Les partenaires extérieurs seront les universités, ainsi que les instituts de recherche nationaux et les organismes d'aide bilatérale.

214A3 - Accroître l'efficacité des services offerts aux producteurs

Justification et objectif

299. Le fonctionnement efficace des services d'approvisionnement en intrants et de commercialisation des produits est indispensable au développement de l'agriculture orientée sur les marchés. Dans de nombreux pays, en particulier ceux qui ont récemment lancé des programmes d'ajustement structurel, ces services étaient par le passé fournis par le secteur public. Peu à peu, les pouvoirs publics renoncent à fournir ce genre de services et les confient au secteur privé. De même, dans de nombreux pays, le secteur d'approvisionnement en intrants et/ou le secteur de la commercialisation sont sous-développés. Une aide est nécessaire pour créer un environnement de politique générale propice, tandis qu'il faut définir des stratégies et des programmes pour développer le secteur privé. Ce projet s'attaquera à ces questions à travers l'analyse des situations spécifiques et en proposant des cadres de politique générique, des stratégies et des mesures spécifiques visant à améliorer les services fournis aux agriculteurs. Il est ciblé sur les décideurs politiques, les responsables des pouvoirs publics, les donateurs et en dernier lieu les prestataires de services et les agriculteurs eux-mêmes. Dans un premier temps, le projet se concentrera sur un groupe de pays d'Afrique. L'objectif est d'aider à améliorer les performances du secteur agricole dans certains pays, en augmentant l'efficacité des systèmes intrants/produits et des services privés et publics qui y sont liés.

Démarche et liens

300. Le projet technique cherchera à fournir des services consultatifs "sur mesure" aux gouvernements sur l'identification des besoins d'infrastructures commerciales et la conception et la gestion de ces infrastructures; le développement des services de soutien à la commercialisation, tels qu'information et vulgarisation en matière de commercialisation; et le rôle du secteur public dans la prestation de services bancaires. Les conseils de politique générale s'appuieront sur diverses études concernant l'ampleur et l'impact de la privatisation, les problèmes liés à la fourniture de services au niveau des exploitations et le potentiel pour les associations d'agriculteurs, de commerçants et de transformateurs. Des directives pratiques sur le rôle des secteurs public et privé dans l'approvisionnement d'intrants agricoles, la commercialisation, la mécanisation et les services bancaires seront préparées et diffusées. Le projet technique fournira également des informations sur les matières premières ayant un potentiel commercial pour la transformation, sur les divers produits alimentaires pour lesquels des marchés se développent et sur les techniques disponibles. Des ateliers sur les questions de privatisation et le matériel pédagogique destinés aux entrepreneurs compléteront le programme de travail. Les bureaux décentralisés seront étroitement associés aux activités.

214A4 - Développement des agro-industries

Justification et objectif

301. L'interdépendance des activités dans les communautés rurales, qu'il s'agisse de l'approvisionnement des exploitations, de l'agriculture, de la transformation et de la commercialisation, nécessite des mécanismes de coordination efficaces qui puissent maintenir la cohérence d'un système de produits et lui permettre de s'adapter aux changements technologiques, sociaux et économiques. Les besoins d'aide technique, financière et économique, y compris des informations pour encourager le développement d'agro-industries rentables - qui conduiraient à une augmentation des emplois et des revenus dans les zones rurales - sont considérables. Le projet a pour objectif de soutenir le développement commercial de systèmes agricoles intégrés et de renforcer le rôle des entrepreneurs privés dans les communautés rurales et périurbaines.

Démarche et liens

302. Les conseils aux pays sur la promotion des agro-industries s'inspireront à la fois des études de politique générale et de la documentation publiée dans le cadre de ce projet technique. Une évaluation des avantages des mécanismes coopératifs pour le développement d'agro-industries privées à petite échelle (parcs industriels) sera entreprise, alors que des études sur l'amélioration des profits provenant de la vente des plantes-racines sur les marchés internationaux de la fécule seront réalisées dans certains pays. Les publications traiteront des innovations de l'industrie alimentaire moderne et du rôle accru du secteur privé dans l'amélioration de la rentabilité des produits à valeur ajoutée. Du matériel pédagogique sera préparé à l'intention des établissements locaux de crédit sur le financement des agro-industries et des outils de formation simple concernant le secteur après récolte seront mis à l'essai en association avec des établissements d'enseignement en Afrique. Une réunion internationale sur l'efficience du secteur après récolte, y compris l'amélioration des opportunités agro-industrielles, ainsi que des consultations régionales sur le développement agro-industriel rural seront organisées en collaboration avec les bureaux régionaux. Les partenaires extérieurs seront notamment le FIDA, la Banque mondiale et les organismes d'aide bilatérale.

214A5 - Développement des bases de données et systèmes d'information

Justification et objectif

303. Ce projet technique concerne la collecte et la diffusion d'informations et de données sur l'énergie agricole, les machines, les outils, les équipements et les techniques après récolte, les ressources agricoles, les systèmes de production et les services bancaires. L'objectif est d'offrir aux États Membres davantage d'informations à jour sur les principaux services de soutien agricole, ainsi que sur les facteurs ayant trait au développement des agro-industries.

Démarche et liens

304. Les bases de données et les systèmes d'information couverts par ce projet technique concernent: i) la production, le commerce, les inventaires nationaux et l'utilisation des machines et équipements agricoles; ii) la situation mondiale des ressources d'énergie agricole (humaines, animales et mécaniques); iii) les établissements de génie agricole et les fournisseurs d'équipements agricoles; iv) des informations sur le secteur post-production intégré (réseau d'information sur les opérations après récolte); et v) des données de base sur la pénétration des institutions financières dans les zones rurales. Cette activité sera liée à une aide permettant d'améliorer les capacités des pays à collecter, gérer et utiliser efficacement les données sur les exploitations et sera exécutée en collaboration avec les Bureaux régionaux. Des pages spéciales sur le site Web de la FAO ainsi que des bulletins électroniques faciliteront l'accès à cette mine d'informations pour un large éventail d'usagers. Un annuaire international sur les établissements du génie agricole sera également introduit sur Internet et l'on rédigera un chapitre sur l'énergie et la mécanisation agricoles qui sera inclus dans l'étude des perspectives mondiales intitulée "L'Agriculture à l'horizon 2015-30". Des liens seront établis avec WAICENT, ainsi qu'avec des organismes de coopération travaillant en réseau avec la FAO pour la production et la validation de données sélectionnées.

214A6 - Économie agricole et appui à la prise de décisions

Justification et objectif

305. Outre à l'utilisation accrue d'outils d'évaluation participative aux fins d'un diagnostic et d'une planification aux niveaux des exploitations et de la communauté, il faudra également réaliser une analyse économique au niveau des exploitations. En raison des capacités nationales inadéquates d'analyse et d'utilisation efficaces des données économiques au niveau de l'exploitation, des interventions techniques risquent d'être inutiles et les programmes et politiques générales élaborés sur la base de trop peu d'informations pour évaluer les incidences au niveau des exploitations. Parallèlement aux progrès de la décentralisation, les agriculteurs et les communautés agricoles ont de plus en plus de pouvoirs, mais beaucoup rencontrent des difficultés pour la planification et l'établissement des priorités sur la base de véritables choix économiques. Les agents de vulgarisation sont souvent incapables de les aider étant donné que la plupart ont reçu une formation insuffisante, ou aucune formation, à l'analyse ou à la planification en matière de gestion agricole. Ce projet traitera des questions susmentionnées, et visera à améliorer l'analyse et la planification économiques au niveau de l'exploitation, ainsi que la capacité des agriculteurs à prendre des décisions et des organisations à fournir un appui à ces agriculteurs.

Démarche et liens

306. Ce projet aidera les responsables des pouvoirs publics, les ONG et les organismes agricoles à renforcer les capacités, en particulier pour l'analyse et l'utilisation efficace des données économiques au niveau de l'exploitation. Dans plusieurs pays, les agriculteurs eux-mêmes tiendront des registres pour appuyer les décisions aboutissant à une augmentation des revenus et de la productivité. Les Bureaux régionaux aideront à évaluer les besoins des agriculteurs en matière de tenue des livres et de comptabilité, ainsi qu'en matière de formation dans leurs régions respectives. En outre, les agriculteurs, les ONG et les organismes agricoles recevront du matériel pédagogique, afin de renforcer le processus de planification à la fois au niveau individuel et de la communauté locale. Les publications comporteront entre autres un guide pratique sur la collecte et l'analyse de données agricoles (lié à l'application du PSSA); un guide sur la comptabilité économique et environnementale intégrée; plusieurs modules de comptabilité et financiers pour les écoles pratiques d'agriculteurs; des ouvrages sur la planification communautaire participative; et le manuel sur la gestion des ressources agricoles des exploitations. L'élément analytique d'appui du projet portera sur des études par pays sur la comptabilité économique et environnementale, ainsi que sur des études de la typologie des agriculteurs dans certains pays. Des consultations seront organisées, afin d'inclure la gestion des exploitations dans le travail de vulgarisation agricole. Un bulletin de l'AGS sur la collecte et l'analyse de données sur la gestion agricole sera publié. Des liens seront établis avec les projets régionaux s'occupant des domaines précités, ainsi qu'avec plusieurs instituts nationaux.

214A7 - Génie agricole, ergonomie et environnement

Justification et objectif

307. Ce projet technique traitera de trois domaines sensibles importants touchant le secteur agricole dans les régions en développement. D'abord, les normes et législations insuffisantes dans de nombreux pays sur la sécurité de la conception, de fabrication et de l'utilisation des machines et équipements agricoles (ce qui entraîne de nombreux accidents et autres effets néfastes); ensuite, des méthodes d'application des pesticides inadéquates dans beaucoup de pays, ce qui a des conséquences graves à la fois pour la santé des exploitants et pour l'environnement et enfin, des systèmes de labour inappropriés qui entraînent une augmentation de la dégradation et de l'érosion des sols. Ce projet technique poursuivra donc plusieurs objectifs: promotion de normes et de pratiques appropriées concernant les machines et les équipements, y compris une attention particulière aux aspects de parité; application sans risque de pesticides et méthodes de labour appropriées.

Démarche et liens

308. Le projet technique soutiendra activement des programmes nationaux visant à combler les lacunes ci-dessus, grâce à la diffusion de directives et d'informations. Il élaborera des normes et législations globales plus précises sur les machines et outils agricoles et aidera les pays à les appliquer. Il publiera des directives à jour ainsi qu'un code de pratique sur des méthodes de labour respectueuses de l'environnement, lié à des programmes de formation. Des informations sur l'application sans danger de pesticides et les questions de parité dans le génie agricole seront également diffusées. Ce projet technique établira des liens avec les responsables nationaux et les établissements de recherche-développement s'occupant de ces domaines.

214A8 - Soutien à la commercialisation des produits agricoles et au financement rural: produits et vulgarisation

Justification et objectif

309. La commercialisation de l'agriculture et les activités connexes en amont et en aval nécessitent des services bancaires et commerciaux efficaces. De nombreux pays ont besoin d'une assistance importante pour garantir que ce type de services atteigne les communautés agricoles et pour donner effet aux initiatives nationales fondées sur des produits existants et nouveaux. Le projet technique a donc pour objectif d'aider à renforcer la commercialisation et à améliorer les services financiers pour l'agriculture.

Démarche et liens

310. Le système MicroBanker mis en place avec succès par la FAO continuera d'être développé, avec la publication d'une nouvelle version Windows et la formation de plus de 50 fonctionnaires pour faciliter sa diffusion dans les pays. En outre, le logiciel d'information sur les marchés Agrimarket II de la FAO sera diffusé. En tant qu'instrument puissant de la coopération entre pays, les associations régionales de commercialisation et de financement rural continueront de bénéficier d'un appui, en coopération avec les Bureaux régionaux. Des réunions du Programme de développement du crédit agricole (SACRED), ainsi que des consultations techniques sur le financement rural seront organisées. Des informations et des manuels de formation sur la commercialisation agricole et le financement rural seront publiés, notamment deux numéros de Rural Finance Research in Progress. Outre les liens étroits avec les associations susmentionnées, les partenaires extérieurs seront notamment le BIT, le FENU, la Banque mondiale, le Conseil mondial des coopératives d'épargne et de crédit (pour les consultations régionales) et l'Agence allemande de coopération technique (GTZ) pour les activités conjointes concernant MicroBanker.

214P1 - Analyse des petites agro-industries et des systèmes après récolte

Justification et objectif

311. Avec le passage progressif d'une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale, le système post-production composé des secteurs après récolte et agro-industriel a un rôle important à jouer dans le développement socio-économique de nombreux pays. Un développement agro-industriel viable doit être en harmonie avec les ressources naturelles, produire des matériels ou des biens pour lesquels il existe des marchés actifs et garantir que les entrepreneurs concernés puissent gagner raisonnablement leur vie. Des technologies faciles à comprendre sont indispensables, ainsi que des informations, l'expérience, des équipements et/ou modèles et des méthodes qui permettront aux entrepreneurs du secteur post-production de tirer avantage des prix du marché et de plaider l'avenir avec confiance, autant d'éléments qui contribueront à la sécurité alimentaire et au bien-être économique. Cette activité de programme continue devra combler les lacunes existant dans l'application et les connaissances techniques dans les secteurs après récolte et agro-industriel ruraux à petite échelle. L'objectif global est de promouvoir et de favoriser un secteur post-production efficace dans les zones rurales et/ou périurbaines.

Démarche et liens

312. L'activité de programme continue comportera un important élément méthodologie, y compris la promotion de meilleures procédures d'évaluation des équipements post-production; la diffusion d'un cadre pratique pour l'analyse intégrée du système après récolte; et l'échange d'informations sur les progrès technologiques en matière de transformation des aliments et des fibres. Des orientations seront publiées sur: la prévention et la lutte contre les maladies touchant le ver à soie et l'abeille domestique; l'utilisation efficace des résidus agro-industriels et des déchets et des approches en matière d'industrialisation à petite échelle. Un recueil de techniques après récolte, ainsi que les résultats d'études sur les agents bioactifs naturels à utiliser pour la lutte contre les ravageurs et les activités enzymatiques de dégradation, et d'analyse des caractéristiques fonctionnelles de certains produits, seront publiés. Des manuels de formation, ainsi que des modules d'information connexes seront diffusés. Les partenaires extérieurs seront notamment l'ONUDI, la Banque mondiale et les autres organisations exécutant des activités complémentaires.

214S1 - Soutien technique aux projets de terrain et soutien direct aux États Membres

313. Cet accord de service technique concerne la fourniture de conseils en matière de gestion agricole, de mécanisation, d'agro-industries rurales, de gestion des opérations après récolte, de commercialisation, de financement rural et d'assurance agricole. Il comporte également un appui au Programme de terrain, y compris le PSSA et les interventions d'urgence, et sera exécuté en association avec les équipes techniques régionales.

Estimations 2000-01, par source de financement, unité et région (en milliers de dollars E.-U.)
Source de financement Unité administrative Région
Fonds Total Unité Programme Fonds Total Région Total
      de travail fiduciaires      
Programme de travail   AFIP 448 0 448 Mondial 3 766
Programme ordinaire 15 154 AGS 10 868 302 11 170 Interrégional 302
Détachements au titre du SDPP 14 FAOR 15 0 15 Afrique 6 884
Détachements au titre du SST 31 RAF 1 177 2 893 4 070 Asie et Pacifique 6 845
Détachements au titre de Fonds fiduciaires 109 RAP 869 3 720 4 589 Proche-Orient 2 122
Programme de travail 15 308 RLC 658 1 391 2 049 Europe 2 979
Activités de fonds fiduciaires   RNE 476 441 917 Amérique latine 3 363
Fonds fiduciaires 10 953 SAFR 242 0 242    
Activités de fonds fiduciaires 10 953 SAPA 261 0 261    
    SEUR 294 0 294    
    TCO 0 2 206 2 206    
Total du Programme 2.1.4 26 261   15 308 10 953 26 261   26 261

Programme 2.1.5: Applications agricoles d'isotopes et des biotechnologies

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.5.1 Contribution à l'amélioration de la productivité végétale et animale 1 696 (1 696) 0 0% 0%
2.1.5.2 Contribution à la protection des cultures et à la lutte contre les maladies animales 2 178 (2 178) 0 0% 0%
2.1.5.3 Contribution à la protection des consommateurs et de l'environnement et à la réduction des pertes de produits alimentaires 1 269 (1 269) 0 0% 0%
2.1.5.A1 Amélioration durable de la productivité des cultures et de la gestion des ressources 0 2 099 2 099 41% 0%
2.1.5.A2 Amélioration durable de la productivité de l'élevage 0 1 430 1 430 28% 0%
2.1.5.P1 Services de formation et de référence pour le contrôle des produits alimentaires et des pesticides 0 1 625 1 625 32% 0%
Total (croissance réelle zéro) 5 143 11 5 154 100% 0%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) 535  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 5 689  
Variation de programme (croissance nominale zéro) 0  
Total (croissance nominale zéro) 5 689  

314. Ce programme est exécuté conjointement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et comporte des services de recherche, de formation et autres fournis par le Laboratoire d'agriculture et de biotechnologies FAO/AIEA de Seibersdorf, près de Vienne. Il est opérationnel grâce à l'appui et à la coordination de réseaux de recherche, à des projets de coopération technique, à des cours de formation et à l'échange et la diffusion d'informations, et fait appel au personnel des systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) des groupes bénéficiaires. Les objectifs sont définis et les activités exécutées en étroite coordination avec d'autres Programmes agricoles (2.1.1 à 2.1.4) et le Programme 2.2.1: Nutrition, et en collaboration avec toute une série de partenaires régionaux et mondiaux, notamment les centres internationaux de recherche agronomique (CIRA).

315. Les activités au titre de trois éléments constitutifs du programme (deux projets techniques et une activité de programme continue) intègrent le nucléaire et les biotechnologies connexes à d'autres approches. Elles visent à aider les États Membres à identifier, tester et promouvoir l'adoption plus large de pratiques qui intensifient et diversifient les systèmes de production et améliorent la qualité et l'innocuité des aliments, tout en garantissant une gestion des ressources efficace et écologiquement rationnelle.

316. L'appui à la biotechnologie sera poursuivi dans le cadre de réseaux, de la formation et de conseils pour la formulation et l'exécution d'activités faisant intervenir les marqueurs de molécules, les anticorps monoclonaux et les cultures in vitro pour caractériser et améliorer les ressources phytogénétiques, établir les diagnostics de maladies animales dans le cadre d'EMPRES et lutter contre les principaux ravageurs. De même, un appui sera fourni aux systèmes nationaux de surveillance alimentaire grâce à une formation, des services de référence et des bases de données permettant de surveiller et de perfectionner les pratiques qui favorisent le respect des normes du Codex Alimentarius sur les denrées alimentaires faisant l'objet d'un commerce. Pour favoriser une augmentation des activités dans ces domaines, des ressources ont été transférées de domaines à faible priorité tels que nutrition animale, irradiation des aliments et contamination de l'environnement par les radionucléides.

317. Les ressources allouées par l'AIEA à ce programme dans le cadre de son budget ordinaire sont d'environ 24 millions de dollars E.-U., y compris le Laboratoire de Seibersdorf et, les services techniques fournis à des projets et cours de formation dans le cadre du Programme de coopération technique de l'AIEA sont évalués à environ 30 millions de dollars E.-U.

215A1 - Amélioration durable de la productivité des cultures et de la gestion des ressources

Justification et objectif

318. Il est essentiel d'appuyer et de coordonner les activités de recherche-développement dans les pays et entre les pays pour mieux connaître les processus et pratiques qui sont à la base de la production et de la transformation de ressources en aliments et en produits agricoles, et pour élaborer et promouvoir des concepts, stratégies et technologies permettant de manipuler ces ressources afin d'améliorer la productivité agricole, de conserver les ressources naturelles et d'améliorer la qualité des produits et les possibilités d'exportation. Il s'agit également d'une activité importante pour renforcer la position des systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) qui oeuvrent effectivement dans des domaines jugés prioritaires pour le travail de l'Organisation, et, pour l'avenir, en vue d'une collaboration avec des instituts du secteur privé. Ce projet technique complète les activités normatives et opérationnelles des programmes 2.1.1 et 2.1.2 en renforçant la capacité des SNRA et des organismes de protection des plantes à répondre à certains des principaux défis auxquels sont confrontés les Membres, qu'il s'agisse des problèmes de diagnostic ou de solutions durables dans les domaines de la gestion des ressources, de la production végétale ou d'autres questions apparentées. Il utilise les possibilités importantes offertes par les techniques nucléaires et les méthodes dérivées pour fournir un diagnostic plus précis et spécifique, évaluer les méthodologies d'analyse des contraintes et élaborer des pratiques améliorées.

319. Ce projet technique a trois composantes. La première intègre une technique reposant sur les isotopes et les sondes à neutrons, associée à d'autres méthodes pour examiner les questions fondamentales de durabilité des systèmes sols-plantes (sources, disponibilités, absorption des pertes d'éléments nutritifs essentiels et bilan hydrique général), en identifiant tout particulièrement les principales contraintes édaphiques, environnementales et agronomiques limitant la productivité; dans cette optique, elle surveille l'érosion des sols et les flux d'éléments nutritifs et d'eau dans certains systèmes de production et dans diverses zones agro-écologiques. La seconde composante répond à la nécessité de renforcer les capacités de sélection végétale et de caractérisation dans les pays, comme indiqué dans le Plan d'action mondial sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, et notamment au besoin d'intégrer davantage les biotechnologies modernes. Elle utilise des radiations et des produits chimiques mutagènes, combinés à des marqueurs moléculaires et des techniques in vitro pour améliorer et renforcer la diversité génétique de cultivars locaux et de races de pays bien adaptées, et pour caractériser, identifier et cloner des gènes permettant d'améliorer les rendements et la qualité de cultures vivrières et industrielles. La troisième composante répond aux besoins croissants des Membres qui souhaitent de plus en plus disposer de techniques rationnelles et respectueuses de l'environnement pour réduire les pertes de récolte et les applications d'insecticides et faciliter les échanges de produits agricoles par des approches de lutte biologique contre les insectes nuisibles étendue à toute une région. Elle se concentre sur la technique de l'insecte stérile contre les mouches des fruits et d'autres ravageurs des plantes, complète d'autres méthodes de protection intégrée et, comme elle est ciblée sur des espèces spécifiques, il y a moins de crainte à avoir concernant les retombées négatives de produits chimiques sur la diversité biologique. Cette technique sera combinée à d'autres pour créer des zones exemptes de ravageurs et des zones à faible prévalence, et pour renforcer les capacités de protection phytosanitaire aux niveaux national et international pour tenir compte des barrières techniques liées aux questions sanitaires et phytosanitaires.

Démarche et liens

320. Le projet technique apportera un soutien aux réseaux de recherche coordonnée en collaboration avec les SNRA et les CIRA, afin d'identifier et de tester de meilleures pratiques de lutte contre l'érosion des sols, de gestion des sources de nutriments organiques provenant des résidus des cultures et des composts; et de mise en valeur de l'eau et des nutriments dans les systèmes agroforestiers, les zones pluviales arides et semi-arides et les sols acides tropicaux. Il apportera également un appui aux projets nationaux et régionaux en Afrique (bio-engrais), en Amérique latine et aux Caraïbes (gestion durable des systèmes agricoles) et dans les régions Asie et Pacifique (irrigation fertilisante et agroforesterie), ainsi qu'à un projet interrégional (utilisation durable des sols salinisés et l'eau souterraine salée). Un bulletin sur les sols sera publié. Des directives seront élaborées concernant l'établissement des calendriers pour l'irrigation déficitaire (en association avec le Programme 2.1.1), l'utilisation des boues d'épuration irradiées pour améliorer la fertilité des sols et la protection de l'environnement et l'application de mesures efficaces de conservation des sols. On concevra des méthodes plus perfectionnées pour évaluer l'azote provenant de sources organiques, tandis que des méthodes normalisées et validées permettront de mesurer l'érosion des sols au niveau des bassins versants, à l'aide des radionucléides de l'environnement. Les personnels nationaux seront formés à l'application des techniques nucléaires aux fins d'une gestion durable des terres dans le cadre de cours de formation interrégionaux/régionaux (région Asie et Pacifique) et grâce à des bourses individuelles. Un colloque international sur l'utilisation des techniques nucléaires pour la gestion intégrée des sols, eaux et nutriments sera organisé et un ouvrage à ce sujet publié.

321. Le projet technique organisera également un colloque international sur la mutation des gènes dans la recherche et l'amélioration des cultures et gérera des bases de données sur: les liens et les données cartographiques associant des marqueurs de l'ADN ayant des caractéristiques agronomiques; les variétés de mutants officiellement publiées et les protocoles permettant d'améliorer la biodiversité grâce à la mutation. Des directives seront publiées sur l'application des marqueurs de l'ADN pour l'analyse et la sélection des génomes et sur l'utilisation des mutations induites pour modifier les cultures d'oléagineux et industrielles. On étudiera des méthodes permettant d'identifier et d'isoler les gènes de tolérance à la salinité dans le riz, grâce à la mutagénèse fondée sur l'haplodiplométhode.

322. Le programme technique appuiera les réseaux de recherche coordonnés en collaboration avec les SNRA et les CIRA pour l'utilisation des mutations induites, des cultures in vitro et des méthodes moléculaires aux fins de l'amélioration des cultures. L'objectif est d'augmenter les rendements, d'accroître l'adaptabilité à la sécheresse et à la salinité des plantes sous-utilisées et négligées, de caractériser et d'isoler les gènes pertinents pour l'amélioration des cultures ensemencées, de créer la biodiversité souhaitée dans les bananes et autres fruits tropicaux et d'identifier les principaux facteurs déterminant les caractéristiques des racines ayant une importance agronomique. Un appui à des projets de terrain nationaux et régionaux et la formation du personnel national sont prévus dans ces domaines.

323. Enfin, en ce qui concerne la protection et la lutte contre les ravageurs, le projet technique soutiendra des projets de terrain sur l'utilisation intégrée de la technique de l'insecte stérile, la stérilité acquise et des méthodes de soutien pour le contrôle ou l'éradication de la mouche méditerranéenne, de la mouche des fruits Anastrepha, de la mouche des dattes, de la teigne des crucifères, de la pyrale des châtaignes, de la mouche orientale des fruits. Il fournira des conseils techniques sur la conception d'installations biologiques, la production de masse, les lâchers aériens et les stratégies à l'échelle des zones ainsi que les applications de la technique de l'insecte stérile, il fournira des souches de mouches méditerranéennes aux installations d'élevage en masse aux fins d'une utilisation dans des programmes de terrain à l'échelle des zones et il conduira des études de faisabilité pour la construction/exploitation d'installations d'élevage en masse de mouches méditerranéennes. Des réseaux, ainsi qu'une formation et la diffusion d'informations sur la méthode de l'insecte stérile et autres techniques de lutte et d'éradication bénéficieront d'un soutien. Un bulletin sur la lutte contre les ravageurs sera publié et un site Web créé, en liaison avec le Système mondial d'information sur les plantes et les ravageurs (SMIPR) dans le cadre du Programme 2.1.2, aux fins d'un échange d'informations sur des méthodes à utiliser à l'échelon des zones pour lutter contre les insectes nuisibles.

215A2 - Amélioration durable de la productivité de l'élevage

Justification et objectif

324. L'intensification des systèmes d'élevage exige une utilisation plus efficace des aliments du bétail et des ressources génétiques, une meilleure gestion de l'amélioration génétique et une maîtrise plus efficace des maladies, notamment des maladies transfrontières et de celles qui ont un impact sur le commerce international. Pour relever ces défis, il faut adopter des politiques et des mesures rationnelles aux niveaux national et international pour élaborer, adapter et appliquer des technologies et des stratégies appropriées favorisant l'augmentation de la production de l'élevage et protégeant ce secteur. Les SNRA, les services chargés des règlements vétérinaires et l'OIE se trouvent au coeur de ces efforts et attendent de la FAO qu'elle appuie, coordonne et résume les données d'expérience et les connaissances se rapportant à la production et à l'application concrète des technologies et, sur cette base, qu'elle établisse des directives et des normes pour la production et le commerce international, dans le cadre des accords sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et sur les obstacles techniques au commerce. Ce projet technique appuie ces différents rôles et vient compléter plusieurs activités entreprises au titre du programme 2.1.3 en intégrant des techniques nucléaires et des biotechnologies au sein de programmes nationaux pour un meilleur appui à la prise de décisions sur la gestion des ressources et la maîtrise des maladies; ce projet fait la synthèse des résultats et des expériences acquises, pour que ceux-ci soient pris en compte dans les activités normatives de l'Organisation.

325. Ce projet technique a trois composantes. La première porte sur l'utilisation des ressources locales d'aliments du bétail dans les zones périurbaines et dans les systèmes de production mixtes cultures-élevage; elle examine notamment comment améliorer et utiliser efficacement ces ressources pour surmonter les limites au rendement laitier imposées par la faible efficacité de reproduction. Compte tenu de la tendance inéluctable à une utilisation accrue de l'insémination artificielle, elle se concentre sur l'identification et la suppression des obstacles à une bonne gestion de l'alimentation et de la reproduction à la fois au niveau des exploitations et des services d'insémination artificielle, en utilisant comme outil de diagnostic et de suivi des méthodes de dosage radio-immunologique à base d'hormones. La deuxième composante encourage l'utilisation de la technique de l'insecte stérile pour la lutte, au niveau de zones entières, contre les glossines, les chrysomyies de Bezzi et les lucilies bouchères. Cette activité est justifiée dans la mesure où la Banque mondiale prévoit la propagation d'insectes nuisibles en raison des changements climatiques et de l'intensification des échanges commerciaux; d'autres facteurs plaident en faveur d'une telle intervention, notamment l'utilisation efficace de la technique de l'insecte stérile contre la lucilie bouchère en Amérique centrale et en Libye et l'utilisation potentielle de cette technique au Proche-Orient contre la chrysomyie de Bezzi, ainsi que la reconnaissance, par des organismes techniques et consultatifs internationaux comme le PLTA, de la nécessité d'utiliser des méthodes au niveau de zones entières et des techniques biologiques pour lutter contre les glossines et les trypanosomes en Afrique. La troisième composante reconnaît que pour maîtriser et éradiquer progressivement les principales maladies infectieuses, il faut des méthodes efficaces de diagnostic et de surveillance; dans ce cas, l'appui est concentré sur le transfert et l'utilisation de méthodes de dosage immunologique et de techniques moléculaires pour les maladies couvertes par le programme EMPRES, et sur la création des capacités voulues pour assurer localement un approvisionnement en réactifs de qualité. Cette composante fournira également des services techniques pour l'élaboration de normes par l'OIE et aidera des organismes régionaux comme l'OIA/BIRA à mettre en oeuvre la Campagne panafricaine de lutte contre la peste bovine.

Démarche et liens

326. Ce projet technique soutiendra plusieurs réseaux de recherche coordonnée en collaboration avec les SNRA et l'ILRI, pour identifier et utiliser les ressources en aliments du bétail disponibles localement afin d'augmenter la productivité de l'élevage; en collaboration avec les SNRA, l'ILRI, l'Organisation panaméricaine de la santé et l'OIA/BIRA pour l'amélioration du diagnostic et de la surveillance des maladies dans le cadre d'EMPRES (peste bovine, pneumonie contagieuse bovine, maladie de Newcastle et fièvre aphteuse) à l'aide des méthodes ELISA (essai d'immuno-absorption enzymatique) et moléculaire; en collaboration avec les SNRA concernés, pour l'élevage automatisé de la mouche tsé-tsé, l'amélioration de produits attractifs pour la mouche tsé-tsé et la génétique de ce ravageur. Le projet apportera un soutien aux projets de terrain nationaux et régionaux sur l'utilisation des ressources locales d'aliments du bétail et l'amélioration du service d'insémination artificielle, en liaison avec le développement de capacités nationales et régionales pour produire et distribuer des trousses de dosage radio-immunologique. Les autres projets de terrain bénéficiant d'un appui seront notamment: les laboratoires vétérinaires nationaux chargés de contrôler la lutte et l'éradication des maladies du bétail dans le cadre d'EMPRES et d'autres maladies, grâce à l'utilisation des méthodes ELISA et moléculaires et des projets sur l'utilisation intégrée de la technique de l'insecte stérile pour lutter contre la lucilie bouchère et la mouche tsé-tsé. La formation du personnel national, grâce à des ateliers ou des bourses portera sur: l'utilisation des dosages radio-immunologiques aux fins de mesures de la progestérone pour évaluer les performances de reproduction et le dosage des dérivés de la purine pour évaluer les ressources fourragères disponibles localement; l'utilisation des méthodes ELISA et moléculaires pour le diagnostic et la surveillance des maladies animales dans le cadre d'EMPRES et autres maladies; les principes de méthodes spécifiques et leur utilisation dans des programmes intégrés de lutte et d'éradication à l'échelle des zones de la mouche tsé-tsé et de la lucilie bouchère.

327. Côté méthodologie, la Division mixte élaborera des directives permettant d'utiliser les dérivés de la purine de l'urine pour évaluer la contribution des protéines microbiennes à la nutrition des ruminants et améliorer la formulation de leur régime alimentaire; des méthodes normalisées entièrement validées permettant d'évaluer les tanins dans toute une série de plantes, des protocoles normalisés pour une trousse de dosage radio-immunologique simple fondé sur des anticorps monoclonaux pour mesurer la progestérone du lait et du sang des animaux, et des directives concernant des procédures d'assurance de la qualité à l'appui du dosage radio-immunologique pour la mesure des hormones. En ce qui concerne la santé animale, la Division élaborera des directives sur l'utilisation de la PCR (réaction en chaîne de la polymérase pour le diagnostic de la peste bovine et la péripneumonie contagieuse bovine, des procédures d'exploitation normalisées pour les activités des laboratoires vétérinaires, notamment la sérologie et le diagnostic des maladies infectieuses, des directives sur la surveillance de la péripneumonie contagieuse bovine pour les pays appliquant la procédure OIE d'éradication de la peste bovine et des orientations concernant la compilation et la présentation des données à l'OIE aux fins d'une reconnaissance internationale de l'élimination de la peste bovine et du virus de cette maladie. En ce qui concerne les campagne de lutte et d'éradication, elle élaborera des directives concernant le suivi des programmes de lutte et d'éradication de la trypanosomiase (en utilisant des données socio-économiques fondées sur le SIG, sur la fréquence des maladies et sur l'utilisation des terres) et l'intégration des techniques d'appui en matière de planification et d'exécution d'opérations utilisant la technique de l'insecte stérile à l'échelle des zones. La Division élaborera également des méthodes moléculaires sur la génétique des populations de mouches tsé-tsé et de lucilies bouchères ainsi que le sexage génétique de la lucilie bouchère et des procédures d'exploitation et d'assurance de la qualité normalisées à jour pour la production en masse de mouches tsé-tsé et de lucilies bouchères.

328. Les activités de collecte et de diffusion de l'information comporteront notamment divers bulletins (production et santé animales, lutte contre les insectes nuisibles, etc.) ainsi que des pages sur Internet liées aux sections appropriées du site Web de la FAO. Dans le cadre du Programme de lutte contre la trypanosomiase africaine (PLTA), des logiciels d'appui aux décisions pour l'évaluation, l'application et l'évaluation de programmes de lutte/éradication de la trypanosomiase (DAVID) ainsi qu'un système informatique pour le marquage des échantillons de laboratoires (LABINFO) en liaison avec le système de gestion informatisée des services vétérinaires d'EMPRES (TADINFO) au titre du Programme 2.1.3, seront diffusés.

215P1 - Services de formation et de référence pour le contrôle des denrées alimentaires et des pesticides

Justification et objectif

329. De plus en plus, les grands pays importateurs étudient de près et réglementent les échanges mondiaux de produits alimentaires et agricoles, car les risques liés à l'hygiène des aliments sont mieux compris et il est désormais plus facile de remonter à la source. Il arrive fréquemment que des livraisons de produits alimentaires soient refusées ou saisies, notamment dans le cas d'exportations en provenance de pays en développement, en raison de la contamination des aliments par des micro-organismes pathogènes, des mycotoxines, des pesticides, des résidus de produits vétérinaires et des métaux toxiques. L'objectif de cette activité de programme continue est de fournir un appui à la décision concernant l'utilisation de techniques d'irradiation pour le traitement sanitaire et phytosanitaire des produits alimentaires et agricoles et de renforcer les capacités analytiques des laboratoires nationaux de contrôle des aliments (formation, méthodologies et assurance de qualité pour la détection des produits contaminants et des résidus contenus dans les aliments); elle vise également à assurer, par Internet, le transfert effectif d'informations sur des méthodes éprouvées d'analyse des contaminants contenus dans les aliments.

330. Cette activité répond aux besoins d'assurer un respect plus fidèle des normes internationales et codes de conduite favorisant la protection des plantes, des animaux et des consommateurs. Elle cherche, par l'emploi de techniques d'irradiation des aliments, de techniques nucléaires et de méthodes analytiques à renforcer en particulier les capacités nationales afin d'assurer le respect des Normes et Directives du Codex sur les contaminants et résidus contenus dans les aliments, de la norme générale du Codex sur les aliments irradiés et du Code de conduite international sur la distribution et l'utilisation des pesticides.

Démarche et liens

331. Dans le cadre de cette activité de programme continue, des services de secrétariat seront fournis au Groupe consultatif international FAO/AIEA/OMS sur l'irradiation des aliments et à d'autres organismes normatifs. En outre, des services seront fournis concernant le respect des directives ISO 25 et des critères de l'OCDE pour les bonnes pratiques de laboratoires, y compris des procédures d'exploitation normalisées. D'autres activités normatives concerneront les méthodes d'analyse validées pour tester la qualité des pesticides et garantir leur conformité avec les spécifications, directives sur l'utilisation de l'irradiation en tant que mesure de santé publique pour lutter contre les maladies transmises par les aliments et sur la production d'aliments sans danger, stables à l'entreposage et faciles d'emploi grâce à un traitement d'irradiation à haute dose. Des ouvrages seront préparés sur des méthodes de dépistage et de confirmation pour les résidus et les contaminants alimentaires ainsi que sur des méthodes d'échantillonnage, de validation et de contrôle de la qualité.

332. Les activités complémentaires de collecte et de diffusion de l'information comporteront notamment: des bulletins sur les aliments et la protection de l'environnement et des pages Internet liées aux programmes 2.1.2 et 2.2.1. Des bases de donnés seront tenues à jour sur les autorisations concernant les aliments/classes de denrées irradiées, les installations d'irradiation autorisées et les matériaux d'emballage pour l'irradiation d'aliments, et sur un système international d'information sur les résidus et les contaminants alimentaires (INFOCRIS) contenant entre autres des informations sur les procédures d'échantillonnage et d'assurance de la qualité, des méthodes d'analyse validées et des matériels de référence ayant trait à la surveillance des résidus et des contaminants dans les aliments couverts par les normes du Code (pesticides, médicaments vétérinaires, mycotoxines, micro-organismes, radionucléides et métaux toxiques). INFOCRIS sera relié aux systèmes gérés dans le cadre des programmes 2.1.2 et 2.2.1. Cette activité de programme continue aidera également le programme de terrain en fournissant: un appui aux réseaux auxquels participent les SNRA et les laboratoires de contrôle des aliments, pour valider et harmoniser des méthodes de dépistage et de confirmation plus simples et moins coûteuses, afin de garantir le respect des normes Codex sur les résidus et contaminants alimentaires. Des gestionnaires et scientifiques de laboratoires nationaux de contrôle des aliments seront formés aux méthodes d'échantillonnage et d'analyse (là encore grâce à des ateliers ou à des bourses) et un appui sera fourni à des projets nationaux et régionaux pour renforcer les capacités à respecter les normes, principes et directives du Codex sur les résidus et contaminants alimentaires et l'utilisation de l'irradiation dans le traitement phytosanitaire des fruits et légumes et pour accroître la qualité sur le plan de l'hygiène des produits animaux.

Estimations 2000-01, par source de financement, unité et région (en milliers de dollars E.-U.)
Source de financement Unité administrative Région
Fonds Total Unité Programme Fonds Total Région Total
      de travail fiduciaires      
Programme de travail   AFIP 23 0 23 Mondial 5 154
Programme ordinaire 5 154 AGE 5 131 77 5 208 Interrégional 0
    SAFR 0 70 70 Afrique 460
Programme de travail 5 154 TCO 0 390 390 Asie et Pacifique 0
Activités de fonds fiduciaires           Proche-Orient 0
Fonds fiduciaires 537         Europe 77
Activités de fonds fiduciaires 537         Amérique latine 0
Total du Programme 2.1.5 5 691   5 154 537 5 691   5 691

Programme 2.1.9: Gestion du programme

(tous les montants sont exprimés en milliers de $ E.-U.)

  Entité du programme Programme de travail 1998-99 Variation de programme Programme de travail 2000-01 en pourcentage du total Bureaux régionaux
2.1.9.1 Direction du Département 4 998 (4 998) 0 0% 0%
2.1.9.2 Direction divisionnaire 3 157 (3 157) 0 0% 0%
2.1.9.3 Bureaux régionaux et sous-régionaux 3 377 (3 377) 0 0% 0%
2.1.9.S1 Direction du Département 0 3 626 3 626 34% 0%
2.1.9.S2 Direction divisionnaire 0 3 146 3 146 29% 0%
2.1.9.S3 Direction régionale et sous-régionale 0 4 007 4 007 37% 99%
Total (croissance réelle zéro) 11 532 (753) 10 779 100% 37%
Augmentations de coûts (croissance réelle zéro) (22)  
Total (croissance réelle zéro - coûts recalculés) 10 757  
Variation de programme (croissance nominale zéro) (91)  
Total (croissance nominale zéro) 10 666  

333. Ce programme concerne le bureau rapproché du Sous-Directeur général (AGD) et les bureaux des directeurs de division du Département de l'agriculture (AG). Il comporte notamment une part substantielle d'appui en matière de secrétariat au Comité de l'agriculture. En outre, la responsabilité du Programme de terrain et de l'évaluation des projets, avec l'appui du Programme 3.3.2., a été confiée au Sous-Directeur général. La part des dépenses des bureaux des représentants régionaux se rapportant au Grand Programme 2.1 est également incluse.

3) C 99/4

 

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