La Réunion a élu a l'unanimité le représentant de Maurice comme président, le représentant de Madagascar comme vice-président et le représentant des Seychelles comme rapporteur (paragraphe 8 du rapport)
La Réunion a noté que ces ressources non- thonières constituent la source principale d'emploi et de subsistance dans la région, bien que ces ressources soient difficiles à gérer avec des techniques de gestion conventionnelles (paragraphe 12 du rapport).
Les mêmes types d'espèces sont observés dans les prises nationales à travers la région. Il a été accepté que le concept de "stock" était encore mal défini dans la région et peu connu par manque d'information génétique et sur les migrations. Néanmoins, la Réunion a noté que les espèces transfrontalières comprennent principalement les trevallies, les maquereaux, les requins, les petits poissons pélagiques, les langoustes/homards et les crevettes. Certaines caractéristiques propres aux pêcheries transfrontalières de la région ont été identifiées:
La Réunion technique ad hoc a exprimé les conclusions suivantes:
La Réunion a recommandé que la collaboration régionale soit encouragée et soutenue pour faciliter la collecte, l'analyse et la dissémination de l'information sur la pêche aux niveaux nationaux et régionaux et permettre une harmonisation des mesures d'aménagement pour les ressources halieutiques similaires et transfrontalières (paragraphe 21 du rapport).
La Réunion s'est félicitée des efforts déployés par la SADC, la COI et la COMESA dans le secteur de la pêche. Elle a noté toutefois qu'aucun de ces groupements économiques ne regroupait l'ensemble des pays du SOOI (paragraphe 27 du rapport).
Faisant référence à la nécessaire consolidation de la collaboration régionale dans les domaines de la pêche et de l'environnement marin, la Réunion a souligné la nécessité de rétablir un organe des pêches spécialisé auquel tous les pays de la région du SOOI pourraient participer (paragraphe 28 du rapport).
La Réunion a indiqué que la zone couverte par les pays est constituée d'écosystèmes similaires, que les pays forment un groupe homogène confronté à des problèmes et questions similaires et que les pêches sont axées sur les non-thonidés (paragraphe 30 du rapport).
La Réunion a exprimé de nettes réserves concernant d'éventuels engagements financiers de la part des participants à l'égard d'un nouvel organe régional des pêches et a estimé que dans l'immédiat les pays ne sont pas en mesure de verser une contribution financière à cet organisme. Toutefois, la Réunion a été d'avis que les pays devraient être à même de couvrir les frais de participation des membres aux réunions, d'entreprendre des activités de coopération au niveau national, d'accueillir des sessions de travail de l'organe régional, de participer activement à la préparation et à l'organisation des sessions de l'organisme régional et de rechercher des financements extérieurs (paragraphe 34 du rapport).
Sur la base de ces considérations, les participants à la Réunion ont convenu unanimement de recommander à leurs gouvernements respectifs la création d'un organisme régional chargé de la pêche relevant de l'Article XIV de l'Acte constitutif de la FAO (paragraphe 35 du rapport).
Certaines observations ont été faites, lesquelles seront prises en considération dans la préparation du protocole d'Accord par le Secrétariat. Cette version provisoire sera transmise à tous les participants au plus tard fin février 2000 (paragraphe 36 du rapport).
La Réunion a recommandé que chaque membre potentiel du futur organe soit représenté à la prochaine Réunion ad hoc par des experts juridiques et techniques (paragraphe 37 du rapport).
La Réunion a recommandé que le Bureau sous-régional de la FAO pour l'Afrique australe et orientale organise la deuxième Réunion ad hoc à Harare au cours de la première semaine de juin 2000 (paragraphe 39 du rapport).
