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On a construit plus de 200 km de routes rurales, qui ont été complétées par des ouvrages d'art.
Fondations d'un centre de protection maternelle qui aidera les femmes avant et après les naissances.
Chaque année ces puisards doivent être creusés à nouveau.
Le projet a foré plus de 100 puits villageois ainsi que quelque 580 puits moins profonds pour les cultures irriguées. Au total, plus de 7000 mètres linéaires de buses bétonnées ont été mis en place à cette fin.
Le projet a construit 40 écoles, bien nécessaires si l'on en juge par l'état de l'école abandonnée visible à l'arrière-plan.
Les infrastructures - routes, puits, écoles, magasins et dispensaires sont l'épine dorsale du développement rural. Pour sortir de leur isolement, les villages doivent être reliés au reste du pays, de même qu'il leur faut toutes sortes de facilités (allant du moulin à la salle de réunion). Une autre grande priorité du projet de Keita a été d'améliorer et de développer les infrastructures de l'arrondissement.
Des centres communautaires ont été construits pour améliorer la qualité de vie dans les petits villages. Ils servent toujours comme greniers villageois et magasins pour stocker les intrants agricoles, mais ils abritent souvent des moulins et aussi des boutiques de produits alimentaires ou d'artisanat local.
Des puits profonds ont été creusés pour répondre aux besoins quotidiens des villages. Des centaines de puits plus petits servent à l'irrigation des cultures maraîchères, des pépinières et des vergers. Les retenues créées par les barrages contribuent également à pallier le manque d'eau dans l'arrondissement.
Un jour, le réseau d'adduction d'eau d'Ibohamane et les générateurs électriques de Keita ne seront plus considérés comme des nouveautés par la population de l'arrondissement.
