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Le projet a fourni à crédit des centaines de taurillons, e. parfois des boeufs, pour encourager et diffuser la traction animale.
Transport du mil à dos d'âne. Cet animal constitue un moyen précieux pour les paysans de Keita pour les produits agricoles, l'eau potable, les denrées destinées aux marchés etc. Le projet est en train de diffuser des charrettes à traction asine qui seront surtout destinées aux groupements féminins.
Chaque jour des dizaines et dizaines de troupeaux des villages environnants viennent s'abreuver à cette retenue réalisée par le projet. Les retenues sont de plus en plus nombreuses Pour beaucoup de bergers, les longues corvées d'exhaure dans des puits parfois très profonds, ne sont plus qu'un souvenir. Les animaux en bénéficient aussi pour leur santé et leur croissance.
La sécheresse de 1984 a porté un rude coup à la production et à la santé animales. Les agriculteurs-éleveurs de Keita ont vu leurs troupeaux décimés, et parfois, lorsqu'il s'agissait de bovins, plus exigeants et plus vulnérables, totalement exterminés. Afin que de telles calamités ne se reproduisent pas, le projet a planté des millions d'arbres fourragers. Le "pâturage aérien", comme on désigne le fourrage provenant des arbres et des arbustes, est en fait le seul moyen d'assurer l'alimentation du bétail dans les années de grande sécheresse, lorsque les pâturages herbacés disparaissent. Les nombreuses retenues d'eau créées par les barrages d'écrêtage épargnent de longs déplacements aux troupeaux et facilitent leur abreuvage en saison sèche.
On a formé du personnel paravétérinaire et des éleveurs pour suivre et améliorer la santé animale. Le projet a mis en place des centres vétérinaires, où sont assurés soins et vaccinations.
Ces paysans sont en train de faucher du foin qui sera apporté à leur cases pour être stocké ou vendu. Cette image a été prise sur un aménagement sylvo-pastoral d'un plateau autrefois désertique.
Pour l'Arrondissement de Keita, on estime à 170000 le nombre de petits ruminants (caprins et ovins) et à 45000 celui des bovins. On peut donc comprendre l'importance des infrastructures vétérinaires mises en place par le projet.
Les quelque 3700 chameaux qui peuplent l'arrondissement constituent le plus important moyen de transport traditionnel pour les longues distances et les grosses charges. Après les récoltes ils participent aussi aux transports des récoltes et de leurs résidus, comme ces fanes de niebé, aliment très riche et apprécié de tous les animaux d'élevage.
