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Résumé

Ce document porte sur l’évaluation des ressources forestières naturelles et les plantations forestières au Niger. Une revue de la documentation existante a permis d’établir une typologie et une évaluation de toutes les ressources forestières existantes.

C’est ainsi qu’une synthèse des typologies des formations forestières proposées par divers auteurs a été faite. Les principales formations forestières du pays sont représentées par des forêts classées et des gommeraies qui comportent des faciès plus ou moins dégradés suivant la pression démographique. A ces formations naturelles, il faut ajouter les parcs agroforestiers qui constituent également une composante non négligeable de ressources forestières.

La productivité des formations a été évaluée suivant différentes méthodes développées dans le cadre de programme de recherche et d’aménagement de forêts classées. Pour les gommeraies et les parcs agroforestiers, la productivité des peuplements n’est pas estimée cependant on peut retenir que leur contribution est importante dans la satisfaction des besoins des populations locales en produits forestiers ligneux et non ligneux.

A l'égard de tendances démographiques, toutes les régions du Niger sont déficitaires en bois énergie. D’après les travaux du Projet Energie II et des Projets Planification et Utilisation des sols et Forêts, le capital forestier est entamé lorsque les combustibles de substitution ne suffisent pas à compenser le déficit.

Les plantations forestières ont connu un succès depuis les opérations initiées par le Projet IDA/FAC/CCE. Avec l’engagement de Maradi, ces plantations forestières ont connu un regain d’intérêt, ce qui a permis de récupérer plusieurs sites dégradés et la création d’arboretum et de Ceintures Vertes au Niveau de certaine localité du pays. Cependant ces plantations forestières n’ont pas suffit à couvrir les besoins divers et variés des populations nigériennes. Il s’exerce ainsi une pression continue sur les formations forestières naturelles qui a pour conséquence une dégradation progressive de ces ressources aussi bien du point de vue de la biodiversité que de la productivité. Les travaux du Projet Energie II ont montré qu’il se pose un problème de la régénération de la fertilité des sols dès lors qu’il y a un prélèvement accru des tiges de mil et bouses de vaches qui devaient contribuer à restaurer la fertilité des sols.

 

 

 

 

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