Cette étude examine les rôles présent et potentiel des sciences économiques dans la productivité des sols en Afrique subsaharienne. Après avoir étudié l'état de la productivité des sols et la contribution des approches / analyses économiques conventionnelles pour traiter des problèmes, elle considère des approches plus innovantes permettant aux études économiques de jouer un plus grand rôle dans le planning et l'évaluation des mesures améliorant la productivité des sols au niveau de l'exploitation, au niveau national ou mondial.
Dans le passé, les sciences économiques tendaient à se focaliser sur un seul facteur à la fois, utilisant souvent une approche coût-bénéfice. Cependant, une approche récente reconnaît que plusieurs facteurs affectent la productivité des sols et que des mesures décidées à un niveau peuvent avoir un impact à d'autres niveaux. Les décisions, les politiques et leurs impacts demandent des approches et analyses plus intégrées et participatives, capables de prendre en compte divers aspects de manière simultanée.
Cette étude met en évidence comment les sciences économiques peuvent répondre à ce défi grâce à l'application de concepts nouveaux (exemple du capital naturel) et des techniques spécifiques (par exemple, l'analyse multi-critères et la comptabilité verte).
Cette étude est basée sur les travaux de D. Knowler, de l'Université Simon Fraser à Bernaby, Colombie britannique, Canada. L'étude a bénéficié de contributions de R. Brinkman, P. Koohafkan, A. MacMillan, J. Plummer, J. Poulisse et Tanja van den Bergen.
