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Potentialités d'utilisation des ressources forestières alimentaires végétales du Bénin

Marius Rodrigue Mensah Ekué 1


Résumé:

Les formations végétales existantes au Bénin constituent une source et un réservoir potentiel de produits alimentaires. Très peu de recherches ont été effectuées sur ces produits au Bénin. Les études réalisées sont localisées et les espèces à potentialités économiques et agroforestières ne ressortent pas. Le présent travail d'envergure national vise à combler ce vide.

La méthode utilisée a consisté à faire des descentes périodiques dans différentes zones préalablement choisies grâce à la carte des districts phytogéographiques du Bénin. Au niveau de ces localités, des enquêtes socio-économiques et nutritionnelles sont effectuées chez les populations riveraines mais aussi des descentes dans les formations végétales en place. Les utilisations endogènes de ces ressources sont recueillies.

Au total, 162 espèces végétales sont consommées par les populations locales au Bénin. Les espèces végétales sont réparties dans plusieurs familles et ordres d'Angiospermes. Les organes les plus consommés sont les fruits (60%) ; ils sont suivis respectivement des légumes feuilles (20%), des graines (9%), des racines et tubercules (6%), des sèves (3%) et des fleurs (2%).

Certaines de ces ressources jouent un rôle socio-économique et culturel de grande portée pour les populations. Il s'agit des espèces qui sont transformées et/ou commercialisées sur les marchés locaux. Ce sont essentiellement pour la partie septentrionale du Bénin (entre 8° et 12° de latitude): Adansonia digitata, Vitex doniana, Bombax costatum, Blighia sapida, Borassus aethiopium, Vitellaria paradoxa, Parkia africana, Tamarindus indica et pour la partie sud du Bénin (entre 6°30 et 8°): Vitex doniana, Dialium guineense, Chrysophylum albidum, Uvaria chamae, Annona senegalensis, Irvingia gabonensis, Cyperus esculenta.

Comme espèces à potentialités agroforestières, on a identifié : Adansonia digitata, Vitex doniana, Bombax costatum, Blighia sapida, Borassus aethiopium, Vitellaria paradoxa, Parkia africana, Tamarindus indica, Diospyros mespiliformis.


1. Introduction

Les Ressources Forestières Alimentaires (RFA) font partie d'un grand ensemble désigné sous le nom de «  Produits Forestiers Non Ligneux ». Ces ressources non ligneuses sont extraits d'écosystèmes forestiers et sont utilisés à des fins alimentaires, domestiques, de commercialisation ou dotées d'une signification sociale, culturelle ou religieuse.

En Amérique latine et en Asie, nombreux sont actuellement les travaux qui s'intéressent à ces produits de la forêt et la dépendance des populations vis à vis de ces ressources. L'Afrique est le continent qui souffrait le plus d'un manque d'information dans ce domaine. Cependant, bon nombre d'études ont été entreprises ces dernières années. Citons Falconer (1996), Okafor (1991), Hladik et Dounias (1996), Malaisse (1997), Pagézy (1996), Campell (1990) et Kokwaro (1990).

Les ressources forestières alimentaires végétales donnent des fruits, des graines, des tubercules, des fleurs, des sèves et autres produits comestibles qui contribuent directement à l'alimentation et à l'économie des ménages ruraux. Ils pourraient puissamment aider à résoudre ou du moins à atténuer les problèmes d'insécurité alimentaire (Getahun 1990, Okafor 1975a et 1975b, Okigbo 1977, Roche 1975). Mieux, ces ressources jouent un rôle socio-économique et culturel de grande portée pour les populations; elles sont génératrices de revenus et ont parfois des fonctions religieuses et médicinales. Par ailleurs, il s'agit de ressources dont les périodes de disponibilité favorisent des substitutions alimentaires des produits classiques de l'agriculture et de l'élevage et par conséquent permettent aux populations de passer les périodes de soudures.

Au Bénin, les rares travaux réalisés par Houngnon (1981), Sokpon & Lejoly (1996), Assogbadjo (2000), Fonton (2001), Vihotogbé (2002), Codjia et al. (2001) sont localisées et ne font que la description de ce qui est comestible; aucun travail d'envergure nationale n'a été réalisé. Mieux ces travaux ne ressortent pas les espèces à potentialités économiques et agroforestières. Le présent travail vise à combler ce vide. Cependant, il ne s'agit pas d'une étude écologique, ni d'une quantification économique de la valeur de ces ressources.

2. Milieu d'étude

L'étude s'est déroulée dans les différentes zones climatiques de la République du Bénin (112 622 km²) située dans la zone intertropicale de l'Afrique, entre 5 et 12° de latitude nord et 1,5 et 3° de longitude est. Il s'agit de la zone guinéo-congolaise située entre 6°25' et 7°30', la zone soudano-guinéenne située entre 7°30' et 9°45' et la zone soudanienne située entre 9°45' et 12°.

Deux types de régimes pluviométriques marquent ces différents types de climats: Depuis la région côtière jusqu'à Savé (8° de latitude nord), la courbe des précipitations présente un aspect bimodal (avril-juin et septembre-novembre) avec une pluviométrie moyenne de 1200 mm par an; Au delà de Savè (8° et plus) et au fur et à mesure que l'on se déplace vers le nord, c'est la répartition monomodale qui apparaît (mai-octobre). La pluviométrie est globalement supérieure à 900 mm de pluie.

La végétation dans toutes les zones climatiques du Bénin est très diversifiée une mosaïque de formation végétale allant des forêts denses sèches aux forets clairs, savanes, steppe et galerie forestière.

3. Matériel et méthode

Au niveau des localités explorées des enquêtes socio-économiques sont réalisées auprès des populations riveraines avec les différentes classes d'âge et de sexe à l'aide d'un questionnaire structuré. Les entretiens de groupe et individuel sont menés en combinant la méthode rétrospective avec des observations directes. Ainsi, la diversité des ressources consommées, les connaissances endogènes liées à ces ressources, les périodes de disponibilité, les différentes formes de valorisation de certaines ressources au niveau local, les espèces commercialisées et les espèces protégées par les populations sont mises en exergue.

En milieu naturel, les données sur les ressources sont collectées dans les champs de culture, les habitations, les jachères, les plantations et dans les forêts naturelles. Ainsi, au niveau de chaque localité les transects sont réalisés dans les différentes formations végétales en place pour apprécier les espèces dominantes et celles qui sont protégées par les populations.

Par ailleurs, les explorations ont été effectuées sur les marchés locaux pour apprécier les espèces commercialisées. Pour certaines ressources à fortes potentialités économiques (Corchorus tridens, Vitex doniana sur le marché local de Pobè au Sud-Bénin puis Adansonia digitata sur le marché de Manta au Nord-Bénin), il a été estimé la masse monétaire générée. Ainsi au cours des jours de marché, tous les acteurs impliqués dans la commercialisation de ces produits sont répertoriés et la quantité amenée sur le marché est systématiquement pesée au début et à la fin des ventes. Sur chacun des marchés explorés, cette procédure a été répétée durant tous les jours de marché. La masse monétaire générée par une ressource donnée sur un marché local est donnée par la formule M = Q x Pm avec Q = Σqi; qi étant la quantité commercialisée par le vendeur i durant toute la période et Pm le prix moyen de vente du produit sur le marché.

4. Résultats

4.1 Espèces alimentaires végétales forestières au Bénin

Au total 162 espèces appartenant à 54 familles botaniques sont consommées par les populations locales à travers tout le pays. La figure 1 présente la contribution des différents organes consommés par rapport au total. Les organes les plus consommés sont les fruits (60%) ; ils sont suivis respectivement des légumes feuilles (20%), des graines (9%), des racines et tubercules (6%), des sèves (3%) et des fleurs (2%). Les espèces sont beaucoup présentes dans les forêts que dans les formations plus ouvertes. Ainsi 59% des ressources sont identifiées en forêt contre 41% dans les milieux plus ouverts (savane, jachère, champs, habitations).

Figure 1: Proportion des différents organes consommés

4.2 Espèces forestières alimentaires végétales à potentialité économique au Bénin

Il s'agit des espèces qui sont transformées et/ou commercialisées sur les différents marchés locaux. Ce sont essentiellement pour la partie septentrionale (entre 8° et 12 ° de latitude) du Bénin: Adansonia digitata, Vitex doniana, Bombax costatum, Blighia sapida, Borassus aethiopium, Vitellaria paradoxa, Parkia africana, Tamarindus indica et pour la partie sud (entre 6°30 et 8°) du Bénin: Vitex doniana, Dialium guineense, Chrysophylum albidum, Uvaria chamae, Annona senegalensis, Irvingia gabonensis, Cyperus esculenta. Ces ressources qui sont commercialisées par les populations locales constituent pour elles, des sources potentielles de revenus. Le tableau 1 présente les prix moyens de vente au kg pour certains de ces fruits.

Tableau 1: Prix moyen par kg de certains fruits sauvages sur les marchés locaux du Bénin

Produits

Prix (x ± écart type) F CFA/Kg

Irvingia gabonensis

Fruits

500 ± 200

Amandes

500 ± 100

Chrysophylum albidum

Fruits

1500 ± 400

Dialium guineense

Fruits

300 ± 100

Cyperus esculenta

Fruits

500 ± 50

Parkia africana

Graines

500 ± 100

Vitellaria paradoxa

Graines

500 ± 100

Bombax costatum

Sépales

2500 ± 500

Cola gigantea

Amendes

2700 ± 500

Vitex doniana

Sur 96 individus impliqués dans la commercialisation de ce produit sur 4 marchés locaux du Sud Bénin, il ressort que le prix de vente est de 32 ± 10 F CFA le kg. Sur une période d'un mois (période d'abondance) il a été déversé sur ces 4 marchés une quantité de 9234 kg de ce fruit équivalent à une masse monétaire de 295488 ± 92340 F CFA.

Adansonia digitata

Le Baobab est source de revenus pour les populations locales, améliorant ainsi le budget familial des ménages ruraux. La pulpe, les graines ainsi que et les feuilles séchées et réduites en poudre font l'objet d'une exportation vers les pays de la sous-région (Togo, Niger, Burkina-Faso et Sénégal). Sur une période de trois (03) mois, 6.923 kg de pulpe sont vendus pour près de 900.000 F CFA dans le seul marché de la commune de Manta (Nord-Bénin). Le prix moyen du kg de la pulpe est de 130 F CFA contre 300 pour l'amende et 30 pour les graines.

Plusieurs espèces spontanées sont vendues dans les marchés locaux en tant que légumes. Les plus abondantes faisant objet de lourds trafics jusqu'aux marchés secondaires étudiés. Dans la partie sud du Bénin, Corchorus tridens, Amaranthus spinosus, Vitex doniana sont les espèces les plus commercialisées sur les marchés. Les autres légumes feuilles (Talinum triangulare, Emilia sonchifolia, Solanum nigrum et Solanum turvum etc.) font objet d'un léger trafic. Le tableau 2 donne les prix moyen par kg frais de certains légumes commercialisées sur certains marchés locaux du Sud Bénin.

Tableau 2: Prix moyen par kg frais de certains légumes commercialisées sur certains marchés locaux du Sud Bénin

Espèces

Prix (x ± écart type) sur les marchés locaux (F CFA / Kg frais)

Emilia sonchifolia

83,89 ± 17,20

Lactuca taraxacifolia

62,91 ± 12,52

Talinum triangulare

37,50 ± 8,33

Solanum nigrum

36,00 ± 9,54

Solanum turvum

36,00 ± 9,54

Sparganophora sparnophorus

96,33 ± 22,10

Corchorus tridens une des espèces les plus commercialisées, a une période de disponibilité répartie sur 6 mois au cours d'une année. Au total, 120,771 tonnes de ce légume sont déversées durant cette période sur 4 marchés locaux du Sud Bénin. Ceci a généré une masse monétaire de 6 357 724 F CFA. Le nombre d'acteurs locaux engagés dans la commercialisation étant de 580 individus sur l'ensemble des marché.

4. 3. Espèces végétales forestières alimentaires à potentialités agroforestières

Il s'agit des espèces qui sont protégées sur les champs et dans les habitations par les populations locales. Il s'agit essentiellement des espèces fruitières telles que Adansonia digitata, Vitex doniana, Bombax costatum, Blighia sapida, Borassus aethiopium, Vitellaria paradoxa, Parkia africana, Tamarindus indica, Diospyros mespiliformis

Adansonia digitata

En raison de la place centrale qu'il occupe dans la société, le baobab apparaît tout comme un arbre social. Dans les régions du Nord Bénin, cet arbre est vénéré par certains groupes socioculturels. L'arbre a toujours bénéficié des soins agroforestiers particuliers. Il est fréquent de le rencontrer auprès des habitations humaines.

Vitellaria paradoxa

Dans les systèmes agroforestiers traditionnels, le karité se rencontre dans les champs et les jachères. Les parcs à karité sont des indicateurs évidents des systèmes agrosylvicoles en zone soudanienne au Bénin. Ces parcs ont été sélectionnés de façon intentionnelle pour répondre non seulement à des besoins locaux, des stratégies de production et des systèmes de sécurité et de survie mais aussi pour remplir des fonctions culturelles importantes.

Borassus aethiopium

Son intérêt dans les systèmes agroforestiers s'expliquent d'une part par la commercialisation de ses radicelles et de son vin et d'autres part par l'utilisation de son bois pour la construction. Sur l'axe Parakou-Cotonou, un important commerce se développe autour de cette ressource et constitue la principale activité de certaines couches des populations de certaines de ces localités.

5. Discussion

Les 162 espèces recensées au Bénin se situe dans les mêmes ordres de grandeur que celui observé par Okafor (1975b) qui a inventorié au Nigeria plus de 150 espèces de plantes ligneuses comestibles. Par contre la diversité obtenue au niveau du Bénin en matière de ressources végétales est nettement en dessous de celle obtenue par Becker (1986) qui dans une étude bibliographique a révélé l'existence de 800 espèces végétales comestibles dans la ceinture sahélienne aride et semi-aride. Malgré l'existence d'un potentiel de ressources alimentaires inexploitées au niveau de nos forêts, la reconnaissance des plantes comestibles et leur consommation est fondamentales pour les populations à économie basée sur la chasse, la cueillette et la commercialisation de produits forestiers non ligneux.

Plusieurs travaux ont illustré l'importance du commerce des produits forestiers pour les habitants de la forêt et les groupes tribaux (Weinstock 1983, Falconer 1996). Leur disponibilité est sous la dépendance des saisons. Le début des saisons de pluies et la fin des saisons sèches étant considérée comme des périodes de soudure (Longhurst 1985, Hassan 1985, Hussain 1985, Chambers & Longhurst 1986) on peut dire que les périodes de disponibilité des ressources consommées par les populations constituent un avantage considérable surtout si l'on se rappelle que ces périodes sont caractérisées par un déficit alimentaire en produits vivriers. Les légumes sauvages sont consommés presque tous les jours dans les familles. Les fruits sont d'une importance particulière pour les différentes catégories sociales et sont le plus souvent consommés comme une collation ou un supplément.

Ce sont des données qui sont d'une importance capitale parce qu'elles permettent de comprendre que les populations locales substituent valablement les produits de l'agriculture classiques lorsque ces derniers viennent à manquer. La tendance jusqu'à présent est la non considération effective de ces produits qualifiés dans les différents programmes nationaux d'aménagement de ces écosystèmes naturels. Alors que les explorations effectuées dans les différentes formations végétales montrent que ces dernières regorgent d'espèces bien adaptées à une agriculture durable basée sur les plantations d'arbres ou des productions de jardins de case. En effet certaines ressources végétales comme les ignames sauvages, les fruits à graines arillées comme ceux de Paullinia pinnata et de Blighia sapida, et d'autres fruits comme Irvingia gabonensis, Vitellaria paradoxa, Parkia africana, Adansonia digitata, Borassus aethiopium peuvent donner des aliments de base procurant à la fois l'énergie, les protéines, les acides aminés essentiels, les minéraux et les vitamines (FAO 1996). Ces espèces, si elles étaient cultivées peuvent contribuer à l'installation d'une véritable agriculture permanente rentable sur le long terme. Cette pratique se concrétise déjà par la mise en place des agroécosystèmes où les arbres sont dispersés perle merle dans les cultures vivrières. Sokpon (1994) souligne cependant que cette forme de culture de fruitiers spontanés ou subspontanés est généralement pratiquée dans tout le Sud-Bénin. Il en est de même dans la partie nord du Bénin où certaines espèces comme Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa, Adansonia digitata, Borassus aethiopum sont systématiquement protégées par les populations. Cette pratique a été également citée au Kenya (Kokwaro 1990), au sud du Cameroun (Bahuchet et al. 1989) et au Zimbabwe (Campell 1987).

6. Conclusion

Cette étude a permis de montrer que la forêt peut être source de revenu pour les ménages ruraux pauvres. Cependant, des études doivent être complétées pour ressortir d'une part la production de la forêt en ces ressources et d'autre part mettre en exergue la composition en nutriments de ces ressources et les valeurs quantifiées sur leur consommation par les populations locales. Aussi, des efforts doivent être axés sur les possibilités de domestication des espèces de valeur socio-économique afin d'améliorer les systèmes agroforestiers traditionnels dans lesquels elles sont actuellement cultivées.

Il serait important lors des aménagements des écosystèmes dégradés de faire des enrichissements avec des essences à usage multiple utile pour les populations.

7. Références

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1 M. R. M. Ekué, Ingénieur Agronome Forestier; Aménagement et Gestion des Ressources Naturelles, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d'Abomey-Calavi, 05 BP 993 Cotonou (BENIN), Tél. (229) 06 33 30; e-mail: [email protected]