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La protection contre des maladies d'arbres intégrée aux pratiques sylvicoles

Gaston Laflamme 1


Résumé

Afin de protéger les peuplements forestiers de l'Est canadien, c'est l'action directe contre les feux de forêts et les insectes défoliateurs qui a surtout été privilégiée jusqu'à maintenant. Ce mode d'intervention ne peut toutefois être appliqué à la majorité des maladies des arbres causées par des champignons pathogènes. Ces micro-organismes sont responsables annuellement de plus de 37 % des pertes ligneuses au Canada, le reste étant partagé entre le feu et les insectes. L'importance des dégâts causés par les champignons pathogènes oblige les forestiers à intervenir et à inclure ces ravageurs dans un plan de protection des forêts. Notre approche consiste à intégrer aux pratiques forestières des mesures visant à contrer le développement d'épiphyties de ces champignons pathogènes. Nous présentons trois exemples de maladies dont le développement des populations a été réduit par des interventions d'élagage ou d'éclaircie en plantations de conifères. Ces cas de maladies sont le chancre scléroderrien (Gremmeniella abietina) de race européenne sur les pins rouges (Pinus resinosa), la rouille vésiculeuse (Cronartium ribicola) du pin blanc (Pinus strobus), et la maladie du rond (Heterobasidion annosum) sur les pins rouges. Cette dernière maladie fait déjà l'objet de traitement dans quelques pays, mais d'autres pourridiés devraient être traités car ce type de maladie représente un très grand risque à long terme pour la productivité de nos forêts tropicales ou nordiques. La rouille vésiculeuse, le chancre scléroderrien et bien d'autres maladies devraient faire l'objet de contrôle sylvicole car même si les espèces forestières varient d'un pays à un autre, les interventions proposées peuvent facilement être adaptées aux conditions régionales.


Introduction

Dans l'Est canadien, la protection des forêts s'est d'abord concentrée sur la lutte directe contre les feux de forêts. Pour des raisons évidentes de sécurité pour les communautés vivant près des forêts et aussi afin de préserver la matière ligneuse, on ne pouvait laisser les forêts brûler hors de contrôle. Les méthodes de détection et de contrôle se sont affinées avec le temps, mais l'intervention directe à l'aide d'avions tels que le CL-215 de Bombardier est devenu un incontournable.

Les forêts de l'est du Canada subissent aussi l'attaque de plusieurs espèces d'insectes défoliateurs des arbres. Lors d'épidémies de ces lépidoptères, la pulvérisation aérienne est privilégiée afin de pouvoir traiter de grandes surfaces. Dans le cas de la tordeuse des bourgeons de l'épinette, par exemple, des produits chimiques et biologiques sont utilisés par épandage aérien sur de grandes surfaces. Par contre, ces interventions sont coûteuses et requièrent des installations particulières et du personnel spécialisé. De plus, les risques de pulvérisation près des communautés urbaines, des lacs et des cours d'eau sont parfois problématiques.

Les maladies des arbres causées par des champignons pathogènes sont quelque peu restées dans l'ombre des catastrophes mentionnées précédemment. Elles sont moins visibles que les insectes défoliateurs et beaucoup moins spectaculaires qu'un feu de forêt. Il n'en demeure pas moins qu'au Canada, ces champignons pathogènes sont responsables de 37 % des pertes totales occasionnées par ces trois catégories de ravageurs (Hall et Moody 1987). Ce pourcentage serait même sous-estimé car bien des dommages attribués à des insectes ou au vent, par exemple, seraient en fait le résultat de pourridiés. La lutte contre ces champignons pathogènes forestiers serait aussi difficile à faire par pulvérisation aérienne puisque la plupart de ces micro-organismes, lorsqu'ils sont en phase végétative, se trouvent à l'intérieur des tissus de l'hôte et sont donc protégés des pesticides répandus à la surface des cimes.

Afin de palier aux moyens traditionnels de lutte par pulvérisation, qui nécessitent d'ailleurs des installations coûteuses et une organisation complexe, notre approche consiste à intégrer aux pratiques sylvicoles des mesures visant à contrer le développement d'épiphyties de champignons pathogènes forestiers. Nous vous présentons des résultats préliminaires d'essais portant sur trois maladies. Ces expérimentations sont en cours depuis plusieurs années et les méthodes d'entretien des plantations de conifères utilisées sont l'élagage systématique et l'éclaircie.

Le premier cas vise à contrer le chancre scléroderrien de race européenne qui affecte particulièrement les pins rouges (Pinus resinosa Ait.) dans le Nord-Est américain (Laflamme et al. 1998b). Cette maladie est causée par le champignon pathogène Gremmeniella abietina (Lagerberg) Morelet; la race européenne de ce champignon a été introduite en Amérique du Nord il y a environ 30 ans. Nous utilisons l'élagage systématique des pins rouges en plantations pour contrer cette maladie. Le deuxième cas vise une autre maladie exotique, soit la rouille vésiculeuse (Cronartium ribicola J.C. Fisher) qui décime le pin blanc (Pinus strobus L.) depuis plus de 100 ans dans le Nord-Est américain ainsi que d'autres espèces de pin blanc en Amérique du Nord. Encore une fois, l'élagage systématique est utilisé. Le troisième cas intègre un moyen de lutte biologique lors de l'éclaircie. Cette approche est appliquée dans les plantations de pin rouge afin de prévenir la maladie du rond causée par Heterobasidion annosum (Fr.:Fr) Bref., une maladie récemment trouvée au Québec (Laflamme et Blais 1995).

Matériel et méthodes

Élagagedes pins rouges:

Parmi une cinquantaine de plantations situées dans la région de l'Outaouais, Québec, Canada, nous en avons retenues 27 pour cette étude. Au départ, elles devaient être âgées de 6 à 15 ans, ne pas avoir été élaguées, et la race européenne de la maladie du chancre scléroderrien devait être présente dans les plantations malades. Ces plantations sont situées dans les vallées des rivières Gatineau, La Lièvre et la Rouge, entre 45° 30' et 47° de latitude et 74° 40' et 76° 30'de longitude. L'âge des plantations a été déterminé un an avant le début des travaux. Dans les 21 plantations traitées, tous les pins rouges ont été élagués sur le tiers inférieur de la cime; les branches coupées étaient laissées sur le parterre forestier. Six plantations témoins n'ont pas été élaguées. L'incidence de la maladie, soit le nombre de tiges affectées dans chacune des plantations, a été évaluée annuellement pendant 10 ans.

Élagage des pins blancs:

Nous avons sélectionné des plantations dans une portion des Appalaches classée propice au développement de la maladie (Lavallée 1986). Nous y avons localisé 24 plantations âgées de 7 à 12 ans, soit l'âge où une augmentation exponentielle de l'incidence de la maladie a été observée (Lavallée 1992). Ces plantations avaient au départ de 500 à 6 500 tiges et sont situées entre 46° et 47° de latitude et 68° 45' et 71° de longitude au Québec, Canada. Avant l'élagage, nous y avons mesuré l'incidence de la maladie ainsi que la hauteur des infections et nous avons fait de même annuellement après le traitement. Les 10 plantations élaguées systématiquementl'ont été jusqu'à la plus haute infection mesurée dans la plantation ou jusqu'à 50 % des verticilles; sur les arbres plus petits, au moins deux verticilles étaient conservés au sommet.

Éclaircie avec traitement des souches pour contrer la maladie du rond:

Trois sites ont été sélectionnés dans le sud-ouest du Québec entre 45° 38' et 45° 44' de latitude et 74° 42' et 76° 23' de longitude (Dansereau 1996). Les plantations de pin rouge étaient âgées respectivement de 26, 35 et 65 ans. Lors de l'éclaircie dans ces plantations, les souches étaient traitées dans les 24 h après la coupe des pins. Le traitement consistait à pulvériser sur toute la surface de la souche une des cinq solutions d'oïdies du champignon Phlebiopsis gigantea (Fr.:Fr.) Jülich ou le même volume d'eau sur les souches des plantations témoins. Les solutions d'oïdies ont été faites à partir de cinq isolats différents de P. gigantea récoltés ultérieurement dans la même région des sites expérimentaux. Les traitements ont été faits à trois périodes différentes, soit en mai, juillet et septembre. Un an après l'application du traitement, un disque de 10 à 15 cm de diamètre a été prélevé sur la surface des souches pour fin d'analyse en laboratoire. Des isolations du champignon ont été faites en prélevant des copeaux de bois à 3 cm de la surface du disque et en les mettant en culture sur un milieu de malt gélosé tel que décrit par Dansereau (1996). L'identification des isolats se faisait au microscope.

Résultats

Chancre scléroderrien:

Nous présentons les résultats des évaluations de la maladie la première année avant l'élagage et 10 ans après l'élagage (tableau 1). Le taux de mortalité des arbres enregistré dans les plantations inclut les arbres moribonds coupés lors de l'opération d'élagage car ils étaient trop affectés par la maladie. Dans les trois plantations non-traitées mais très peu affectées par la maladie, il n'y a pas eu de progrès de la maladie, alors que dans les plantations élaguées, le taux d'infection est demeuré le même après 10 ans. Les plantations non-élaguées mais très sévèrement affectées ont été décimées par la maladie (données non-incluses dans le tableau). Parmi les plantations élaguées ayant une incidence initiale élevée de la maladie, quelques unes ont été complètement détruites alors que d'autres, avec un taux élevé d'arbres infectés, ont survécu malgré la mort de plusieurs arbres.

Tableau 1: Plantations de pins rouges (P. resinosa) infestées ou non par la maladie du chancre scléroderrien (G. abietina) de race européenne et traitées ou non par élagage systématique.

Rouille vésiculeuse:

Nous avons noté une forte baisse de l'incidence de la maladie l'année suivant l'élagage. Cette baisse est plus importante que ne le laisse croire le graphique parce que le taux initial d'infection était plus élevé dans les plantations traitées que dans les plantations témoins (Figure 1). Trois ans après l'élagage, on note un début d'augmentation du taux d'infection, mais l'incidence de la maladie demeure inférieure à celle observée dans les plantations témoins.

Figure 1: Taux d'infection par C. ribicola mesurés de 1994 à 1999 dans les plantations élaguées (n=10) après la mesure de l'infection en 1995 et dans les plantations témoins (n=6).

Maladie du rond:

Les résultats de ces essais sont présentés par Dansereau (1996) et Bussières et al. (1996). Nous présentons ici des résultats partiels. Les souches de pin rouge inoculées avec les cinq isolats de P. gigantea ont été colonisées à 100 % par ces isolats, à l'exception d'un des cinq isolats (98,9 %). Les souches témoins étaient aussi colonisées par P. gigantea provenant de l'inoculum naturel dans l'environnement, mais le taux de colonisation variait de 20 à 60 % entre les trois sites. Il y a aussi une variation entre les trois périodes d'inoculation, le mois de juillet étant le moins propice au développement de P. gigantea.

Discussion

Chancre scléroderrien:

Les résultats dans les plantations saines indiquent que la maladie n'entre pas dans le peuplement après l'élagage. On peut donc supposer que la maladie entre dans la plantation par des semis infectés lors du reboisement; si tel est le cas, comme il est suggéré ailleurs (Laflamme et al. 1998b), il serait donc préférable de prévenir ce problème par des traitements appropriés en pépinière et par une certification phytosanitaire des semis avant la sortie des plants de la pépinière. Dans les plantations faiblement affectées, le taux n'a pratiquement pas changé avec ou sans traitement. Nous avons remarqué dans plusieurs plantations que la fermeture du couvert avait entraîné l'élagage naturel des branches basses. Dans le cas des plantations avec un taux élevé d'infection, la moyenne des résultats ne donne pas une image juste de la réalité. En fait, quatre des plantations ont été détruites par la maladie, deux ont été fortement endommagées et enfin les trois autres ont pu récupérer avec un taux acceptable de mortalité. La cause de ce demi-succès est, selon nous, la proportion de la cime enlevée. Nous avions fait la recommandation générale de n'élaguer que le tiers inférieur de la cime. En appliquant cette règle à tous les cas, le traitement était inefficace dans les plantations où la maladie avait déjà dépassé cette hauteur. C'est la raison pour laquelle nous avons modifié nos recommandations, lesquelles font présentement l'objet de validation.

Rouille vésiculeuse:

Nous avons noté une très forte diminution de la rouille vésiculeuse après l'élagage des plantations de pin blanc. Il ne faut pas perdre de vue que ces pins, bien que situés dans l'aire naturelle de cette essence, sont néanmoins situés dans une zone où ils sont très vulnérables à la maladie. De plus, la moyenne des taux d'infection est influencée vers le haut de façon importante par seulement trois plantations, alors que les sept autres sont hors de danger. Il semble très clair que la forte proximité des plants de Ribes spp., l'hôte alternant de C. ribicola, a favorisé un taux d'inoculum plus élevé dans ces trois plantations et, par le fait même, a causé une augmentation du nombre d'infections (Laflamme et al. 1998a). Il nous apparaît donc que le choix du site doit se faire non seulement par rapport à l'essence à reboiser, mais aussi par rapport à la présence de Ribes spp.: les sites peu colonisés par les Ribes spp. devraient donc être sélectionnés a priori. Il faut noter que le pin blanc est souvent considéré comme peu propice à la région des Appalaches où a eu lieu cette étude. Pourtant, nous avons mesuré des croissances annuelles en hauteur de plus de 1 m, le maximum mesuré étant de 1,45 m. Il est donc important de favoriser cette essence à croissance relativement rapide et dont le bois est de grande valeur par des traitements appropriés, tels que l'élagage.

Maladie du rond:

Nos essais d'utilisation de P. gigantea en vue de son utilisation comme agent biologique de prévention de la maladie du rond ont été très efficaces sous nos conditions climatiques. C'est de plus un champignon saprophyte qui se retrouve très fréquemment dans notre environnement. Puisque l'inoculum naturel ne permet pas une colonisation totale de toutes les souches, une inoculation systématique de celles-ci est nécessaire afin d'assurer une protection à toute la plantation. Pour être disponible auprès des propriétaires de plantations de pin rouge, toutefois, une formulation commerciale du champignon doit être préparée et celle-ci doit être homologuée au Canada. L'utilisation d'isolats indigènes de P. gigantea devrait faciliter le processus d'homologation. Nous savons qu'en hiver, sous nos conditions, il n'est pas nécessaire de traiter les souches car le champignon H. annosum ne peut survivre au gel. Par contre, nous avons noté que le traitement des souches en juillet avec P. gigantea ne permet pas une colonisation parfaite de toutes les souches. Cette situation peut s'expliquer par une température trop élevée durant la saison estivale, ce qui assèche la surface des souches et empêche la germination des oïdies de P. gigantea. Nous travaillons actuellement à solutionner ce problème.

Conclusion

Il ne fait aucun doute que les maladies causées par des champignons fongiques doivent recevoir une attention aussi importante que les feux de forêt et les insectes défoliateurs étant donné les dommages importants qu'ils causent et aussi parce que des essences forestières comme le pin blanc ont pratiquement disparues de grandes régions canadiennes, surtout suite à l'introduction de maladies.

Le chancre scléroderrien de race européenne peut être contrôlé par une opération d'élagage (Laflamme 1999) en autant que la prescription de traitement soit faite de façon appropriée. Afin de procéder avec précision à l'émission d'une prescription adéquate, des recommandations détaillées seront publiées sous peu suite à nos essais visant à les valider.

Il est possible de réintroduire le pin blanc dans des régions où cette essence avait pratiquement disparu. Le site doit être sélectionné en fonction du pin blanc, mais aussi en fonction du Ribes spp., l'hôte alternant de la rouille vésiculeuse du pin blanc; en effet, il faut choisir des sites où ne prolifère pas le Ribes spp. Comme c'est le cas pour le chancre scléroderrien, nous devons porter une attention spéciale à la prescription afin d'exécuter les travaux d'élagage appropriés, ou combiner ceux-ci avec des travaux de dégagements.

Même si ces maladies s'attaquent à des espèces forestières différentes dans d'autres pays, les interventions proposées peuvent facilement être adaptées à des situations variées. Le traitement préventif contre la maladie du rond est déjà utilisé dans plusieurs pays européens (Holdenrieder et Greig 1998); nos travaux ont démontré que le traitement biologique est efficace sous nos conditions. Dès que nous aurons une formulation du produit et que le processus d'homologation sera terminé, ce traitement devrait être exigé dans l'Est canadien, sinon le pin rouge pourrait faire partie des espèces en danger de disparition. On devrait d'ailleurs étendre cette intervention partout où cette maladie est rapportée. De plus, on devrait s'attaquer à d'autres maladies de pourridiés par des interventions de type sylvicole car elles représentent un très grand risque pour la productivité de nos forêts, que celles-ci soient tropicales ou nordiques.

Ouvrages cités

Bussières, G., Dansereau, A., Dessureault, M., Roy, G., Laflamme, G. et Blais, R. 1996. Lutte contre la maladie du rond dans l'ouest du Québec: Projet no. 4023. Essais, expérimentations et transfert technologique en foresterie. Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts. 36 p.

Dansereau, A. 1996. Colonisation des souches de pin rouge par Phlebiopsis gigantea dans le cadre d'un essai de lutte contre la maladie du rond au Québec. Thèse de maîtrise. Département des Sciences du bois et de la forêt, Université Laval, Québec, Canada.

Hall, J.P. et Moody, B. 1987. Décroissement causé par les insectes et les maladies des arbres au Canada de 1982 à 1987. Rapport d'information ST-X-8. Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts, Ottawa.

Holdenrieder, O. et Greig, B.J.W. 1998. Biological methods of control. Pages 235-258 in Heterobasidion annosum: Biology, Ecology, Impact and Control. S.Woodward, J. Stenlid, R. Karjalainen and A. Hüttermann, Eds. CAB International, Oxon, UK.

Laflamme, G. 1999. Traitement réussi d'une plantation de pins rouges affectée par le Gremmeniella abietina, race européenne. Phytoprotection 80: 55-64.

Laflamme, G. et Blais, R. 1995. Détection du Heterobasidion annosum au Québec. Phytoprotection 76: 39-43.

Laflamme, G., Blais, R. et Desgagné, D. 1998a. Control of Cronartium ribicola in Pinus strobus plantations. Pages 299-303 in Proceedings of the first IUFRO Rusts of Forest Trees Working Party, 2-7 August 1998, Saariselkä, Finland. Finnish Forest Research Institute, Research Paper 712.

Laflamme, G., Hopkin, A.A., et Harrison, K.J. 1998b. Status of the European race of Scleroderris canker in Canada. For. Chron. 74: 561-566.

Lavallée, A. 1986. Zones de vulnérabilité du pin blanc à la rouille vésiculeuse au Québec. For. Chron. 62: 24-28.

Lavallée, A. 1992. Évolution de la rouille vésiculeuse du pin blanc dans les jeunes plantations de pins blancs. Rapport d'information LAU-X-101. Forêts Canada, Région du Québec. 23 p.


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