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Processus et enjeux sociaux de la concertationforestière à Anticosti

Geneviève Brisson 1


Résumé

Le territoire forestier a des significations multiples et les nouvelles approches forestières mettent de l'avant cette diversité par la gestion intégrée des ressources. Au Québec, la concertation avec les intervenants du milieu tend ainsi à s'imposer comme norme, bien que son mode d'exercice soit encore peu défini. À l'île d'Anticosti, elle existe depuis près de sept ans. Par l'étude de ce cas, ce mémoire montre la rencontre de différents intérêts, discours et pratiques autour de la forêt, avec les conflits et les enjeux qui en découlent.

À Anticosti, la forêt est conçue comme un habitat naturel menacé et nécessitant un aménagement faunique. La "table de concertation" cherche un consensus autour des pratiques d'aménagement afin de les rendre plus acceptables pour tous les utilisateurs du territoire. Intervenir pour aménager l'habitat du cerf paraît un objectif accepté par l'ensemble de la population et des acteurs présents à Anticosti. Le grand nombre de cerfs présents permet le développement d'une industrie touristique, mais aussi la prise en charge du milieu par le gouvernement et des scientifiques.

Cependant, dans ce dialogue, la forêt semble d'ores et déjà qualifiée juridiquement comme outil de développement économique. Les interventions proposées par les responsables du projet ne paraissent donc pas faire l'unanimité. Pour certains, elles bouleversent des lieux pleins de sens; pour d'autres, elles mèneraient à une modification du paysage et de conditions du terrain. Indéniablement, cette procédure modifie les pratiques de gestion, la perception du territoire et les représentations identitaires locales. Bien qu'elle soit louable, la concertation tend donc à proposer un rapport de force inégal dans les discours et les savoirs sur la forêt.


De plus en plus, les multiples liens entre l'humain et l'environnement montrent l'interdépendance croissante entre la nature et la société (Latour 1991). Elle est notamment mise à jour par des conflits et des négociations autour des usages du territoire. De nouvelles idéologies ajoutent aussi à cette problématique, dont celle du développement durable. Elle se pose comme une norme morale mondiale, mais elle permet de prendre davantage en compte la diversité des statuts de la nature dans nos sociétés (Le Bot 2002). Aujourd'hui plusieurs instances, dont les industries et les gouvernements, tentent d'inclure cette approche dans la gestion de leurs ressources naturelles et les pratiques forestières, par exemple par la concertation avec le milieu. Au Québec, le gouvernement a très récemment annoncé l'intention de généraliser la pratique de l'aménagement intégré. Les institutions publiques et économiques essaient de s'y conformer. Pour ce faire, elles actualisent les normes d'exploitation et de gestion de la forêt publique, qui compose près de 89% du couvert forestier de la province. Elles veulent ainsi rendre le prélèvement le plus acceptable possible pour l'ensemble des usagers du territoire. La majorité des industries forestières s'y approvisionnant, elles seront l'un des principaux relais de cette politique forestière.

Au Québec, la concertation forestière a déjà pris place par la certification environnementale de quelques entreprises. D'autre part, la législation québécoisel'imposait déjà pour les conventions d'aménagement forestier (CAF) répondant à des besoins fauniques. Ces deux situations ne sont cependant pas très répandues et sont récentes. Il est donc très difficile de tirer des leçons de ces processus. Cependant celui de l'île d'Anticosti le permet, sa table de concertation étant implantée depuis près de sept ans. Ce mémoire se penchera sur ce cas spécifique, en identifiant des phénomènes généralisables pour les concertations forestières à venir au Québec.

Matériels et méthodes

Ce mémoire fait suite à un questionnement réalisée dans un contexte plus vaste, et problématisant les rapports entretenus avec la forêt au Québec depuis l'arrivée des Européens2 jusqu'à aujourd'hui. J'y réfléchis sur les institutions forestières, sur les processus sociaux qu'elles contribuent à instaurer, tels les mécanismes de gestion du territoire, et sur la conception de la forêt qu'elles tendent à imposer. Par ailleurs, cette méthode permet une meilleure prise en compte des usages du territoire par les individus au c_ur de ces processus sociaux (Hastrup 1995).

L'ensemble de cette démarche se base à la fois sur des documents d'archives et une observation de terrain, méthode privilégiée pour fonder les connaissances sur la culture et la société (Gupta & Ferguson 1998). Les données présentées ici sont issues de rencontres avec les acteurs sociaux impliqués dans le processus de gestion de la forêt. Elles ont été analysées en dégageant les catégories et variables façonnées par les acteurs eux-mêmes, puis en utilisant cette grille pour dégager les significations, les pratiques et les discours (Alassutaari 1995).

Les résultats des observations

Cette recherche s'est déroulée sur la Côte-Nord, région du Québec couverte par une forêt boréale considérée comme une ressource économique aussi bien par les industriels forestiers que les entreprises de tourisme et les gouvernements. D'autres utilisateurs considèrent autrement ce milieu: comme un patrimoine commun et comme un lieu de loisirs. Ces significations et des pratiques multiples se situent sur le même territoire concret et y créent des enjeux à la fois politiques, sociaux et économiques. Différents modes de dialogue existent alors entre les utilisateurs, dont les moyens de concertation. Cependant l'affectation de vocations, de statuts ou d'usages du territoire n'est pas abordé. La forêt publique reste qualifiée juridiquement comme outil de développement économique, ce qui implique son exploitation forestière. Les "tables de concertation" auront pour mission de chercher un consensus autour des pratiques industrielles afin de les rendre plus acceptables pour l'ensemble des usagers d'un territoire.

Terre privée jusqu'en 1974, l'île d'Anticosti a longtemps été soustraite aux lois nationales. Les règles de propriétaires industriels s'y substituaient. La forêt était inaccessible à la population, qui était elle-même entretenue par les entreprises d'exploitation forestière dont les sièges sociaux étaient en France ou à Montréal. Puis Anticosti a été expropriée par le gouvernement du Québec; celui-ci y a poursuivi pendant dix ans une gestion centralisée et métropolitaine. Il a confié à un fonctionnaire les pouvoirs de gestion dévolus à un Conseil municipal et a limité l'accès à la forêt. Celle-ci demeure réservée aux clients de pourvoirie. Municipalisé en 1984, le territoire s'est vu attribuer plusieurs vocations. Sa forêt a été ponctuellement exploitée pour son bois marchand mais c'est surtout l'industrie touristique qui a été mise de l'avant, entre autres parce que 127 000 cerfs peuplent actuellement l'île. Cette surabondance pose maintenant des défis importants aux fonctionnaires et aux scientifiques. Ils entendent aménager la forêt afin d'équilibrer un habitat menacé. Le gouvernement gère donc depuis 1995 des activités d'aménagement forestier, entérinées par une convention d'aménagement forestier (CAF) signée avec la compagnie Produits forestiers Anticosti (PFA) et imposant une gestion intégrée.

La table de concertation prend place dans ce cadre légal. Elle réunit les principaux intervenants sociaux du territoire. Comme pour les autres processus de concertation, la coordination est de la responsabilité des industriels. Une particularité cependant: ici ce sont conjointement le ministère des Ressources naturelles et la Société de la Faune et des Parcs du Québec qui exercent le pouvoir d'aménagement. Le cadre juridique leur confère aussi la possibilité d'imposer certaines décisions au milieu et à l'entreprise forestière. Ce rôle transparaît dans le cours de ces discussions.

Le but de l'aménagement forestier à Anticosti est d'intervenir pour améliorer l'habitat du cerf. Cet objectif est accepté par l'ensemble de la population et des acteurs présents à Anticosti. Cependant, la façon dont cet aménagement se pose, par la coupe forestière, ne fait pas l'unanimité, surtout chez les pourvoyeurs et les habitants. Ce fait est attribuable à plusieurs facteurs: la prédominance d'une vision de forestiers,les changements de pouvoir des gestionnaires en place, le sens du lieu des habitants et l'exercice même de la table de concertation. Ils seront analysés ci-après.

La prépondérance de la vision forestière

La position de chacun des intervenants de la table attribue aux ingénieurs forestiers un rôle prépondérant dans l'aménagement faunique. Cette position est renforcée par le fait que la compagnie forestière a obtenu plus de pouvoirs en suggérant des aménagements forestiers. Elle est devenue le partenaire essentiel du gouvernement. Les industriels en place n'ont pas les mêmes objectifs que plusieurs forestières du Québec: ils ne possèdent pas d'usines et le cadre légal de leurs interventions ne relève pas du contrat le plus courant, celui d'approvisionnement forestier. Ils visent plutôt à se promouvoir comme des spécialistes de l'aménagement concerté. Cependant, PFA ne peut exclure non plus l'intention de tirer un profit monétaire dans leurs opérations dans la forêt d'Anticosti.

Cet intérêt économique semble perçu par certains autres intervenants comme une menace. Les discours locaux véhiculent la crainte que le territoire boisé ne soit mal exploité par des gestionnaires davantage à la recherche de leurs intérêts économiques. De plus, la place que la compagnie occupe maintenant dans l'élaboration des plans d'aménagement se voit comme une preuve de favoritisme envers l'industrie de la part du gouvernement. Cette critique est courante dans les débats actuels sur la gestion des forêts publiques au Québec. Le changement des dynamiques de planification et de décision à Anticosti puise à ce débat. Une certaine perte de confiance dans la "pureté" des intentions scientifiques des interventions s'est installée. Certains voient les interventions à Anticosti comme étant orientées pour favoriser des profits financiers plutôt que vers des intérêts fauniques, ce qui nuit aux discussions de concertation.

Enfin, appartiennent à l'industrie ou à la fonction publique, les forestiers partagent tous une même formation et un même langage. Ils ont une vision culturelle commune où la forêt est une ressource économique à prélever pour soutenir les besoins humains. Cela se traduit surtout par des pratiques d'exploitation industrielle. Cette représentation est celle d'une majorité des décideurs du projet d'Anticosti. Tout en étant de bonne foi, ils sont nécessairement teintés de cette vision, et la communiquent à la gestion du projet. Elle s'impose alors comme la valeur dominante dans la concertation. Alors, les autres usages y occupent un rang différent et ceux qui ne sont pas scientifiques sont moins valorisés.

Les perceptions des usagers

Les interventions proposées au milieu sont donc orientées par l'intérêt faunique mais aussi par la foresterie classique, qui impose son mode de pratique aux autres utilisateurs du territoire. Les forestiers n'arrivent cependant pas à gagner toute l'adhésion à leurs propositions, notamment parce que le dialogue de concertation n'englobe pas toutes les logiques du territoire.

Les gestionnaires déjà en place à Anticosti (pourvoiries, municipalité, groupe de résidants) perçoivent souvent les interventions proposées comme une intrusion indue dans des terres considérées comme leur "appartenant" de fait, sinon de droit. La peur de se voir démis d'un pouvoir sur le territoire se perçoit à travers la crainte de voir la forêt anticostienne dépossédée de ses vocations actuelles (tourisme et faune) pour revenir au statut industriel du passé. Ce passage symboliserait la cession du territoire à un gestionnaire unique et forestier, chose que ne veulent pas les acteurs locaux. Cette perception négative teinte les discussions. On y oppose des arguments sur les périls de la coupe forestière pour l'économie touristique et le cadre de vie des insulaires. Anticosti étant auréolée d'une mythologie romantique, ces bouleversements du paysage sont montrés comme une attaque à une "authenticité" de cette île qu'on aimerait conserver intacte.

Ces changements influencent aussi la perception et les pratiques du territoire, et donc les représentations identitaires locales. Notamment les coupes forestières semblent avoir réactualisé, chez plusieurs habitants de l'île, des souvenirs d'un passé où l'accès à la forêt leur était interdit. Ils se trouvaient coupés de leur territoire, sans prise sur sa gestion, entièrement entre les mains d'intervenants extérieurs à l'île. En ce sens, bien que la présente compagnie forestière soit loin de ressembler à celles du passé, le fait que la gestion du projet d'aménagement forestier soit dirigé par les ministères et les industriels inquiète les Anticostiens. La concertation déséquilibre de nouveau leur pouvoir sur leur milieu.

En réaction, plusieurs intervenants socio-économiques se présentent comme les véritables défenseurs de la nature et de la vie sauvage, cristallisant leur position face aux fonctionnaires et aux industriels, montrés comme des adeptes de l'utilitarisme scientifique. Cependant, parallèlement à ces critiques acerbes, la plupart des individus demeurent convaincus de la nécessité d'aménagements forestiers pour maintenir la ressource première d'Anticosti, le cerf, à un niveau économiquement intéressant, soit pour maintenir l'industrie touristique en place. Ils collaborent donc au processus de concertation. Pour leur part, les habitants du village n'ont souvent que leur attachement aux lieux et leurs pratiques de loisir comme arguments dans le dialogue. Les forestiers ne comprennent pas ces manifestations, qu'ils disent émotives. Ils se plient à certaines tout en les critiquant car elles ne cadrent pas avec la logique scientifique. Mais ces phénomènes n'en demeurent pas moins des réalités du territoire qui devraient être inclus dans un processus de gestion intégrée.

Le statut de la Table

La Table Anticosti démontre les difficiles rapports entre une variété d'usages et de significations de la forêt. La concertation n'est pas un exercice simple, car elle impose une ouverture à d'autres rapports au milieu qui eux-mêmes déterminent des visions bien différentes pour la gestion et la planification du territoire. Dans ce contexte, le mode d'exercice de la concertation peut chercher à éviter les tensions. Les coordonnateurs du projet choisiront plutôt des modalités permettant les consensus et l'acceptation de leur planification. À Anticosti, ces façons de faire semblent affecter le rôle des rencontres collectives et de la Table.

À Anticosti, les moyens et règles d'exercice des rencontres de concertation n'ont pas été spécifiés par la loi ou la convention. Ils se sont donc construits à partir des situations rencontrées et de l'implication des acteurs sociaux. La Table paraît avoir été l'instance créée pour la concertation. Elle semble surtout un lieu de rencontre et de discussion et une assise du pouvoir dominant. C'est pourquoi tous assistent aux rencontres bien que peu de décisions effectives y soient directement prises. Elle sert alors comme lieu performatif du discours: là où les informations deviennent officielles et prennent corps. Puis elle campe les rapports de force entre les acteurs sociaux par les gains acquis lors des échanges (Abu-Lughod et Lutz 1993). Le discours ne demeure alors qu'une partie des opinions de chacun: par ce moyen on paraît lancer des pistes, tenter des essais publics pour mesurer quelles réactions il suscite. On cherche aussi sonder, devant témoins, l'officialité réelle des positions des aménagistes et leurs possibilités de changement. Bref, ce n'est pas une place pour les négociations, mais bien un lieu pour asseoir les stratégies des institutions (Certeau 1980).

Dans les faits, la Table prépare aussi le terrain des négociations individuelles, aux rôles moins polarisés, favorisant le consensus nécessaire pour rendre viable le processus en cours. Rappelons que l'aménagement de l'habitat du cerf demeure souhaité pour garantir la survie des conditions socio-économiques des acteurs sociaux en place. Entre 2002 et 2002, les négociations personnelles se sont faites de plus en plus nombreuses. Elles se substituées presque entièrement aux rencontres collectives. Celles-ci semblent plutôt devenues une occasion - annuelle - de réactualiser discours et positions. Les négociations personnelles ont donc défini le statut de la Table d'Anticosti pour ses participants. Elle est maintenant plus un outil de gestion parmi d'autres qu'une instance autonome possédant des règles et des procédures encadrant son fonctionnement et dont les consensus auraient force de loi. En fait, on n'a pas encore réussi à construire ici une réelle institution de concertation qui amènerait une dimension citoyenne dans la gouvernance des terres publiques, à l'instar d'un parlement local spécialisé (Habermas 1998). Sans nul doute, la dimension de démocratie existe à Anticosti, mais elle ne s'opère pas dans le lieu circonscrit par les rencontres de la Table. Elle apparaît plutôt comme un réseau de négociations prenant place dans un espace diffus, y traçant des trajets personnalisés et adapté à des cas particuliers. Le véritable lieu de pouvoir demeure-t-il alors toujours dans les bureaux du gouvernement? La prochaine définition de règles plus générales, tirées d'une expérience de maintenant sept ans, changera une nouvelle fois la dynamique de ces négociations. Mais changera-t-elle la représentation que l'instance de concertation locale semble se faire d'elle-même?

Conclusion

La concertation est un mode de gestion forestière constitué dans le cadre d'une ouverture aux autres visions et pratiques du territoire. L'effort est louable, et ne saurait être abandonné. Un flou persiste cependantsur la signification même du mot, et donc sur les obligations de la démarche: doit-elle être vue comme une consultation des intéressés avant de prendre un décision, ou alors comme un processus d'entente pour agir de concert(Hove 2000)? Ce mode de gestion, au Québec, n'en est qu'à un stade expérimental, soulevant des questionnements et des difficultés. Surtout, tant que la concertation se situera au niveau des seules pratiques d'aménagement ou d'approvisionnement, et non au moment crucial de décider des affectations du territoire, l'exercice ne pourra réellement s'inscrire dans une approche holistique de l'environnement.

Même si les tables de concertation réunissent des acteurs ayant des attentes, des visions et des besoins différents, la conception de la forêt qui s'impose par droit consenti est toujours celle d'un outil de développement économique, ce qui implique le prélèvement ou l'aménagement. Pour toutes ces raisons, la concertation peut contribuer à perpétuer un imaginaire unique à l'égard de la forêt (Harrison 1992) et affirmer un seul mode de savoir commun, celui de la foresterie moderne (Latour 2001). Les autres savoirs se situent alors à un statut et une importance moindres, comme des ensembles non opérationnels, non utilisables dans la gestion concertée du territoire (Descola 1996). Pourtant, ils constituent eux aussi une façon de comprendre et d'organiser le milieu forestier comme élément intégrant de l'espace, de l'identité et de la culture permettant de se réclamer à la fois d'un coin de pays, de pratiques et de représentations donnant sens au monde (Hirsch 1995). Ce rapport de forces inégal n'est pas différent de ceux existant présentement dans d'autres instances de concertation du territoire, notamment les conseils de bassins versants. Pour être satisfaisante pour tous, l'approche intégrée s'implantant présentement au Québec devrait donc, à tout le moins, déterminer des règles d'exercice permettant la reconnaissance et l'égalité des différents rapports au milieu forestier.

Ouvrages cités

Abu-Lughod, L. et C. Lutz, 1993. Language and the politics of emotion. Cambridge University Press, Cambridge, 347 p.

Alassutaari, P., 1995. Researching culture. Sage, Londres, 231 p.

Certeau, M. de, 1980. L'invention du quotidien. Union générale d'éditions, Paris, 375 p.

Descola, P. et G. Pàlsson, 1996. Nature and society. Anthropological perspectives. Routledge, Londres, 310 p.

Gupta, A. et J. Ferguson, 1997. Anthropological locations. University of California Press, Berkeley, 275 p.

Habermas, J, 1998. L'intégration républicaine: essais de théorie politique. Fayard, Paris, 386 p.

Harrison, R., 1992. Forêts. Essais sur l'imaginaire occidental. Flammarion, Paris, 402 p.

Hastrup, K. et P. Hervik, 1995. Social experience and anthropological knowledge. Routledge, Londres, 249 p.

Hirsch, E. et M. O'Hanlon, 1995. The Anthropology of Landscape. Clarendon Press, Oxford, 294 p.

Hove, S. van de, 2000. Approches participatives pour la gouvernance en matière de développement durable: une analyse en termes d'effets. Université de Versailles, Versailles, p.

Latour, B., 1991. Nous n'avons jamais été modernes. La Découverte, Paris, 207 p.

Latour, B., 2001. L'espoir de Pandore. La Découverte, Paris, 347 p.

Le Bot, J.-M., 2002. Du développement durable au bien public: essai anthropologique sur l'environnement et l'économie. L'Harmattan, Paris, 351 p.


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2 Cette problématique fait présentement l'objet d'une thèse de doctorat à l'Université Laval (Québec).