Les forêts secondaires de la zone intertropicale, vie et société

0629-B4

C.A. LUBINI ([1])


RESUME

Les activités humaines de plus en plus intenses diversifiées et accélérées menées dans les trois massifs forestiers continentaux ont induit le développement d’un type de végétation dérivé appelé ‘forêt secondaire’, dont l’extension est actuellement spéctaculaire dans les zones à densité élevée, notamment autour des centres urbains et le long des axes routiers. Les estimations fournies par la FAO montrent que ces forêts secondaires d’âges divers couvrent une superficie de 434 193 ha, dont plus de la moitié se rencontre en Afrique subsaharienne. Ces forêts représentent un écosystème en croissance se caractérisant par une flore relativement riche et diversifiée, avec un noyau d’espèces qui semble manifester une convergence et une divergence des tendances biogéographiques.

Ces espèces disséminées par une faune essentiellement constituée des petits mammifères, dont les rongeurs, les oiseaux et des chauve-souris, sont intensément exploitées pour les besoins les plus divers.

Cet éventail de services et besoins qui procurent à la population l’emploi et des rentrées monétaires incite les décideurs, gestionnaires et utilisateurs à inclure ces forêts secondaires dans le plan d’aménagement afin améliorer la ressource pour une exploitation durable. La prise en compte des paramètres mésologiques, biologiques, humains et dynamiques de ce type des forêts, ainsi que la constitution d’une banque des données sont les aspects préalables nécessaires à cet aménagement.


INTRODUCTION

Les massifs forestiers tropicaux d’Afrique, Amérique et Asie sont à l’heure actuelle l’objet d’exploitation diverse. Ces exploitations engendrent des modifications qualitatives et quantitatives des microclimats, des sols, de la flore et végétation ainsi que de la faune. Le nouveau type de végétation qui en résulte présente une structure et une diversité biologique différente de celle des forêts initiales détruites ou perturbées. L’augmentation de la population accélere la dégradation des écosystèmes forestiers climaciques et occasionne l’extension d’un autre type de forêt, non en équilibre avec les facteurs physiques de l’environnement. En raison de leur composition florestique, de la qualité des espèces constituantes et de proximité avec les habitats humains, ces fôrets secondaires d’âge divers sont la ressource qu’exploitent les communautés locales.

Les espèces végétales constitutives sont en grande majorité des essences à croissance rapide, à fructification abondante, de taille peu élevée. La végétation qu’elle constitue offre un habitat propice à une faune riche en petits mammifères, oiseaux et chauve-souris qui y trouve la nourriture nécessaire. Cette flore ligneuse et faune sont les sources d’approvisionnement en bois d’œuvre, produits alimentaires. Cette utilisation a créé une culture et une organisation sociale inférant la propriété foncière assez stricte.

L’intensité d’exploitation de nos ressources simplifie et dégrade le milieu et rend la ressource de plus en plus indisponible et appauvrissant ainsi les utlisateurs.

Les données rassemblées dans la littérature actuellement disponible et rélative à ces fôrets secondaire ainsi que nos travaux antérieurs menés depuis plus de 20 ans nous permettent de synthétiser ces informations en vue d’attirer l’attention et sensibiliser l’opinion des scientifiques, décideurs, gestionnaires et utilisateurs.

Une action concertrée, régionale et internationale, en faveur de l’aménagement de cet écosystème est plus que pressant.

Nous aborderons dans cette note le concept de forêt secondaire, leur localisation,richesse et diversité biologiques ainsi que leur utilisation.

Enfin, nous suggérons quelques pistes tendant à valoriser et à enrichir l’ensemble des fôrets secondaires des massifs forestiers intertropicaux.

1. CONCEPT DE FORêT SECONDAIRE

Les différents types d’exploitation entrepris dans les fôrets denses humides de la zone intertropicales engendrent des modifications qualitatives et quantitatives des microclimats, sols, flore, végétation et faune. Le nouveau type de végétation qui en résulte présente une structure et une composition floristique différentes de la végétation initiatle détruite. Ce nouveau type de végétation forestière appelé forêt secondaire se rencontre dans toute la zone interpropicale.

Les fôrets secondaires sont un type de végétation transitoire. Elle réultent des réactions de la végétation initiale. En effet, en raison de ses propriétés de résilience, la communauté forestière en équilibre avec les facteurs mésologiques et biotiques peut réagir contre des perturbations, même de faible ampleur.

A la suite des défrichements culturaux suivis de brulis, écobuage et des exploitations forestières il s’en suit des modifications brutales des microclimats et des substrats des fôrets auxquelles s’adressaient ces activiés. Ces modifications sont l’éclairement brutal du sol forestier et l’accroissement de l’absorption du rayonnement. Elles induisent des phénomènes microbiologiqeus et chimiques très actifs qui tendent à minéraliser la masse des matières organiques accumulées dans le sol. Cette minéralisation aboutit à la libération de sels directements assimilables, surtout les azotés dont profite une flore nitrophile évidente (Lebrun et Gilbert, 1954). Cette mise en lumières et l’enrichissement temporaire du substrat en sels azotés amorcent une succession végétale se manifestant par l’enchainement des stades fondamentalement diachroniques. Ce phénomne est connu non seulement dans la zone intertropicale forstière mais aussi dans les régions tempérées. La culture introduit des circonstances écologiques nouvelles: le sarclage, qui des diverses manières retardent ou entravent la recolonisation forestière. Une flore en majorité constituée de plantes nitrophiles adventices des cultures et généralement ubiquistes apparaît. Si le cycle cultural est court, la friche forestière s’installe et inaugure la succession progressive.

Un écosystème forestier en croissance

Dans l’ensemble de la zone intropicale, les forêts secondaires représentent une végétation en pleine croissance se manifestant par une succession de stades. Il s’agit d’une série diacrhonique fondamentalement progressive, c'est-à-dire tendant vers une formation forestière en équilibre dynamique. En gros et pour l’ensemble de trois massifs forestiers continentaux, on peut distinguer lorsque le défrichement cultural ou l’exploitation forestière s’est adressé à une forêt préalablement intacte de perturbations cinq stades physionomiques principaux:

- Stade posticultural à nitrophytes éphémère correspodnant à une végétation constituée d’espèces nitrophiles profitant de l’enrichissement temporaire du sol, en sels minéraux solubles

- Stade arbstif pionnier mesurant trois à six mètres de hauteur et constitué d’arbustes à croissance rapide.

- Stade de jeune forêt secondaire caractérisé par une stratification nette comprennant des arbres héliophiles stricts dans la strate supérieure, arbustes dans la strate moyenne et de grandes herbes monocotylédones dans le sous-bois.

- Les forêts secondaires vieilles beaucoup plus évoluées avec une structure verticale comptant plus de trois strates, la supérieure pouvant mésurer 15 - 25 mètres de hauteur.

- Stade préclimacique constituée des essences de grande taille, à tempéramment hémi-héliophile croissant dans le sous-bois à leur état de plantule, mais atteignant leur optimum de croissance en pleine lumière c'est-à-dire à l’état adulte. Plusieurs d’entre elles ont une longue durée de vie et se retrouvent en forêt climacique.

Le phénomène de forêt secondaire est également connu dans les milieux forestiers des zones tempérées, où clairières sont rapidement envahies par une florule herbacée constituée de nitrophytes ubiquistes.

2. LOCALISATION ET IMPORTANCE DES FÔRETS SECONCAIRES

En 1985, la F.A.O et le P.N.U.E estimaient l’étendue des formations forestières feuillue denses productives pour l’ensemble des trois massifs continentaux à 827.941 milliers d’hectares et 244.689 milliers de jachères forestières soit 29,55% des formations forestières feuillues denses.

Pour les formations forestières de conifères en 1985 les estimations de la FAO et PNUE pour l’ensemble de la zone intertropicale s’élèvaient à 20.107 milliers d’hectares de formations productives et 10.934 milliers d’hectares pour les jachères, soit 54,37% des formations forestières de conifères.

Pour la même période, les formations forestières feuillues ouvertes productives et les jachères correspondantes étaient évaluées respectivement à 304.417 et 178.570 milliers d’hectares.

La répartition par continent des jachères forestières de chaque catégorie est reprise dans le tableau suivant.

Tableau 1. Répartition de jachères forestières par continent en 1985 (1000 ha)

Régions

Jachères forestières feuillues denses

Jachères forestières feuillues ouvertes

Jachères forestières de conifères

Amérique tropicale

106.431

62.950

9.872

Afrique tropicale

66.685

111.520

20

Asie tropicale

71.573

4.100

1.042

Total partiel

244.689

178.570

10.934

Total général

434.193

Source: FAO, 1985.

Le phénomène de forêts secondaires est donc général à l’ensemble de la zone intertropicale. Les forêts dérivées sont mieux développées dans la zone équatoriale et tropicale humide en pleine forêts ombrophiles sempervirentes et semi-sempervirentes. Il existe également des jachères forestières dans les zones de l’aire des forêts claires. Cette importance spatiale nous interpelle à la réflexion nécessaire pour leur valorisation.

Chaque année, environ 7,5 millions d’hectares de forêts dense humide, soit 0,62% de la surface actuelle et 3,8 millions d’hactares, soit 0,52% de forêts claires sont défrichés pour l’agriculture. Cette extension des forêts secondaires est principalement occasionnée par les défrichements culturaux itinérants, la création de plantations de culture industrielle, l’urbanisation, les brulis répétés, surpâturage la surexploitation pour le bois de feu et le charbon de bois, la course à la terre liée au problème d’appropriation forestière ainsi que le soutien au cours de certains produits agricoles. Cette destruction massive des forêts se repercute sur les sols forestiers. Grâce à la croissance très rapide ou rapide de certaines espèces ces forêts jouent un rôle essentiel dans le cycle du carbone, influant sur le climat. Les essences telles que diverses espèces de Cecropia, Musanga et Macaranga ont une activité phosynthétique importante. A ce titre, les forêts secondaires à dominance de telles essences peuvent être considérées comme des «puits de carbone actifs».

3. RICHESSE ET DIVERSITE BIOLOGIQUE EN FORêTS SECONDAIRES

3.1. Richesse et diversités floristiques

Les forêts secondaires de la zone intertropicale hébergent une flore relativement riche et diversifiée. Cependant, les données disponibles sont fragmentaires et sectorielles. En général, la richesse floristique dans les forêts secondaires varie avec l’âge du groupement végétal considéré, le niveau de dégradation et la nature du site. La richesse floristique accroît avec la complexité de la végétation.

En Afrique, une étude en cours sur la richesse floristique des forêts secondaires estime à 2500 espèces, sous-espèces et variétés réparties en 900 genres et 163 familles régulièrement rencontrées. Il s’agit de la flore vasculaire exclusivement.

Pour les forêts seconaires d’Afrique Centrale, l’évolution de l’accroissement de la richesse floristique au cours des successions secondaires postculturales, se traduit par un accroissement progressif du nombre d’espèce (Lubini, 1994, 1995).

Les valeurs suivantes illustrent notre propos (Lubini, 1995).

- Jeunes jachères de 1 à 3 ans: 174 espèces/ha;
- Jachères forestières de 3 à 5 ans: 184 espèces/ha;
- Jachères forestières sur les sols hydromorphes: 140 espèces/ha;
- Jeunes forêts secondaires (8 à 10 ans): 138 espèces/ha.
- vieilles forêts secondaires (> 10 ans): 209 espèces/ha.

Il existe pour chacun un noyau d’espèces typiques, à croissance rapide ou très rapide, reprises dans le tableau suivant:

Tableau 2. Quelques espèces caractéristiques des stades évolutifs de la série postculturale

Afrique tropicale

Asie tropicale

Amérique tropicale

- Trema orientalis
- Harungana madagascariensis
- Musanga cecropioides
- Mallotus opposifolia
- Imperata cylindrica
- Eupatorium odoratum

- Trema orientalis,
- Blumea balsamifera
- Melastoma malabathricum
- Mallotus spp
- Imperata cylindraca
- Macaranga denticulata
- Eupatorum odoratum

- Trema orientalis
- Cecropia spp
- Inga spp
- Vismia japurensis
- Imperata cylindraca
- Heliconia spp
- Eupatorium odoratum

Ce tableau met en évidence une convergence floristique pour l’ensemble de trois massifs. Cette convergence se manifeste par l’existence d’espèces communes intervenant à différents stades évolutifs. C’est le cas de Imperata cylindrica, Eupatorium odoratum, Trema orientalis. Il s’agit d’un type de forêt dense humide d’origine essentiellement anthropique que l’on peut considérer comme une unité d’aménagement forestier.

3.2. Richesse et diversité spécifiques faunistiques

La faune des forêts secondaires d’Afrique Centrale, particulairement de la cuvette centrale congolaise a fait l’objet d’étude écologique(Germain,1976), taxonomique(Dudu,1991), éco-physiologique (Ifuta, 1993). Des travaux similaires ont également été effectués en Afrique occidentle (Collet et al., 1984), Nouvelle-Guinée (Lamb, 1990) et en Amazonie (Jardan, 1989).

Ces travaux mettent en lumière une richesse relativement élevée de la faune des forêts secondaires dans les trois massifs forestiers. Les groupes systématiques dont l’existence a une incidence significative dans le fonctionnement de cet écosystème dérivé sont les petits mammifères terrestres, les oiseaux, les insectes et les chauves-souris.

En effet, les rongeurs et insectivores, les oiseaux et les chauves-souris, très actifs interviennent dans la dissémination des diaspores de certaines espèces végétales pionnières surtout. Ces groupes d’animaux interviennent par l’ornithrochorie (oiseaux), chéropotochorie (chauves-sous).

Les insectes: autres groupes systématiques interviennent: dans la fécondation des fleurs, décomposition de la litière, la fertilité et strucure des sols. L’aspect diversité de cette faune a également été étudié dans quelques contrées. En Côte d’Ivoire, Collinet et al. (1984) signalent 22 espèces et 17 genres de rongeurs, 3000 et 3500 la densité globale de nids/ha, soit 30 à 35 nids/m². En Afrique centrale, les oiseaux et les rongeurs parmi lesquels dominent les Muridae et les Sciuridae sont actifs dans réforestation des jachères. En Nouvelle Guinée, les petits mammifères terrestres, les oiseaux frugivores, nectivores,, granivores et insectivores prédominent.

4. UTILISATION DE RESSOURCES DES FORêTS SECONDAIRES

Les forêts secondaires des trois massifs forestiers continentaux font l’objet de divers types d’exploitation. Celle-ci est très variée et évolue avec l’apparition de nouveaux besoins. Pour l’ensemble de trois massifs forestiers, l’exploitation est active. Les ressources des sols et biologiques sont prélevées par les communautés rurales vivant en forêts, les exploitants forestiers et les artisans.

4.1. Les communautés rurales

- Pour les populations rurales forestières, les sols forestiers constituent leurs propriétés inaliénables. Les sols forestiers sont pour eux, les meilleures terres agricoles. Diverses cultures sont pratiquées: manioc, riz, bananiers, etc.

- La cueillette de fruits sauvages, champignons, récolte de chenilles, termites et autres insectes; la chasse de petits gibiers représentent la seconde catégorie de ressources prélevées en forêts secondaires;

- L’utilsiation de plantes médicinales, bois d’œuvres pour les objets d’art, bois de chauffe, constructions diverses, de charbon de bois, exploitation des rotins et de raphia constitue une autre catégorie d’utilisation des forêts secondaires.

4.2. Les industriels

Les forêts secondaires sont également exploitées par les industriels qui coupent les bois.

En Afrique occidentale et centrale, certaines espèces ayant une valeur marchande élevée sont d’authentiques essences des forêts secondaires: Milicia excelsa, Aucoumea klaineana, Triplochiton scleroxylon, Terminalia superba.

En Asie du Sud-Est et Nouvelle-Guinée, le genre Terminalia, compte parmi ceux qui ont des espèces couramment exploitées.

En Amérique tropicale, les espèces telles que Mora paraensis, Terminalia dichotom. sont exploitées pour leur bois dans la région de l’estuaire d’Amazonie brésilienne (Anderson, 1991).

Pour l’ensemble de trois massifs forestiers, les produits forestiers de cueillette concernent l’alimentation, la boisson, la santé, le latex et les fibres.

Ces diverses utilisations des forêts secondaires procurent des emplois. Les forêts secondaires forment un système qui entretient la vie des communautés et les processus écologiques essentiels: restauration de l’ambiance forestière, régénération des sols et des espèces végétales qui créent le cadre de vie de la faune. C’est la remontée biologique entretenue par la restauration de la fertilité des sols.

5. ASSURER LA PERENNITE DE LA RESSOURCE

Les forêts secondaires actuelles sont les résultats de diverses activités humaines entreprises dans les forêts climaciques.

Les progrès techniques, l’accroissement de la population, et la diversification des besoins ont induit diverses actions sur la forêt occasionnant le défrichement et l’exploitation des forêts initiales intactes.

La grande extension de forêts secondaires au détriment des trois grands massifs forestiers tropicaux source de vie pour une grande partie de la population est une interpelation des partenaires.

Pour assurer cette ressource, il est nécessaire d’accroître et améliorer nos connaissances sur ce type de forêt. En effet, il faut connaître pour agir. Quelle implication pratique tirer des séries diachroniques et synchroniques qu’on observe dans l’évolution de la végétation forestière secondaire ? Cela est important à connaître pour la restauration de la forêt.

- Le processus de reconstitution forestère est long. Les effets d’une perturbation se prolongent sur plusieurs dizaines d’années. Les perturbations de notre temps se manifesteront pendant longtemps encore puisque les processus impliquent plusieurs paramètres.

- Pour favoriser cette restauration, il convient d’en évaluer la superficie, clarifier la diversité et les utilsiations, ces actions visent à déterminer l’impact environnemental et d’agir en conséquence. La nature des dégâts engendrés pemettra de faire le choix des espèces à utiliser pour l’enrichissement des jachères et recrus.

- Le choix des espèces devrait tenir compte d’un certain nombre de critères: vitesse de croissance, valeur économique et environnementale, capacité de restauration des propriétés du sol dégradé. La création d’une base des données sur ces forêts est nécessaire.

- En conclusion, les forêts secondaires qui constituent le type le plus exploité par les communautés rurales est un écosystème d’avenir pour autant qu’elles méritent des actions appropriées tendant à assurer la remontée biologique et pédologique. Décideurs, gestionnaires et utilisateurs sont interpelés pour agir en partenaires responsables pour le présent et l’avenir.

REFERENCES

Collinet, J., Couturier, G., Guillaumet, J.L., Kahn, F., Morareau, R. et Sangaré, Y. (1984), Le système cultural et ses contraintes. In Guillaumet, J.-L, Couturier, G. et Dosso, H. édits.: Notes techniques du MAB 15, pp. 113-184.

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Germain, R. (1976), l’avifaune de la région de Yangambi (Zaïre) et sa contribution à la récolonisation forestière des jachères, Bruxelles, in Acad. Roy. Sci. D’Outre-mer, Bull. des séances 1976/3, 1973, 434-442.

IFUTA, N.B. (1993), Paramètres écologiques et harmonaux durant la croissance et la reproduction d’Epomops Franqueti de la forêt ombrophile équatoriale de Masako (Kisangani, Zaïre), Thèse doct. Univer. Cath. De Louvain, 142 p. et annexes.

Jordan, C.F. (1991), Nutrient Cyclinq processus and tropical forest management in Gomez-pompa, Whilmore, and Hadluy, M. edyts, MAB, vol. 6: pp. 159-180.

Lamb., D. (1990), Exploiting the tropical forest an Accunt of Pulwood Logging in Popua Naw Guinea, MAB, Vol. 3, 259 p.

Lebrun, J. et Gilbert, G. (1954), Une classification écologique des forets du Congo, INEAC, Série Scient. n° 63, Bruxelles, 89 p.

Lubini, A. (1994), Evolution de la flore au cours des successions végétales secondaires dans la cuvette centrale congolaise. In C.R. XIIIème Congrès de l’A.E.T.F.A.T, Zomba, Malawi.

Lubini, A. (1995), Biodiversité in secondary forests of Zaïre: Uses, status and conservation problems, In Bennum, L.A, Aman, R.A. and Grafter, S.A. édits. Conservation of biodiversity in Africa local initiatives and institutional roles: Proceedings of the conference held at the National Museums of Kenya, 30 August - 3 September, 1992, pp. 63-68.


[1] Laboratoire de Biologie,ISP-Gombe BP 3580, Kinshasa I. Tél :(243)12 081 5089070 Email :[email protected]