0999-B1

Proposition de Communication pour le Congrès Forestier Mondial

QUI DOIT SE SOUCIER DE LA BONNE GESTION FORESTIERE A L'ETAPE ACTUELLE ?

Gervais-Ludovic Itsoua-Madzous 1


Résumé

L'épuisement des ressources terrestres dont la déforestation, est l'un des phénomènes qui concourent à a menace que subit les conditions de vie sur terre. Il est sans appel que la population mondiale va continuer à croître. Au cours des 50 prochaines années, la population totale des pays les moins avancés devrait tripler passant de 658 millions à 1,8 milliards (FNUAP 2002).

Les pays pauvres, demandent eux aussi l'accès aux ressources naturelles pour leur survie et que faute d'autre choix, les atteintes portées à l'environnement seraient profondes et permanentes. Faire donc face aux besoins des générations actuelles et avenirs, devrait être la préoccupation de toute l'humanité.

Le secteur forestier est sans conteste, l'un des ceux dont l'humanité devrait fonder son espoir, parce que capable de fournir à l'humanité une source pérenne de bien être. C'est ce qui sans nul doute a permit la naissance de plusieurs institutions devant opérer dans ce secteur.

Si la déforestation ne constitue pas une menace pour la forêt boréale, la lutte pour la survie des millions des Ruraux pauvres, porte gravement atteinte à a forêt tropicale. Cette dernière qui ne représente qu'un peu plus du ¼ des terres émergées de la planète, abrite plus de la moitié des espèces animales et végétales du globe. La forêt tropicale recule à rythme alarmant d'environ 14 millions d'hectares par an, emportant avec elle toute sa biodiversité.

Ainsi donc, la sauvegarde de la forêt tropicale est devenu depuis la conférence de Rio de 1992, un des champ de bataille de la communauté internationale.

Des institutions ont vu le jour, des conférences ont été organisées, des politiques définies. Es fonds on également été mobilisés, pour autant, les grands problèmes qui menacent les forêts tropicales n'ont pas été résolus. A en croire les évaluations de la FAO (2002), l'Afrique centrale perd 852 ha par an, tandis que le Congo (Brazzaville) a perdu 17% de sa forêt entre 1990 et 2000.

Par où passe donc tout ce qui se dit et se fait sur la scène internationale ?

Cet état de chose laisse une place importante au débat sur la gestion de la forêt, dans le souci de savoir qui doit se soucier de la gestion forestière pour qu'en fin l'on freine ou arrête la destruction de la forêt.

La réponse à cette question peut amener une réponse à plusieurs niveaux.

1 - compte tenu des enjeux planétaires, ceci serait d'abord la préoccupation de la communauté international, qui devra mobiliser les moyens financier nécessaire.

Il s'agit dons pour la communauté internationale de mener des négociation en vue d'arracher de l'assistance financière et technique nécessaire pour aider ses pays.

2 - la deuxième responsabilité, incombe au pays qui les hébergent, qui devra garantir les mesures de sa bonne gestion.

3 - la troisième responsabilité aux sociétés qui les exploitent.

4 - la quatrième enfin aux populations qui y vivent

Cette revue des acteurs qui doivent être impliqués dans la gestion forestière, nous permet aussi de jeter les bases d'une discussion sur les fonds destinés à sauver la forêt tropicale.

En effet ces forêts sont le résultat des conditions et des différents changement intervenus au cours de plusieurs centaines d'années. Une ois perturbée, la forêt est un écosystème qui peut ou ne pas retourner à sont état d'origine et donc, s'engager dans ce processus de l'irréversibilité.

Pour ce faire, les moyens financiers et technique réunies, mérite une utilisation rationnelle, donc par objectif.

Un regard particulier mérite d'être premièrement fait au populations vivant dans et autours de ces forêts, notamment dans l'amélioration de leur conditions de vie. La proposition d'activités de substitution, l'intégration de ces populations dans des processus d'agroforesterie.

Ces populations satisfaites, alertées par les problème locaux d'environnement de plus en plus vigilante sur les risques à l'échelle mondiale et se chargeront de convaincre les décideurs politiques et économique de l'importance et de l'urgence de certaines actions.

Exemple : le projet Nouabalé Ndoki (WCS-CONGO) à employé tous les habitants du village Bomassa implanté dans la zone du projet. Cette expérience à connu des effets positifs.

Doit-on le faire seulement pour des zones des réserves ou aires protégée ? ou étendre l'expérience même dans des zones de forêt de production ?

La raison du deuxième choix se justifie dans la mesure où les grandes causes de la déforestation reste le déboisement des surfaces forestière pour l'extension des zones de culture.

Mais comment cela s'est t-il passé avant ?

1 - Les fonds mobilisés, passaient par les gouvernements. A ce niveau, les résultats n'ont pas été probants. Plusieurs critiques ont monté l'inefficacité des systèmes étatiques à freiner la dégradation forestière.

2- la tendance actuelle est que les fonds transit passent par les réseaux bien structurés, généralement tenu par des ONG internationale.

La question que nous, nous posons est de savoir quel est l'impact réel de ceci sur le terrain ?

Exemple : cas du projet GEF-CONGO.

La démarche que nous proposons de privilégier les populations, aurait l'avantage de donner chaque année les progrès réalisés dans le sens du reboisement, au lieu de donner chaque année les informations sur le rythme du déboisement.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

BANKS (M), 1990 : « les forêts tropicales ». Rageot Editeur, Paris

BARRERE (M), 1992: "terre patrimoine commun" L a Découverte/Association Descartes Paris, 196p

FAO, 2002 : Evaluation des ressources forestières mondiales 2000 Rapport principal, FAO, Rome, 406p

FOURNIER(F) ET SASSON(A), 1983 :« les écosystème forestiers tropicaux », UNESCO-PNUD, Paris, 473p

HECKTSWEILER (Ph), 1990 : « les écosystèmes forestiers tropicaux du Congo », UICN, Gland, 187p

ITSOUA-MADZOUS (G-L), 1998 : « activités prédatrices et le devenir de la forêt de la Lékoumou » Mem de Maîtrise, laboratoire de Géographie Physique, FLSH, Univ, Marien Ngouabi, Brazzaville, 92p

MEF, 1992 :  « Plan d'action forestier tropical - congo » Plusieurs fascicules.

NDINGA ASSITOU, 1996: « et si les sociétés forestières ne participent pas à au développement durable », UICN, Brazzaville

ONKAGUI (J), 1998 : Etude des politiques et lois forestières des pays d'Afrique centrale : cas de la république du Congo.


1 Etudiant en Thèse de Géographie-Physique
Laboratoire de Géographie Physique, FLSH Université Marien Ngouabi Brazzavile
B.P :1846 Brazzaville Congo
Tel : 242 31 74 11
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