APPENDICE 1
A propos de la FAO - Division de la Production et de la Protection Végétale (AGP)
&
Service de la Protection végétale (AGPP)
Lorganisation des Nations-Unies pour lAgriculture et lAlimentation est fondée en 1945 avec pour mandat de relever les niveaux de nutrition et de vie, afin daugmenter la productivité agricole et améliorer la condition de vie des populations rurales.
Aujourdhui, la FAO est lune des plus grandes agences spécialisées dans le système des Nations-Unies et la première agence pour lagriculture, la foresterie, les pêches et le développement rural. Organisation intergouvernementale, la FAO compte 180 pays membres et une organisation membre, la Communauté Européenne.
Depuis sa naissance, la FAO a travaillé pour réduire la pauvreté et la faim par la promotion du développement agricole, amélioré la nutrition et la sécurité alimentaire définie comme laccès de tous les peuples en tout temps à la nourriture dont ils ont besoin pour une vie saine et active.
Depuis que la FAO a été fondée en 1945, la production agricole a augmenté à un rythme sans précédent, dépassant le double de la population mondiale au cours de la même période. Depuis les débuts des années 60, la proportion de la population affamée dans les pays en développement a été réduite de plus de 50% à moins de 20%. Malgré ce succès plus de 790 millions de personnes dans les pays en développement (représentant plus que la population de lAmérique du Nord et lEurope de lOuest combinée) demeurent dans la faim.
Une priorité spécifique de lorganisation est dencourager une agriculture durable et un développement agricole, une stratégie à long terme pour augmenter la production et la sécurité alimentaire, tout en conservant et gérant les ressources naturelles. Lobjectif est de satisfaire les générations présentes et futures par la promotion dun développement qui ne dégrade pas lenvironnement et qui est techniquement adapté, économiquement et socialement viables.
La FAO est composée de 8 départements: Administration et Finance, Agriculture, Economies et Affaires sociales, Pêches, Foresterie, Affaires Diverses et Information, Développement durable et Coopération technique.
Division de la Production et de la Protection Végétale
La Division de la Production et de la Protection Végétale (AGP), lune des six Divisions du département de lAgriculture recommande le développement de systèmes agricoles durables pour améliorer la récolte et la productivité des prairies afin de créer des conditions pour relancer la sécurité alimentaire, le développement économique général, et conserver lenvironnement à travers le développement des ressources biologiques de lagriculture.
Les activités de AGP comprennent lorganisation de forums mondiaux et régionaux pour une action commune entre les pays et les programmes sur la conservation des ressources phytogénétiques pour lalimentation et lagriculture (RPGAA), lamélioration de la plante et le développement de la production des semences, et une gestion environnementale saine des organismes nuisibles y compris la gestion intégrée des déprédateurs (GID).
Des résultats majeurs sont obtenus à travers la sécurité semencière, le Plan dAction mondial pour la conservation et lutilisation durable des RPGAA, la biodiversité en relation avec lexpansion des organismes nuisibles dont les mauvaises herbes, les mesures phytosanitaires standard internationales, la réduction des risques dutilisation de pesticides pour la santé humaine et pour lenvironnement, et des approches écologiques pour atteindre lintensification durable des cultures, la production des prairies et la diversification des opportunités.
La Division de AGP comprend:
1. Le bureau du Directeur (AGPD)
2. Le Service des Plantes cultivées et des Prairies (AGPC), qui fournit un conseil technique aux membres de la FAO pour accroître une production durable des cultures et des prairies par lamélioration de la plante, lapplication des techniques de biotechnologie de la plante, le développement de systèmes intégrés de la production végétale, la gestion rationnelle de la prairie.
3. Le Service de la Protection des Végétaux (AGPP), qui encourage la protection effective de la plante, sans risque pour la santé humaine et pour lenvironnement, pour éviter ou réduire ainsi les pertes de cultures causées par les organismes nuisibles, pendant la croissance, le transport et le stockage. Il vise à réduire les situations urgentes causées par la traversée des frontières par les organismes nuisibles; et
4. Le Service Semencier et des Ressources Phytogénétiques (AGPS), qui fournit des conseils techniques aux membres de la FAO sur les programmes et les politiques des semences, y compris lamélioration des semences et du matériel de plantation, la production et la transformation, le stockage, le test de contrôle de qualité et la certification, et la sécurité semencière. Il assiste et conseille pour une conservation efficace et lutilisation durable des ressources phytogénétiques pour lalimentation et l(RPGAA) et encourage la mise en uvre du Plan dAction Mondial sur les RPGAA par tous.
Service de Protection des Végétaux
Le service de la Protection de la Plante (AGPP) de la FAO soccupe des aspects internationaux de protection des végétaux et coopère étroitement avec les organisations et les programmes régionaux et nationaux de protection des végétaux. Le programme soccupe de la quarantaine de la plante au Secrétariat de la Convention Internationale de Protection de la Plante en fixant les niveaux et en échangeant linformation et favorisant la coopération. Concernant la gestion des pesticides, le programme encourage la limplantation du Code International de Conduite sur la Distribution et lUtilisation des Pesticides; il exécute avec le PNUE la procédure de PIC sur linterdiction et la restriction sévère des pesticides. Avec lOMS, il fait des recommandations sur les niveaux maxima de résidus chimiques admis dans les produits alimentaires.
Sur la gestion des organismes nuisibles, ce service supporte financièrement et techniquement limplantation de Programmes de Gestion Intégrée des organismes nuisibles y compris lapplication de la lutte biologique et la Gestion des mauvaises herbes.
Le programme de Protection de la Plante actualise régulièrement la situation du criquet du désert par le Service dInformation du Criquet du Désert. Un forum des pays pour discuter et prendre des actions sur la gestion des criquets a été organisé par le Comité de Lutte contre le Criquet du Désert et plusieurs autres sous-commissions. Le programme supporte aussi techniquement et coordonne les opérations de lutte contre les organismes nuisibles migrateurs partout où le besoin se fait sentir.
A travers le programme de EMPRES, le service appui lavertissement rapide, la réaction rapide et la recherche sur la nature des organismes nuisibles qui traversent les frontières. Laccent initial est mis sur les organismes migrateurs nuisibles en particulier, le renforcement et le support du système de Gestion du Criquet du Désert. Un programme de coopération a été développé dans la sous région de lAfrique du Centre et a été étendu à lAfrique Occidentale.
Les Experts de la Protection des Végétaux donnent des dimensions régionale, sous-régionale et nationale à ce Programme.
Des stations de Protection de la Plante existent dans les bureaux régionaux en Afrique (Ghana), Asie et le Pacifique (Thaïlande), Amérique Latine (Chili), et au Proche Orient (Caire), et dans le bureau sous régional en Tunisie, Barbade et au Samoa Occidental. Un Expert pour la lutte contre le criquet est en poste en Algérie.
Le Programme de Gestion Intégrée des déprédateurs (GID) identifie les problèmes et exécute les stratégies rationnelles de protection de la plante qui sont économiquement viables et prennent en compte la santé humaine et lenvironnement. Ce programme traite de lexécution des projets GID au niveau institutionnel, au niveau de paysan.
Lexpérience de la FAO a montré que:
La GID concerne les populations: pour réussir, elle doit être un processus exécuté par les paysans.
La GID accroît la durabilité des systèmes agricoles. Elle augmente la durabilité du système écologique; de cette manière elle comporte sur un processus environnemental bénin y compris lutilisation des variétés résistantes aux organismes nuisibles, leffet des ennemis naturels et les pratiques culturales. Elle améliore la stabilité parce quelle est institutionnalisée au niveau de la communauté agricole et du gouvernement local. Enfin, les programmes GID sont économiquement durables puisquils réduisent la dépendance du paysan vis-à-vis des obtentions (pesticides)
La GID va plus loin que la simple gestion dorganismes nuisibles. Elle offre un point dentrée pour améliorer le système agricole en général.
Le concept champ école paysans peut être utilisé pour aborder dautres situations agricoles et des problèmes de vulgarisation.
Les substances destructives de lozone et le Bromure de Méthyle
La FAO nest pas une agence dexécution du Protocole de Montréal, mais depuis 1998, elle a commencé quelques travaux sur la suppression du bromure de méthyle, conduisant aux activités conjointes avec le PNUE, sur les alternatives pour lusage du bromure de Méthyle en agriculture.
Lobjectif majeur du travail que la FAO fait avec le PNUE est de conduire une formation compréhensible sur les alternatives au bromure de méthyle qui cadre aussi avec lutilisation des principes de GID.
Cette formation comprend en général trois étapes principales:
Un atelier préparatoire pour identifier les alternatives au bromure déjà validées et les principaux organismes nuisibles du sol.
La formation des vulgarisateurs et autre personnel technique sur la GID et les alternatives au MeBr.
Les Champs Ecoles Paysans
Les activités de la FAO et du PNUE comprennent aussi la préparation de manuels et de rapports sur les alternatives au bromure de méthyle.
Pour plus dinformation sur le Service de Protection de la Plante veuillez contacter:
Sr. N.A. Van der Graaff |
APPENDICE 2
Division de la Technologie, de lIndustrie et de lEconomie du PNUE
Le mandat de la Division de la Technologie, de lIndustrie et de lEconomie de PNUE est daider les décideurs des gouvernements, les autorités locales et lindustrie à développer et adopter les politiques et pratiques qui:
sont plus propres et plus saines,
font un usage efficace des ressources naturelles,
incorporent les coûts environnementaux,
réduisent la pollution et les risques pour les humains et lenvironnement.
La Division de la Technologie, de lIndustrie et de lEconomie (PNUE/DTIE), avec son siège à Paris est composé dun centre et de quatre unités:
Le Centre International de Technologie Environnementale (Osaka) qui encourage ladoption et lutilisation des technologies environnementalement saines, avec comme centre dintérêt la gestion environnementale des villes et des bassins deau de sources dans les pays en développement et les pays à revenu intermédiaire.
La Production et la Consommation (Paris) stimule les plus propres et les plus sains modèles de production et de consommation qui conduisent à augmenter lefficacité dans lutilisation des ressources naturelles et les réductions de la pollution.
Les Produits Chimiques (Genève) qui encourage le développement durable par la catalysation des actions globales et le renforcement des capacités nationales pour la gestion saine des produits chimiques, lamélioration de la sécurité mondiale par rapport aux produits chimiques, avec une priorité sur les Polluants Organiques Persistants (POP) et le Précédent Accord: Prior Informed Consent (PIC, conjointement avec la FAO)
Energie et Action de lOzone (Paris), qui supporte la suppression des substances destructives dozone dans les pays en développement et pays à revenus intermédiaire et encourage les bonnes pratiques de gestion et dutilisation dénergie, en insistant sur les impacts atmosphériques. Le Centre de Collaboration en Energie et en Environnement du PNUE/RISY, supporte le travail de cette Unité.
Economies et Commerce (Genève) qui encourage lutilisation, lévaluation et lapplication des mesures incitatives pour la politique de lenvironnement, et aide à la compréhension des liens existant entre le commerce et lenvironnement, et le rôle des institutions financières dans la promotion dun développement durable.
Les activités de UNEP/DTIE sont centrées sur léveil de conscience, lamélioration de transfert dinformation, la coopération en technologie forestière, le partenariat et les transferts de technologie, lamélioration de la compréhension des impacts environnementaux, des problèmes commerciaux, laccroissement de lintégration des considérations environnementales dans les politiques économiques, et agissant sur la sécurité globale des produits chimiques.
Programme de lAction de lozone du PNUE/DTIE
Plusieurs nations de par le monde ont entrepris des actions concrètes pour réduire et éliminer la production et la consommation des CFC, halons, tétrachlorure de carbone, chlorure de méthyle, bromure de méthyle et des HCFC. Quand elles sont libérées dans latmosphère, ces substances endommagent la couche stratosphérique de lozone, le bouclier qui protège la vie sur la terre contre les effets dangereux de la radiation ultraviolette du soleil. Très tôt chaque pays dans le monde (actuellement 172 pays) sest engagé dans le Protocole de Montréal pour supprimer la production et lutilisation des SDO (substances destructrices de lozone). Reconnaissant que les pays en développement ont besoin dassistances techniques et financières spéciales afin de réaliser les engagements signés dans le Protocole de Montréal, les parties ont créé le Fonds multilatéral et ont demandé au PNUE, de concert avec le PNUD, lONUDI et la Banque Mondiale, à leur fournir le soutien nécessaire. De plus, le PNUE soutient les activités de protection de lozone dans les pays à revenus intermédiaires comme une agence dexécution.
Depuis 1991, le Programme de laction de lozone du PNUE/DTIE a renforcé la capacité des gouvernements (particulièrement les Unités Nationales dozone) et des industries dans les pays en développement, à prendre des décisions judicieuses sur le choix de technologie et à développer les politiques requises pour exécuter le Protocole de Montréal. En offrant les services suivants, adaptés aux besoins individuels des pays en développement, le Programme de laction de lozone a aidé à promouvoir la rentabilité des activités abandonnées aux niveaux national et régional.
Echange dinformation
Il fournit des services et des outils dinformation afin dencourager et permettre aux décideurs de prendre des décisions judicieuses sur les politiques et les investissements requis pour supprimer les SDO. Depuis 1991, le programme a développé et disséminé aux Unités Nationales dozone (UNO) plus de 100 publications individuelles, vidéos, et des bases de données qui comprennent les matériels déveil public, un bulletin trimestriel, un site-web, un secteur spécifique de publications techniques pour identification et sélection de technologies dalternatives et des directives pour aider les gouvernements à établir des politiques et des régulations.
Formation
Elle façonne la capacité des politiques, des douaniers et de lindustrie locale à exécuter les activités nationales de suppression des SDO. Le programme encourage limplication des experts locaux dindustrie et dacadémie en atelier de formation, et rassemble les partenaires, les experts des enjeux avec les communautés de protection globale de lozone. Le PNUE conduit la formation au niveau régional et soutient les activités nationales de formation (y compris la fourniture de manuels de formation et autres matériels).
Réseau
Il organise un forum régulier pour les fonctionnaires des UNOs afin déchanger des expériences, développer les talents et partager les connaissances et les idées entre homologues des pays en développement et pays développés. Le réseau permet dassurer que les UNOs, ont linformation, les compétences et les contacts requis pour gérer les activités nationales de suppression des SDO avec succès. Le PNUE opère couramment dans 8 réseaux régionaux et sous-régionaux impliquant 109 pays en développement et 8 pays développés; ceci a donné comme résultat les premiers pas pour lexécution du Protocole de Montréal dans les pays membres.
Projets de Gestion de Réfrigérants (RMPS)
Il fournit aux pays une stratégie intégrée et rentable pour la suppression des SDO dans la réfrigération et les secteurs de conditionnement dair. Les plans de Gestion de Réfrigérant doivent assister le développement des pays en développement (spécialement ceux qui consomment peu de SDO) à surmonter les nombreux obstacles à la suppression des SDO dans le secteur critique de réfrigération. Le PNUE/DTIE fournit couramment une expertise spécifique, linformation et le guide afin de soutenir le développement de RMPS dans 60 pays.
Programmes Nationaux et Renforcement des capacités institutionnelles
Ils soutiennent le développement et lexécution des stratégies nationales sur la suppression des SDO, spécialement pour les pays consommant peu des SDO. Le programme assiste couramment 90 pays à développer leurs programmes nationaux et 76 pays à exécuter les projets de renforcement des capacités institutionnelles.
Pour plus dinformation sur les services, contacter:
Sr. Rajendra Shende, Chief, Energy and Ozon Action Unit |
UNEP |