C 2001/INF/26
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Conférence
Rome, 2 - 13 novembre 2001
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Résolutions adoptées par les Chefs de
gouvernement et les Ministres de l'agriculture à l'appui du Fonds fiduciaire de la FAO
pour
la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments
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Table des matières
PRÉAMBULE
1. Depuis le début de l'année, plusieurs résolutions et messages ont
été adoptés par des organes internationaux (l'Organisation de l'Unité africaine (OUA),
l'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO), les Ministres de l'agriculture
du Pacifique du Sud-Ouest et du G-77) et ont été adressés aux États membres du Groupe
des 8 et de l'OCDE. Ils attiraient l'attention sur la lenteur des progrès accomplis afin
d'atteindre le but du Sommet mondial de l'alimentation de réduire de moitié pour 2015 au
plus tard, le nombre de personnes souffrant de la faim et apportaient leur soutien à
l'établissement, de la part de la FAO, du Fonds fiduciaire pour la sécurité alimentaire
et la sécurité sanitaire des aliments.
2. Ces Résolutions ont été adoptées au cours des réunions
suivantes:
- L'Assemblée des Chefs d'État et de gouvernement durant la trente-septième session
ordinaire de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) à Lusaka (Zambie) le
10 juillet 2001;
- Les Chefs de gouvernement et Ministres de l'agriculture des États insulaires du
Pacifique, à l'occasion de la quatrième réunion des Ministres de l'agriculture du
Pacifique du Sud-Ouest à Port Vila (Vanuatu) le 24 juillet 2001.
- La trente-quatrième réunion des Chefs de gouvernement de l'Organisation des États des
Caraïbes orientales (OECO) à Roseau (Dominique) le 25 juillet 2001.
- La dixième réunion du G-77 du Comité intergouvernemental de suivi et de coordination
de la coopération économique entre pays en développement (CISC-X), à Téhéran (Iran)
le 18 août 2001.
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ORGANISATION DE L'UNITÉ
AFRICAINE
Addis-Abeba, Éthiopie
Message au Sommet du G8 de Gênes (Italie) du 20 au 22 juillet 2001 |
La trente-septième session ordinaire de l'Assemblée des Chefs d'État et de
gouvernement de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA):
- Préoccupée par le niveau élevé de sous-nutrition du Continent africain;
- Prenant en considération le progrès insuffisant pour diminuer de moitié le
nombre de personnes qui ont faim, à l'horizon 2015;
- Apprécie l'établissement d'un fonds fiduciaire à la FAO qui sera alimenté par
des contributions volontaires, initialement pour un montant de 500 millions de
dollars E.-U., pour servir de catalyseur en vue d'accélérer la production vivrière et
d'améliorer l'accès à la nourriture dans les pays les moins avancés (PMA), les pays à
faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et les petits États insulaires en
développement, et aussi pour la prévention, la lutte et l'éradication des ravageurs et
des maladies transfrontières des plantes et des animaux;
- Considère que la mobilisation de telles ressources faciliterait grandement la
mise en uvre du programme agricole de la nouvelle Initiative africaine;
- Lance un appel aux Chefs d'État et de gouvernement du G8 et des autres pays de
l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour qu'ils
assurent une contribution généreuse à ce fonds fiduciaire et qu'ils participent
personnellement au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après à Rome du 5
au 9 novembre 2001.
MESSAGE AUX CHEFS D'ÉTAT ET DE GOUVERNEMENT
DU GROUPE DES 8 ET DE L'ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES
(OCDE)
Les Chefs de gouvernement et Ministres de l'agriculture des États insulaires du
Pacifique, réunis à l'occasion de la quatrième réunion des Ministres de l'agriculture
du Pacifique Sud-Ouest:
- Préoccupés par l'ampleur de l'insécurité alimentaire dans les pays en
développement,
- Compte tenu de la lenteur des progrès en matière de réalisation de l'objectif
consistant à réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées pour 2015 au
plus tard, qui figure dans le Plan d'action du Sommet mondial de l'alimentation adopté en
1996;
- Se félicitent de la création d'un Fonds fiduciaire au sein de l'Organisation
des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) devant être financé
par des contributions volontaires, d'un montant initial de 500 millions de dollars
É.-U., qui doit servir de catalyseur pour accroître la production vivrière et
améliorer l'accès à la nourriture dans les pays les moins avancés (PMA), les pays à
faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et les petits États insulaires en
développement, et destiné à la prévention, à la maîtrise et à l'éradication des
organismes nuisibles et maladies transfrontières des animaux et des plantes;
- Estiment que la mobilisation de ces ressources aurait, outre les finalités
précitées, celles de renforcer l'appui aux transferts de technologies grâce à la
coopération Sud-Sud, ainsi que de renforcer la capacité de la FAO d'aider les États
Membres à préparer des études de faisabilité de projets susceptibles de bénéficier
d'un financement en vue d'accroître les financements nationaux, bilatéraux et
multilatéraux en faveur des secteurs agricole, forestier et halieutique dans les pays en
développement. Le Fonds fiduciaire viserait également à répondre aux besoins
structurels à long terme des pauvres dans les domaines fondamentaux de la création
d'emplois et de revenus.
- Exhortent les Chefs d'État et de gouvernement des pays du G8 et des autres pays
de l'OCDE à contribuer généreusement au Fonds fiduciaire et à participer
personnellement au Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après, qui doit se
tenir à Rome du 5 au 9 novembre 2001.
(ORIGINAL ANGLAIS)
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ORGANISATION DES ÉTATS DES
CARAÏBES ORIENTALES (OECO)
Castries, Sainte-Lucie |
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Résolution de la trente-quatrième réunion de
l'Autorité de l'OECO
(Chefs de gouvernement)
Roseau (Dominique), 25 et 26 juillet 2001-10-29
pour transmission aux
pays de l'Organisation de coopération et de développement
économiques
(OCDE) |
- Préoccupée par l'ampleur inacceptable de la dénutrition et de l'insécurité
alimentaire dans les pays de l'Organisation des États des Caraïbes orientales;
- Compte tenu de la lenteur des progrès en matière de réalisation de l'objectif
consistant à réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées pour 2015 au
plus tard;
- Se félicite de la création d'un Fonds fiduciaire de l'Organisation des
Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) devant être financé par
des contributions volontaires, d'un montant initial de 500 millions de dollars
É.-U., qui doit servir de catalyseur pour accélérer la production vivrière et
améliorer l'accès à la nourriture dans les pays les moins avancés (PMA), les pays à
faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et les petits États insulaires en
développement, et est destiné à la prévention, à la maîtrise et à l'éradication
des organismes nuisibles et maladies transfrontières des animaux et des plantes;
- Estime que la mobilisation de ressources faciliterait grandement la mise en
uvre des programmes agricoles visant à améliorer la sécurité alimentaire dans la
région des Caraïbes;
- Exhorte les Chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OCDE à verser de
généreuses contributions au Fonds fiduciaire et à participer personnellement au Sommet
mondial de l'alimentation: cinq ans après qui se tiendra à Rome du 5 au 9 novembre
2001.
Antigua-et-Barbuda, Commonwealth de la Dominique, Grenade,
Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Îles
vierges britanniques, Anguilla |
DEUXIÈME RÉUNION DU COMITÉ
INTERGOUVERNEMENTAL DE SUIVI ET DE COORDINATION DE LA COOPÉRATION ÉCONOMIQUE ENTRE PAYS
EN DÉVELOPPEMENT
Groupe de travail II
ALIMENTATION ET AGRICULTURE
Le Comité s'est déclaré préoccupé de l'insécurité alimentaire et de la
sous-alimentation dont sont victimes d'importants groupes de populations dans de nombreux
pays en développement et a noté la lenteur des progrès accomplis pour réduire de
moitié le nombre de personnes sous-alimentées avant 2015, comme envisagé lors du Sommet
mondial de l'alimentation tenu en 1996.
À cet égard, le Comité s'est félicité de la création d'un fonds fiduciaire
au sein de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) qui
serait financé par des contributions volontaires à hauteur initialement de
500 millions de dollars É.-U. et qui servirait de catalyseur pour augmenter la
production alimentaire et améliorer l'accès à l'alimentation dans les pays en
développement, et plus particulièrement dans les pays les moins avancés (PMA), les pays
à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV) et les petits États insulaires en
développement (PEID), ainsi que pour prévenir, maîtriser et éradiquer les maladies
transfrontières des animaux et des plantes.
Le Comité a également estimé que la mobilisation de telles ressources
servirait en outre à renforcer les transferts de technologies, grâce à la coopération
Sud-Sud, de projets bancables afin d'accroître le financement national, bilatéral et
multilatéral de projets et de programmes à l'appui de l'agriculture et de la sécurité
alimentaire dans les pays en développement.
Le Comité a instamment invité la communauté des donateurs à contribuer
généreusement à ce fonds fiduciaire et à participer au niveau le plus élevé,
c'est-à-dire au niveau des Chefs d'État et de gouvernement, au Sommet mondial de
l'alimentation: cinq ans après qui doit se tenir à Rome du 5 au 9 novembre 2001.
Le Comité a pris acte de deux programmes importants de la FAO en cours de
réalisation, à savoir le Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) lancé
en 1994 et le nouveau programme de partenariats de la FAO pour la coopération technique
entre pays en développement. À cet égard, le Comité a demandé à la FAO de poursuivre
ses efforts pour assurer la pleine mise en uvre de ces programmes.
Le Comité a été informé des éléments concernant la coopération Sud-Sud
inclus dans les modalités opérationnelles de ces deux programmes et a demandé qu'ils
soient largement diffusés en tant que mécanismes d'un bon rapport coût-efficacité au
profit des pays en développement.
Le Comité a réitéré ses recommandations concernant:
- les pêches, notamment la coopération entre pays en vertu du paragraphe 32 du Programme
d'action de Caracas;
- l'augmentation de la production vivrière, notamment la coopération entre pays en vertu
du paragraphe 29 du Programme d'action de Caracas;
- la création de mécanismes temporaires de soutien aux agriculteurs locaux pour qu'ils
puissent faire face à l'impact négatif du processus de mondialisation du commerce;
- la reconnaissance du rôle joué par les femmes dans le développement rural des pays en
développement.