C
2001/INF/1 |
Trente et unième session |
Rome, 2 novembre 2001 |
RAPPORT DE LA RÉUNION INFORMELLE DES OBSERVATEURS DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES (OING) |
II. TRAITÉ INTERNATIONAL SUR LES RESSOURCES PHYTOGÉNÉTIQUES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
III. PLAN D'ACTION DE LA FAO - PARITÉ HOMMES-FEMMES ET DÉVELOPPEMENT 2002-2007
IV. CODE INTERNATIONAL DE CONDUITE POUR LA DISTRIBUTION ET L'UTILISATION DES PESTICIDES DE LA FAO
1. La réunion informelle des observateurs des organisations internationales non gouvernementales (OING) participant à la trente et unième session de la Conférence de la FAO s'est tenue le vendredi 2 novembre 2001 de 15 heures à 18 heures. La liste des participants est reproduite à l'Annexe. Comme de coutume, le présent rapport a été établi par le Groupe de rédaction désigné et est soumis à l'attention de la Conférence.
2. Le groupe ad hoc des représentants des OING auprès de la FAO basés à Rome (GAH-OING) a préparé la réunion en consultation avec la FAO et a choisi d'inscrire les points suivants à l'ordre du jour:
a) Plan d'action de la FAO - parité hommes-femmes et développement 2002-2007 (point 7 - document C 2001/9)b) Engagement international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (point 8 - document C 2001/16)
c) Code international de conduite pour la distribution et l'utilisation des pesticides (point 9 - document C 2001/7).
La réunion s'est tenue pour donner forme aux recommandations, opinions et préoccupations des OING et les soumettre à la Conférence.
3. La réunion a été ouverte par la Présidente désignée, Mme Francesca Ronchi Proja, Représentante permanente de la Fédération internationale pour l'économie familiale (FIEF) et Coordonnatrice du GAH-OING. Une Coprésidente a été nommée en la personne de Mme Susanne Gura, Représentante du Forum allemand des ONG pour l'environnement et le développement (GRAIN). Elle a présidé les débats lors de l'examen des points de l'ordre du jour consacrés aux ressources génétiques et au Code de conduite sur les pesticides. Le groupe de rédaction suivant a été composé: Mme Alessia Boschin (AMGE), M. Pat Mooney (Représentant du groupe Érosion, technologie et concentration (Groupe ETC, auparavant dénommé RAFI), M. Peter Hurst, Représentant de l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (UITA); ainsi que des membres "ex officio", les présidentes.
4. Mme Francesca Ronchi Proja a souhaité la bienvenue aux participants, notamment à ceux venant de l'étranger. Elle a fourni des informations complémentaires sur les responsabilités assumées par le GAH-OING pour l'organisation de la réunion informelle et a décrit le processus de la réunion.
5. M. Henri Carsalade, Sous-Directeur général chargé du Département de la coopération technique (TCD), a souhaité la bienvenue aux participants. Il a rappelé que le Cadre stratégique de la FAO pour 2000-2015 comprend un chapitre important consacré aux partenariats et a fait état des progrès réalisés dans l'application de la "Politique et stratégie de coopération de la FAO avec les ONG et autres organisations de la société civile" dont la publication remonte au début de l'an 2000. Des mesures ont été prises pour améliorer la mise en commun de l'information, la participation des ONG/OSC au dialogue sur les politiques, ainsi que la coopération pour les programmes de terrain et la mobilisation des ressources. Les bureaux régionaux de la FAO ont intensifié leurs activités de communication avec la société civile et le processus du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après (SMA: caa) a donné un grand élan à ces travaux.
6. Mme Kay Killingsworth, Sous-Directrice générale (Conseillère spéciale du Directeur général pour le suivi du Sommet mondial de l'alimentation), a fourni des renseignements concernant les nouvelles dates et le processus proposés pour le SMA: caa, comme recommandé par le Conseil de la FAO à sa cent vingt et unième session. Elle a invité les participants à tirer pleinement profit des Conférences régionales et de la session de 2002 du Comité de la sécurité alimentaire mondiale pour communiquer les vues et expériences des ONG/OSC.
7. M. Antonio Onorati, Représentant des Fédérations italiennes d'ONG et Coordonnateur international du Forum des ONG sur le SMA: caa, a fourni des informations actualisées sur l'organisation du Forum. Il a fait savoir aux participants que le groupe central de planification se réunirait les 3 et 4 novembre 2001 au siège de la FAO.
8. Mme Bettina Corke, Représentante de l'Alliance internationale des femmes (AIF), au nom du GAH, a présenté le rapport du Groupe sur l'application des mesures recommandées lors du Sommet mondial de l'alimentation et a indiqué l'intérêt et l'engagement des OING à cet égard. Le rapport est disponible pour tous ceux qui sont intéressés.
9. L'ordre du jour proposé a été approuvé, avec un changement dans l'ordre de présentation des points de l'ordre du jour.
10. Cette question a été présentée par M. Patrick Mooney du Groupe ETC. M. José Esquinas-Alcazar, de AGD, a répondu aux questions. Les organisations de la société civile (OSC) se sont félicitées du Traité en tant qu'étape importante dans un processus qui a duré 20 ans et qui débouche sur un accord potentiel concernant le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture. Il s'agit certes d'une étape importante, mais au cours du processus, les négociateurs, dans le but de dégager un compromis, ont mis de côté nombre des principes de base contenus dans la proposition initiale du Groupe des 77; il s'agit donc d'un Traité faible qui ne remet guère en question le contexte commercial dominant, les évolutions technologiques ou le régime des droits de propriété intellectuelle qui ont contribué à l'érosion rapide des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture.
11. Un accord sur le Traité marquerait le début d'un nouveau processus de ratification par les signataires afin d'obtenir une convention internationale juridiquement contraignante qui contribuera à la sécurité alimentaire aux plans local et mondial et accélérera la mise en oeuvre du Plan mondial d'action sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture.
12. Les OSC regrettent que ce Traité, en subordonnant les droits des agriculteurs aux législations nationales, enlève en réalité des droits aux agriculteurs. Les OSC lancent un appel aux Membres de la FAO pour qu'ils s'engagent à obtenir une plus grande reconnaissance de ces droits fondamentaux et inaliénables au niveau international, aussi bien au sein de la FAO que lors des négociations qui ont lieu à la Commission de l'ONU sur les droits de l'homme concernant le droit à la nourriture.
13. Les OSC évaluent ce Traité sur la base de trois critères: est-il juste, équitable et exhaustif? Sous sa forme actuelle, le Traité ne répond à aucun des trois critères. Il n'est pas juste: les avantages sont limités et les ressources financières provenant des pays de l'OCDE ne sont pas proportionnelles aux contributions apportées par les agriculteurs. Il n'est pas équitable: il est ambigu sur la garantie à tous les agriculteurs et obtenteurs d'un libre accès aux ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture, sans aucune restriction du fait des droits de propriété intellectuelle. Il n'est pas exhaustif: le Traité ne couvre que 35 espèces de plantes cultivées et 29 espèces fourragères.
14. Malgré ces lacunes, seule une convention internationale de ce type peut commencer à freiner la détérioration des flux de ressources génétiques, c'est pourquoi les OSC lancent un appel aux Membres de la FAO pour qu'ils approuvent le Traité présenté par le Secrétariat de la Commission des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture (CRGAA) et qu'ils fassent en sorte que le Traité soit ratifié dans tous les pays membres dès que possible.
15. La Conférence de la FAO doit insister sur le fait que seul l'Organe directeur, lorsqu'il sera créé après l'entrée en vigueur du Traité, devrait être habilité à revoir le texte du Traité et négocier les prochaines étapes: mise en application des droits des agriculteurs; amélioration du partage des avantages et des arrangements financiers; accords de transfert de matériel; élargissement de la liste des espèces cultivées et des espèces fourragères; interprétation des clauses sur l'accès et les droits de propriété intellectuelle; et éclaircissements concernant l'intégrité et l'autonomie du Traité par rapport à d'autres accords. Les arrangements provisoires doivent être axés sur la ratification et non pas sur la négociation d'amendements au Traité.
16. Il s'agit d'un Traité d'importance historique et les OSC tiennent à rendre hommage à l'Ambassadeur Fernando Gerbasi, Président de la CRGAA, pour les efforts inlassables qu'il a déployés afin d'aboutir à cet accord. Les OSC tiennent également à remercier le Secrétariat de la CRGAA pour son dévouement constant au cours de nombreuses années et, surtout, les héros oubliés de la conservation et de l'utilisation durable des ressources génétiques - les agriculteurs qui mettent au point, gèrent et conservent ces ressources pour les générations futures et qui ont droit à des avantages proportionnels à leur contribution au bien de l'humanité.
17. Ce point a été introduit par Mme Giovanna Cavarocchi, Représentante de l'Association mondiale des guides et des éclaireuses (AMGE), qui a présenté les observations préparées par le GAH au sujet du Plan. Les recommandations ci-après sont proposées dans l'espoir qu'elles puissent être prises en considération par le Secrétariat de la FAO et par les gouvernements membres lors de la mise en application du Plan.
18. Ce nouveau Plan d'action représente un progrès important dans l'identification d'initiatives et d'activités au sein des divisions techniques de la FAO pour la prise en considération des questions de parité hommes-femmes, avec une attention particulière aux besoins des femmes rurales et à l'appui qui peut leur être fourni. Il constitue un engagement plus tangible pour le Secrétariat et un cadre de référence plus précis pour les gouvernements membres en vue de la mise en oeuvre de programmes et projets accordant une attention égale aux femmes et aux hommes.
19. Nous estimons toutefois que le Plan mentionne très rarement le rôle et la contribution des ONG dans les nombreuses activités proposées dans différents domaines ayant trait à l'alimentation et à l'agriculture. Nous recommandons de ne pas négliger ces contributions, dont la nécessité est soulignée dans tous les engagements du Plan d'action du SMA, qui sert de base à l'établissement des politiques et programmes de la FAO.
20. Nous tenons à souligner que les femmes, notamment les femmes rurales vivant dans les pays en développement, ont toujours un statut inférieur; souvent, leurs droits civils, juridiques et politiques ne sont pas reconnus et leur droit à l'éducation est maintes fois négligé. Elles méritent donc une attention prioritaire.
21. On peut se féliciter du fait que le Plan cherche à accroître et améliorer la participation des femmes dans tous les domaines ayant trait à l'agriculture, aux pêches et aux forêts (planification, cours de formation, etc.). Il est évident que cela ne fera qu'accroître la charge de travail des femmes, qui est déjà lourde, notamment dans les zones rurales des pays en développement. L'essentiel des responsabilités familiales - s'occuper des enfants, des malades et des personnes âgées, produire, fournir, préparer et transformer les aliments pour la famille, nettoyer la maison et souvent transporter de l'eau sur de longues distances - repose déjà sur les épaules des femmes.
Le Plan ne s'occupe pas de ce problème, à savoir de la nécessité de partager ces responsabilités avec les hommes et les garçons. Souvent, les filles sont pénalisées car elles doivent rester à la maison pour donner un coup de main, alors que seuls les garçons peuvent aller à l'école. C'est ainsi que l'analphabétisme est plus fréquent parmi les femmes, ce qui aggrave encore leur statut d'infériorité vis-à-vis des hommes. Nous pensons que l'éducation des filles et des garçons doit comprendre une éducation pour un partenariat sur un pied d'égalité: ils et elles doivent apprendre à reconnaître leurs différences et leurs similitudes et à se respecter mutuellement en tant qu'individus.
22. Nous estimons qu'une attention prioritaire doit être accordée à des projets de formation et d'éducation et que les activités de planification doivent tenir compte des situations locales et des besoins de l'être humain. Des ressources doivent être utilisées pour des projets impulsés et réalisés par des femmes et pour des projets visant à améliorer leur représentation dans des réseaux et organisations aux plans local, national et international. Un appui devrait être fourni pour la promotion des coopératives de femmes.
23. S'agissant du travail rémunéré, les femmes sont souvent payées moins que les hommes pour un même travail. On ne saurait tolérer cette situation.
24. Nous sommes d'accord avec ce qui est dit au paragraphe 48: après des années de militantisme et d'efforts, l'objectif d'une pleine participation et autonomisation des femmes n'est toujours pas atteint. Nous pensons qu'il faut redoubler d'efforts en ce qui concerne les aspects et domaines susmentionnés.
25. Nous estimons que l'éducation sur la nutrition et l'économie ménagère, qui est prévue dans l'engagement 2 du Plan d'action du SMA, revêt une grande importance et doit bénéficier d'une attention accrue.
26. Nous reconnaissons que les jeunes femmes et adolescentes sont particulièrement vulnérables à l'épidémie de SIDA et tenons à souligner que les enfants et les jeunes ont un rôle essentiel à jouer pour intervenir sur l'évolution de l'épidémie, à condition qu'ils soient informés et conseillés par tous les moyens possibles des risques encourus et des manières de se protéger.
27. Lors de l'examen de cette question, plusieurs points de vue ont été présentés:
28. Toutes ces recommandations devraient être prises en compte par les gouvernements membres lorsqu'ils envisagent d'insérer des considérations de parité hommes-femmes dans leurs plans nationaux, car cela renforcera la mise en application du Plan d'action du SMA.
29. Mme Marie Randriamomonjy, Chef du Service de la parité et du développement de la FAO, et ses collègues, ont souligné que le Plan d'action constitue pour la FAO et les gouvernements membres une base pour l'exécution des plans et des actions concrètes au niveau national. Des informations détaillées ont été fournies sur la méthodologie, le processus et le suivi du Plan.
30. Ce point a été présenté par Peter Hurst (IUTA). M. Niek van der Graaff (AGPP) a répondu aux questions. Le Code volontaire de la FAO sur les pesticides a été remanié en profondeur dans le cadre d'une série de réunions d'experts et de consultations plus vastes des gouvernements et des parties prenantes qui a commencé en 2000.
31. Les ONG demandent aux délégués à la Conférence de la FAO d'appuyer l'adoption du Code révisé lorsqu'il sera examiné mercredi 7 novembre 2001 dans l'après-midi.
32. Le Code de conduite de la FAO a été adopté en 1985 afin de fournir aux gouvernements, aux fabricants de pesticides, aux agriculteurs, aux travailleurs agricoles salariés et aux autres parties prenantes des indications sur la bonne gestion des pesticides.
33. le Code FAO de 1985 a été révisé en 1989 pour tenir compte de la procédure du consentement préalable en connaissance de cause. La signature de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause a rendu cet article du Code superflu, et la FAO a été invitée à procéder à une révision, en tenant compte également de l'expérience qu'elle avait acquise pendant les 15 années écoulées. La FAO a demandé que lui soient communiqués des commentaires et a tenu une réunion d'un groupe d'experts en décembre 1999 afin d'examiner les observations et de formuler des recommandations. Le projet de Code a été distribué au début de 2000, afin d'encourager une vaste consultation par courrier électronique. Un deuxième projet a été distribué pour consultation et présenté au Comité de l'agriculture cette année. Celui-ci a pris acte des révisions et a encouragé le processus. Les observations finales ont été examinées à une réunion des principales parties prenantes - gouvernements, fabricants et ONG - au début de juin afin de mettre définitivement au point le projet à présenter au Conseil, qui l'a examiné et approuvé.
34. Le Code énonce des directives qui, si elles sont mises en oeuvre, permettraient de prendre en compte nombre de dangers dus aux pesticides dans les pays en développement. Le Code est naturellement volontaire mais il comporte un élément important de fixation de normes et d'élaboration d'une législation nationale et il continuera à remplir cette fonction. Nous souhaiterions également appeler l'attention sur une recommandation de la réunion du Groupe d'experts de décembre 1999 demandant "l'élaboration d'un document stratégique sur la mise en oeuvre du Code ... les procédures permettant de déterminer la non-conformité ... et les mesures à prendre à l'égard des parties pour lesquelles la non-conformité a été constatée" et nous estimons qu'il pourrait être approprié que la Conférence envisage de formuler une recommandation de ce type avec l'adoption du Code.
35. Les points ci-après ne sont pas exhaustifs, mais ils appellent l'attention sur un certain nombre des exigences qui ont été améliorées.
Article 1. Objectifs
36. S'adresse non seulement aux organisations internationales, aux gouvernements et à l'industrie des pesticides, mais encore à l'industrie alimentaire et à d'autres parties prenantes qui pourraient jouer un rôle important en favorisant une agriculture plus durable.
37. Adopte la notion de "cycle biologique" pour traiter tous les principaux aspects relatifs aux pesticides.
Article 2. Termes et définitions
38. Dans tout le texte, l'expression "utilisation sans danger" est remplacée par "moins dangereux".
39. Comporte une nouvelle définition de la lutte intégrée contre les ravageurs (LIR) soulignant la nécessité de la croissance d'une culture saine, avec un impact négatif minimal sur les agro-écosystèmes, et encourageant les mécanismes naturels de lutte contre les ravageurs.
Article 3. Gestion des pesticides
40. Demande une action concertée des gouvernements pour mettre au point et promouvoir l'utilisation de systèmes de lutte intégrée contre les ravageurs reposant sur une stratégie scientifique ou autre prévoyant une participation accrue des agriculteurs (notamment des groupes de femmes), des agents de vulgarisation et des chercheurs travaillant sur l'exploitation.
41. Multiplie les parties prenantes invitées à favoriser la lutte intégrée contre les ravageurs en y ajoutant les chercheurs en la matière, les agents de vulgarisation, les spécialistes des cultures, les industries alimentaires, les fabricants de pesticides biologiques et chimiques et de matériel d'application.
42. Appelle l'attention sur la nécessité de la recherche en vue de trouver des solutions de rechange présentant des risques moindres, des agents et techniques de lutte biologique, des pesticides non chimiques.
43. Encourage l'utilisation de méthodes et de matériel d'application des pesticides qui présentent moins de risques pour la santé humaine et l'environnement, et soient plus efficaces et plus rentables.
Article 5. Réduction des risques pour la santé et l'environnement
44. Vise explicitement les risques pour la santé et pour l'environnement, et non plus simplement pour la santé. Les aspects relatifs à l'environnement sont notamment la nécessité:
Article 6. Exigences réglementaires et techniques
45. Demande aux gouvernements de recueillir des données sur l'importation, la fabrication, la formulation, la qualité et la quantité des pesticides et l'industrie est invitée à les fournir.
Article 7. Disponibilité et utilisation
46. Demande expressément l'interdiction de l'importation, de la vente et de l'achat de produits extrêmement toxiques et dangereux tels que ceux des catégories OMS 1a 1b si les mesures de contrôle sont impuissantes à assurer leur utilisation sans danger pour l'utilisateur.
Article 8. Distribution et vente
47. Demande aux gouvernements de mettre en place des procédures d'octroi de licences en ce qui concerne la vente des pesticides, afin de veiller à ce que les intéressés soient en mesure de donner à l'acheteur des conseils sur la façon de réduire les risques et d'utiliser efficacement les produits, et demande à l'industrie de s'assurer que les vendeurs sont détenteurs de licences appropriées.
48. Demande aux gouvernements de veiller à ce que les subventions des pesticides ou dons de ceux-ci n'aboutissent pas à une utilisation excessive ou injustifiée, et à ce que les producteurs de pesticides établissent des procédures d'achat afin d'éviter l'accumulation d'excédents.
Article 9. Échange d'informations
49. Encourage l'accès du public à l'information ainsi que l'appui fourni par les gouvernements à leurs homologues par l'intermédiaire de réseaux régionaux et sous-régionaux.
Article 10. Étiquetage, conditionnement, entreposage et élimination
50. Demande explicitement à l'industrie d'aider à l'élimination des stocks de pesticides périmés, et des pesticides interdits et périmés qui sont encore utilisés.
Article 11. Publicité
51. Outre la mise en garde contre les déclarations d'innocuité dans la publicité (par exemple "sans danger", "non toxique", "inoffensif"), mentionne la nécessité d'éviter l'emploi d'affirmations telles que "compatible avec la lutte intégrée contre les ravageurs", qu'elles soient accompagnées ou non de la mention "quand le produit est utilisé conformément aux instructions".
Article 12. Surveillance de l'application du Code
52. Indique que "le Code doit être porté à l'attention de toute personne s'occupant de la réglementation, de la fabrication, de la distribution et de l'utilisation des pesticides de façon que les gouvernements, agissant individuellement ou dans le cadre de groupements régionaux, l'industrie, les institutions internationales, les organisations d'utilisateurs de pesticides, les groupes d'industries alimentaires (tels que les supermarchés), qui sont en mesure de promouvoir de bonnes pratiques agricoles prennent conscience de leur obligation commune d'œuvrer de concert à la réalisation des objectifs du Code."
53. L'une des principales faiblesses des versions précédentes du Code était l'absence de suivi et d'application appropriés. En ce qui concerne l'adoption et la promotion du Code révisé, la FAO et les gouvernements sont instamment priés d'examiner la question du renforcement du rôle des ONG en matière de suivi et de mise en application.
54. Le Président a remercié les participants et les Représentants de la FAO de leur contribution et a déclaré la réunion close.
ACTIONAID
M. Alex Wijeratna
A.R.E.A.-ED (Membre de la délégation GRAIN)
M. Foued Chehat
Coalition asiatique des ONG (ANGOC)
Mme Cristina Liamzon
Assessoria e Servicos a Projetos em Agricultura Alternativa, AS-PTA (Membre de la délégation CLADES)
M. Jean-Marc von der Weid
Union mondiale des femmes rurales (UMFR) et Association soroptimiste internationale
Mme Carmela Basili
Association camerounaise des femmes ingénieurs en agriculture (Membre de la délégation du Cameroun)
Mme Clémentine Ananga Messina
Fédération internationale des femmes de carrières libérales et commerciales (FIFCLC)
Mme Annarosa Colangelo
Comité général coopératives agricoles de l'U.E. (CO.GE.L.A.)
M. Mario Campli
Confederação Nacional dos Trabalhadores na Agricultura (CONTAG) (Membre de la délégation de l'UITA)
M. Alberto E. Broch
Érosion, technologie et concentration (Groupe ETC, anciennement Fondation internationale pour l'essor rural)
Mme Julie Delahanty
M. Pat Mooney
Forum des ONG allemandes sur l'environnement et le développement (Membre de la délégation GRAIN)
Susanne Gura
Institute for Agriculture and Trade Policy (IATP) (Membre de la délégation GRAIN)
M. Neil Sorensen
Institute for Motivating Self Employment (IMSE) (Membre de la délégation FIAN)
M. Biplab Halim
Institut du développement durable (Membre de la délégation IFOAM)
Mme Annamarija Slabe
Alliance internationale des femmes (IAF)
Mme Bettina Corke
Association internationale des économistes agronomiques (AIEA)
Mme Elena Lodi-Fé
Mme Margaret Loseby
Association internationale des étudiants en agriculture (AIEA)
M. Gábor Réczey
Association internationale rurale catholique (AIRC)
M. Vito Montaruli
Alliance coopérative internationale (ACI)
M. Lino Visani
Fédération internationale des producteurs agricoles (FIPA)
Mme Eleonora della Noce
Mme Paola Ortensi
Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique (IFOAM)
Mme Cristina Grandi
Fédération internationale pour l'économie familiale (FIEF)
Mme Francesca Ronchi Proja
Comité international ONG/OSC de planification du SMA: caa/CROVIA (Membre de la délégation GRAIN)
Antonio Onorati
Conseil international des traités indiens
Mme Carol Kalafatic
Groupe d'étude des technologies intermédiaires (ITDG)
Patrick Mulvany
Union internationale des travailleurs de l'alimentation, de l'agriculture, de l'hôtellerie-restauration, du tabac et des branches connexes (UITA)
M. Peter Hurst (+ ICTFU)
Rotary International
M. Marco C. Randone
Société internationale pour le développement (SID)
Mme Elena Mancusi-Materi
Ligue internationale de femmes pour la paix et la liberté (LIFPL)
Mme Bruna Magnani Lomazzi
Mme Patrizia Sterpetti
Association mondiale des guides et des éclaireuses
Mme Alessia Boschin
Mme Giovanna Cavarocchi
Mme Alessandra Silvi
Fédération syndicale mondiale (FSM)
Mme Anna Laura Casadei
Union mondiale des organisations féminines catholiques (UMOFC)
Mme Carla Clifton-Romersi
Mme Maria Giovanna Ruggieri
Participants du Gouvernement italien:
Mme Stefania Tedeschi, Ministère de l'agriculture (MIPAR)
M. Filippo Alessi, Ministère des affaires étrangères, coopération pour le développement
Participants de la FAO:
M. Henri Carsalade, TCD
Mme Maria Colagrossi, TCDN
M. José Esquinas-Alcazar, AGD
M. Niek van der Graaff, AGPP
M. Gilles Hirzel, Bureau Régional pour l'Europe
M. John Hourihan, SDW
Mme Kay Killingsworth, SAD
Mme Nora McKeon, TCDN
M. Robert Lettington, AGD
Mme Marie Randriamamonjy, SDW
Mme Sophie Treinen, SDW