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ANNEXE III - DISCOURS D’OUVERTURE DE L’ATELIER


M. Dietrich Leihner

Directeur de la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation, FAO

Mesdames les Représentantes de l’AMARC,

Madame la directrice exécutive du Réseau des radios rurales des pays en développement,

Mesdames et Messieurs les représentants des radiodiffusions rurales du Niger, du Mali, de Tanzanie et de l’Afrique du Sud,

Mesdames et Messieurs les chefs de service de la FAO,

Messieurs les experts,

Mesdames et Messieurs,

Il me plaît aujourd’hui de vous souhaiter la bienvenue au sein de la FAO, singulièrement au moment où notre organisation tient la 31e Session de sa Conférence.

C’est à cette occasion que la division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation de la FAO a tenu à vous accueillir ici à Rome pour réfléchir sur les meilleurs voies et moyens qui permettraient à la FAO de mettre à votre disposition des contenus adaptés et pertinents pour vos programmes radiophoniques.

En effet, lors de l’atelier sur «les nouvelles technologies de l’information et de la communication au service de la radio rurale», tenu ici même en février 2001, vous aviez émis une recommandation importante: «Les radiodiffuseurs ruraux devront identifier de façon plus systématique les besoins des agriculteurs en matière d’information, ainsi que les besoins des groupes spécifiques comme les femmes et les enfants.»

Madame et Messieurs les radiodiffuseurs, vous avez également remarqué que: «l’information fournie par les agences internationales et disponible sur Internet est fréquemment d’ordre général; des équipes nationales et/ou locales devront approfondir et interpréter ces données».

La FAO a travaillé depuis pour mettre en oeuvre ces recommandations en mobilisant les divisions techniques concernées (agrométéorologie, opérations après-recolte, forêts, prix des marchés, programme spécial pour la sécurité alimentaire, pêches, sécurité alimentaire, centre mondial d’information agricole, information globale et alerte rapide, nutrition, biodiversité et ressources génétiques) pour rendre accessibles les informations disponibles.

Les fiches techniques produites par ces divisions, et qui sont en votre possession, serviront de base de discussions et seront enrichies conformément aux résultats de l’enquête que vous avez complétée sur les besoins en information et en communication des auditrices et auditeurs de vos stations.

Je souhaite que les séances de travail techniques que vous aurez avec chaque division technique soient empreintes d’échanges fructueux et édifiants sur les attentes des auditeurs.

C’est donc le début d’un processus d’élaboration, de rédaction de contenus sur la sécurité alimentaire que nous entamons avec cet atelier.

Il reste entendu que ces contenus iront compléter ceux collectés localement par les reporters et les producteurs de radio rurale dans leur tâche quotidienne.

C’est ici l’occasion de remercier très vivement toutes les divisions techniques qui ont accepté de collaborer avec nous pour cette entreprise.

L’Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires (AMARC) a souhaité lancer son service d’information et d’alerte sur la sécurité alimentaire en Afrique. L’AMARC nous a fait l’honneur de nous choisir comme partenaire privilégié pour fournir à son réseau les contenus sur la sécurité alimentaire et alimenter son site Web.

Le protocole d’accord qui va consacrer cette collaboration sera peut-être signé pendant la Conférence et l’atelier discutera amplement de cette sorte d’agence d’information sur la sécurité alimentaire.

L’un des résultats attendus de votre présence ici à Rome est de couvrir l’atelier à travers des interviews que vous ferez notamment sur le code de conduite et d’utilisation des pesticides, sur genre et développement, sur l’accord international sur la biodiversité, sur la situation de l’insécurité alimentaire, sur la situation de l’agriculture et de l’alimentation dans le monde.

La particularité de votre travail, de vos reportages repose en ce qu’ils seront faits pour la première fois en cinq grandes langues africaines: le Swahili, le Peulh, le Zoulou, le Haoussa et le Bambara.

Je ne saurais terminer sans insister sur les produits audio et visuels attendus de cette rencontre: des scripts pour la radio, des CD-Rom, des cassettes-audio, produits sous des formes non-périssables et qui seront utilisés par deux grands réseaux mondiaux de radiodiffuseurs du développement, l’AMARC et le Réseau des radios rurales des pays en développement que je voudrais saluer ici pour avoir accepté notre invitation. En déclarant ouvert l’atelier sur «Radio rurale et sécurité alimentaire», je souhaite plein succès à vos travaux.


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