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ANNEXE VIII - DISCOURS DE CLOTURE DE L’ATELIER


Christina Engfeldt
Directrice de la Division de l’Information (GII) de la FAO

Chères consœurs,
Chers confrères,
Chers collègues,

Nous nous retrouvons une fois de plus avec des femmes et des hommes de radio rurale, au Siège de cette Organisation, et nous nous réjouissons que le suivi de l’Atelier international sur la radio rurale de février dernier, ait été aussi rapide. Car l’Information est «un plat qui se mange toujours chaud», et qui doit être servi dans les meilleurs délais à tous ceux qui en ont besoin dans leur vie de tous les jours, pour leur développement.

Nous nous félicitons que vous ayez pu faire l’expérience de venir dans ce grand centre de connaissances du développement qu’est la FAO. Vous êtes, ici, à la source de l’information agricole et alimentaire mondiale et nous espérons que, de retour chez vous, vous allez continuer à l’explorer et à l’exploiter pour y puiser les sujets de vos programmes radiophoniques locaux.

Mais nous sommes aussi conscients que nous avons nous-mêmes encore beaucoup à apprendre des zones rurales d’où vous venez, car vous êtes en contact permanent avec les bénéficiaires de nos projets de développement.

Ensemble, nous pourrons mieux identifier, de manière plus pointue, leurs besoins et les transmettre aux décideurs, par des moyens de communication en évolution constante.

Le droit à la nourriture passe par le droit à l’Information, et nous, Division de l’Information, nous sommes engagés fermement à assurer un accès équitable à l’Information pour tous. J’en veux pour preuve la couverture médiatique sans précédent sur tous les continents des activités de la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre dernier.

C’est par une sensibilisation globalisée de l’opinion publique, du milieu rural au milieu urbain, des pays en développement aux pays industrialisés, et vice-versa, que nous pouvons combattre la faim dans le monde, dans un esprit de coopération et de solidarité international.

Vous avez donc eu un aperçu de notre façon de travailler, des sujets techniques à la couverture médiatique, alors nous comptons sur votre nouvelle collaboration, où que vous soyez, pour faire du prochain Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après, une étape cruciale dans la lutte contre la faim et la pauvreté.

Rendez-vous donc au mois de juin 2002.

Je vous remercie.

CLOTURE DE L’ATELIER

Dietrich Leihner
Directeur de la Division de la recherche, de la vulgarisation et de la formation, FAO

Madame la Directrice de la division de l’Information de la FAO,
Mesdames et Messieurs les participants à l’atelier,
Mesdames et Messieurs les chefs de service de la FAO,
Mesdames et Messieurs,

Après cinq jours de travail, vos concertations et échanges ont confirmé la pertinence d’un atelier sur le thème de la radio rurale et de la sécurité alimentaire.

Vous avez en effet, avec les divisions techniques concernées de la FAO, constaté l’importance et la place que pourrait jouer cette thématique dans vos programmes de radio rurale.Votre diagnostic sans complaisance sur la nécessité d’adapter nos contenus techniques, de développer des contenus intermédiaires appelle une approche plus pragmatique de la présentation des thèmes qui ont fait l’objet, autour de la sécurité alimentaire, de réflexions intenses et fouillées. Cet atelier nous a permis de tirer beaucoup d’enseignements.

Tout d’abord sur la situation des radios rurales; qu’elles soient locales ou communautaires, elles font face à de nombreuses difficultés tant d’un point de vue des ressources financières et techniques que des ressources humaines.

Autour de ces radios communautaires se développent des activités sociales et culturelles allant au-delà de la seule information des communautés; et ce sont souvent des volontaires, des bénévoles qui, dans une maîtrise parfaite des langues locales, les animent dans un élan spontané, sans souvent être rénumérés.

La radio rurale malgré ces conditions de précarité financière constitue un pôle d’intervention susceptible de produire des effets dans le changement de comportement et de mentalité indispensable à la participation effective et durable des populations au processus de développement économique, social et culturel. Ce type de radio qui est proche de ces auditeurs reste une alternative aux radiodiffusions nationales centralisées qui ne consacrent que très peu de temps d’antenne aux langues des communautés et quand elles en consacrent, c’est à des heures indues.

Madame et Messieurs les radiodiffuseurs ruraux, vos attentes et recommandations pour plus de formation en quantité et en qualité dans les différents domaines de la radio rurale (techniques de production, exploitation des équipements, collecte et traitement de l’information, gestion de la radio, connaissance de l’auditoire, utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication) seront examinées par les services compétents de ma division et des efforts seront déployés pour y trouver des solutions en collaboration avec d’autres partenaires.

C’est ainsi qu’avec le CTA, nous envisageons d’organiser l’année prochaine deux ateliers de formation des formateurs en radio rurale, l’une pour l’Afrique centrale et occidentale et l’autre pour l’Afrique australe et orientale.

Faisant suite à cet atelier de Rome, la FAO collaborera avec l’AMARC (en mettant à disposition un expert sur l’alerte rapide) pour organiser, le mois prochain, une session de formation à Ouagadougou, sur la rédaction et la production d’émissions de radio rurale sur la thématique de la sécurité alimentaire.

Toujours dans le cadre de la formation qui est un des mandats clés de la division que je dirige, nous travaillerons avec l’AMARC pour le développement des curriculums de formation en radio rurale d’une part, mais aussi pour la formation des personnels de l’agence d’information sur la sécurité alimentaire, des formateurs dans l’exploitation des données et de l’information sur la sécurité alimentaire et enfin des correspondants du service d’information et d’alerte sur la sécurité alimentaire. Vous constatez ainsi que vos préoccupations sur les questions de formation sont pris en compte par la FAO.

Ensuite, sur l’ancrage de terrain que devrait avoir toute collecte et tout traitement de l’information sur la sécurité alimentaire, je puis vous assurer que l’information sera donnée à nos différents bureaux dans les pays membres afin qu’ils vous assistent pour entrer en contact avec les programmes et les projets sur place. Le développement des contenus intermédiaires se fera en collaboration avec WAICENT et votre recommandation d’établir un site spécial pour ces contenus adaptés, vulgarisés, accessibles et immédiatement utilisables est la bienvenue.

Enfin, l’occasion est donnée aux divisions techniques de créér un groupe de travail pour coordonner l’élaboration des contenus sur la sécurité alimentaire.

Mesdames et Messieurs les participants à l’atelier sur «Radio rurale et sécurité alimentaire», je voudrais souligner la place qu’occupera dans nos activités futures, le protocole d’accord que ma division s’apprête à signer avec l’AMARC. Les différents éléments constitutifs de ce protocole - qui concernent notamment la création d’un service d’information et d’alerte sur la sécurité alimentaire et la création d’un centre de formation en radio rurale pour les pays d’Afrique anglophone - constituent le début d’une collaboration que je souhaite fructueuse et riche pour l’avenir des radios rurales locales et communautaires en Afrique.

Qu’il me soit enfin permis de féliciter les radiodiffuseurs qui ont couvert, dans des conditions pas toujours faciles (le programme était chargé), les travaux de la 31e Conférence de la FAO. Les scripts en cours de rédaction, les interviews réalisées serviront à produire des CD-Roms et des cassettes-audio qui consacreront le travail que vous avez réalisé et donneront la chance à plusieurs radios communautaires dans le monde de les diffuser.

Je vous prie d’accepter, Mesdames et Messieurs les radiodiffuseurs ruraux, mes félicitations. J’exprime également au service de la FAO responsable des relations avec les médias (GIIM) ma sincère gratitude pour la collaboration effective, l’appui didactique et technique apporté aux radiodiffuseurs lors de la couverture de la conférence.

Mesdames et Messieurs, au nom des autres divisions techniques qui ont contribué à l’organisation et aux travaux de cet atelier, je vous remercie de votre participation.

A l’AMARC et au Réseau des radios rurales des pays en développement, j’exprime ici toute ma gratitude pour toutes les initiatives développées en faveur de la radio rurale locale et communautaire.

Bon retour à vos postes de travail.

Je déclare clos l’atelier sur «Radio rurale et Sécurité alimentaire».

Je vous remercie.


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