PARTICIPATING COUNTRIES AND ORGANIZATIONS IN ALPHABETICAL ORDER

ISLAMIC DEVELOPMENT BANK (ISDB) - BANQUE ISLAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT - BANCO ISLÁMICO DE DESAROLLO -

M. Ousmane Seck, Conseiller Principal du Président de la Banque islamique de développement


Le Président de la Banque islamique de développement, le Dr Ahmed Mohamed Ali, avait participé à la réunion du Sommet sur l'alimentation et l'agriculture tenu ici même au mois de novembre 1996. Retenu par un Conseil d'administration, prévu de longue date, il n'a pas pu participer aux présentes assises. C'est ce qui me vaut l'honneur de m'adresser à vous en quelques mots.

Je voudrais d'abord vous féliciter pour votre patience, j'allais dire votre endurance; les sessions ont été longues et physiquement éprouvantes mais intellectuellement satisfaisantes. Le sujet en vaut la peine, il s'agit de la faim dans le monde, la faim chez les plus pauvres dans le monde. Les études qui ont été réalisées par la FAO nous renvoient des chiffres inquiétants. Nous n'avons pas besoin de revenir sur ces chiffres, ils ont été cités longuement et plusieurs fois lors de ces longues sessions.

Parmi les 54 Pays membres de la Banque islamique de développement, nombre d'entre eux figurent dans les zones les plus pauvres du monde, donc les zones les plus affectées par la faim. Et c'est pourquoi la Banque islamique de développement a inscrit en première priorité de ses activités, le développement de l'agriculture et de la sécurité alimentaire. Nous avons décidé de nous atteler à cette tâche et avec toutes les autres institutions de financement du développement avec lesquelles nous avons conclu des accords de coopération. Nous avons aussi, surtout, renforcé notre coopération avec la FAO.

A l'heure où nous parlons, nous avons déjà conclu des projets avec la FAO au terme desquels, dans quelques mois, des ressortissants du Bangladesh se retrouveront en Gambie, des techniciens marocains se retrouveront au Niger, de même des techniciens de l'Egypte se retrouveront à Djibouti, pour promouvoir la formation et le développement de l'agriculture, en vue d'accroître la production agricole. Il n'y a pas d'autres moyens de lutter contre la faim que de développer l'agriculture et d'accroître la production agricole.

Nous voudrions simplement attirer votre attention sur trois points essentiels. Le premier point c'est le financement de l'agriculture. Le Comité de haut niveau sur la mobilisation des ressources, qui s'est réuni ici même il y a un an en a défini le cadre; ses travaux ont abouti on le sait, à la création de ce fonds fiduciaire pour le financement de l'agriculture. La Banque islamique de développement se tient prête à collaborer avec toutes les autres institutions pour que ce financement soit une réalité qui s'amplifie et se renforce suivant les besoins vitaux de ce secteur si essentiel. La deuxième question est relative à la formation en matière d'agriculture et notamment au développement des capacités; dans ce domaine les Etats ainsi que les institutions, les agences étatiques doivent receler les capacités aptes à assurer l'encadrement effectif de l'agriculture et des agriculteurs. La troisième question, enfin, concerne la promotion de la recherche scientifique, de la recherche agronomique. Sur tous ces points la Banque islamique de développement offre sa collaboration, sa coopération avec toutes les autres institutions de financement du développement et notamment la FAO.

Pour plus de détails sur l'activité de la Banque islamique de développement en général et dans le domaine de l'agriculture en particulier, je prie les participants à cette auguste assemblée de bien vouloir se reporter à l'allocution que j'ai remise au Secrétariat de la Conférence.

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