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I. INTRODUCTION


1. La quarante-et-unième session du Comité exécutif de la Commission internationale du peuplier (CIP) s'est tenue le 2 septembre 2002 au siège de la FAO à Rome, en Italie. La session, qui s'est ouverte à 9 heures, était présidée par M. Stefano Bisoffi (Italie). Ont assisté à cette réunion neuf membres du Comité exécutif, ainsi que cinq président(e)s, vice-président(e)s ou secrétaires de ses organes subsidiaires (voir annexe 2).

2. La session a été précédée le 1er septembre d'une réunion informelle des membres du Comité exécutif et des président(e)s, vice-président(e)s et secrétaires des organes subsidiaires, afin de discuter des options de développement futur de la CIP et de ses groupes de travail.

3. Mme Christel Palmberg-Lerche (Chef du Service du développement des ressources forestières, Division des ressources forestières, Département des forêts, FAO) a ouvert la session. Parlant au nom du Sous-directeur général du Département des forêts de la FAO, Mme Palmberg-Lerche a souligné la nécessité pour la CIP d'intégrer l'ensemble de ses objectifs, de ses résultats, de ses activités et de ses mécanismes de travail, afin d'appuyer les programmes et les priorités de la FAO, du Comité des forêts, du Département des forêts, des commissions régionales des forêts, des organes techniques statutaires du secteur forestier et des commissions nationales du peuplier, en répondant aux besoins prioritaires des Etats membres. Les discussions concernant les forêts aux niveaux international et nationaux au cours des années passées se sont concentrées sur le concept, les principes et la mise en œuvre de pratiques forestières durables et sur le développement durable des forêts, trouvant un équilibre entre les trois dimensions - aspects environnementaux, économiques et sociaux. Les procédures de la CIP sont régies par les règles de la FAO, qui ont été mises en place par les Etats membres. Des mécanismes complémentaires pour travailler à des niveaux plus informels, par exemple purement scientifiques, existent sous la forme des travaux d'organisations non gouvernementales partenaires telles que l'IUFRO et l'IPGRI. Les groupes de travail, "salle des machines" de la CIP, sont chargés d'aborder et de discuter de manière informelle les questions importantes, faisant suivre leurs conclusions à la CIP au cours des sessions formelles. Les commissions nationales du peuplier, à leur tour, constituent un lien essentiel vers l'action au niveau national et la mise en œuvre sur le terrain. Les recommandations et les actions de la CIP doivent avoir une base solide et être ciblées, spécifiques et réalisables.

4. M. Stefano Bisoffi, Président de la CIP, a accueilli les participants et a réitéré les conclusions de la réunion informelle comme base de la quarante-et-unième session formelle du Comité exécutif. Il a spécifié que la CIP devait mobiliser les groupes de travail afin d'établir des programmes de travail en phase avec les besoins prioritaires des Etats membres, tels que reflétés par la FAO, le Comité des forêts, le Département des forêts et les commissions nationales du peuplier. Un engagement et une compréhension accrus des moyens de soutenir les liens et la diffusion de ces organisations et programmes se sont avérés nécessaires. Il a été souligné que les groupes de travail devaient revoir leurs programmes de travail bisannuels (qui, quoi, quand, pourquoi et comment) en essayant d'être plus transparents, responsables et respectueux des délais de présentation de leurs résultats et activités. Notamment, il a été fait référence au besoin pour la CIP d'intégrer ses activités de manière plus efficace par le biais du Département des forêts, et de mettre en place des liens plus effectifs avec les commissions nationales du peuplier. Il a été reconnu que les salicacées sont des "arbres modèles" d'importance croissante dans les programmes de développement des plantations forestières, en particulier dans les régions tempérées du monde.

5. L'ordre du jour a été adopté tel qu'il apparaît en annexe 1. M. Jim Carle, Secrétaire de la CIP, est responsable du travail du Secrétariat.

6. M. Jim Carle, Secrétaire de la CIP, a fait une présentation de la CIP en tant qu'organe statutaire de la FAO, statut qui justifie que la CIP doive chercher à progresser de manière plus effective. La présentation a souligné les éléments clés et les programmes et actions prioritaires de la Conférence de la FAO ainsi que les fonctions du Comité des forêts, des commissions régionales des forêts et des autres organes techniques subsidiaires du secteur forestier; la Convention plaçant la CIP dans le cadre structurel de la FAO; les stratégies et les composantes du Cadre stratégique de la FAO; les objectifs, programmes et activités prioritaires du Plan stratégique de la FAO pour les forêts; les fonctions de la CIP; le Grand Programme des forêts dans le Plan à moyen terme (2004-2009); et les activités en cours des groupes de travail de la CIP. La présentation a mentionné les questions portées au débat au cours de la réunion du Comité exécutif, notamment la question d'une méthode de travail plus efficace par le biais des groupes de travail, afin de répondre aux besoins prioritaires des Etats membres et aux stratégies du Département des forêts de la FAO. A été souligné le fait que, par le biais des mécanismes et protocoles de la FAO, la CIP pourrait toucher de manière optimale tout l'éventail des acteurs et influencer une meilleure durabilité et productivité dans la gestion forestière et la contribution à la réhabilitation de l'environnement, de la sécurité alimentaire et des moyens d'existence.


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