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QUESTIONS SOUMISES À L’ATTENTION DU CONSEIL


L’attention du Conseil est appelée sur les questions suivantes:

a) Rôle des commissions régionales des forêts en matière de mise en œuvre des mesures proposées et des recommandations formulées par le Groupe intergouvernemental spécial sur les forêts et par le Forum intergouvernemental sur les forêts

Le Comité:

- est convenu que les Commissions régionales des forêts étaient un mécanisme important pour aider les pays membres à mettre en oeuvre la gestion durable des forêts, notamment pour formuler des propositions d’action dans le cadre du Groupe intergouvernemental sur les forêts (GIF) et du Forum intergouvernemental sur les forêts (FIF), en facilitant la confrontation des expériences, la création de réseaux et la coopération aux niveaux national, régional et international. Le Comité a recommandé de renforcer les bureaux régionaux de la FAO pour que ceux-ci puissent appuyer plus efficacement les Commissions régionales des forêts (par. 10);

- a recommandé que les Commissions régionales des forêts renforcent leurs liens avec d’autres organisations et processus régionaux s’occupant des forêts, de la faune et de la flore sauvages ou de domaines connexes et que les organisations du secteur privé et non gouvernementales soient davantage impliquées dans les activités de ces Commissions (par. 11);

- a recommandé que la FAO joue un rôle de premier plan pour fournir un appui et concentrer l’attention sur les politiques et les conseils techniques aux pays souhaitant mettre en oeuvre les propositions d’action du GIF et du FIF et qu’elle poursuive ses efforts visant à renforcer les capacités des pays membres dans ce domaine. Le Comité a demandé à la FAO de chercher plus activement à identifier des ressources pour financer ces activités (par. 12);

- a recommandé que la FAO accentue ses efforts pour mobiliser des ressources afin d’aider les pays à mettre en oeuvre les propositions d’action du GIF et du FIF. À cet égard, le Comité a recommandé que les Commissions régionales des forêts facilitent l’évaluation et l’application dans les pays des propositions d’action du GIF et du FIF, ainsi que d’autres mesures convenues sur le plan international. Le Comité a recommandé d’établir une brève liste de personnes connaissant bien les propositions d’action du Groupe et du Forum qui puissent aider les pays à évaluer ces propositions et à les classer par ordre de priorité et fournir des informations sur les sources de financement. Il a encouragé la FAO et d’autres membres du Partenariat de collaboration sur les forêts (PCF) à contribuer au financement de cette approche (par. 13);

- a recommandé que les Commissions régionales des forêts soient utilisées pour améliorer le flux d’informations entre le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) et les pays. Il a également recommandé que la FAO, par l’intermédiaire de ses Commissions régionales des forêts, contribue à sensibiliser à l’importance de la gestion durable des forêts et de la mise en oeuvre des propositions d'action du GIF et du FIF (par. 14).

b) Forêts et eau douce – défis et options

Le Comité:

- a reconnu que les forêts exercent une influence importante sur la disponibilité et la qualité de l’eau potable dans de nombreuses régions du monde et a recommandé que la FAO cherche à instaurer une meilleure coordination aux niveaux national et international, de façon que les forêts tirent parti de l’amélioration de la gestion de l’eau douce et y contribuent. Par conséquent, le Comité a approuvé l’inclusion dans le Plan à moyen terme de la FAO 2004-2009 d’une nouvelle entité sur l’eau et les forêts prévoyant, par exemple, la sensibilisation à l’hydrologie forestière, l’indentification des facteurs garantissant une gestion efficace des bassins versants; la diffusion des connaissances et des résultats des recherches dans ce domaine; et une assistance aux pays souhaitant renforcer leur capacité d’appliquer des politiques et des programmes d’action (par. 17);

- a constaté que dans de nombreux pays, l’eau et les forêts n’étaient pas gérées par les mêmes institutions. Il a recommandé que les pays renforcent les synergies entre ces deux secteurs au niveau national (par. 22);

- a noté que la FAO pouvait jouer un rôle important dans l’interface entre la gestion des forêts et celle des bassins versants et a exhorté la FAO à aider les pays à intégrer leurs divers programmes nationaux découlant d’instruments comme la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CCD), la Convention sur la diversité biologique (CDB) et leurs programmes forestiers nationaux. Le Comité a recommandé que la FAO participe activement au troisième Forum mondial sur l’eau, qui se tiendra au Japon en 2003 (par. 23);

- a recommandé que la FAO étudie les moyens de faire rapport sur les liens entre les forêts et l’eau dans son Évaluation des ressources forestières mondiales et a reconnu que des moyens supplémentaires seraient nécessaires pour collecter, compiler et analyser ces données et informations (par. 25).

c) Les programmes forestiers nationaux comme mécanisme d’exécution des principales conclusions du Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après et du Sommet mondial pour le développement durable

Le Comité:

- s’est félicité du soutien de la FAO aux programmes forestiers nationaux et a remercié l’Organisation d’avoir décidé d’accueillir et de gérer le Mécanisme d’appui aux programmes forestiers nationaux. Il a recommandé à la FAO de continuer à appuyer le processus des programmes forestiers nationaux (par. 26);

- a noté la nature multisectorielle et participative des programmes forestiers nationaux. Il a également reconnu la contribution des programmes forestiers nationaux au développement durable en général et aux stratégies de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté en particulier. À cet égard, le Comité est convenu que les programmes forestiers nationaux constituaient un outil important pour la concrétisation des engagements pris lors du Sommet mondial de l'alimentation: cinq ans après et du Sommet mondial pour le développement durable et pour la mise en oeuvre des conclusions d’autres débats internationaux (par. 27);

- a recommandé que les programmes forestiers nationaux couvrent tous les types de forêts et d’arbres hors forêts susceptibles de contribuer à la réalisation d’objectifs de développement socio-économique et environnemental (par. 30);

- a souligné la nécessité de mécanismes permettant aux pays d’établir des rapports à jour sur leurs programmes forestiers nationaux et les mesures pertinentes convenues au Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans après et au Sommet mondial pour le développement durable. Le Comité a également reconnu la nécessité d’objectifs et de repères vérifiables permettant d’évaluer les progrès accomplis sur la voie de la gestion durable des forêts et la contribution des programmes forestiers nationaux à cet objectif. Le Comité a demandé à la FAO d’aider les pays membres à cet égard (par. 34);

- a recommandé que les pays fassent en sorte que leur programme forestier national et leurs programmes et plans de développement concernant la gestion d’autres ressources naturelles se renforcent mutuellement (par. 35).

d) L’avenir des forêts: répercussions de l’Étude prospective du secteur forestier en Afrique

Le Comité:

- a recommandé à la FAO de continuer à appuyer la recherche en institutions et est convenu que les activités de suivi devraient comprendre des mises à jour régulières des données et informations sur les pays, afin que celles-ci soient mises à profit pour l’élaboration et la mise en application des stratégies (par. 40);

- a recommandé que la FAO et ses partenaires, y compris les pays, encouragent la participation des parties prenantes aux processus nationaux; continuent à fournir des informations sur les facteurs ayant une incidence sur la pauvreté et continuent à aider les pays à renforcer leurs capacités de planification stratégique à long terme et à agir avec détermination pour inverser les tendances négatives (par. 42);

- a demandé à la FAO de continuer à épauler les pays dans leurs efforts pour renforcer l’efficacité du secteur public, améliorer le fonctionnement des marchés et obtenir un meilleur accès aux circuits commerciaux (par. 43);

- a reconnu que nombre des activités entreprises dans le secteur forestier africain pourraient influencer positivement les résultats à venir. À cet égard, il a recommandé à la FAO de continuer à diffuser des informations et des rapports sur les progrès accomplis, pour que d’autres puissent s’inspirer des approches et expériences couronnées de succès (par. 44).

e) Examen des programmes de la FAO dans le secteur forestier, y compris la suite donnée aux demandes et recommandations formulées par le Comité à sa quinzième session et le Rapport sur l’exécution du programme (2000-2001)

Le Comité:

- a recommandé que la FAO s’attache avant tout à jouer son rôle de source d’informations mondiale sur la foresterie et continue à accorder un rang de priorité élevé aux évaluations des ressources forestières, en soulignant qu’il importait de renforcer les capacités nationales en matière de collecte et d’analyse d’informations sur les forêts et d’améliorer la compatibilité des évaluations nationales, régionales et internationales. Il a noté que cette activité devait tenir compte de la situation nationale en ce qui concernait le couvert forestier, son utilisation et sa gestion. Le Comité a fait siennes les principales recommandations d’une Consultation internationale d’experts sur l’évaluation des ressources forestières (Kotka IV), concernant notamment la création d’un groupe consultatif sur les évaluations des ressources forestières mondiales; l’importance d’intégrer les critères de gestion durable des forêts dans ces évaluations; et la nécessité de publier en 2005 un rapport à jour sur l'évaluation des ressources forestières mondiales (par. 46);

- a recommandé que la FAO continue à accorder un rang de priorité élevé à l’appui de l’enseignement, de la vulgarisation et de la recherche dans le domaine forestier. Il a noté que la FAO disposait à cet égard d’un avantage comparatif et a encouragé l’Organisation à collaborer avec des institutions universitaires pour mettre à jour les programmes d’enseignement forestier ayant trait aux questions intersectorielles et plus particulièrement aux dimensions sociales, économiques et écologiques des forêts, l'accent étant mis sur les pays en développement ou en transition (par. 48);

- a félicité la FAO d’avoir contribué activement à l’harmonisation des définitions concernant les forêts, en collaboration avec d’autres organisations, et a recommandé que ce processus se poursuive afin que certaines questions critiques encore en suspens soient résolues (par. 49);

- a recommandé que la FAO poursuive ses travaux dans les domaines suivants: critères et indicateurs de gestion durable des forêts; forêts modèles et de démonstration; foresterie participative; lutte contre les incendies de forêt; gestion de la faune et de la flore sauvages; diversité biologique des forêts; forêts et changement climatique; soutien aux programmes forestiers nationaux; liens entre les forêts, la foresterie et la lutte contre la pauvreté; commerce et gestion durable des forêts et assistance aux pays en matière de prévention et de maîtrise des maladies et des ravageurs affectant les forêts (par. 51);

- a félicité la FAO pour ses travaux sur les forêts et les changements climatiques et a recommandé de renforcer son travail technique, en collaboration étroite avec la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et le Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques (par. 52);

- s’est félicité du soutien apporté par la FAO au Forum des Nations Unies sur les forêts et de son rôle de chef de file dans le Partenariat de collaboration sur les forêts. Il a recommandé à la FAO de poursuivre et de renforcer son action en ce sens (par. 53);

- a recommandé à la FAO d’intensifier ses efforts afin de mieux faire prendre conscience de ses réalisations dans les différents programmes de terrain (par. 55);

- a recommandé à la FAO de simplifier les procédures et de réduire les délais requis pour obtenir son appui (par. 56).

f) Objectifs de travail de la FAO dans les principaux domaines intersectoriels définis par les pays et processus de planification à moyen terme de l’Organisation

Le Comité:

- s’est félicité de la proposition de programme de travail et des changements structurels y afférents prévus au sein du Département des forêts de la FAO et a pris note des contributions majeures apportées par le Département des forêts à quelque 16 domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire au sein de la FAO. Le Comité a approuvé, dans son ensemble, le programme de travail présenté dans le Plan à moyen terme 2004-09 et dans le document portant la cote COFO 2003/8. Il s’est déclaré en faveur de la proposition d’augmenter la part du budget total de la FAO allouée aux forêts dans le cadre du Plan à moyen terme 2004-09 et dans le Sommaire du Programme de travail et budget 2004-05, et a recommandé que cette part proportionnelle soit protégée dans le budget 2004-05 (par. 57);

- a souligné la nécessité d’appliquer une approche intégrée aux entités du programme de travail et a recommandé que des dispositions soient prises en vue de renforcer les liens entre le programme de travail et les produits escomptés. Il a souligné qu’une définition plus précise des produits escomptés, des indicateurs de réussite et des étapes permettrait d’améliorer la communication future des résultats obtenus et d’évaluer les produits et les répercussions des programmes. Le Comité a recommandé que les réalisations des programmes de la FAO sur les forêts pour 2004-05 et au-delà soient clairement mises en rapport avec les propositions d’action du GIF et du FIF et avec le Programme de travail élargi sur la diversité biologique de forêts (par. 60);

- a pris note des besoins et des exigences des pays à faible couvert forestier et du rôle susceptible d’être joué par le Secrétariat du Processus de Téhéran dans ce domaine. Il a recommandé à la FAO d’apporter une aide technique aux pays à faible couvert forestier en matière de gestion durable des forêts et des arbres hors forêts, notamment dans le domaine de la régénération des terres dégradées, de la lutte contre la désertification et du renforcement de la planification nationale et des cadres institutionnels, tout en encourageant le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la Convention sur la lutte contre la désertification et d’autres partenaires à soutenir cette action (par. 61);

- a recommandé à la FAO de continuer à appuyer l’éducation, la vulgarisation et la recherche dans le domaine des forêts, la gestion des espèces sauvages, la mise en valeur des produits forestiers non ligneux et des services y afférents et de continuer à servir de tribune neutre permettant de débattre de questions liées aux mécanismes d’homologation des produits forestiers. Il a également recommandé à la FAO d’appuyer les efforts des pays dans le domaine de l’application du droit forestier (par. 62);

- a recommandé l’élargissement du programme de travail de la FAO relatif aux forêts et aux changements climatiques afin de continuer à aborder les problèmes identifiés dans le cadre de la CCNUCC (par. 63);

- a également recommandé à la FAO d’accorder une importance accrue à la gestion des incendies axée sur les aspects sociaux et écologiques et de stimuler l’échange d’informations, notamment à l’échelle régionale (par. 65);

- a recommandé à la FAO de continuer à apporter son soutien au Forum des Nations Unies sur les forêts, à jouer un rôle de premier plan au sein du Partenariat de collaboration sur les forêts et à renforcer ce rôle. Il a également recommandé à la FAO de continuer à travailler en étroite collaboration avec les autres membres du Partenariat (par. 66);

- a pris acte du rapport de la Conférence internationale sur le rôle des critères et des indicateurs relatifs à une gestion durable des forêts: la voie à suivre (CICI 2003), qui s’est tenue à Guatemala City (Guatemala) en février 2003. Il a recommandé à la FAO de continuer à accorder la priorité aux critères et aux indicateurs relatifs à une gestion durable des forêts, y compris en matière d’assistance technique et de renforcement des capacités. Il a également recommandé de renforcer le rôle de catalyseur de la FAO en matière de collaboration dans le domaine des processus liés aux critères et aux indicateurs, notant que les conclusions de la Conférence dans ce domaine permettaient d’identifier les domaines d’intervention communs ci-après pour une gestion des forêts fondée sur les ensembles de données élaborées dans le cadre des processus régionaux et internationaux de définition de critères et d’indicateurs:

a) étendue des ressources forestières;
b) diversité biologique;
c) état sanitaire et vitalité des forêts;
d) fonctions productives des ressources forestières;
e) fonctions protectrices des ressources forestières;
f) fonctions socio-économiques;
g) cadre juridique et institutionnel et politiques d’ensemble (par. 67);

- à la lumière des conclusions et des recommandations de la Conférence internationale sur le rôle des critères et des indicateurs relatifs à une gestion durable des forêts de 2003, a recommandé à la FAO d’organiser, en collaboration avec l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), une consultation internationale d’experts portant notamment sur les éléments suivants: mise en place de réseaux de communication; amélioration de la perception commune des concepts et définitions; identification d’approches et de méthodes relatives à la collecte, au stockage, et au partage des données; et renforcement de la coopération (par. 68).


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