Larry C. Y. Wong, BERNAS, Malaysia
ABSTRACT
This paper draws from the authors direct experience and involvement in the development and management of BERNAS rice supply chain and international trading network, involving joint-venture companies in the major rice exporting countries like Thailand, Pakistan and China as well as strategic alliances/initiatives in Vietnam and Myanmar besides sourcing rice from traditional and emerging exporting countries in both the northern and southern hemispheres to supply rice to Malaysia, other Asian countries and further afield. Hence, the qualifier of worms-eye view used in the title.
From the outset, it stresses that an awareness of the interrelationships and linkages between the global rice market, which merely constitute 4 percent to 6 percent of global rice production, with what transpires in the domestic markets of major importing and exporting countries is crucial when considering future challenges, as governments in major rice consuming countries (exporters and importers alike) invariably intervene to shield their domestic paddy and rice markets from the volatility of supplies and prices in the global rice market. Furthermore, there should be an appreciation of the composition of the different types and grades of rice traded on the global market as the price behaviour and trends of specialty rice (aromatic and japonica type) is quite different from those of normal white rice.
The paper then addresses the key questions of whether the global rice market is dependable; whether it would remain so into the future; and what the key factors that, individually or through an interplay, will affect the structure and performance of the global rice market are. Based on a consideration of the composition of globally traded rice; the world market rice prices of various types and grades; the changing structure of global rice trade (rice exporting and importing countries); and future rice supply, demand, and prices scenario with trade liberalization based on IFPRIs IMPACT simulation model, it is contended that the global rice market is expected to be both dependable and soft, at least in the medium term.
Other factors or challenges that could accentuate or derail these trends and conclusion are also considered. These include technology development comprising biotechnology (spin-off from mapped Rice Genome, GMD, hybrid rice), new end-uses of rice, co-products and by-products, and information and communication technology (E-commerce and trading via internet); weather (el Nino and la Nina); management and position of world and country stocks; compliance with WTO/Regional Trade Agreement/FTAs requirements (market access, domestic support, and export subsidies as well as liberalization in trade in services); changes in consumer behaviour, taste and preferences; changes in government policies; and exchange rates fluctuation/realignments.
Based on the evidence supporting the increasing relevance of supply chain management, it is argued that despite the inherent differences of rice exporting and importing countries in different parts of the world, a germane underlying response to the above challenges is to encourage the development and management of rice supply chains in each country. The pitfalls associated with production-centric approaches as well as the usual practice of merely examining national production, consumption, stockpile, domestic and international prices, and imports/exports figures, especially at highly aggregated levels are also pointed out.
Various examples or country experiences of rice supply chain management ranging from that of BERNAS in Malaysia to that of the Rice Growers Cooperative Limited and Sun Rice in Australia, Angimex in Vietnam through to that of Myanma Agricultural Produce Trading (MAPT) in Myanmar are also discussed.
Based on the above, it is suggested that moving forward, countries, irrespective of whether they are net importers or net exporters, should be encouraged to manage the development of supply chains in their respective countries with a view to forming a national level Rice Supply Chain Group or Council. Such a Group or Council should have representation from both the public and private sectors, including the stakeholders from the different levels of the supply chain in order to effectively balance the interest of the various stakeholders with that of the respective nations, in responding to future challenges in the global rice markets as well as taking advantage of the opportunities that will, no doubt, accompany them.
Larry C. Y. Wong, BERNAS (Malaisie)
RÉSUMÉ
Le présent article sappuie sur lexpérience directe de lauteur et de sa participation à la mise en place et à la gestion de BERNAS. Chaîne dapprovisionnement en riz et réseau de commerce international, BERNAS fait intervenir des partenariats dentreprises dans les principaux pays exportateurs, tels que la Thaïlande, le Pakistan et la Chine, ainsi que des alliances et des initiatives stratégiques au Viet Nam et au Myanmar, indépendamment des recherches dapprovisionnement auprès des pays dexportateurs traditionnels et nouveaux aussi bien dans lhémisphère septentrional que méridional, en vue de fournir du riz à la Malaisie, dans le reste de lAsie et dans dautres pays. Doù le titre vue de lintérieur.
Larticle commence par souligner quil est capital, lorsque lon cherche à définir les futurs enjeux, dêtre bien conscient des inter corrélations et des liens existants entre le marché rizicole mondial, qui ne représente guère que de 4 à 6 pour cent de la production globale de riz, et le comportement des marchés intérieurs des grands pays importateurs et exportateurs. Les gouvernements des principaux pays consommateurs de riz (exportateurs aussi bien quimportateurs) interviennent en effet systématiquement pour protéger les marchés nationaux de riz et de paddy contre la volatilité de lapprovisionnement et des prix sur le marché rizicole mondial. Il est également nécessaire de tenir compte de la composition des divers types et qualités de riz commercialisés sur le marché international car le comportement et les tendances des prix des riz de spécialité (aromatiques et Japonica) sont très différents de celles du riz blanc ordinaire.
Larticle aborde ensuite plusieurs questions-clés: le marché rizicole mondial est-il fiable? le restera-t-il à lavenir? quels sont les principaux facteurs qui, individuellement ou par action réciproque, affecteront la structure et le comportement du marché international du riz? Pour y répondre, larticle analyse la composition du riz commercialisé dans le monde, les prix internationaux de divers types et qualités de riz, la structure évolutive du commerce mondial du riz (pays exportateurs et importateurs) ainsi que les prévisions dapprovisionnement, de la demande et des prix daprès le scénario élaboré à laide du modèle de simulation IMPACT de lIFPRI. Il en découle que le marché international du riz devrait être à la fois fiable et déprimé, tout au moins sur le moyen terme.
Dautres facteurs ou enjeux susceptibles daccentuer ou de modifier ces tendances et cette conclusion sont également pris en compte. Il sagit, par exemple, du développement technologique, dont la biotechnologie (application de la cartographie du génome du riz, riz hybride), des nouvelles utilisations finales du riz, des co-produits et des sous-produits, et de la technologie de linformation et de la communication (commerce et échanges par lInternet); des conditions météorologiques (El Niño et La Niña); de la situation et de la gestion des stocks nationaux et internationaux; de la conformité aux règles de lOMC, des accords de commerce régional, de lALE (accès aux marchés, soutien interne, subventions à lexportation ainsi que libéralisation du commerce des services); des modifications du comportement, des goûts et des préférences des consommateurs; des changements de politiques gouvernementales; enfin, des fluctuations et des réalignements des taux de change.
Basé sur lévidence de limportance croissante de la gestion des chaînes dapprovisionnement, larticle montre quen dépit des différences inhérentes aux pays importateurs et exportateurs de riz dans diverses régions du monde, une réponse sous-jacente aux enjeux énoncés ci-dessus est dencourager le développement et la gestion de chaînes dapprovisionnement de riz dans chaque pays. Il met également en évidence les pièges associés aux approches axées sur la production ainsi quà la pratique usuelle consistant à se limiter à un examen de la production nationale, de la consommation, du cumul des stocks, des prix nationaux et internationaux ainsi que des chiffres dexportation et dimportation, surtout à des niveaux agrégés élevés.
Larticle analyse aussi divers exemples ou expériences de pays qui ont géré une chaîne dapprovisionnement en riz, depuis celle de BERNAS en Malaisie jusquà celle de Rice Growers Cooperative Limited et de Sun Rice en Australie, dAngimex au Viet Nam en passant par celle de Myanmar Agricultural Produce Trading (MAPT) au Myanmar.
En conclusion, il est recommandé à chaque pays, importateur ou exportateur net, de gérer le développement de chaînes dapprovisionnement en vue de créer un Groupe ou un Conseil national de chaînes dapprovisionnement en riz. Ce groupe ou conseil devrait avoir une représentation des secteurs tant public que privé et inclure des acteurs des divers maillons de la chaîne afin datteindre un équilibre réel entre leurs intérêts et ceux des pays concernés pour pouvoir relever les défis que poseront les marchés rizicoles mondiaux et mettre à profit les opportunités qui, sans aucun doute, les accompagneront.
Larry C. Y. Wong, BERNAS, Malasia
RESUMEN
Este trabajo se basa en la experiencia y participación del autor en la creación y gestión de la cadena de suministro de arroz y red de comercio internacional BERNAS, en la que participan empresas mixtas de los principales países exportadores de arroz, como Tailandia, Pakistán y China, así como alianzas e iniciativas estrategicas de Viet Nam y Myanmar, además de comprar arroz en los países exportadores tradicionales o nuevos de los hemisferios norte y sur para abastecer de arroz a Malasia, así como a otros países asiáticos y de otras partes. De ahí la "perspectiva interna".
Desde el principio, se hace hincapié en que la conciencia de las relaciones y lazos entre el mercado mundial de arroz, que constiuye sólo del 4 por ciento al 6 por ciento de la producción mundial de arroz, con lo que es evidente en los mercados internos de los principales países importadores y exportadores, es decisiva para tomar en cuenta los futuros desafíos, ya que los gobiernos de los principales países que consumen arroz (exportadores e importadores por igual) intervienen invariablemente para proteger sus mercados internos de arroz con cáscara y arroz de la inestabilidad del suministro y de los precios en el mercado mundial de arroz. Es más, debería apreciarse la composición de los distintos tipos y grados de arroz que son objeto de comercio mundial, ya que el comportamiento de los precios y las tendencias de las variedades de arroz de especialidad (las variedades aromáticas y japónica) son muy diferentes que los del arroz blanco normal.
El documento, de esta manera, aborda las preguntas claves sobre "la fiabilidad del mercado mundial de arroz", "si será fiable en el futuro" y "los factores clave que, por separado o en interacción, repercutirán en la estructura y desempeño del mercado mundial de arroz". Mediante el examen de la composición del arroz que es objeto de comercio mundial, los precios del mercado mundial del arroz de distintos tipos y calidades, la evolución de la estructura del comercio mundial de arroz (países exportadores e importadores de arroz), y la oferta y la demanda futuras de arroz, el panorama de los precios con relación a la liberalización del mercado, utilizando un modelo de simulación IMPACT del Instituto Internacional de Investigaciones sobre Políticas Alimentarias (IIPA), se sostiene que se prevé que el mercado mundial de arroz sea fiable y "suave", por lo menos a mediano plazo.
También se contemplan otros factores o desafíos que podrían acentuar o desviar estas tendencias y conclusiones. Entre ellos, el avance tecnológico, comprendida la biotecnología, (derivada del conocimiento del genoma del arroz, los organismos genéticamente modificados y el arroz híbrido), nuevos usos finales del arroz, coproductos y productos derivados, y la tecnología de la información y las comunicaciones (comercio electrónico y comercio a través de internet); el clima (el Niño y la Niña); gestión y posición de las reservas mundiales y de los países; cumplimiento de los requisitos establecidos por los acuerdo regionales de libre comercio de la OMC (acceso al mercado, apoyo interno y subvenciones a las exportaciones, así como liberalización del comercio y los servicios); modificaciones en el comportamiento, gusto y preferencias del consumidor; cambios en las políticas del gobierno; y fluctuaciones y realineación de los tipos de cambio.
A partir de los datos que sustentan la importancia cada vez mayor de la gestión de la cadena de suministro, se sostiene que a pesar de las diferencias inherentes entre los países exportadores e importadores de arroz de distintas partes del mundo, una respuesta adecuada a los desafíos citados es alentar la creación y gestión de cadenas de suministro de arroz en todos los países. También se señalan los peligros de los enfoques centrados en la producción y de la práctica común de sólo examinar la producción, el consumo y las reservas nacionales, los precios internos e internacionales, y las cifras de las exportaciones y las importaciones, en especial en niveles agregados grandes.
Se comentan asimismo diversos ejemplos o experiencias de países en la gestión de la cadena de suministro del arroz, desde el caso de BERNAS en Malasia a los de Rice Growers Cooperative Limited y Sun Rice en Australia, y Angimex en Viet Nam hasta el de Myanma Agricultural Produce Trading (MAPT) en Myanmar.
A partir de lo anterior, se sugiere que debería alentarse a los países, independientemente de que sean importadores netos o exportadores netos, a crear cadenas de suministro en sus países, con miras a formar un grupo o consejo de la cadena de suministro del arroz en el ámbito nacional. En ese grupo o consejo deberían participar los sectores público y privado, así como los distintos niveles de las partes interesadas de la cadena de suministro, a fin de equilibrar con eficacia los intereses de los diversos participantes con los de sus correspondientes países en la respuesta a los futuros desafíos del mercado mundial de arroz, y aprovechar las oportunidades que indudablemente los acompañarán.