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Perspectives pour le secteur forestier en Amérique latine et aux Caraïbes

Tendencias y perspectivas del sector forestal en América Latina y el Caribe. 2006. Document FAO: Forêts no 148. Rome, FAO. ISBN 92-5-305498-0.

Pendant de nombreuses années, la FAO, en collaboration avec ses pays membres, le secteur privé et des organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, a réalisé une série d’études prospectives du secteur forestier dans différentes parties du monde. Ces études visent à identifier les facteurs pouvant influencer l’avenir de la foresterie et les solutions susceptibles d’aider les pays à réaliser leurs objectifs en la matière.

La présente publication, le rapport régional final de l’Etude prospective du secteur forestier en Amérique latine, s’inspire des rapports nationaux et sous-régionaux de 20 pays et trois sous-régions. Elle décrit et analyse les principales tendances qui ont caractérisé la région ces dernières années, et couvre des domaines comme les ressources forestières, l’industrie, les produits et les services, mais aussi les accords commerciaux internationaux, les questions de propriété foncière, la capacité sociale et institutionnelle et l’application des lois. Elle examine ensuite les principaux facteurs qui déterminent le changement dans le secteur, comme l’évolution des politiques et des institutions; les changements démographiques, technologiques, économiques et environnementaux; et les marchés intérieurs et internationaux. L’étude prend aussi en considération les politiques et stratégies d’autres secteurs clés pouvant influer sur le secteur forestier.

La dernière section présente la projection de la situation probable du secteur forestier en 2020. En ce qui concerne l’étendue des forêts, elle prévoit une diminution de la superficie forestière qui passerait de 924 millions d’hectares en 2005 à 881 millions en 2020 (80 pour cent de la déforestation devant, selon les estimations, être le fait du Brésil, du Mexique, du Pérou et du Venezuela). Les forêts plantées, en Pinus spp., Eucalyptus spp. et Araucaria angustifolia principalement, devraient s’accroître de façon considérable, en particulier au Brésil et au Chili, afin de satisfaire la demande industrielle croissante, de pâte et papier notamment. La superficie des forêts plantées devrait sans doute augmenter, passant de 13,1 millions d’hectares en 2005 à 17,3 millions en 2020. De ce fait, il est prévu que la production durable de bois issu des forêts plantées s’accroîtra, passant de 303 à 480 millions de mètres cubes. Le rapport examine les répercussions de ces variations et le rôle que jouent les politiques dans le changement de la superficie forestière. Il analyse les perspectives pour la gestion des forêts naturelles et pour la production durable des forêts plantées.

Malgré la prévision négative concernant l’étendue des forêts naturelles, un certain nombre de possibilités sont identifiées pour le secteur. Elles comprennent les marchés du carbone, l’affectation de zones forestières croissantes à l’écotourisme et à la conservation, un développement majeur de l’économie des produits forestiers non ligneux, plus de débouchés pour les produits forestiers provenant de forêts certifiées, et l’intégration des forêts à d’autres utilisations foncières, comme les systèmes sylvopastoraux et agroforestiers.  

Les annexes fournissent des statistiques sur des thèmes comme les ressources forestières, les aires protégées, les institutions et l’administration publique, et la direction du commerce.

Cet ouvrage offre des éléments de réflexion à tous ceux qui s’intéressent à l’avenir des forêts et de la foresterie en Amérique latine et aux Caraïbes. Ensemble, les rapports régionaux, nationaux et sous-régionaux représentent une importante source de références et d’information qui pourront servir à la planification stratégique aux trois niveaux, et seront particulièrement importants pour les programmes forestiers nationaux. Les rapports sont tous disponibles sur Internet: www.fao.org/forestry/site/2404/en

Utiliser les forêts pour réduire la pauvreté

Better forestry, less poverty: a practitioner’s guide. 2006. Document FAO: Forêts no149. Rome, FAO. ISBN 92-5-105550-5.

Plus de 25 pour cent de la population mondiale, soit environ 1,6 milliard de personnes, tirent des ressources forestières leurs moyens d’existence, et près de 1,2 milliard d’entre elles vivent dans un état d’extrême pauvreté, privées des ressources fondamentales permettant de maintenir un niveau de vie acceptable: aliments en quantité suffisante et nutritifs, abri adéquat, accès aux services de santé, aux sources d’énergie et à l’eau potable, éducation et environnement sain. Lorsque les gouvernements ont signé la Déclaration du Millénaire en 2000, ils se sont engagés à réduire de 50 pour cent d’ici 2015 le nombre d’individus vivant dans un état d’extrême pauvreté.

Un nombre élevé de personnes pauvres dépendent des forêts et des arbres hors forêt pour leur alimentation, leur abri, leurs vêtements et leur chauffage, ainsi que pour générer des revenus grâce à l’emploi et la vente de biens et services. Toutefois, la mesure dans laquelle les forêts peuvent réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire des populations vulnérables n’est que faiblement documentée.

Les décideurs devront être mieux sensibilisés au rôle que jouent les forêts dans la réduction de la pauvreté. Les mesures à prendre ne relèvent cependant pas que des gouvernements. Les forestiers et les autres personnes travaillant avec les communautés peuvent aider les populations pauvres à accroître les avantages tirés des ressources forestières, en les appuyant dans divers domaines, par exemple: accéder aux marchés, acquérir des compétences en matière de transformation, obtenir des variétés d’arbres améliorées, associer les arbres et les cultures sur leurs terres, constituer des associations pour la gestion conjointe des ressources, renforcer leur pouvoir de négociation et multiplier les produits commercialisables.

L’ouvrage se propose d’intensifier la prise de conscience, afin que les praticiens du secteur forestier et du développement puissent mettre la réduction de la pauvreté au centre de leurs travaux. Il suggère des moyens de planifier et mettre en œuvre les interventions forestières les plus aptes à réduire la pauvreté. Il examine comment certaines variations de la gestion forestière sont susceptibles de provoquer ou d’aggraver la pauvreté, et comment certaines pratiques forestières peuvent mieux contribuer à réduire cette dernière et à protéger les fonctions de subsistance des forêts. Il analyse des questions clés liées à la production de bois dans les forêts naturelles et plantées, aux produits forestiers non ligneux, au bois de feu, à la viande de chasse, à l’agroforesterie et à la rétribution des services environnementaux, résumant des études de cas réussis pour chaque élément et identifiant des sources d’informations supplémentaires.

Le manuel indique comment aider les praticiens forestiers à mieux comprendre les différentes formes de pauvreté rurale, et la manière dont les décisions prises au niveau local influencent les différents groupes de ruraux pauvres de diverses façons – les femmes, les enfants et les personnes âgées étant les plus vulnérables. Il souligne l’importance de faire appel à des approches participatives et d’adapter les activités à la situation locale. Il examine aussi les moyens de corréler les politiques et programmes nationaux avec les besoins locaux, et de surveiller et d’évaluer les progrès accomplis dans la réduction de la pauvreté par des interventions forestières.

Cette publication intéressera non seulement les praticiens forestiers et du développement, mais aussi les communautés auxquelles ils s’adressent, notamment les fonctionnaires forestiers de district, les agents de vulgarisation, les planificateurs et administrateurs locaux, et les propriétaires de petites entreprises et leurs employés.

Better forestry, less poverty
est disponible sur Internet: www.fao.org/docrep/009/a0645e/a0645e00.htm. La version française est en préparation.

Une nouvelle vision pour la gestion des bassins versants

The new generation of watershed management programmes and projects. A resource book for practitioners and local decision-makers. 2006. Document FAO: Forêts no 150. Rome, FAO. ISBN 92-5-105551-3.

Le développement, durable et susceptible de répondre aux besoins de populations croissantes, des ressources des bassins versants, a bénéficié d’une attention considérable dans de nombreux pays au cours des dernières décennies. Dans les années 90 notamment, la gestion intégrée des bassins versants faisant appel à la participation des communautés a été largement acceptée comme un moyen prometteur de conserver l’eau, la terre et la biodiversité, d’améliorer les moyens d’existence locaux, de renforcer l’économie des habitants d’amont et d’aval et d’assurer la gestion durable et rationnelle des ressources naturelles.

A l’occasion de l’Année internationale de la montagne – 2002, la FAO et ses partenaires ont entrepris un examen mondial à grande échelle des projets de gestion intégrée et participative des bassins versants réalisés entre 1990 et 2000, en vue d’élaborer une vision au profit d’une nouvelle génération de programmes et projets. Des experts d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique latine ont contribué à cette évaluation, par l’intermédiaire d’un atelier tenu dans chaque région et d’une conférence internationale.

Cet ouvrage de référence – préparé en collaboration avec l’Observatoire européen de la forêt de montagne (OEFM), le Centre international de mise en valeur intégrée des montagnes, le Red Latinoamericana de Cooperación Técnica en Manejo de Cuencas Hidrográficas (REDLACH) et le Centre mondial d’agroforesterie (CIRAF) – présente un résumé critique des conclusions et recommandations issues de l’analyse de la FAO. Le Chapitre 1 passe en revue l’histoire de la gestion des bassins versants, montrant comment une discipline fondée initialement sur l’ingénierie hydrique et la foresterie s’est transformée en une approche pluridisciplinaire ancrée dans l’écologie et liée à l’agriculture, au développement rural, aux économies environnementales et aux sciences sociales. Le Chapitre 2 résume le cadre conceptuel, présentant de nouvelles perspectives sur les processus biophysiques du bassin versant, l’écologie humaine et l’économie environnementale. Le Chapitre 3 décrit certains des changements en cours en matière de conception de programmes et stratégie de mise en œuvre, et fournit un aperçu de la nouvelle génération de programmes et projets. Le Chapitre 4 relie les nouvelles approches de gestion des bassins versants au cadre stratégique du nouveau millénaire. Il examine aussi des facteurs essentiels à la mise en œuvre réussie des nouvelles approches, comme la création de capacités et le financement. Les annexes fournissent des informations supplémentaires sur des méthodes et ressources particulières concernant la gestion des bassins versants.

Pour faciliter la saisie et l’utilisation de l’information, l’ouvrage permet différents niveaux de lecture et d’apprentissage. Des rappels en marge et des sous-titres favorisent l’examen rapide de la teneur de chaque chapitre. L’information de base est résumée dans le texte principal. Des encadrés illustrent les thèmes clés, les questions d’actualité et les opinions d’experts, ou présente des exemples tirés de la réalité. De brefs exposés sous forme de fictions (un prélude et deux interludes) décrivent le lien entre la vie professionnelle quotidienne des gestionnaires de bassins versants et le sujet traité dans le chapitre suivant.

La publication s’adresse principalement aux gestionnaires de terrain de bassins versants et aux décideurs locaux œuvrant dans ce domaine au niveau du district et de la municipalité, mais elle représente aussi une source d’informations utiles pour d’autres lecteurs comme les évaluateurs, les responsables des politiques et les étudiants s’intéressant à cette question.

La publication est disponible sur Internet: www.fao.org/docrep/009/a0644e/a0644e00.htm

Rapport de l’OIBT sur la gestion des forêts tropicales

Status of tropical forest management 2005. 2006. Yokohama, Japon, Organisation internationale des bois tropicaux. ISBN 4-902045-24-9.

D’après une enquête menée en 1988 par l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), moins d’un million d’hectares de forêt tropicale étaient gérés conformément aux bonnes pratiques forestières. Le rapport examine les changements advenus au cours des 17 années suivantes, fournissant une analyse exhaustive de la situation de la gestion dans le domaine forestier permanent des 33 pays producteurs membres de l’OIBT. Le «domaine forestier permanent» consiste en terres que les gouvernements ont officiellement destinées à la forêt et qui sont sujettes à certaines formes de réglementation ou de protection. Il comprend les parcs nationaux et les concessions forestières appartenant tant au secteur public qu’au secteur privé. Environ 814 millions d’hectares entrent dans cette catégorie, soit près des deux tiers des forêts tropicales du monde.

Grâce aux informations soumises par les pays eux-mêmes, complétées par des données provenant d’une grande variété d’autres sources, l’OIBT examine le cadre administratif et institutionnel de chaque pays, les approches adoptées pour l’allocation et la gestion des ressources, et la situation de la gestion de ces ressources. La première partie brosse le tableau global: introduction, méthodologie, aperçu de la situation de la gestion forestière, analyse, conclusions et recommandations. La deuxième partie fournit des profils individuels de pays par région. Chaque profil décrit les ressources forestières du pays, les accords institutionnels conclus et la situation de la gestion forestière.

Le rapport note que des progrès sensibles ont été accomplis vers une gestion forestière durable dans les tropiques depuis 1988. Les pays ont établi de nouvelles politiques en la matière, qui contiennent les éléments de base de la gestion forestière durable, et se préparent à les mettre en œuvre. Davantage de forêts bénéficient d’une certaine sécurité grâce à leur affectation au domaine forestier permanent, ou à une entité relevant d’un concept similaire, pour ce qui est de leur production ou de leur protection. L’étude a constaté que 15 pour cent du domaine forestier permanent dispose d’un plan de gestion. En outre, une partie du domaine est certifiée – un fait nouveau depuis 1988. Plus de 25 millions d’hectares sont soumis à une gestion durable à des fins de production, chiffre qui atteint plus de 36 millions d’hectares si l’on y inclut la superficie destinée à la protection.

Malgré cette amélioration sensible, la part du domaine forestier permanent qui fait l’objet d’une gestion durable reconnue reste très faible, soit moins de 5 pour cent du total – environ 7 pour cent des forêts de production et 2,4 pour cent seulement de celles réservées à la protection. Cette superficie est répartie de façon inégale à travers les tropiques et au sein des pays. Des zones importantes de forêt tropicale sont encore perdues chaque année, et l’extraction irrationnelle (et souvent illégale) des ressources forestières de ces régions est encore généralisée.

Toutefois, la plupart des pays s’efforçant à l’heure actuelle de mettre en œuvre sur une grande échelle une gestion durable des forêts, l’OIBT est certaine que les progrès augmenteront dans les années à venir. Le rapport formule trois recommandations qui aideront à accélérer ces derniers:

Le rapport fournit une contribution importante à la compréhension et à la connaissance de la situation de la gestion des forêts tropicales et jette les bases d’un débat informé sur la meilleure façon d’encourager de futurs progrès. Il est disponible sur le site Internet de l’OIBT: www.itto.or.jp

La sculpture sur bois: son impact sur les moyens d’existence, les économies et les ressources

Carving out a future: forests, livelihoods and the international woodcarving trade.
A. Cunningham, B. Belcher et B. Campbell, éds. 2005. Londres, Royaume-Uni, Earthscan. ISBN 1-84407-045-X.


Lorsque les voyageurs internationaux achètent des sculptures en bois artisanales comme souvenir ou cadeau, rares sont ceux qui se rendent compte de la réalité sociale et environnementale inhérente à de tels objets; en effet, le commerce des sculptures en bois exerce de lourdes pressions sur les producteurs comme sur l’environnement naturel dont le bois est extrait. Les éditeurs du présent ouvrage entendent s’attaquer à cette absence de prise de conscience en présentant une étude sur les contributions culturelles et économiques de cette activité aux moyens d’existence de nombreuses populations, ainsi que sur les conséquences de l’approvisionnement en matériaux nécessaire à ce commerce sur l’environnement.

L’ouvrage est le premier de ce genre. Bien que de nombreuses organisations – notamment le Fonds mondial pour la nature (WWF), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) – aient donné leur soutien à des études sur la sculpture sur bois depuis plus d’une décennie, ce volume est la première publication exhaustive sur le thème, et réunit les écrits de plus de 50 experts. Les 16 chapitres abordent un vaste éventail de questions et couvrent plusieurs régions géographiques.

Les Chapitres 1 et 2 offrent une introduction et un aperçu concernant l’histoire, la culture et les traditions de la sculpture sur bois. Ils examinent l’approvisionnement en bois et sa conservation, ainsi que les préférences des sculpteurs pour différents types de bois, les diversités régionales et les caractéristiques typiques. Ils analysent aussi les changements et les innovations inhérentes au marché et les tendances futures. Plusieurs chapitres se penchent sur cette activité artisanale dans les pays africains, décrivant, par exemple, les girafes en bois du Kenya, les tambours de l’Ouganda et le mouvement de la sculpture sur bois makonde qui utilise la grenadille d’Afrique au Mozambique. Un chapitre est consacré aux sculpteurs, à la conservation et à la certification en Inde, tandis qu’un autre étudie le commerce à Bali, Indonésie. On trouvera aussi un chapitre sur les sculpteurs sur bois aborigènes en Australie. Deux chapitres examinent la contribution du Mexique à cet art.

Les derniers chapitres approfondissent les aspects plus institutionnels du commerce. Le Chapitre 13, par exemple, examine le rôle de la sculpture sur bois dans les moyens d’existence, en comparant un certain nombre d’études de cas sur ce thème avec des cas relatifs à divers produits forestiers non ligneux. Le Chapitre 14 analyse l’impact écologique de cette activité, notant pourquoi les sculpteurs préfèrent certaines espèces et examinant les réponses possibles à la rareté des matériaux. Le Chapitre 15 se penche sur la certification et ses avantages, notamment sur le marché kenyan. Le dernier chapitre considère l’avenir de la sculpture sur bois et les mesures à prendre pour faire en sorte que les artisans compétents dans les pays en développement tirent un revenu économique équitable de ce commerce, et que leur art survive tout en respectant l’environnement.

Assorti de nombreuses illustrations, cet ouvrage intéressera les anthropologues aussi bien que le lecteur ordinaire et les forestiers.

Perspectives pour les arbres génétiquement modifiés

Landscapes, genomics and transgenic conifers. C.G. Williams, éd. 2006. Managing Forest Ecosystems 9. Dordrecht, Pays-Bas, Springer. ISBN 1-4020-3868-2.

Les organismes génétiquement modifiés sont à l’origine de nombreuses controverses depuis leur apparition initiale. Dans la mesure où les forêts transgéniques sont désormais envisageables, le débat s’est centré sur les avantages et les désavantages de telles plantations. Nombreuses sont les personnes qui nourrissent des craintes quant aux légumes génétiquement modifiés, mais il faut reconnaître que les arbres forestiers et les cultures alimentaires transgéniques présentent plus de différences que de similarités. Les controverses inhérentes à ce domaine risquent d’éclipser les avantages potentiels de la biotechnologie forestière.

Le présent ouvrage vise à entamer un dialogue sur le thème en présentant tant les avantages que les dangers de la biotechnologie forestière. En cinq sections consistant en 14 chapitres, écrits par 31 auteurs provenant d’Amérique du Nord et du Sud, d’Europe et d’Afrique, il présente une approche interdisciplinaire conçue pour tous, depuis les experts en politique et les spécialistes des sciences de la vie jusqu’aux écrivains et aux animateurs sociaux. Le résultat est une tentative de neutraliser l’aversion qu’éprouve le grand public pour la question et de fournir des informations aux délibérations scientifiques à ce sujet.

La discussion se limite aux résineux en raison de leur profond impact économique sur l’approvisionnement en bois dans les pays développés, où est menée l’essentiel de la recherche dans ce domaine. La première section présente un aperçu de plantations de résineux transgéniques, touchant des thèmes comme les politiques générales, la gestion des ressources naturelles, et la biologie et l’histoire des forêts. Dans cette section, les auteurs se demandent si la commercialisation des résineux transgéniques fait plus de mal que de bien, et aboutissent à la conclusion que les dangers et les bienfaits de ces plantations n’ont pas encore été suffisamment analysés.

Les deux sections suivantes se penchent sur la recherche sur la génomique et l’écologie des résineux, examinant l’interface potentielle entre les plantations de résineux transgéniques et des écosystèmes moins intensément gérés. Elles mettent l’accent, en outre, sur le mouvement du pollen et des semences transgéniques dans le paysage, principal élément de dissuasion contre l’utilisation à l’échelle commerciale des arbres forestiers transgéniques. Enfin, la quatrième section présente des scénarios pour l’adoption de la technologie du point de vue économique, et la cinquième examine la situation de la surveillance réglementaire des arbres forestiers transgéniques au Canada et aux Etats-Unis.

Cet ouvrage, qui comprend aussi un lexique de termes scientifiques souvent employés relativement aux résineux transgéniques, sera un volume de référence utile pour ceux qui souhaitent se familiariser avec le domaine des arbres forestiers transgéniques ou accroître leurs connaissances sur ce thème.

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