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Livres

Dernière édition de la publication vedette de la FAO sur les forêts
Situation des forêts du monde 2007. 2007.
Rome, FAO. ISBN 978-92-5-105586-1.


La série biennale de la Situation des forêts du monde de la FAO offre une perspective mondiale du secteur forestier, y compris ses dimensions environnementales, économiques et sociales. La septième édition examine les progrès vers la gestion forestière durable. Ella a une nouvelle structure et un nouvel aspect – avec davantage de graphiques que dans le passé.

L’analyse révèle que certains pays et régions réalisent plus de progrès que d’autres. La plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord sont parvenus à renverser la tendance séculaire à la déforestation et font preuve actuellement d’une augmentation nette de la superficie forestière. La plupart des pays en développement, notamment ceux situés en zone tropicale, continuent à souffrir de taux élevés de déforestation et de dégradation des forêts. Les pays qui doivent relever les défis les plus graves pour réaliser la gestion forestière durable sont, dans l’ensemble, ceux ayant les taux de pauvreté et de conflit civil les plus élevés.

La première partie examine les progrès par région. Chaque résumé régional est conçu en fonction des sept éléments thématiques de la gestion forestière durable, convenus par les forums internationaux comme cadre pour la gestion forestière durable: étendue des ressources forestières; diversité biologique; santé et vitalité des forêts; fonctions productives des ressources forestières; fonctions protectrices des ressources forestières; fonctions socioéconomiques; et cadre juridique, politique et institutionnel. Les rapports régionaux résument les informations les plus aisément disponibles, y compris celles collectées par la FAO pour l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2005 (FRA 2005) (qui était, elle aussi, fondée sur les rapports nationaux soumis à la FAO et les contributions de plus de 800 personnes, y compris 172 correspondants nationaux), la base de données en ligne FAOSTAT (qui regroupe les informations économiques fournies par les pays) et les études prospectives régionales du secteur forestier réalisées récemment par la FAO, ainsi que les contributions de partenaires de la FAO.

La deuxième partie présente un choix de questions relatives au secteur forestier. Dans quelques pages, chacun des spécialistes de la FAO présente l’état des connaissances ou les activités les plus récentes sur 18 thèmes intéressant la foresterie – y compris les changements climatiques, la remise en état du paysage forestier, le droit forestier, les espèces envahissantes, la gestion des incendies de forêts et la dendroénergie, pour n’en nommer que quelques-uns.

La Situation des forêts du monde 2007 sera un outil de référence précieux pour les responsables des politiques, les forestiers, les universitaires et tous les lecteurs qui s’intéressent aux grandes questions concernant le secteur forestier aujourd’hui.

La publication est disponible sur internet: www.fao.org/docrep/009/a0773f/a0773f00.htm

Évaluation mondiale de la gestion des incendies
Fire management – global assessment 2006. 2007. Étude FAO: Forêts n° 151. Rome, FAO. ISBN 978-92-5-105666-0.

La gestion des incendies fait partie int égrante de la gestion forestière durable. Les incendies qui éclatent dans les forêts, les terres boisées et les terrains de parcours, et dans les interfaces entre l’agriculture et la foresterie d’une part, et entre les espaces naturels et les zones résidentielles ou urbaines de l’autre, représentent une grave menace pour la vie, la santé et les moyens d’existence des populations, le développement économique et l’environnement. Les preuves montrent que les changements climatiques et l’empiètement croissant du développement urbain sur les zones rurales pourraient aggraver grandement cette menace.

La présente publication complète l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2005 (FRA 2005) comme étude thématique approfondie sur l’incidence, l’impact et la gestion des incendies de forêts dans toutes les régions du monde. Elle a été rédigée à partir de 12 rapports régionaux préparés dans le cadre du Réseau mondial des incendies de forêts de la Stratégie internationale des Nations Unies pour la prévention des catastrophes naturelles. Elle comprend des résumés régionaux aussi bien qu’une analyse mondiale. Elle fournit la meilleure estimation existante de la situation mondiale du feu et montre bien l’ampleur de l’impact des feux de végétation sur la société, l’économie et l’environnement.

«La gestion des incendies» est définie comme une action prévoyant la protection (alerte rapide), la préparation, la prévention, la réponse et l’élimination, la restauration/remise en état et la surveillance. Le rapport reconnaît que tous les incendies ne sont pas destructifs. De fait, certains écosystèmes ont besoin du feu pour stimuler leur régénération et sauvegarder ou renforcer la biodiversité, la productivité agricole et la capacité de charge des systèmes pastoraux. L’étude estime aussi que, pour une multitude de raisons,  les hommes sont la cause prédominante des incendies dans toutes les régions.

À partir des données satellitaires, le rapport estime qu’environ 350 millions d’hectares ont été intéressés par les feux de végétation dans le monde en 2000. La majeure partie de la zone brûlée se situait en Afrique subsaharienne, dont une grande partie consiste en forêts et terres boisées. Toutefois, le rapport note que le manque de données à long terme et cohérentes rend impossible l’identification de tendances dans le nombre global d’incendies ou de superficies brûlées. L’étude souligne les défis liés à la collecte d’informations fiables et actuelles sur le feu.

D’après le rapport, de nombreux pays dépensent des sommes considérables pour détecter et éliminer les feux, en premier lieu par la mobilisation de ressources humaines au niveau du terrain, mais de plus en plus souvent par des systèmes satellitaires et la lutte aérienne. Toutefois, l’utilisation de mesures d’élimination coûteuses risque de détourner des fonds et du personnel des mesures de prévention qui pourraient, quant à elles, éteindre les feux naissants.

C’est dire que beaucoup reste encore à faire pour aider le grand public et les décideurs à comprendre l’ampleur de cette menace et à prendre des mesures préventives à long terme. Il est urgent de collecter des informations au niveau des pays afin de quantifier l’impact et l’échelle du problème, détecter les tendances et sensibiliser. L’engagement politique est essentiel pour interdire que les incendies non programmés continuent à exercer des impacts néfastes sur les forêts et les moyens d’existence dans le monde.

Cette évaluation mondiale intéressera non seulement les spécialistes des incendies, mais aussi les responsables des politiques, les gestionnaires forestiers et tous ceux qui s’emploient à collecter des informations fiables et à jour sur le feu dans différents types de végétation. Il s’agit d’une importante contribution aux efforts qu’accomplit la FAO pour renforcer la coopération internationale en matière de gestion des incendies.

Le rapport est disponible sur internet: www.fao.org/docrep/009/a0969e/a0969e00.htm

Le rôle futur des forêts et des arbres en Asie de l’Ouest et centrale
People, forests and trees in West and Central Asia – Outlook for 2020. 2007. Étude FAO: forêts n° 152. Rome, FAO. ISBN 978-92-5-105671-4.

La plupart des pays d’Asie de l’Ouest et centrale déploient des efforts considérables pour améliorer la gestion de leurs forêts et de leurs ressources forestières, les gouvernements, le secteur privé, les communautés, les agriculteurs et la société civile jouant tous un rôle. Toutefois, ils se heurtent à de nombreux problèmes. La présente publication, le rapport principal de l’Étude prospective du secteur forestier pour l’Asie de l’Ouest et centrale, fournit une perspective à long terme des changements auxquels on peut s’attendre dans le secteur forestier. L’étude couvre 23 pays d’Asie de l’Ouest, d’Asie centrale et du Caucase méridional et a été réalisée en partenariat avec eux.

Le rapport décrit l’évolution probable du secteur, y compris des questions régionales et mondiales plus générales qui doivent être prises en compte dans la formulation des politiques et programmes forestiers nationaux. Il examine ensuite ce qui doit être fait pour renforcer la contribution des forêts et des arbres à la société. Il se centre notamment sur des scénarios de développement probables, leurs retombées sur la société en termes de disponibilité de biens et services, et les priorités et stratégies qui pourraient être appliquées pour améliorer la situation.

Des conditions environnementales défavorables limitent la capacité de la région de produire suffisamment de bois pour satisfaire la demande croissante. Le rapport souligne que les importations de bois et de produits ligneux, évaluées à environ 12,7 milliards de dollars EU en 2005, devraient doubler au cours des 15 prochaines années si les tendances actuelles du revenu et de la croissance démographique persistent. Le rapport note aussi la demande croissante de bois de feu, en particulier de charbon de bois, malgré la disponibilité de combustibles fossiles.

L’étude conclut que l’arrêt de la désertification, la protection des bassins versants et l’amélioration de la végétation, notamment dans les centres urbains, resteront les fonctions les plus importantes des forêts et des arbres dans la région. En raison du faible couvert forestier et de l’état avancé de dégradation de la végétation, des efforts accrus sont nécessaires avec urgence pour renforcer les services environnementaux procurés par les forêts et les arbres. L’urbanisation accélérée exigera des investissements considérables en verdissage urbain pour améliorer la qualité de la vie. Les politiques doivent être actualisées et les institutions renforcées. La stabilité et la paix sont aussi importantes; les conflits et l’instabilité sont les principaux facteurs qui nuisent à la conservation et à la gestion des forêts et des terres boisées dans la région.

Le rapport met l’accent sur le besoin de collaboration entre les pays pour résoudre un grand nombre de problèmes communs, y compris la dégradation des bassins versants, la désertification, les incendies de forêts et les ravageurs et les maladies.

La FAO entreprend à intervalles réguliers des études prospectives mondiales et régionales du secteur forestier pour fournir et analyser des scénarios futurs. Ces études aident à améliorer la formulation et la mise en œuvre des politiques forestières. La présente analyse intéressera particulièrement les planificateurs, les investisseurs et les décideurs aux niveaux régional, sous-régional et national.

Le rapport est aussi disponible en arabe et en russe. Il figure sur internet à l’adresse suivante: www.fao.org/docrep/009/a0981e/a0981e00.htm

CD-ROM mis à jour: Unasylva 1947–2006

La FAO avait produit en 2001 le premier CD-ROM contenant la série complète des numéros d’Unasylva jusqu’en 2000. Le succès de cette  initiative a été tel que le CD-ROM a été rapidement épuisé. Il a été mis à jour et publié en concomitance avec le soixantième anniversaire de la revue et contient la collection complète d’Unasylva depuis 1947 jusqu’à la fin de 2006 sur trois disquettes séparées en anglais, français et espagnol.

Un système de recherche sophistiqué permet aux lecteurs de trouver des informations publiées au cours de ces années sur tous les thèmes afférant aux forêts.

Pour en obtenir un exemplaire, veuillez envoyer un mél à: [email protected]


Le néolibéralisme et l’impossibilité d’arrêter la déforestation
Logjam: deforestation and the crisis of global governance. D. Humphreys. 2006. Londres, UK & Sterling, Virginia, E.U.-A, Earthscan. ISBN 978-1-84407-301-6.

D’un certain point de vue Logjam est un aperçu exhaustif des principaux processus internationaux qui tentent de résoudre le problème de la déforestation tropicale. L’auteur, David Humphreys, un professeur anglais, commence par un tour d’horizon à travers le dialogue international sur les forêts et note son échec vis-à-vis de la déforestation à l’échelle mondiale. En ce qui concerne le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF), il conclut que, «Le FNUF a mis au point un type étrange de politiques déconnectées. Les différentes pièces ne s’emboîtent pas pour donner un tout cohérent».

Humphreys consacre des chapitres à différentes initiatives dans ce qu’il appelle «Le régime forestier international» – c’est-à-dire la certification, les politiques visant à décourager l’exploitation illégale et la stratégie forestière de la Banque mondiale. Comme chronique historique, Logjam fournit un aperçu utile des processus qui semblent parfois avoir peu en commun à part leur incapacité apparente de freiner la déforestation.

C’est du deuxième point de vue que l’ouvrage pourrait déclencher un débat. Le thème intellectuel dominant de Logjam est l’échec du «néolibéralisme» comme système politique et économique. Le néolibéralisme, note Humphreys, «met l’accent sur la suprématie de l’individu et  estime que le bien commun collectif sera maximisé si les populations et les entreprises sont libres de poursuivre leurs propres intérêts sur la place du marché». D’après l’auteur, «Les politiques néolibérales n’ont pas su arrêter la déforestation car elles ont toutes deux omis d’en étudier les causes profondes et, en soutenant l’expansion du capital mondial, ont promu ultérieurement la déforestation».

L’auteur affirme que la déforestation est le résultat des crises du capitalisme mondial et de la «mondialisation du pouvoir des sociétés». Les programmes de certification ont peu d’impact car ils se fondent sur des préalables néolibéraux. La privatisation est une ruse pour l’exploitation réalisée par les sociétés. La responsabilité sociale volontaire des sociétés est un «terme contradictoire» car les sociétés, par définition, n’ont pas de responsabilité sociale.

La solution que propose Humphreys est une «politique démocratique post-néolibérale» où la société civile a davantage de pouvoir que les sociétés privées.» Accepter les valeurs et le programme d’un ordre capitaliste néolibéral, en sachant qu’un tel système a promu la déforestation et d’autres problèmes sociaux et environnementaux … serait à la fois une abrogation de la responsabilité et un échec de l’imagination.»

L’omission la plus remarquable de Logjam est de ne pas reconnaître que la déforestation a été freinée essentiellement dans les pays où la propriété forestière privée est la plus forte, où les sociétés privées et les institutions néolibérales sont le plus développées et où les politiques néolibérales sont prédominantes.

L’auteur ne reconnaît pas non plus qu’une importante partie de la déforestation dans les pays les plus pauvres du monde n’est pas le fait des compagnies multinationales, mais des populations pauvres qui cherchent du bois de feu et des terres agricoles. Sont à peine mentionnés les liens évidents mais peut-être épineux entre le développement économique et la capacité d’un pays de donner un coup d’arrêt efficace à la déforestation.

Malgré ces omissions, Logjam est une contribution importante à la littérature croissante sur la gouvernance forestière. La série de l’Earthscan Forestry Library, éditée par Jeffrey Sayer continue à jouer un rôle important à cet égard.

FRA 2005 CD-ROM

L’Évaluation des ressources forestières mondiales (FRA 2005), le rapport le plus exhaustif de ces évaluations de la FAO publiées jusqu’ici, a couvert 229 pays et zones pour la période 1990 à 2005. Le rapport principal a paru au début de 2006 comme Étude FAO: forêts n° 147, Évaluation des ressources forestières mondiales 2005 – Progrès vers la gestion forestière durable (voir la section Livres d’Unasylva no 223). Il a évalué la situation, les tendances et l’information disponible pour plus de 40 variables et analysé les progrès vers la gestion forestière durable.

La FAO a récemment mis en circulation un CD-ROM contenant non seulement le rapport principal en six langues (anglais, français, espagnol, arabe, chinois et russe) mais aussi un dépliant comprenant les conclusions principales, les rapports des 229 pays, des tableaux des résultats mondiaux en format Excel, des cartes, des diagrammes et une présentation en PowerPoint.

Des exemplaires sont disponibles sur demande à l’adresse suivante: [email protected]

Comment restaurer les paysages forestiers
The forest landscape restoration handbook. J. Rietbergen-McCracken, S. Maginnis & A. Sarre, éds. 2007. Londres, UK & Sterling, Virginia, E.U.-A, Earthscan. ISBN 978-1-84407-369-6.

Lorsque les services de l’écosystème sont invalidés par la perte de forêt et la dégradation, la plantation d’arbres ne suffit pas; une approche axée sur le paysage s’impose dès lors. La restauration du paysage forestier est définie comme «un processus qui vise à récupérer l’intégrité écologique et à accroître le bien-être humain dans des paysages forestiers déboisés ou dégradés». Ce concept, mis au point en 2001 avec la collaboration d’une gamme étendue d’institutions forestières internationales, diffère des concepts de restauration précédents car:

L’objectif principal n’est pas de rétablir la forêt vierge, mais de rendre les paysages plus résistants, tenant ainsi ouvertes les options de gestion futures tout en soutenant les communautés qui continuent à tirer des avantages de la terre.

The forest landscape restoration handbook,
rédigé et édité par des autorités mondiales dans ce domaine provenant d’institutions comme l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) et l’Union mondiale pour la nature (UICN), est le premier guide pratique de l’approche. Il vise à aider les praticiens de la restauration des forêts à comprendre le concept de restauration du paysage forestier, à en apprécier les bienfaits et à le mettre en œuvre.

Le volume comprend une description détaillée de l’approche, de nombreuses stratégies pratiques et des études de cas, un glossaire utile et des références pour de nouvelles lectures.

L’un des messages clé transmis par les auteurs est que la restauration du paysage forestier peut commencer par de nombreux points d’entrée à divers niveaux de la planification et de l’attribution des ressources. Toutefois, il n’existe pas de recette universelle pour son succès; ce qu’ il faut c’est un équilibre parfait entre la planification, l’attribution des ressources et la mise en œuvre.

Ce manuel facile à lire, un autre volume utile à ajouter à l’Earthscan Forestry Library (voir plus haut) assure une lecture inspirée pour les responsables des politiques, les gestionnaires forestiers, les étudiants, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les fonctionnaires publics de la planification s’occupant de la gestion des forêts.

Sécurité humaine et environnementale dans les zones forestières
Extreme conflict and tropical forests. W. De Jong, D. Donovan & K. Abe, éds. 2007. World Forests Vol. 5. Dordrecht, Pays-Bas, Springer. ISBN 978-1-4020-5461-7.

Ces dernières années la communauté internationale a consacré une grande attention au rôle des questions de gouvernance dans la dégradation de l’environnement mondial. Cette collection d’essais, écrits par des spécialistes des sciences naturelles et sociales, fournit un examen approfondi d’un thème connexe: les liens entre les conflits extrêmes, le commerce international de produits forestiers et la situation sociale, économique et environnementale des forêts tropicales et de leurs communautés humaines.

Cet ouvrage étudie les causes et les conséquences des conflits dans les forêts tropicales: certains chapitres sont davantage centrés sur la raison pour laquelle les forêts sont particulièrement exposées à la violence. D’autres se penchent sur les impacts environnementaux et sociaux des conflits extrêmes.

Les études de cas décrivent les conséquences des conflits au Cambodge, en Afrique de l’Ouest, au Nicaragua et en République démocratique populaire lao. Un chapitre étudie les dommages environnementaux découlant des cultures hallucinogènes illégales en Colombie. Un autre examine les conséquences pour l’environnement et la santé publique de la campagne de défoliation de 10 ans menée pendant la guerre au Viet Nam. Une attention particulière est accordée aux «conflits pour le bois» – le financement de conflits violents par l’exploitation de ressources naturelles, notamment par le commerce du bois ou les taxes qui leur sont imposées par des groupes armés.

Le dernier chapitre, par Jeffrey Mc Neely, examine la capacité des parcs de la paix – des aires protégées le long des frontières nationales – d’améliorer la sécurité humaine et la conservation de la biodiversité dans les zones de conflit.

Approfondissant des aspects relatifs à la sécurité, l’environnement, le développement, les politiques forestières et les relations internationales, cet ouvrage intéressera les responsables des politiques, les chercheurs, les étudiants et les experts de la coopération pour le développement. Il fournira aussi des informations utiles aux praticiens forestiers.

Comment les bibliothèques publiques peuvent contribuer au développement
Biblioteca pública y desarrollo económico. V. Ferreira dos Santos. 2007. Buenos Aires, Argentine, Alfagrama Ediciones. ISBN 978-987-1305-22-3.

Au cours de ces dernières années, beaucoup de débats ont été entamés sur la place que devrait occuper la bibliothèque dans la société moderne des connaissances et de l’information, et le besoin d’un nouveau modèle. Cet ouvrage, basé sur la recherche de doctorat de l’auteur suggère que la bibliothèque publique pourrait jouer un rôle important dans le développement économique local en servant de centre d’information, non seulement pour les citoyens, mais aussi pour les petites entreprises, les entrepreneurs et les organisations communautaires.

Il évalue la possibilité d’établir ces services d’information dans les bibliothèques publiques au Brésil et en Espagne, en s’inspirant d’autres bibliothèques qui les fournissent déjà. Les bibliothèques sont analysées sous l’angle des ressources financières, humaines et technologiques, des infrastructures, et des produits et services qu’elles offrent aux utilisateurs.

Les bibliothèques jouent sans nul doute un rôle clé en «tissant les connaissances pour le développement». Ce volume intéressera les bibliothécaires, les gestionnaires de l’information et ceux qui s’occupent de développement dans les pays développés aussi bien qu’en développement. L’auteur est le bibliothécaire de la Bibliothèque des forêts de la FAO du siège de la FAO à Rome.

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