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7. CONCLUSION

Depuis 30 ans, de nombreuses actions et recherches ont été réalisées en Nouvelle-Calédonie. Leurs résultats sont réels et concrets. Afin de préserver la beauté des paysages, la façon de vivre locale, la biodiversité, le développement du tourisme, de l'industrie et de l'agriculture, il est nécessaire de continuer dans cette voie. Plusieurs synthèses seraient également nécessaires. Les objectifs principaux pour le présent et le futur (annexe 8) visent à:

- améliorer la connaissance actuelle de la faune et de la flore locale;

- limiter l'exploitation forestière dans quelques forêts naturelles où la richesse, la quantité de bois commerciaux, l'accessibilité, les accords locaux sont bons et durables. Ces forêts représentent 5 à 10 pour cent de la surface totale forestière, spécialement en Province Nord (conservation in situ de sa grande diversité);

- préserver la majorité des forêts natives;

- éviter et limiter les dégâts faits par les sangliers et des cerfs;

- améliorer les contrôles de la chasse, pêche, pollutions, érosions et incendies;

- mieux réglementer les activités minières et les dégâts sur la flore d'altitude;

- connaître la dynamique et la régénération des différents types de forêts;

- mettre en œuvre une surveillance concrète et participative des aires de conservation actuelles, parcs et forêts protégées;

- préserver les dernières zones de forêt sclérophylle, les meilleurs zones de mangrove et de forêt humide, les écotypes rares (Santalum, Agathis, etc.), les derniers peuplements où la diversité génétique est élevée (Araucaria);

- développer l'industrie du bois de Pinus caribaea pour les usages locaux;

- continuer le contrôle des introductions de plantes et d'animaux;

- planifier la conservation ex situ d'espèces locales précieuses pour les populations calédoniennes (Santal, Araucaria, Agathis, Terminalia, etc.);

- continuer la sélection génétique des principales espèces forestières (Pinus, Agathis, etc.);

- conserver les ressources génétiques de Nouvelle-Calédonie pour les générations futures.

Afin d'atteindre ces objectifs, une coopération spécifique et régionale serait très utile pour plusieurs questions: politiques, réglementaires, d'exploitation à faible impact, de statuts et culture des régénérations naturelles, de la sylviculture et des effets dans les forêts tropicales, collaboration avec les populations locales, etc. En tant que membre de la Commission du pacifique et du SPREP (South Pacific Regional Environment Program), la Nouvelle-Calédonie veut ainsi développer une vaste coopération régionale.

Remerciements

L'auteur remercie les institutions publiques pour les informations et les données très utiles qu'elles ont fournies:

- la Direction des ressources naturelles / Province Sud;

- le Bureau des forêts / Direction du développement rural / Province Sud;

- la Direction de l'économie rurale;

- le Département forêt du CIRAD.


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