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ELEVAGE INTENSIF DU MULET

Mr. F. GHION

Depuis quelques années seulement, l'élevage du mulet se réalise suivant des méthodes fiables. Cette pratique est née de l'exigence de la “valliculture”. Celle-ci voyait en l'élevage intensif des poissons de première année, un système pour augmenter le taux de survie. A ceci est venu s'ajouter la technique de la “valliculture” intégrée dans laquelle le mulet joue un rôle de premier plan. Successivement, et suite à la disponibilité d'un bon aliment pour cette espèce, l'élevage du mulet en eau douce, s'est développée, bien que limitée aux deux espèces qui, dans un tel milieu, présentent une croissance plus rapide: Mugil cephalus et Liza ramada.

Ce lent développement a été soutenu par une série considérable de tests expérimentaux tendant à la formulation d'un aliment pour mulets qui, jusqu à quelques années encore, n'existait pas.

Ce texte présente l'histoire de cette évolution ainsi que la synthèse de l'activité de recherche que nous avons effectuée cette dernière décennie.

LE MULET DANS LA VALLICULTURE VENTITIENNE TRADITIONNELLE

Je pense que vous avez déjà été mis au courant des pratiques d'élevage de la valliculture, techniques qui prévoient des interventions plus ou moins similaires pour toutes les espèces élevées et donc pour les mulets.

Il y a donc également pour ceux-ci, l'ensemencement printanier (par “montée” ou achat des alevins), la croissance estivale dans les bassins des “valli”, le “rappel” et la capture hivernale dans le “grau”. suivi de la distribution dans les structures d'hivernage. Ce cycle répète chaque année jusqu'au moment où la taille commerciale est atteinte.

A la figure 1, vous trouvez les 5 espèces de mulets élevées dans nos “valli”. A côté nom du poisson se trouvent indiquées la taille ainsi que la valeur commerciale qui, comme vous pouvez le noter, varie d'une espèce à l'autre.

Les figures 2 et 3 montrent les variations de la croissance en valliculture intensive. Les graphiques représentent des valeurs générales, la croissance pouvant varier de valle à valle et également d'une saison à l'autre.

Il est toutefois évident que 3 ans de croissance sont nécessaires pour les espèces se vendant à la taille commerciale la plus petite (ex. 300 g. L. ramada) et une durée supérieure pour les autres.

Comme nous l'avons déjà rappelé précédemment, l'introduction de l'élevage intensif du mulet avait pour but d'atteindre un taux de survie supérieur. On pensait, justement, que l'élevage des alevins dans de petits bassins durant plusieurs mois, aurait permis de distribuer dans les bassins extensifs, des sujets d'une certaine taille, qui seraient donc plus capables de fuir la prédation de la part des carnivores: (fig. 4)

On ne disposait malheureusement pas d'aliment adapté aux mulets; on utilisait donc des aliments de truite ou d'autres poissons.

De simples considérations sur l'alimentation naturelle du mulet, montrent toutefois que c'était une alimentation sinon incorrecte du moins peu adéquate.

Dans la chaîne alimentaire, le mulet se place, en effet, à un niveau trophique assez bas. En observant la figure 5 qu représente les composants d'un écosystème aquatique, nous pouvons dire que le mulet se place au niveau des consommateurs primaires, envahissant même quelque peu la zone des consommateurs secondaires (carnivores).

La littérature rapporte en effet que le mulet est principalement détrituvore et phytoplanctonophage mais que occasionnellement, il peut ingérer des petits organismes. O'un point de vue énergétique, étant entendu que pour chaque anneau de la chaîne alimentaire, seulement 10% de l'énergie utilisée est restituée, il parait évident que le mulet, par rapport aux autres poissons des “valli”, représente une utilisation meilleure de l'énergie primaire produite par l'écosystème-valle. Cette utilisation peut être estimée aux alentours de 10 – 100 fois meilleure par rapport à celle des poissons carnivores.

L'alimentation naturelle du mulet qui comprend également une grande quantité de matériel inerte, apparaît donc comme un régime pauvre. De façon générale, il semble correct de penser que l'alimentation artificielle devait suivre la même voie.

Le point le plus important pour un régime (également d'un point de vue commercial) est représenté par le taux de protéines.

Nous avons effectué une série de recherches afin de déterminer le taux de protéines minimum de l'alimentation du mulet, que je vais vous illustrer brièvement.

La figure 6 montre les variations de croissance des alevins de M. cephalus soumis à des régimes à contenu protéique variant de 20 à 60%. Les résultats obtenus, après 20 semaines d'élevage en aquarium se trouvent à la figure 6. La comparaison est plus aisée si l'on se réfère à la figure 7. Le contenu protéique minimum se trouve aux alentours de 40%; les régimes à 20 et 30% présentent des accroissements intéressants, alors que ceux à haut niveau protéique démontrent leur totale inutilité.

D'autres essais on été réalisés avec C. labrosus, L. aurata et L. ramada en utilisant 2 régimes différents (Voir fig. 8). La différence essentielle entre les régimes A et B était le contenu en carbohydrates: le contenu en lipides étant pratiquement constant et celui en protéines variant de 10 à 50% (voir fig. 9).

Les régimes de type A qui présentaient une carence en carbohydrates n'ont pas permis d'identifier un níveau protéique minimum (N.P.M). tandis que pour les régimes de tupe B (plus riches en sucres), le N.P.M. a été atteint pour chacune des espèces, aux alentours de 20%.

D'autres essais du même type tendant à évaluer l'nfluence du contenu lipidique ou de l'origine des protéines, ont porté à conclure qu'un régime pour mulet doit contenir un taux de protéines assez bas (20 à 30%), un taux de carbohydrates élevé (60 %), un taux lipidique compris entre 5 et 10 % . Il est évident que de telles valeurs peuvent être atteintes par l'utlisation de farines végétales.

L'élevage intensif du mulet s'est donc développé suivant cette direction.

La préparation d'un aliment ne peut toutefois pas s'arrêter à la simple formulation.

Dans le cas spécifique du mulet, nous connaissons l'importance de la granulométrie dans l'alimentation naturelle. De plus, nous Gavons que le mulet adopte des techniques d'alimentation très diverses en s'adaptant aux caractéristiques du substrat. Ainsi, les mulets s'alimentent en suçant et filtrant la boue du fond, en raclant la patine qui recouvre les objets submergés, en aspirant à la surface de l'eau, les fragments minuscules des organismes flottants.

La figure 10 montre les résultats obtenus dans un essai réalisé pour mettre en évidence la quantité d'aliment éliminé par le mulet en fonction de la dimension des particules offertes. On observe de cette façon que l'aliment distribué dans le commerce est éliminé à plus de 40 %. Il faut rappeler que certaines particules de cet aliment ont une taille supérieure à 1 000 μm. Le gaspillage diminue en fonction du nombre de grosses particules éliminés. De plus, l'analyse chimique réalisée sur l'aliment éliminé montre que l'utilisation de la partie protéique est la meilleure lorsque la taille des particules est intérieure à 250 μm. Ceci peut être dû également au fait que la partie protéique des aliments est généralement représentée par des farines de poissons ou de viande hachée finement. Toutefois, en considérant l'ensemble des résultats des deux essais, il paratt. évident qu'un aliment haché finement produit moins de gaspillage et donc est, en définitive, plus intéressant.

La figure suivante (fig. 11) montre les résultats d'une expérience tendant à vérifier l'efficacité des systèmes de filtration des mulets.

Pour ce test, on prépara 5 régimes de granulométries différentes (de moins de 50 microns à 1 000 microns) ainsi que 5 lots de matériel inerte (sable). Chaque groupe d'aliment fut mélangé avec chaque lot de matériel inerte dans toutes les combinaisons possibles, en utilisant environ 30 % d'aliment et 70 % de matériel inerte. On détermina ensuite le contenu en substance organique des régimes obtenus. Après avoir distribué l'aliment aux poissons (un régime à la fois) et s'être assuré de l'ingestion de cet aliment, les poissons furent sacrifiés et de même, l'analyse des substances organiques du contenu stomacal fut établie. La variation entre le contenu en substances organiques de l'aliment et celui du contenu stomacal fut choisi comme indice de la capacité d'ingestion.

Des résultats présentés en fig. 11 et 12. il apparaît qu'en présence de matériel trop fin, le mulet n'est pas capable de sélectionner le matériel organique, tandis qu'il réussit à le faire aisément lorsque les particules sont comprises entre 100 et 250 μm. On peut donc en conclure que ce sont les dimensions idéales pour un aliment de mulet.

En ce qui concerne la façon de distribuer l'aliment, un test a été réalisé, en bassins en ciment dans lesquels l'aliment était distribué de la façon suivante:

  1. Aliment tel quel avec un distributeur automatique à la surface de l'eau.

  2. Aliment mélangé à du sable avec distributeur automatique à la surface de l'eau.

  3. De même, mais en présence de poissons adultes.

  4. Aliment mélangé à de l'eau et posé sur le fond.

  5. Aliment mélangé à de l'eau et à du sable, posé sur le fond, en présence d'adultes.

  6. Aliment mélangé à de la boue de “valle” et posé sur le fond.

Pour cette expérience, on a utilisé des juvéniles de 10 g. de poids moyen et de toutes les espèces.

Les résultats se trouvent à la figure 13. On peut noter que le meilleur accroissement est obtenu avec le système n 1 qui a donné également le meilleur indice de conversion. L'utilisation du sable semble peu influencer la croissance sauf dans le cas où des sujets adultes sont mélangés aux juvéniles. La présence de boue de “valle” mélangée à l'aliment n'apporte aucun avantage et ceci confirme l'observation faite précédemment, sur l'incapacité de la part des mulets, de sélectionner le matériel trop fin (comme l'argile utilisée).

ces observations nous permettent de tirer une nouvelle conclusion quant à l'alimentation des mulets: il semble intéressant de distribuer l'aliment tel quel à la surface de l'eau. D'un point de vue pratique, cette technique est, de plus, particulièrement simple.

Appliquant ces résultats, l'élevage intensif du mulet se diffuse.

Il est limité à la première et à la seconde année dans la valliculture et étendu dans les élevages en eau douce jusqu'à l'obtention de la taille commerciale qui peut être atteinte en deux ans.

Pour revenir aux considérations faites précédemment sur l'alimentation naturelle du mulet et sur la valeur écologique (épargne énergétique) que cette espèce représente, nous pouvons dire que notre but final ne peut se limiter à produire un aliment artificiel, mais qu'il apparaît beaucoup plus important, en fait, d'effectuer des recherche tendant à augmenter la production de mulets en améliorant l'utilisation du milieu naturel.

III est évident que, dans, ce secteur, les problèmes apparaîssent plus complexes puisqu'ils concernent des processus naturels que nous voulons orienter dans une direction prédéfinie. L'idée de vouloir augmenter la production primaire à partir de la fertilisation, le labour, etc… est valable et correctement appliquée à la valliculture d'eau douce. Cela apparaît plus difficile dans le milieu d'eau salée et particulièrement complexe si l'on s'en réfère à la valliculture.

Examinons la figure 14 qui montre la distribution des fréquences d'organismes trouvés dans l'estomac de 40 mulets d'espèces diverses capturés dans une installation pilote de valliculture intégrée. Cette figure n'apporte4 rien de nouveau à ce qui est déjà bien connu des habitudes alimentaires des mulets : présence contemporaine de toutes les espèces animales déjà décrites, détritus organiques et inorganiques abondants, phytoplancton et végétaux.

La figure 15 montre la situation d'une espèce L. ramada, capturée en eau salée. La sélection de petit matériel parait assez évidente. La même espèce capturée en eau douce motre une réelle préférence pour les organismes végétaux, ainsi que pour les rotifères qui étaient manifestement en multiplication au moment de la capture.

Ceci confirme d'une part l'adaptabilité de l'espèce aux conditions du milieu les plus diverses d'un point de vue trophique et d'autre part, montre aussi comment le mulet peut tirer un bénéfice immédiat des eaux de rejet d'une installation intensive précédent donc également l'effet fertilisant de celles-ci. Nous pouvons même affirmer que, dans ce cas, le mulet joue un rôle de purificateur des eaux en éliminant le matériel en suspension,

En ce qui concerne la machine à labourer en valliculture, il me semble que l'on y a déjà fait référence. Je voudrais seulement ajouter que, expérimentalement, 1 t/ha de mulets d'un an furent élevés dans un bassin de 4 ha environ, en fertilisant le milieu avec 18 t. de matières organiques sur toute la saison et en intervenant avec la machine pratiquement tous les 15 jours.

Outre la concentration élevée du poisson observée (à partir d'estimations), nous avons pu vérifier que l'intervention de la machine a provoqué un bon abattement des sulfures et phosphores contenus dans les boues du fond. Le labourage permet d'une part une meilleure hygiène du fond en éliminant la couche anoxique de contact entre le fond et l'eau et d'autre part, remet en circulation une grande quantité de fertilisant qui induisent une production phytoplanctonique supérieure (augmentation de la chlorophylle dans l'eau). La définition de la technique exacte de gestion de la machine à labourer et de la possibilité d'introduire de la matière organique dans le milieu reste un problème ouvert et à approfondir. L'utilisation prudente des suggestions dictées par le bon sens ainsi que la connaissance des habitudes alimentaires des mulets portent à la réalisation de formes d'élevage semi-intensif du mullet qui laissent un bon espoir pour le futur.

II est également certain que la production industrielle de cette espèce ne pourra se réaliser que quand des méthodes sûres et peu chères d' “hivernage” seront mises au point.

Fig 1. Caractéristiques spécifiques des différentes espèces de mule (adultes)

Fig 1

Fig. 2. Courbes de croissance des mulets dans la valliculture extensive

Fig 2

Courbes de croissance jugées “bonnes” pour les extensifs des “valli” vénitiennes. Dans différentes “valli”, le cycle d'élevage doit être prolongé pour atteindre ces résultats. (L'ensemencement se fait en mars - avril à partir d'alevins de 2 – 4 cm. La mise en place de ces graphiques ne permet pas d'apprécier la diminution de poids pendant l'hiver).

Fig 3

Fig. 3. Courbes de croissance obtenues pour diverses espèces de mulets suivant la méthode intensive, semi-intensive.

Fig 4

Fig. 4. Comparaison entre les pourcentages de suivi obtenus en élevage intensif et extensif (première année) des différentes espèces élevées en valliculture.

Fig 5

Fig. 5. Schéma de l'écoqystème “étang”. Les facteurs principaux sont :

I. Substance abiotique inorganique et organique;

II. A. Producteurs - Végétation avec racines;

II. B. Producteurs - phyto-plancton;

III. 1.A. Consommateurs primaires (herbivores) - sur le fond;

III.1.B. Consommateurs primaires (herbivores) - Zooplancton;

III. 2. Consommateurs secondaires (carnivores);

III. 3. Consommateurs tertiaires (carnivores secondaires);

IV. Saprophytes - Bactéries et champignons de décomposition - Le métabolisme du système fonctionne à partir de l'énergie solaire, alors que la rapidité du métabolisme et la stabilité relative de l'étang dépendent du régime pluviométrique et du bassin versant dans lequel il se trouve.

Fig 6

Fig. 6. Accroissement pondéral d'alevins de M. cephalus élevé à partir de régimes à contenu protéique différent.

Fig 7

Fig. 7. Accroissement pondéral de mulets 0+ nourris pendant 20 semaines à partir de régimes à contenu protéique différent.

Fig 8

Fig. 8. Comparaison entre les accroissements pondéraux de différentes espèces de mulets (alevins) élevés à partir de régimes à contenu protéique et glucidique différents.

 PROT.LIP.EST. INAZ.
 A BA BA B
10%9.88-10.6610.219.876.8376.07
20%20.18 22.2811.06 9.6411.87 64.68
30%30.39 32.6710.46 9.1917.16 51.25
40%43.00 44.1510.24 10.0519.16 38.56
50%54.00 55.2710.20 10.7826.04 29.70

Fig. 9. Composition des différents régimes utilisés dans l'expérience décrite à la fig. 8.

Fig 10

Fig. 10. Graphique illustrant le pourcentage de déchet de l'aliment fourni aux mulets, en fonction de la dimension des particules (au dessus) et le pourcentage d'utilisation en protéines, également en fonction de la dimension des particules de l'aliment (en dessous).

Dimension des particules inertes (u)

Dimension de l'aliment (u) <5050–100100–250250–500500–1000
<50-14.6-27.7-67.9 +114.0+60.1-28.7 -28.7-42.4
-36.2-6.6-61.6 -2.0-48.5-26.6 -58.1+90.0
-21.8-10.8-64.1 -54.1-64.4-61.8 -87.5+16.9
-14.8-15.3-57.4 -63.7-48.9  +56.5+10.4
-23.5   -23.3-18.3  -38.2-39.6
    -27.3     
50–100+40.2+26.4-29.2 +22.7 +115.5+7.1+71.6+72.6
+37.1+34.9-32.2 +0.4 +57.9+100.4+193.1+213.9
+28.6+36.8-25.8 +003.9 +165.2+43.4+182.5+175.1
+31.7+31.9-9.0 +35.7   +382.3 
    +22.7     
100–250+59.9+62.8-11.4-6.5+70.2+9.8+53.3+72.2+135.7+76.3
+96.6+113.7-17.3-22.7+163.7+174.9+123.8+150.7+134.4+118.9
+95.1+67.1-41.4-42.4+32.1+67.8+200.5+10.7+97.0+210.2
+121.8+0.4-30.8-23.5+68.9+111.8+163.4+186.4+176.5+117.8
    +239.4+4.3  -9.0+139.3
    +43.8+184.5    
    +73.3     
250–500+40.9+46.4-56.4-50.4+87.1+66.6+38.6 +169.6+45.7
+54.7+45.4-44.5-0.8+188.9-28.0+44.9 +195.9+123.1
+21.2-16.0-42.8+55.3+61.3 +76.6 +241.7+253.2
+70.9-49.3-27.0+20.6  +41.3 +128.5+253.2
+24.5       -77.5-47.5
500–1000+64.6+46.4+68.4-32.6-4.0 +155.6 +83.4+12.3
-49.5-16.0-12.0-63.331.1 +83.8 -15.9+71.7
+2.3+45.4+64.0-14.6+13.5 -11.5 +104.9+110.0
-18.5-48.3-53.2-55.0+8.7 +126.2 +139.3+201.1
  +43.4 +63.8 +108.2 +161.5+138.7

Fig. 11. Données expérimentales d'un essai tendant à vérifier l'efficacité du système de filtration du mulet.

  Dimension des particules inertes (u)
Dimension de l'aliment(u) <5050–100100–250250–500500–1000
<50-21.3-62.7-16.1-39.0+53
50–100+33.4-24.1+40.7+81.6+84.3
100–250+76.3-24.5+95.7+120.1+119.7
250–500+42.4-18.3+75.2+51.1+116.6
500–1000+3.2-6.1+22.6+92.5+100.7

Fig. 12. Tableau des résultats (Valeur moyenne) des essais illustrés fig. 11.

SYSTEME DE DISTRIBUTIONPoids moyen (g)Acc. % Poids moyen Indice de conversion
Init.Fin
Aliment sec sur la surface - Distributer.9.824.1145.92.42
Comme au dessus + sable10.432.7214.42.73
72.9180.4149.2 
Comme au dessus en présence d'individus petits et grands12.828.6132.82.82
pâtée sur le fond9.719.5101.03.32
pâtée avec du sable sur le fond en présence d'individus petits et grands9.920.0102.0 
55.0128.3117.43.72
pâtée sur le fond + boue13.327.8108.34.25

Fig. 13. Donnée d'un essai tendant à vérifier l'influence des systèmes de distribution de l'aliment sur l'accroissement et sur l'indice de conversion.

Fig 14

Fig. 14. Distribution des fréquences des proies du mulet en fonction de leur dimension.

Fig 15

Fig. 15. L' ramada: eau salée

Fig 16

Fig. 16 L. ramada: eau douce

Fig 17

Fig. 17. L. ramada : rejets d'élevage intensif de loup


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