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Segunda parte
(Second part - Deuxième partie)

RESUMENES POR PAIS

(COUNTRY BRIEFS - RESUMES PAR PAYS) (continuar)

HAITI

La République de Haiti couvre une surface totale de 27 750 km2, sur laquelle vit une population de 4,9 millions d'habitants (densité: 166 hab/km2) croissant au taux de 1,7 % par an. La densité de la population est ainsi de l'ordre de 175 habitants au km2. Elle occupe la partie ouest de l'île d'Hispaniola, entre les parallèles 18 et 20 nord et les méridiens 7430' et 7130' ouest.

1. Situation actuelle

1.1 Végétation ligneuse naturelle

1.1.1. Description des types de végétation

Une classification simplifiée de la végétation forestière distingue les types principaux suivants (2):

Formations forestières feuillues denses (NHC)

Les forêts feuillues denses reliques sont limitées aux terres d'altitude (au dessus de 800 m avec des précipitations annuelles entre 1 000 à 2 000 mm), et peuvent être classées comme “forêts humides subtropicales”. On y trouve de nombreuses plantations de caféiers sous ombrage. On peut distinguer les zones suivantes:

Les forêts claires d'épineux à Prosopis proviennent de la degradation de la forêt décidue saisonnière (“forêt-parc” selon Holdridge) d'où ont été extraits, au cours des 18ème et 19ème siècles les bois d'exportation comme l'acajou (Swietenia sp.), le gaiac (Guaiacum sp.), le cèdre (Cedrela sp.), le fustet (Chlorophora sp.), le campêche (Haematoxylon sp.) le tavernon (Lysiloma sp.), le chêne (Catalpa sp.) et le frêne (Simaruba sp.). On les trouve le long des plages côtières surélevées et dans le plaines de “Cul de Sac” (région est). Seuls quelques peuplements disséminés subsistent. Ce type de forêt a été gravement surexploité pour la production de charbon et de poteaux, notamment au cours des 25 dernières années.

Les mangroves, dont les espèces principales sont la mangrove rouge (Rhizophora mangle) et la mangrove noire (Avicennia nitida) sont utilisées pour la production de bois de feu et de poteaux. Elles se situent à proximité des grands estuaires, notamment à Fort Liberté dans le nord-est et à Gonaives (Artibonite). Il existe aussi des peuplements de mangrove blanche (Laguncularia racemosa) et de Conocarpus erecta.

Formations forestières de conifères (NS)

Les forêts de pins se trouvent principalement dans la région sud-ouest de Haiti (Morne la Selle, Seguin, Morne la Hotte) et dans le massif de Vallière (nord-est). On rencontre des peuplements moins abondants au centre-nord de Maissade, au nord de Perches, près de Trou d'Eau, de Saut d'Eau, de Cornillon et de Thomonde. L'espèce dominante est le Pinus occidentalis. Les forêts de pins peuvent être divisées dans les deux types principaux suivants:

Formations essentiellement arbustives (nH)

La plupart des anciens peuplements de forêt décidue saisonnière sont maintenant devenus des maquis épineux où la végétation est principalement à base de cactacées et de graminées. C'est ce type de végétation frutescente à base de cactus qui est la végétation ligneuse la plus répandue de nos jours.

1.1.2. Situation actuelle de la végétation ligneuse

Surfaces actuelles

Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1980
(en milliers d'ha)

 NHCf1uvNHf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHc/NHOnH
Feuillus 1414223610 53
 NSf1uvNSf1ucNSf1(u)NSf2(i)NSfNSa  
Conifères9  211  11233  
 N.f1uvN.f1ucN.f1(u)N.f2(i)N.fN.a  
Feuillus et conifères91625234843  

Les superficies sont basées sur (2), actualisées à1980. Les conventions suivantes ont été adoptées:

Propriété

La majorité des terrains boisés sont de propriétéprivée.

Statut légal et aménagement

On peut considérer qu'il n'existe, pour l'instant, aucune forêt aménagée de façon intensive (NHCf1m = 0) et qu'aucune surface boisée n'est soumis à un régime la soustrayant à l'exploitation (NHCf2r = 0)

Exploitation forestière

Bois en grumes

35 000 m3 environ de bois en grumes sont exploités annuellement, dont 20 000 m3 de résineux (pins) et 15 000 m3 de feuillus. Les techniques d'exploitation forestière sont primitives et l'équipement utilisé pour le siage (scies mécaniques circulaires) entraîne des pertes à l'usinage élevées de l'ordre de 50 à 70%. La réduction des exportations de bois depuis le 19ème siècle est illustrée par les chiffres suivants des exportations de grumes d'acajou (1):

AnnéeVolume exporté (m3)
184518 640
1860  5 340
1880    170
1934        0

Il n'a pas été trouvé de données précises sur les volumes extraits par hectare (VAC) que l'on a estimé à 3 m3/ha environ pour les forêts feuillues et 5 m3/ha pour les forêts de pins. Les surfaces couvertes par l'exploitation chaque année sont donc probablement de l'ordre de 5 000 ha pour les forêts feuillues et de l'ordre de 4 000 ha pour les forêts de pins. Elles se situent principalement sur les massifs du plateau central et du nord-est.

Autres produits

On estime que la consommation annuelle de bois comme combustible (sous forme de bois de feu et de charbon de bois) était de 3,75 millions de m3 en 1973. On peut l'évaluer actuellement à environ 4,5 millions de m3. Les prix de ces deux combustibles sont très élevés et connaissent une augmentation beaucoup plus rapide que l'augmentation générale du coût de la vie (1), ce qui s'explique par les difficultés croissantes d'approvisionnement Le charbon de bois est fabriqué dans des meules avec toutes sortes de matières ligneuses, mais plus spécialement à partir du Prosopis juliflora et des Acacia que l'on trouve dans les régions les plus sèches du pays (3). L'annuaire FAO des produits forestiers estime à 15 000 m3 la production de bois de service (“autres bois ronds industriels”), chiffre probablement inferieur à la realité.

1.1.3. Situation actuelle des volumes sur pied

Les volumes par ha ont été estimés sur la base des chiffres analogues pour la République Dominicaine, lorsque des données pour Haiti n'étaient pas disponibles.

Volumes sur pied estimées à la fin de 1980
(totaux en millions de m3)

FeuillusNHCf1uvNHCf1ucNHCf2
VOBVACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
    600.84300.66
ConifèresNSf1uvNSf1ucNSf2
VOBVACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
450.4150.05350.07200.02
Feuillus et ConifèresN.f1uvN.f1ucN.f2
VOBVACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotal
-0.41-0.05-0.91-0.68

1.2. Plantations

Il n'existe pas actuellement de plantations industrielles dans le pays. Des travaux de reboisement avec des essences forestières et fruitières ont été réalisésen 1975 et 1976 dans un but essentiellement de défense et restauration des sols. 720 hectares ont aussi été plantés au total durant cette campagne dans la région du Cap Haitien du Nord et des Cayes au Sud.

2. Tendances actuelles

2.1 Végétation naturelle

2.1.1. Déforestation

Déforestation annuelle moyenne
(en milliers d'ha)

Périodes

 1976–80 et 1981–85  
  (Projections) 
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCf
 0.80.80.41.2
NSf1uvNSf1ucNSf1NSf2NSf
0.40.20.6 0.6
N.f1uvN.f1ucN.f1N.f2N.f
0.41.01.40.41.8

Des surfaces de forêts feuillues (NHCf) détruites chaque année et estimées à 1 200 ha environ, 400 ha sont considerés comme définitivement alienés ou perdus pour la végétation ligneuse, 200 ha sont supposés devoir être abandonnés en jachères forestières (NHCa) et les 600 hectares restants s'ajoutent aux surfaces arbustives et de fourrés là où les conditions ne permettent pas la reprise d'une végétation arborée. On estime à 500 ha environ les forêts de pins (NSf) qui sont réduites à l'état de forêts dégradées ou en jachère (NSa), le reste étant aliené ou perdu définitivement pour la forêt.

Surfaces estimées de végétation ligneuse naturelle à la fin de 1985
(en milliers d'ha)

 NHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCfNHCaNHC/NHOnH
Feuillus 1010203011 56
 NSf1uvNSf1ucNSf1(u)NSf2(i)NSfNSa  
Conifères7  1  8  1  935  
 N.f1uvN.f1ucN.f1(u)N.f2(i)N.fN.a  
Feuillus et conifères71118213946  

La diminution de la surface totale de couverture ligneuse (N.f + N.a + nH) entre 1980 et 1985 n'est pas considérable (2% en 5 ans). Par contre celle des forêts “denses” (N.f) est critique (19% en 5 ans), si l'on considère en particulier la faible couverture forestière restante en Haiti (1.7% en 1980).

Volumes sur pied estimés à la fin de 1985
(en millions de m3)

FeuillusNHCf1uvNHCf1ucNHCf1(u)NHCf2(i)NHCf
VOBVACVOBVOBVOBVOB
  0.600.600.601.20
ConifèresNSf1uvNSf1ucNSf1(u)NSf2(i)NSf
VOBVACVOBVOBVOBVOB
0.320.030.040.360.020.38
Feuillus et conifèresN.f1uvN.f1ucN.f1(u)N.f2(i)N.f
VOBVACVOBVOBVOBVOB
0.320.030.640.960.621.58

Le taux d'accroissement de la population rurale (31% au cours des vingt dernières années) est la cause principale de la déforestation car il provoque l'extension de l'agriculture sur des terrains totalement inaptes à cette fin et aggrave une érosion déjà sévère (2). La déforestation est particulièrement sensible sur les massifs du plateau central et du nordest: l'exploitation y est plus active que dans le sud, moins sujette au contrôle du service forestier et les conditions climatiques y sont plus favorables à l'agriculture (3).

2.1.2. Dégradation

Les phénomènes de dégradation affectent en Haiti des surfaces beaucoup plus importantes que la déforestation proprement dite. La destruction de tous les arbres, à l'exception des plus petits arbrisseaux, a entraîné la formation de vastes zones dominées par des cactus, des graminées et des buissons de légumineuses épineuses. Dans les forêts du nord du pays, par exemple, tous les sols peu profonds ont déjà été cultivés au moins une fois et sont maintenant, pour une partie non négligeable, abandonnés. Ils sont recouverts d'une strate herbacée parsemée d'arbustes.

Ce sont les feux fréquents qui jouent un rôle primordial dans la dégradation des forêts de pins. Lorsque les feux sont annuels, le sol forestier est envahi par une state herbacée (Themeda spp. et Sporobolus spp.); la régénération est brûlée chaque année, et la forêt de pins se détériore progressivement, jusqu'à devenir une forêt claire, puis une savane herbeuse. Lorsque les feux se produisent à des intervalles de 5 à 15 ans, le pin a la possibilité de se régénérer et de rester l'espèce dominante. Par contre, en l'absence de feu, les feuillus envahissent rapidement la couverture morte de la forêt et font obstacle à la régénération du pin. Ce sont en fait la culture et le brûlage régulier de la forêt feuillue sur les sols humides et fertiles propres à l'agriculture qui ont permis aux pins d'envahir ces sites depuis les temps reculés des indiens Arawak.

2.1.3. Tendances dans l'exploitation forestière

Aucun changement notable n'est à prévoir pour les cinq prochaines années tant dans la production et l'importance des surfaces exploitées, que dans les techniques utilisées. L'augmentation de la consommation du bois de feu et du charbon de bois devrait être de l'ordre de 5% sur l'ensemble des cinq prochaines années.

2.2 Plantations

On ne prévoit pas la réalisation de plantations industrielles d'ici à 1985. Il est à prévoir que les travaux de défense et restauration des sols continueront entraînant la création de plantations d'essences forestières et fruitières.

Bibliographie

(1) FAO 1975 “Planification, politique et législative forestières”-FO: DP/HAI/72/012-Document de travail basé sur le travail de J.E. Raeder-Roitzsch et F. Zenny-Rome

(2) FAO 1978 “Etude qualitative et quantitative de l'évolution du couvert forestier entre 1956–1958 et 1977” -FO: DP/HAI/72/012-Rapport technique 2, sur la base des travaux de M.J. Berry et K.D. Musgrave-Rome

(3) FAO 1978 “Conclusions et recommandations du projet”-FO: DP/HAI/72/012-Rapport terminal-Rome

HONDURAS

Honduras se extiende sobre un área total de 112 090 km2 entre los paralelos de 13° y 16° norte, y entre los meridianos de 89° 15' y 83° 30' oeste. Se extiende desde el Mar Caribe en el norte hasta el Océano Pacífico en el Sur. Los países adyacentes son El Salvador, Nicaragua y Guatemala.

La población total es de 3 millones de habitantes o sea una densidad promedio de 27 habitantes por km2.

1. Situación actual

1.1 Vegetación leñosa natural

1.1.1 Descripción de los tipos de vegetación

La vegetación natural leñosa consiste mayormente en bosques de pinos y en bosques de frondosas.

Formaciones arboladas latifoliadas densas (NHC)

Los bosques de latifoliadas mixtos se encuentran sobre todo en las sierras del norte, en los valles de los ríos principales y en las sierras de la Mosquitia. En la región correspondiente al “bosque húmedo tropical” (según Holdridge), las especies más frecuentes son : san juan (Vochysia hondurensis), sangre (Virola koschnyi), V. sebifera, Luchea seemanii, Terminalia amazonia, Cordia alliodora, Cedrela mexicana, Ceiba pentandra, Tabebuia guayacan y T. donnell - smithii, Swietenia macrophylla etc. La palma “corozo” es común en todos los lugares

El “bosque seco tropical”, el cual se encuentra principalmente en las tierras planas, en las estribaciones moderadas del sur y en los valles del curso superior de los ríos en todas las regiones del país, es también muy heterogéneo e incluye especies de árboles como Acacia sp. guanacaste (Enterolobium cyclocarpum), mimosa y jicaru, en su mayor parte decíduas.

En la zona del “bosque muy húmedo subtropical” en el interior, contiguo al “bosque húmedo tropical” de 600 a 1 500 metros de altitud, la vegetación está compuesta de más de 50 especies de árboles y es generalmente mucho más densa y frondosa que la del bosque húmedo subtropical. También, en las montañas más altas, se encuentra un bosque nebuloso con árbolesmal formados de Quercus y Podocarpus.

Formaciones arboladas de coníferas (NS)

• Los bosques de pino están compuestos por tres especies de pinos: pino costanero (P.caribaea) se encuentra hasta 700 m, teniendo su mayor extensión en las planicies de la región de la Mosquitia y en las sierras bajas de la parte norte de Honduras. Existen también manchas de pino costanero en el interior del país. De 700 hasta 1 400 m.s.n.m. se halla el pino ocote (P.oocarpa) en macizos puros o mezclados con varias especies de roble y encino (Quercus sp.). De 1 500 a 1 900 m se halla una mezcla de pino ocote con pinabete (P.pseudostrobus) y también con Liquidambar styraciflua y Quercus sp. Usualmente arriba de los 1 900 m.s.n.m. se encuentra solamente pinabete (1).

Los pinares “vírgenes” densos y maduros solamente se encuentran en el departamento de Olancho y en la región de Orica (centro del país). Los pinares en las áreas con acceso más fácil, muchas veces están intensamente aprovechados (5). Están, en su mayor parte, compuestos por árboles de tamaño medio o pequeño, mezclados con pequeñas manchas de bosques vírgenes, éstas últimas ubicadas en los lugares más inaccesibles.

1.1.2 Situación actual de la vegetación leñosa

Areas de vegetación leñosa natural estimadas a fines de 1980
(en miles de ha.)

LatifoliadasNHCf1uvNHCf1ucNHCf1mNHCf1NHCf2NHCfNHCaNHc/NHOnH
2971 187 1 4843711 8554002001 220
ConíferasNSf1uvNSf1ucNSf1mNSf1NSf2NSfNSa  
518  978581 5543881 942280  
Latifoliadas y coníferasN.f1uvN.f1ucN.f1mN.f1N.f2N.fN.a  
8152 165583 0387593 797680  

(18) da un total de aproximadamente 2 225 000 ha de bosques de pino para 1979, resultando en 2 223 000 ha para el año 1980 (véase también sección 2.2). Por otro lado, basándose en (5) y (8), se desprende que para el año 1965 existieron 2.74 millones de ha. de pinares, de las cuales 2.4 millones tenían una densidad suficiente, o sea casi el 88%. Aplicando la misma relación para 1980, se llega a 1 942 000 ha. de pinares y 281 000 de bosques con densidad insuficiente (NSa). Suponiendo que en los pinares un 20% del área sea inaccesible por razones de relieve se obtiene 388 000 ha de NSf2 y 1 554 000 ha. de NSf1, las cuales se pueden distribuir en 518 000 ha de NHCf1uv 1 036 000 ha de NSf1uc puesto que (8) declara que ⅓ de los pinares es vírgen y ⅔ son secundarios.

(5) menciona un área en 1965 para los bosques de frondosas de 4 072 000 ha. con 70% (2 850 000 ha.) de bosques densos (NHCf y NHCa) y 30% de “otros tipos de bosques” (1 220 000 ha.) los cuales tienen que consistir de NHc/NHO y nH. Se estima tentativamente el área de NHc/NHO (palmares abiertos) en 200 000 ha. y del matorral en 1 022 000 ha. Estos datos fueron actualizados para 1980 tomando en cuenta la deforestación anual (véase más adelante) y también las observaciones siguientes:

Propiedad

No se cuenta con cifras precisas de las áreas de bosques por clase de propiedad. En la Reserva Forestal de Olancho la tierra está distribuida como sigue:

CategoríaAreas
%(en miles de ha.)
Tierras nacionales  711 020
Tierras comunales    9  129
Tierras privadas  20  228
Total Reserva Olancho1001 437

En el área del proyecto de Agua Fría (en el Departamento de Yoro al norte de Honduras 8% de la superficie total corresponde a terrenos particulares (6). Según (8) el 62% del área boscosa es tierra pública y el 38% tierra privada. Según (15) el Estado y las entidades públicas son propietarios del 60% del bosque de pinos y de casi la totalidad del bosque de latifoliadas, lo que significaría que entre 75% y 80% del área boscosa es tierra pública. El Estado reconoce la propiedad de los bosques privados, pero sujetando su manejo y utilización a los planes de manejo elaborados por la COHDEFOR 1, el propietario recibe un pago por su madera, que puede ser mayor si el propietario cumple con los planes de manejo, especialmente la prevención contra incendios (15).

1 COHDEFOR = Corporación Hondureña de Desarrollo Forestal: fue establecida en 1974 como el cuerpo ejecutivo para implementar las políticas forestales del Gobierno de Honduras: la autoridad que tiene incluye el control de todos los bosques, sea en terreno nacional o en terreno privado. Dentro de sus objetivos está el desarrollo de beneficios máximos de los recursos forestales y el mejoramiento de estos recursos por medio de un manejo adecuado.

Estatuto legal y manejo

“La Reserva de Olancho para pulpa y papel” (establecida en 1966) tiene una superficie total de 1 437 000 ha. (9), de las cuales 720 000 ha. son de pino y 384 000 ha. de especies latifoliadas. Está localizada en la parte norte central de Honduras y contiene el área natural más grande de pino no explotado de América Latina (16) a pesar de la existencia de algunas explotaciones ilegales.

En la parte central de Honduras existe un área de pinares de 74 000 ha., de las cuales 58 000 ha. son pinares, protegidos contra el fuego y manejados. No existe manejo intensivo en los bosques de latifoliadas.

Aprovechamiento forestal

Madera en trozas

Existen dos maneras para conseguir un permiso de aprovechamiento:

La corta se hace principalmente con motosierras aunque la corta tradicional sigue existiendo. El arrastre es con máquinas o con bueyes. Vehículos de 10–12 toneladas con plataforma de madera se usan para el transporte de las trozas. Los costos de maderero son relativamente altos debido a muchos factores, como el volúmen extraído por ha.bajo y los pequeños diámetros.

Se estima que una parte solamente de la madera de pino aprovechable en pie se extrae (3). Además los madereros tienen la obligación de dejar un cierto número de semilleros; muchas veces se quedan como semilleros árboles de calidad inferior, pero la COHDEFOR, en algunas áreas, está ahora marcando los semilleros antes del aprovechamiento. Sin embargo, el control es difícil.

Se considera que se aprovecha en promedio 35 m3/ha en los pinares y 10 m3/ha en los bosques de latifoliadas (12). Las especies aprovechadas son las tres especies de pino y las latifoliadas siguientes: caoba (Swietenia macrophylla y S. mahogany), cedro real (Cedrela odorata), cedro espino (Bombacopsis fendlery), granadillo negro y granadillo rojo (Dalbergia spp.), sangre, guanacaste, carreto o cenicero (Pithecellobium saman), nogal (Juglans sp.) san juan (llamado también palo de agua o zopilote), santa maría o palo maría (Calophyllum brasiliense) y Cordia alliodora.

La producción anual de madera en trozas para aserrío y chapas ha sido la siguiente en los últimos veinte años (Anuario FAO de productos forestales):

(en miles de m3)

Categoría1961–65
por año
1966–70
por año
1971–75
por año
1976–77
por año
Latifoliadas  85  40    65    35
Coníferas865810  9901 080
Total9508501 0551 115

Las áreas aprovechadas anualmente son aproximadamente 30 000 ha. de pinares (1 080 000 m3/35 m3/ha) y 3 500 ha. de bosques latifoliados (35 000 m3/10 ha.).

Otros productos forestales

La producción de leña, fue estimada en 3 millones de m3 en 1961, y proyectada a 4 millones de m3 para 1975 en el documento (3).

La producción en 1973 de otros productos ha sido de 4 000 toneladas de resina, 800 toneladas de terpentina, 2 000 toneladas de aceite de liquidambar, 1 000 toneladas de tanino (mangle) y 50 toneladas de chicle (Achras zapote)

1.1.3 Situación actual de los volúmenes en pie

Las estimaciones para los bosques de latifoliadas varían de 75–100 m3/ha. (16) hasta 350–500 m3/ha.(9). Tomando también en cuenta los datos para los bosques de latifoliadas en Nicaragua, (100–150 m3/ha), podemos estimar que el volúmen promedio (VOB) por ha. es de 140 m3 para NHCf1uv (bosques vírgenes) y de unos 120 m3 para NHCf1uc (bosques ya aprovechados).

Según una evaluación de los diferentes resultados de inventario se llega a la conclusión que el volúmen bruto por ha. (sin corteza, d.a.p.> 15 cm) de bosques de pinos puros o mezclados es de 65–75 m3. Después del aprovechamiento se asume que quedan en pie 30 m3.

Los datos encontrados sobre el incremento anual medio en los bosques de pino, oscilan de 1 m3/ha/año (Mosquitia) hasta 2.5 m3/ha/año (Olancho) (12)(5). Existe uniformidad de opiniones con respecto a la constatación que el incremento podría mejorarse considerablemente.

Volúmenes en pie estimados a fines de 1980
(totales en millones de m3)

LatifoliadasNHCf1uvNHCf1ucNHCf1mNHCf2
VOBVACVOBAACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotaltotalm3/hatotal
14042103.0120142   8030
ConíferasNSf1uvNSf1ucNSf1mNSf2
VOBVACVOBAACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotaltotalm3/hatotal
70363518.130291.70.11.73012
Latifoliadas y coníferasN.f1uvN.f1ucN.f1mN.f2
VOBVACVOBAACVOBVOB
m3/hatotalm3/hatotalm3/hatotalm3/hatotaltotalm3/hatotal
-78-21.1-171-0.11.7-42

1.2 Plantaciones

Hasta el momento, unicamente se han hecho plantaciones en áreas donde la regeneración natural no es suficiente. Según la definición usada en este estudio, no se incluyen esos trabajos de regeneración artificial como plantaciones. Por consecuencia se puede considerar que no hay áreas de plantaciones actualmente en Honduras.

Existen planes para plantaciones de eucaliptos con el fin de producir carbön vegetal para la industria siderúrgica.

En 1965 existían 92 000 ha de plantaciones de cafetales. Para la sombra temporal se usa bananos y árboles de Crotalaria sp. mientras que las copas de Inga sp. y otras leguminosas aseguran la sombra permanente.

2. Tendencias actuales

2.1 Vegetación leñosa natural

2.1.1 Deforestación

Se estima que la deforestación total llegó a 75 000 ha. por año, durante el período 1963–1979 en base al número de familias rurales y suponiendo que cada uno desmonte 0.5 ha. por año. La deforestación en los pinares se basó en (18), mencionando 2 255 000 ha. de pinares para 1979, mientras que (5) indica 2 740 000 ha. para 1963, resultando para el período 1963–1979 en una pérdida promedia de 35 000 ha./año. Por consecuencia la deforestación en los bosques de latifoliadas, tiene que ser alrededor de unas 40 000 ha/año. Sin embargo, estos son promedios del período 1963–1979; muy probablemente la tasa de deforestación es más alta al final de este período que a comienzos, y se estima que la deforestación en el período 1976–1980 es del orden del 20% más alta que el promedio para 1963–1979.

Un control más estricto por parte de COHDEFOR y la disminución de terrenos con bosques aptos para uso agropecuario deberían traer en los pròximos años una reducción de la deforestación en los bosques de latifoliadas y su estabilización en los pinares.

Deforestación promedia anual
(en miles de ha.)

 1976–80 Períodos:1981–85
(proyecciones)
  
NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCf NHCf1uvNHCf1ucNHCf1NHCf2NHCf
1029391453 926351348
NSf1uvNSf1ucNSf1NSf2NSf NSf1uvNSf1ucNSf1NSf2NSf
122537542 122537542
N.f1uvN.f1ucN.f1N.f2N.f N.f1uvN.f1ucN.f1N.f2N.f
2254761995 2151721890

Areas de vegetación leñosa natural estimadas para fines de 1985
(en miles de ha.)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1mNHCf1(u)NHCf2NHCfNHCaNHc/NHOnH
2351074   130930616154602001 280
NSf1uvNSf1ucNSf1mNSf1NSf2NSfNSa  
3189935813693631732330  
N.f1uvN.f1ucN.f1mN.f1N.f2N.fN.a  
55320675826786693347790  

Se ha asumido la misma área de bosques de coníferas “intensamente manejados” (NSf1m) que en 1980 por la dificultad de proyectar el progreso de la ordenación.

Volúmenes en pie estimados para fines de 1985
(en millones de m3)

NHCf1uvNHCf1ucNHCf1mNHCf1NHCf2NHCf
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOB
332.4129 16224186
NSf1uvNSf1ucNSf1mNSf1NSf2NSf
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOB
2211  301.7  5411  65
N.f1uvN.f1ucN.f1mN.f1N.f2N.f
VOBVACVOBVOBVOBVOBVOB
5513.41591.721635251

En los próximos 5 años, Honduras perderá alrededor de 8 millones de m3 de madera, o sea 1.6 millones de m3 por año debido a la deforestación. Se puede comparar esta cifra con la de 650 000 m3 de madera destruída anualmente por los incendios forestales (5).

En el año 1971 existían ya 1 100 000 ha. deforestadas (convertidas en sabanas, matorrales y bosques secundarios) (12). Tomando en cuenta la deforestación posterior se llega, para 1980, a 1 730 000 ha. deforestadas.

Las mayores extensiones de tierras desmontadas se encuentran en los departamentos de Francisco Moruzón, Yoro, Olancho y El Paraíso. Sobre todo para el departamento de Olancho hay que temer que, una vez que el área sea abierta por carreteras buenas debidas al desarrollo de la industria forestal, la deforestación aumentará sino se toman las medidas adecuadas.

2.1.2 Degradación

Se estima que cada año un 20 a 50% del área de pinares está afectada por incendios causados en su gran mayoría por el hombre y a veces por las tormentas. Según archivos históricos se puede asumir que la práctica de la quema anual se ha efectuado siempre, al menos desde el período colonial. Muchos de los pinares son bosques secundarios, resultado de la limpieza y la quema del bosque original de latifoliadas (11). Después de la explotación de los pinares por los madereros, el campesino tiene la constumbre de utilizar estas superficies para poner su ganado y, cada año, quema para evitar el regreso de la regeneración leñosa y para mantener pastizales para su ganado (12).

Un caso de degradación pronunciada es el de los pinares de la Mosquitía (departamento Gracias a Dios): esos bosques, llamados sabanas, son muy abiertos, en parte debido a la sobreexplotación y en parte debido al fuego.

Intervalos más largos sin fuego, probablemente explican la existencia en el subpiso de robles y otras especies, suficientemente grandes para tolerar el fuego. Plantas de Pinus oocarpa pueden sobrevivir al fuego cuando tienen solamente 4–5 años de edad. Si se quema más joven, entonces se muere la parte superior, pero retoñan de manera que se forma otra troza, después de algunos años sin fuego (11). La quema anual o casi anual prohíbe la acumulación de combustible y permite evitar fuegos de gran intensidad, que matarían los arbustos y posiblemente quemarían incluso las copas de los árboles (11).

Los matorrales (nH) que derivan de los pinares por la acción del fuego, totalizan superficies considerables, por ejemplo en el área del proyecto de Agua Fría (centronorte) donde ocuparon en 1965 el 20% de una área considerada como forestal (6).

2.1.3 Tendencias en el aprovechamiento

Se estima que la producción por ha. en los pinares se mantendrá estable en 35 m3 en los próximos años. El volúmen extraído por ha. en los bosques de latifoliadas podría aumentar de algunos m3. No se prevé tampoco cambios importantes en la producción total de madera para aserrío y chapas, ni en las áreas aprovechadas anualmente tanto en los bosques de latifoliadas como en los pinares.

Las especies latifoliadas más importantes son caoba y cedro. Sin embargo, a medida que estas especies en los bosques de fácil acceso se agotaran las otras especies aumentaran en importancia. En los próximos años, ellas debían seguir aumentando en importancia pero no tanto en número (15 especies en 1980)

2.2 Plantaciones

Las actividades de regeneración artificial de los pinares continuarán. No se puede prever en este momento si se establecerán plantaciones en el sentido de este estudio (como las de eucaliptos para carbón vegetal ya mencionadas en la sección 1.2)

Bibliografía

(1) F.H. Vogel 1953 “Los bosques de Honduras” - Servicio Forestal de Honduras, Dirección General de Recursos Naturales, Ministerio de Agricultura - Tegucigalpa

(2) Departamento Forestal, Dirección General de Recursos Naturales, Ministerio de Recursos Naturales. 1960 “Nuestros bosques” - Tegucigalpa

(3) Tolumne Corp./FAO 1963 “A Preliminary Investigation of Forest Industries Opportunities in Honduras”-Final Report - Roma

(4) Tolumne Corp./FAO 1965 “Technical Report on Forest Inventory of Pine Area West of 87° Longitude, Honduras (Departaments of Franciso Morazán, Yoro y Comayagua)” - Roma

(5) FAO 1968 “Survey of Pine Forests” - Final Report FAO/SF:26 - HON 50 - Roma

(6) FAO/IDB 1969 “The Olancho Forestry Project” - Vol. III-Washington D.C.

(7) FAO/BID 1969 “Informe sobre el proyecto de desarrollo forestal de Agua Fría, Honduras” - Informe No. 3/69 Hond.1 - Washington D.C.

(8) S.Haugaard 1970 “Fibrous Resources of Honduras” - (mimeógrafo)

(9) C.J. Bergendahl 1972 “El proyecto de industrias forestales de Olancho”- Informe del PNUD al Gobierno de Honduras - Roma

(10) K.B. Smith 1972 “Forest Industry Development in Honduras: a Case for the Pulp and Paper Industry”- A thesis submitted in partial fulfillment of the requirements for the Master of Science degree, State University College of Forestry at Syracuse University

(11) Clewell, A.F. 1973 “Floristic Composition of a Stand of Pinus oocarpa in Honduras” - Biotrópica 5 (3) 175 – 182

(12) FAO 1973 “Planificación de la utilización de los recursos forestales. Antecedentes básicos”-UNDP/FAO/HON/71/511 - Documento de trabajo No. C-5 basado en la labor de P. Harou - Tegucigalpa

(13) FAO 1973 “Industrias forestales: diagnosis, aproximación de costos y recomendaciones”-UNDP/FAO/HON/71/511-Documento de trabajo No. C-9 - basado en la labor de P.Harou - Tegucigalpa

(14) Haider, A. 1973 Outline of Consultant Report FAO/HON/71/511 - Roma

(15) PNUD/FAO/COHDEFOR 1975 “La política forestal de Honduras”- TF/HON/71/511 - basado en la labor de G. Gortaire I - Tegucigalpa

(16) Simons Lmt.et al 1975 “Industrialization of the Olancho Forest Reserve”- Volume I - Resource and Economic Study - Vancouver

(17) PNUD/FAO/COHDEFOR 1977 “Central de Aserrío Siguatepeque, S.A. de C.V. Estudio de factibilidad”-Tegucigalpa

(18) COHDEFOR 1979 “Inventarios forestales de Honduras - Información básica” - Tegucigalpa


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