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ANNEXE F

Prospection-pêche des bassins côtiers

1. Le milieu

Quatre rivières importantes, Dande, Bengo, Cuanza et Longa (provinces de Bengo, Luanda, Cuanza N et S) ont dans leur cours inférieur, une pente telle qu'elles coulent dans des larges vallées, formant de nombreux méandres ainsi que des lagunes latérales, dont une vingtaine, très grandes, ont plus de 1 000 ha de superficie. Les fonds de ces vallées constituent en outre des zones inondables plus ou moins étendues dont certaines parties sont de nature marécageuse. Une estimation très préliminaire, de quelque 500 km2 d'eaux libres (lagunes plus rivières) a été faite sur la base des cartes au 1:100 000è, consultées à l'Institut de géodésie et cartographie, à Luada (feuilles No. 71, 89, 90, 107, 108, 109, 126, 146 et 147).

Un problème écologique général dans ce milieu paraît être la prépondérance de végétation aquatique envahissante, notamment Typha et Cyperus papyrus et, dans une moindre mesure Eichornia et Pistia. Dans les cas où le(s) chenal(aux) menant du lit mineur des rivières aux lagunes latérales se maintient libre de bouchon végétal (généralement Typha ou Papyrus) elles continuent à être productives pour la pêche. Cependant, lorsque ces chenaux se bouchent de manière plus ou moins permanente, les lagunes ont tendance à être progressivement envahies et transformées en marais par le développement excessif des plantes aquatiques. C'est le cas, par exemple, de la lagune Panguila (riv. Bengo, au N. de Luanda), déjà presque complètement bouchée, et Banda sur la même rivière. Les pêcheurs n'ont pas les moyens de déboucher les chenaux.

Un facteur compliquant et aggravant la situation est la construction de plusieurs barrages (notamment des retenues d'eau sur la Bengo et la Cuanza afin d'alimenter Luanda en eau et électricité) ce qui régularise les crues et empêche celles-ci de forcer le passage dans les chenaux bouchés. Ainsi peu à peu toutes les lagunes risquent de disparaître pour se transformer en marais insalubres.

Pour un bon développement intégré de ces vallées, il faudra donc étudier et appliquer des mesures d'aménagement et gestion qui assurent le bon écoulement des eaux et l'accès aux lagunes. Une première mesure à prendre (assez simple), consisterait à déboucher les chenaux envahis de plantes aquatiques et à les maintenir ouverts (par des dragages, si nécessaire).

Ces rivières sont permanentes, avec un débit considérable durant toute l'année. Dans la Cuanza, l'influence des marées se fait sentir jusqu'au Bom Jesus, bien en amont de l'embouchure.

La différence de niveau entre l'étiage et la crue maximale serait de l'ordre d'un à deux mètres seulement, du moins dans les rivières visitées (Bengo et Cuanza) probablement en grande partie due à l'effet des barrages.

La végétation, tant dans l'eau que sur les berges, est très riche, dense et variée, tandis que les eaux, sauf dans les lagunes déjà transformées en marais (Panguila), sont peu transparentes et riches en phytoplancton (vertes ou vert-jaunâtres).

Les tiges immergées sont couvertes de périphyton. Des forêts-galeries bordent la plupart des chenaux principaux (composées en grande partie de palmiers (Elaeis, doume et de mimosées). La végétation des pentes et hauteurs est typiquement xérohylle (à dominante de baobabs et Euphorbiacées).

Les fonds sont argilo-sablonneux, généralement aussi recouverts d'une éaisse couche de vase organique; dans les lagunes la profondeur de celles-ci ne dépasse guère quelques mètres.

Les eaux ont un pH variant de légèrement acide (marais) à légèrement alcalin.

Ce milieu possède une faune très riche en invertébrés (surtout insectes, mollusques) et en oiseaux aquatiques ou associés. Les reptiles (crocos, varans, tortues) sont bien représentés, les mammifères, fort chassés (hippos, lamantins), moins. Le parc de Quissama, bordé par la Cuanza, au Nord et à l'Est, est sérieusement braconné malgré les efforts du personnel responsable. Il y aurait lieu d'étendre la composante marine de ce parc vers le large et vers le Nord pour inclure la baie et la péninsule de Mussulo (pour défendre cette vaste frayère menacée par les développements et pour la protection des tortues). Une assistance a été donnée au directeur du parc pour la formulation d'une requête, afin d'entamer une étude à ce sujet. La pêche n'est pas permise dans les limites du parc.

2. La pêche et les poissons

Parmi les espèces connues de ces rivières, les cichlidés (Tilapia), les silures (Clarias surtout), ainsi que des espèces marines euryhalines (Mugilidae, Polynemidae) près des embouchures sont les plus pêchés. La composition des espèces varie cependant d'un système et d'une lagune à l'autre. Quoique la faune ichthyologique de ces rivières est mal connue, il paraît évident qu'elle diffère d'un bassin à l'autre avec un degré d'endémicité très net (isolement) et qu'elle est en outre assez appauvrie, car certaines niches écologiques ne paraissent pas utilisés. C'est le cas notamment pour les pélophages, et les macrophytophages, qui ne sont apparemment pas représentés. Les cinq lieux de pêche visités (quatre lagunes, sur la Bengo et la Cuanza et l'embouchure de cette dernière) totalisaient environ 90 pêcheurs professionnels. Une extrapolation sur la base de la superficie estimée des eaux donne environ 1 300 pêcheurs actifs pour toute la région. Beaucoup ne pêches pas (plus) par manque d'équipement. Le matériel dont ils disposent est soit artisanal (fait par eux-mêmes ou par d'autres artisans sur place) tels les pirogues, canots à rame (en bois), les rames/pagaies, les cordages, etc., soit “importé” comme les nappes de filet, souvent récupérés sur la pêche maritime ou achetés (quand l'occasion se présente) et fabriqués en Angola, et les flotteurs, les hameçons, têtes d'harpon, etc.

La pêche s'exerce principalement de jour, au moyen de filets maillants, ceux-ci étant disposés (souvent sur des lignes de piquets placés en permanence) et l'eau frappée à coups de bâton (ou à coups de boutoir 1 dans les zones herbeuses) afin de chasser le poisson vers le filet. Le produit ainsi débarqué est frais et de bonne qualité, l'opération ne durant que quelques heures. Peu de pêcheurs utilisent les lignes et les palangres (plutôt dans les rivières que les lagunes). Les palangres ont de 50 à 100 hameçons (de 2–4 cm), espacés de 1 m environ, sur avançons de 50 cm. Les sennes ne sont utilisées qu'en certains lieux, près des embouchures principalement. Les filets sont correctement montés, avec des flotteurs en papyrus, polystyrène (récupéré sur les emballages) ou en plastique et du lest en pierres généralement. Les mailles (étirées) sont de 5 à 9 (10) cm, parfois plus petites (pour les sennes) et généralement avec du fil trop gros (filet sans noeuds pour chaluts et sennes). Ainsi les grands poissons (Clarias) reproducteurs ne sont que peu capturés, sauf sur les lignes et parfois avec les harpons et sennes.

1 Bâtons de 2–2,5 m de long avec un gros bout conique de ± 25 cm de diamètre.

Les harpons sont principalement utilisés pour immobiliser les grands poissons et pour la chasse à la tortue, lamantin, croco, hippo.

Les pirogues (3 à 5 m) sont utilisées partout mais les canots à rames dominent sur les lagunes. Il m'y a pas de mécanisation et les pêcheurs déclarent ne pas avoir grand besoin de moteurs, les distances étant généralement faibles.

La pêche se pratique tous les jours, sauf durant les hautes eaux (novembre à juin) quand les captures diminuent fortement. Le rendement moyen par pêcheur (observé en septembre) se situe entre 3 et 7 kg par jour, parfois jusqu'à 20 kg par jour.

Un coup de senne à l'embouchure de la Cuanza captura trois grands capitaines (Polynemus quadrifilis) de 30–40 kg chacun et plus d'un mètre de long (18–23 annex sur les écailles). Ces poissons furent immédiatement vendus à Kz 3 000 pièce. Partout la vente se fait en frais, sur place, à raison de Kz 100–150/kg, soit aux consommateurs, soit à des revendeurs (euses). Ces prix sont bien au-dessus de ceux officiellement fixés, mais comme la demande dépasse l'offre, les prix pratiqués sont souvent 3–5 fois (et jusqu'à 10 fois) plus élevés.

Les excédents, surtout provenant des lieux où l'accès est plus difficile, sont séchés ou fumés, généralement salés (avec du gros sel) du moins pour les silures. Ce traitement est très artisanal, ce qui n'est pas un mal, mais la négligence à tous les stades, depuis l'étripage (généralement bien fait mais avec lavage dans une eau sale), le salage (sel souvent mal réparti), le séchage (claies pas assez inclinées), le fumage (trop chaud et fumoirs mal conçus), jusqu'à l'emmagasinage (n'importe où, y compris sur le toit des cases!) donne un produit de qualité douteuse, souvent infesté de dermestes et d'asticots alors qu'avec un peu plus de conscience professionnelle il serait possible de produire du poisson bien traité avec les moyens existants.

Il y a un manque total d'encadrement (surtout technique) des communautés de pêcheurs et fort peu d'entre eux se sont organisés, la plupart exerçant toutes les activités individuellement ou par paires et vivant à un niveau de subsistance (malgré le prix élevé du poisson, car les autres denrées dont ils ont besoin, coûtent aussi chères. D'autre part la difficulté d'obtention de matériel de pêche freine sérieusement la production. Certains pêcheurs, comme ceux de la lagune Banda et Lumango (sur le Bengo) ont commencé à former une coopérative, et ont quelques idées sur la gestion (notamment d'alterner les activités de la pêche entre deux lagunes, afin de ne pas surpêcher). Un des freins à la production est aussi le manque d'un magasin sur place qui vendrait toutes sortes de denrées, surtout alimentaires, car ils perdent beaucoup de temps à chercher celles-ci ailleurs.

Conclusions

  1. Du point de vue environnement, il est nécessaire d'étudier l'effet à long terme des ouvrages de retenue et autres développements et de procéder au contrôle des plantes envahissantes (surtout par le nettoyage des chenaux menant vers les lagunes);

  2. La faune ichthyologique est certainement incomplète dans le bassin du Bengo et probablement aussi ailleurs. Il faut donc procéder à l'étude des possibilités d'introduction de certaines espèces, notamment un pélophage (Citharinus par exemple), d'herbivores comme les grands Distichodus et T. rendalli (qui existerait dans le haut Cuanza, mais ne rencontre peut-être pas des conditions écologiques adéquates dans le cours inférieur, peut-être à cause du manque de fonds propres où se reproduire). Les mormyridés font aussi défaut apparemment. Il y a donc une série d'introductions possibles, utilisant des espèces qui existent en Angola dans le bassin du Congo et qui ne risquent guère de perturber l'équilibre écologique comme, par exemple, la carpe, espèce palearctique, qui peut causer de sérieux dégâts en milieu tropical.

  3. Les pêcheurs ont besoin d'assistance technique pour développer et mieux exploiter la ressource ainsi que pour s'organiser afin de s'approvisionner en équipements, matériaux et biens de consommation. De même, en ce qui concerne le traitement et la commercialisation.

    Le service des pêches n'ayant pas les moyens de leur venir en aide, une proposition de projet a été préparée afin que le Gouvernement puisse la soumettre aux agences intéressées pour financement et exécution (voir annexe A).

  4. Le développement de la pêche dans le Cuanza en particulier, devra s'accommoder avec le secteur des parcs nationaux, étant donné que le Parc de Quissama incorpore près de la moitié de la vallée de la basse Cuanza. Les deux services (Parcs et Pêches) devront se mettre d'accord sur les modalités et la réglementation des activités de la pêche dans cette zone (notamment pour arrêter le braconnage des pêcheurs, surtout sur le lamantin).

ANG/80/027.Développement de la pêche dans la prinvce de Moxico

Document de projet (Annexe I)

Plan de travail du projet

1. Introduction

Le présent plan de travail est basé sur le document du projet révisé par la mission préparatoire (1981) et sera finalisé par l'expert technologiste de pêche avec le chef du secteur pêche/pisciculture continentale du Ministère d'agriculture lors du démarrage du projet.

2. Activités et calendrier approximatif

(voir tableau ci-joint).

2.1 Mission préparatoire: fin juillet - début octobre 1981.

2.2 Commande de l'équipement: durant 1981 (pour les matériaux de pêche surtout) et au début de 1982 (par les experts) pour les derniers éléments requis.

2.3 Arrivée de l'équipement: Action conjointe du PNUD, du Gouvernement et des experts pour accélérer les formalités d'arrivée et l'acheminement vers Moxico.

2.4 Recrutement du personnel: Action du PNUD et de la FAO (personnel international) et du Gouvernement (personnel national).

2.5 Installations du projet: Action du Gouvernement pour l'obtention (construction des logements et bâtiments meublés requis - voir document projet II, G).

Certaines de ces installations pourront être construites en matériel local (les hangars, par ex.).

2.6 Démarrage du projet: Organisation de l'unité de support technologique et de vulgarisation basée à Luena (voir organigramme ci-joint) et la mise en place des centres communautaires de pêche dans des sites choisis (à Cameia, Dilolo et au Chifumage, près de Cazombo).

2.7 Distribution de l'équipement: Ceci doit être effectué par le personnel du projet lui-même, sans passer par d'autres intermédiaires. Les modalités de distribution seront établies entre les pêcheurs (associés de manière coopérative aux CCP) et le personnel du projet.

Cette distribution ne sera pas gratuite, mais le Gouvernement instaurera un système de crédit qui sera ouvert à tous les pêcheurs désirant s'associer aux CCP (fonds roulant), afin de leur permettre d'acheter le matériel qu'ils désirent (la quantité en sera limitée cependant). Le remboursement se fera selon un système à détailler lors des discussions préliminaires et les fonds ainsi récupérés pourront être utilisés à l'achat d'autres matériaux et biens de consommation afin de (ré)-approvisionner les centres. Ceux-ci ne pourront être vendus qu'aux pêcheurs associés aux CCP et à leurs familles.

2.8 Développement et formation

2.8.1 Général: Dans le cadre du programme de fonctionnement des CCP soutenus par l'USTV (voir annexe II) les activités de développement et de formation se dérouleront conjointement de manière soutenue.

Les pêcheurs seront encouragés à participer à toutes les activités des CCP (y compris la planification de celles-ci) et ils choisiront parmi eux quelques éléments qui seront formés de manière intensive (et qui accompagneront aussi l'USTV dans d'autres lieux). Ces pêcheurs-moniteurs, peu à peu seront appelés à prendre en charge la gestion des centres et ceux qui se spécialiseront (dans le traitement du poisson, par ex.) se responsabiliseront dans leur communauté de la provision des services dans leur spécialité.

La rémunération des services fournis (par les “spécialisés”, par ex.) dans le cadre du CCP, (coopérative) sera établie de commun accord avec la communauté de pêche.

Un point capital pour le déroulement effectif de ces activités sera d'assurer la communication rapide et constante dans la langue locale, entre les pêcheurs et le personnel du projet. Pour cela, chaque centre, ainsi que le siège du projet, devra être équipé d'un poste de radio-communication et une des tâches principales des 3 assistants techniques affectés aux centres sera d'assurer la radio-communication journalière avec l'USTV.

Les problèmes et questions qui se posent sont presque toujours urgentes et si les pêcheurs doivent attendre des semaines avant d'avoir une réponse, ils se découragent et le CCP perdra sa fonction principale: être un centre d'inspiration pour la communauté.

2.8.2 Atelier de construction de bateaux: localisé dans le CCP du lac Dilolo, cet atelier sera sous la responsabilité d'un technicien du projet (volontaire des Nations Unies ou technicien Zambien) et pourvu de l'outillage requis pour la construction de canots et pirogues en planche (du type “bababa boat”) 1 des modèles requis par les pêcheurs. Il devra aussi étudier la possibilité d'un modèle adapté pour le transport motorisé (du poisson) par la rivière surtout pendant la saison des pluies. Des éléments sélectionnés parmi les communautés locales (de pêcheurs ou d'autres), désirant se spécialiser dans ce domaine, recevront une formation pratique sur place, pouvant être éventuellement complétée ailleurs (en Zambie, par ex.), durant la 2è phase du projet.

2.8.3 Pêche expérimentale: l'amélioration des méthodes actuelles et l'introduction de nouvelles techniques, adaptées à l'environnement, est importante, surtout dans les lieux où les techniques traditionnelles s'avèrent inefficaces. Par exemple, la pêche dans le lit mineur des rivières s'avère très difficile avec les méthodes connues localement, et il faudrait essayer les nasses et les filets à l'étalage (du type chalut, fixé à des poteaux sur les berges et avec une poche qui peut être relevée et vidée dans un canot au milieu du courant) entre autres. Les rivières Luena, Lumèje, Cassai, visitée près de Luena, présentent des conditions adéquates pour l'utilisation de ces filets. Toutefois l'emploi des filets à l'étalage en rivière pourra être réglementé (espace et durée d'utilisation) afin d'éviter une obstruction permanente ou quasi totale des cours d'eau.

2.9 Enquêtes

2.9.1 Sur la pêche: celle-ci devra être initiée quelques mois après l'arrivée de l'expert technologiste, afin qu'il puisse se familiariser au préalable avec le terrain et les conditions locales. Elle devra s'étendre sur un cycle complet d'un an, puisque la pêche présente des variations saisonnières marquées tant dans ses méthodes que dans sa localisation et son intensité.

2.9.2 Socio-culturelles et socio-économiques: Ces domaines se complétant et étroitement associés, les consultants devront arriver durant la même époque et, dans une large mesure, travailler ensemble, au moins durant quelques semaines. Cette enquête devant déterminer en partie la nature, les priorités et les modalités des activités de soutien de l'USTV aux CCP, devra donc se faire le plus tôt possible après le démarrage du projet.

2.9.3 Traitement et commercialisation: Celle-ci aussi devra se faire dans les débuts du projet et le consultant devrait arriver à temps pour passer une semaine environ avec les consultants en développement et socio-économie, afin de profiter de leurs expériences pour mieux orienter son travail.

1 Références: Schreder, J.L. (1979) Report on the construction of prototype Fishing boats, FAO/TF/ZAM9(NOR), 66 p.

2.9.4 Biologie/Statistiques: Celles-ci peut se faire durant la première ou la deuxième année (le plus tôt serait le mieux) mais doit de préférence avoir lieu durant l'époque de pêche intensive (juillet-novembre).

2.9.5 Législation/Planification: Il est recommandé de faire venir ce consultant en même temps que le biologiste afin qu'ils puissent travailler ensemble, surtout en ce qui concerne la protection et la gestion des ressources. Il sera utile que ce consultant puisse également discuter avec celui en traitement/ commercialisation, les points concernant sa spécialité devant être inclus dans la législation (qualité des produits, par ex.) et la planification future.

2.10 Préparation du plan intégré

Celui-ci sera fait conjointement avec les communautés de pêche, le personnel du projet, les autorités locales et le Gouvernement central (Ministère de l'agriculture); de la Coopération et toute autre instance concernée (FAO, ou autres organisations exécutant des projets dans la province). Les données/idées à incorporer à ce plan peuvent déjà se réunir dès la lère année d'exécution du projet.

2.11 Préparation du plan national: Celui-ci, avec proposition d'au-moins 2 projets (voir rapport de la mission préparatoire); un développement de la pisciculture et un de soutien à la pêche artisanale dans des rivières, lagunes et plaines d'inondation de la province de Luanda, principalement, sera préparé surtout par le consultant “ad hoc” et devra être finalisé (éventuellement par une mission préparatoire) dès la fin de 1983 au plus tard, afin que ces projets puissent démarrer en 1984.

2.12 Divers

Des fonds sont prévus pour une assistance d'urgence à la pisciculture, c'est-à-dire pour l'obtention d'alevins (de Tilapia nilotiea), vraisemblablement de Brazzaville, afin de stocker des stations piscicoles en voie de récupération. Il s'agit donc de l'achat d'au-moins 20 000 alevins et du voyage de l'accompagnant des services de pêche continentale.

2.13 Rapport final

Celui-ci sera dressé sous la responsabilité de l'expert principal (technologiste pêche) avec la contribution de tous ceux ayant participé au projet, selon les normes établies par les Nations Unies (FAO) pour ce type de rapport. Il inclura en annexe tous les rapports techniques et autres (rapports trimestriels, par ex.) produits durant le projet

3. Tâches du personnel du projet

3.1 Personnel international

3.1.1 Expert technologiste des pêches

  1. Etablissement et fonctionnement du siège du projet à Luena, Unité de Support Technologique et de Vulgarisation (USTV);

  2. Etablissement de 3 centres communautaires de pêche (CPP), à Cameia (lac de Cameia), Dilolo (lac de Dilolo) et sur la rivière Chifumage, à l'Ouest de Cazombo;

  3. Programmation des activités et leur execution;

  4. Distribution de matériel/équipement aux pêcheurs accrédités;

  5. Formation de pêcheurs-moniteurs sélectionnés (par la communauté de pêche), comprenant: formation technologique (montage et utilisation des engins; utilisation, entretien et réparation des moteurs (avec le mécanicien): maniement des bateaux; traitement du poisson (préparation, salage, séchage, fumage, emballage, emmagasinage).

  6. Enquête sur la pêche (efforts, production, autres paramètres;

  7. Coordination des activités des autres membres du personnel technique (y compris les consultants).

  8. Contribuer à l'élaboration du plan intégré de développement de la pêche continentale pour le pays.

  9. Préparation de rapports, y compris le rapport final.

    N.-B.: la majorité des pêcheurs ne parlant pas le portugais, il est conseillé à l'expert d'apprendre la langue locale.

3.1.2 Technicien en construction de bateaux:

  1. Etablissement d'un atelier de construction de bateaux au CCP de Dilolo;

  2. Programmation et exécution des activités;

  3. Formation de pêcheurs/autres personnes sélectionnées pour se spécialiser en construction, entretien et réparation de bateaux;

  4. Contribuer à d'autres activités du projet (enquêtes, formation, planification des activités ultérieures).

  5. Préparation des rapports concernant son secteur d'activité.

3.1.3 Consultant en développement de communauté et coopératives

  1. Assister au développement des CPP et de leurs activités (programmation; problèmes particuliers, surtout concernant la formation, communication, relations et participation de la communauté avec le Centre, développement coopératif);

  2. Enquêtes sur les points particuliers pouvant constituer des contraintes (conflits, manque de communications), la vulgarisation, les relations pêcheurs-CCP-Gouvernement, etc.;

  3. Participation à la préparation du plan intégré pour la pêche continentale, en particulier pour la phase suivante du projet;

3.1.4 Consultant socio-économiste

  1. Effectuer une enquête sur la structure et la dynamique des Communautés de pêcheurs, leurs relations avec les autres communautés et l'impact des actions et apports extérieurs (du Gouvernement, du projet, etc.), afin de déterminer leur adaptabilité;

  2. Etudier et résoudre les difficultés d'ordre social, culturel et économique qui constituent un frein au développement des communautés de pêche, surtout en relation avec le développement des CCP et de l'organisation coopérative;

  3. Recommander les mesures et méthodes adéquates, dans le cadre du projet et des actions gouvernementales, afin d'assurer l'intégration des pêcheurs dans le développement politico-social du pays avec un minimum de conflits;

  4. Contribuer à l'établissement du plan d'action intégré pour le développement de la pêche dans la province et de la phase suivante du projet.

3.1.5 Consultant en traitement et commercialisation

  1. Dans le cadre des CCP, installer, démontrer et enseigner aux pêcheurs et/ou leurs familiers des méthodes simples mais efficaces de manutention, salage léger (en saumure); séchage et fumage du poisson;

  2. Former, dans la mesure du possible, quelques techniciens (spécialisés) parmi la communauté;

  3. Préparer et démontrer les outils/installations simples (bacs à saumure avec un ½ fût; fumoirs portatifs en fûts de 200 1, claies portatives, etc.), pour le traitement de petites quantités de poisson dans les camps de pêche (notamment le “toqueta”);

  4. Effectuer une enquête sur la commercialisation et les problèmes qui y sont associés ainsi que des besoins en infra-structures;

  5. Participation à la préparation du plan intégré du développement.

3.1.6 Consultant en biologie des pêches et bio-statistiques

  1. Enquête sur l'effort de pêche et l'impact de celle-ci sur les stocks de poisson; sur la production; sur les espèces et sur leur principaux paramètres biologiques;

  2. Etablissement de formulaires bio-statistiques pour l'enregistrement routinier des données essentielles bio-statistiques concernant les captures et l'effort de pêche, afin que celles-cipuissent être analysées et fournir la base pour une gestion rationnelle de ressources;

  3. Compléter la clef d'identification des poissons de l'Angola préparée durant la mission préparatoire;

  4. Participer au plan de développement intégré de la pêche dans la province et pour les recherches biodynamiques à effectuer dans les phases suivantes.

3.1.7 Consultant en législation et planification

  1. Enquêter sur les caractéristiques de la pêche et de ses activités connexes afin d'établir les besoins et les modalités d'une législation adéquate (avec le conseil et l'assistance du personnel du projet, du Gouvernement et la participation des pêcheurs);

  2. Formulation d'une législation concernant le secteur pêche continentale et discussion de celle-ci avec les organismes et personnes intéressées (y compris les pêcheurs);

  3. Elaboration d'un plan de développement de pêcheries continentales angolaises, avec propositions de projets (y compris le plan intégré pour la province de Moxico), avec la collaboration des autres instances (projet, autorités provinciales, Ministère de l'Agriculture, etc.).

3.2 Personnel national

3.2.1 Co-directeur du projet: Il travaillera à tout moment en étroite et continue collaboration avec le conseiller technique principal et les consultants, participant à toutes les tâches, afin d'acquérir l'expérience générale requise pour prendre en charge le soutien aux CCP après le départ de l'expert.

En outre, il assurera la liaison permanente entre le projet et les autorités provinciales ainsi qu'avec le Gouvernement central.

3.2.2 Maître pêcheur: Devra travailler sous la direction technique de l'expert principal et assurer en particulier la distribution du matériel de pêche, la formation des pêcheurs en technologie (montage,

utilisation et réparation des engins). Il participera selon la nécessité, dans les enquêtes à mener par des consultants, en particulier concernant la pêche et la biologie des poissons.

3.2.3 Les assistants techniques: Un, posté en permanence dans chaque CCP sera chargé d'assurer la liaison continue entre le projet et les pêcheurs.

Il travaillera en collaboration étroite avec les experts, techniciens et consultants du projet d'une part, et les pêcheurs d'autre part, s'associant ainsi à une variété d'activité lui permettant d'acquérir une expérience et une compréhension générale des problèmes à résoudre.

Il devra former le lien communication privilégié entre la communauté des pêcheurs et les autorités et devra être en mesure de recevoir, aider à formuler et à transmettre (par radio, par ex.) les besoins, idées, questions et problèmes des pêcheurs. Il sera responsable, avec les pêcheurs, du maintien et du fonctionnement de routine du CCP.

3.2.4 Le mécanicien: Il devra être essentiellement mobile afin de pouvoir travailler dans tous les CCP ainsi qu'au siège du projet lorsque cela sera nécessaire. Son programme de travail routinier devra être flexible afin de pouvoir remédier aux pannes éventuelles avec rapidité.

4. Cadre institutionnel: (voir document du projet).

5. Infrastructures: (voir document du projet).

Celles-ci sont essentiellement constituées par:

5.1 Les infrastructures physiques: avec

5.1.1 L'infrastructure routière (et associées).

5.1.2 Les infrastructures en bâtiments divers détaillées dans le document de projet.

5.2 Les infrastructures humaines: avec:

5.2.1 Le personnel;

5.2.2 Les communications à l'appui du développement (voir document de projet II, J), où devra être pris en considération:

  1. le groupe visé (communauté);
  2. la nature (contenu);
  3. le pourquoi (but);
  4. le comment (moyens);
  5. le temps (quand);
  6. l'exécutant (par qui) - les communications à développer. Tout ceci devra donc être recherché parmi l'audience visée et planifiée au cours du projet.

6. Rapportage: (voir document de projet).

7. Equipement

La liste ci-après pourra être complétée et détaillée par les experts dès le démarrage du projet.

 Prix (US $)
- 1 véhicule tous-terrain, diesel (station wagon)8 000
- 2 camions de 5 t, diesel30 000
- 5 mobylettes/motos (50 cc)2 500
- 15 bicyclettes (à gros pneus) 12 000
- 15 moteurs hors-bords: 3 Volvo Penta U 22 (10 cv)6 000
3 Seagull 90 (½ cv)
1 100
3 " 75 (1 cv)
800
3 " 55 (2 1/2 cv)
700
3 " 45 (1 cv)
600
- 12 bateaux: 6 pirogues “banana boats” (Zambie) (4,5; 5,85; et 7,2 m).11 000
"     6 canots aluminium (4 m) (France)7 000
  N.-B. 30 bateaux (RANA Trim), Norvège, déjà commandés par la FAO37 000
- Equipement/matériaux de pêche (voir listes annexes) pour distribution aux pêcheurs et pêche expérimentale)16 500
N.-B. en partie déjà commandé par la FAO 
- Equipement de traitement:10 000
  • bacs à saumure 2 
  • fumoirs 2 
  • tables2 
  • petit matériel divers 

1 Pour distribuer aux pêcheurs pour le transport du poisson en saison des pluies
2 En matériel et de constructions locales (en fût de 200 1, par ex. pour les bacs à saumure et fumoirs portatifs.

 Prix (US $)
- Equipement de camping (pour 3 personnes):6 000
  • 1 tente
  • 3 lits + literies (et moustiquaires)
  • malle cuisine
  • malle bain
  • 4 chaises + table
  • frigo (à pétrole ou gaz) de 1/4 m2
  • lampes et réchaud camping (gaz)
  • divers
- Equipement de bureau: 2 machines à écrire (une portative)800
1 polycopieuse2 000
divers200
- Equipement de labo (microscope, pH-mètre, oxymètre, carotteuse à main pour études sous-sol, petit matériel)5 000
- Lecteur de microfiches (Hell Howell SR VIII600
- 1 Générateur portatif1 000
- 1 Chargeur de batteries500
- Livres, publications, micro-fiches (voir liste en annexe)3 000
- Equipement audio-visuel (épi-diascope + accessoires; divers)3 000
- 4 Radios récepteurs/émetteurs puissance suffisante pour 500 km + batteries5 000
- 4 Calculatrices électroniques800
- Outillage (pêche, mécanique, construction de bateaux) (et petit matériel divers)11 000
- Fournitures (pour les magasins des CCP) comprenant: vêtements, tissus, articles de toilette, nourriture, articles divers, radios, piles, lampes, etc.10 000
(Assistance d'autres organisations si possible: Ministère du Commerce Interne, PAM)
TOTAL US $258 600
30 % transport sur 130 000 $34 000
TOTAL (arrondi)300 000

1 En béton, par ex. pour fabrication locale d'ancres pour les filets et les canots.

Adresses utiles

1.Equipement pêche
1.1MUSTAD (hamecons, etc.) - Box 79, Lilleaker, OSLO 2, Norvège. Télex: 16670 MUSTA - Telegr:HOOKNAID
1.2ANZA BV (filets, etc.) - Spoorstrat 29, 7311 PE,  Apeldoorn, Pays-Bas. Télex: 49187
1.3SAINT FRERES (branche, filets): Etaples, 68630, France
1.4TOYAMA fishing net Ltd - (filets, etc.) - Awaji-Machi, 2 chome OSAKA, Japon
1.5SAME HAE Fishing net Co (filets, etc.), 15 Puam Dong, Pusanjinggu, Korée du Sud - PUSAN
1.6ATLANTIC & GULF Fishing Supply Corp (tout) - 591 SW 8th Str. Miami, PLA 33130 - USA
1.7SEDEI SRL (tout) - Via Savelli 15, 35100 PADOVA (Italie - Télex: 430313 Saima x Sedel - Telefon: (049) 654034 654765
2.Moteurs
2.1Volvo Penta (hors-bord U 22 + moteurs diesel) - AB VOLVO PENTA S. 40508 Gotheborg, Suède - télex: 27524
2.2Petter marine diesels (moteurs diesel: 6 HP) - Petters Ltd. HambleLane, Southampton S 03 5N - Angleterre
2.3Seagull (hors-bords) 1–6 1/2 CV) - British Seagull Co, Fleet Str. Poole, Dorset, England, BH. 177A - Telex: 417141
3.Bateaux
3.1Neil Marine (Bateaux en fibre) - Box 1026, Colombo, 4 Sri Lanka - Telegr.: Neilmarine, Télex: 1128 Comombo
3.2Boat-byggeri A.S. (bateaux fibre) - Boks 200, Stord, Norvège
3.3Richeux (bateaux aluminium) - 43 Rue d'Alsace, 35400 St. Malo, France
4.Lecteur de Microfiches
4.1Bell & Howell SA Santry Ava, Santry, Dublin 9 - Irlande

ANNEXE AU PLAN DE TRAVAIL

Bibliographie et liste de livres/publications à commander
(* = publications importantes)

1 - Barbard, K.H., 1948 Report on a collection of fishes from the Okavango river, with notes on Zambesi fishes. Ann.S.Afr.Mus. 36(5): 407-58

2 - Bell-Cross, G., 1965 Movement of fishes across the Congo-Zambezi watershed… Proc.Cent.Afr.Sci.Med.Congress (1963)

3 - Bell-Cross, G., 1965 Additions and amendments to the checklist of the fishes of Zambia. The Puku; Occ.Pap.Dept.Game and F., Zambia (3):29–43

4 - Bell-Cross, G., 1974 Fishery survey of the upper Zambezi. Occ.Pap.Na.North.Rhod. 5

5 - *Boulenger, G.A., 1909–16 Catalogue of freshwater fishes of Africa. Vols. I-IV, London

6 - Boulenger, G.A., 1923 Description of three new freshwater fish from Northern Rhodesia. Ann.S.Afr.Mus. 13:437–38

7 - Bowmaker, A., 1968 Some upper Congo Fishes which offer means of biological control… of snail vectors of bilharzia. Proc.Tr.Rhod.Assoc., 52

8 - *David, L., 1935 Die Entwicklung der Clariden und ihre Verbreitung. Eine anatomisch systematische Untersuchung, Rev.Zool.Bot.Afr. 28(1):77–147

9 - de Beaufort, L.F., 1933 Sur un nouveau Labeobarbus de l'Angola portugais, Bull.Soc.Zool.France, 57:493–95

10 - EIFAC/T33, 1980 Guidelines to sampling fish in fresh waters.

11 - *FAO, 1979 Construction of prototype fishing boats, based on the work of J.L. Schreder. Rome, 39 p. (FI.7F/ZAM9 (NOR))

12 - FAO, 1979 Technologia pespera artisanal (E. del Rio) Fi.TCP8/PAN/01/T

14 - *FAO, 1979 Le rôle de la technologie des pêches dans l'aménagement et le développement des pêcheries d'eau douce d'Afrique. CPCA/T6, 71 p.

15 - *FAO, 1968 Fishery development in the Central Barotseflood plain. Rept.Govt.Zambia, TA 2554, 83 p.

16 - *FAO, 1969 do (second phase) TA 2638, 80 p.

17 - *FAO, 19 do Rept.Govt.Zambia, TA 2816, 19 p.

18 - Farquharson, F.L., 1962 The distribution of Cyprinids in S. Afr. Ann.Cape Prov.Mus. 2:223-51

19 - Fowler, H.W. 1930 The freshwater fishes obtained by the Gray African expedition, 1929 with notes on other species in the Academy Collection, Proc.Acad.Nat.Sci.Philad., 82:273-83

20 - Fowler, H.W., 1935 Scientific results of the Vernay-Lang Kalahari expedition, March to Sept. 1930. Freshwater fishes Ann.Transv.Mus. 16(2):251-93

21 - Frade, F. et Sanches, 1956 Prospection pêche et pisciculture dans les eaux intérieures en Afrique portugaise. Publ.Cons.Sci.Afr.S.Sahara, (25)

22 - Frade, F. et E. Texeira Pinto, 1958 Pescas nas aguas interiores de Angola. A propositio das prospeccões nos lagos Dilolo e Cameia, Cons.P.Congr.Nat.Pescas, Luanda

23 - Frade, F., 1961 Prospeccões hydrobiologicas nos lagos Cameia e Dilolo. Mem.Jta.Invest.Ultrammar, ser. 2(23):85–114

24 - Frade, F., Linhas gerais de distribuição geografica das Vertebrados en Angola, Mem.Jta.Invest.Ultrammar (2), (43):241-57

25 - Gaigher et Pott, 1973 Distribution of fishes in South Africa. S.Afr.J.Sci., 69

26 - Greenwood, P.H., A revision of certain Barbus (pisces Cyprinidae) from East, central and South Africa. Bull.Brit.Mus.(Nat.Hist.) Zool., 8(4):153–208

27 - Herzet, R., 1980 Rapport de mission: Restauration des centres de pêches continentale (projet TCP/ANG/8902), FAO (ms)

28 -*Jackson, P.B.N., 1961 The fishes of Northern Rhodesia. A checklist of indigenous species, Lusaka (Govt.Printer), 140 p.

29 - Jubb, R.A. (1958), 1958 A preliminary report on the collections of freshwater fishes made by the Bernard Carp Expedition to the Caprivi Strip, 1949, the lower Sabi river, 1950 and Barotseland, 1952. Occ.Pap.Nat.Mus.S.Rhod. 3(22B)177-89

30 - *Jubb, R.A., An illustrated guide to the Freshwater fishes of the Zambeziriver. L. Kariba, Pungwe Sabi, Lundi and Limpopo rivers, Salisbury, 171 p.

31 - Jubb, R.A., 1965 A new species of Barbus (Pisces, Cyprinidae) from the upper Zambezi river.

32 - Jubb, R.A., 1965 Barbus barnardi, a new species of Barbus (Pisces, Cyprinidae) from Kafue river, Zambezi river system.

33 - *Jubb, R.A., 1967 The freshwater fishes of Southern Africa, Cape Town and Amsterdam (Balkema)

34 - *Ladiges, W., 1964 Beiträge zur Zoo-geographie and Oekologie der Süsswasserfoscje Angolas, Mitt.Hamb.Zool.Mus.Inst., 61:221-72

35 - Ladiges, W. et J. Voelker, 1961 Untersuchungen Uber die Fishfauna in Gebirgswässern des Wasserscheidenhochlande in Angola, Mitt.Hamb.Zool.Mus.Inst. 59-56:117-40

36 - Luyeye, Madimba, A., 1980 Projecto de desenvolvimento de piscicultura e pesca nas aguas interiores em Angola, Minagri (sector da Piscicultura), 29 p. (mimeo)

37 - Lohberger, K., 1930 Eine noch nicht beschriebene Cyprinidenspecies aus dem Okavango-fluss, Zool.Anz.Leipzig, 88:246-48

38 - Maclaren, 1958 Fishing devices of central and southern Africa, Occ.Pap.Rhodes Livingstone Mus., 12

39 - Matthes, H., 1964 La zoogéographie des poissons dulcaquicoles de l'Afrique. Thèse doctorat, Amsterdam.

40 - Nichols, J.T. et R. Boulton, 1927 Three new minnowes of the genus Barbus and a new characin from the Vernay Angola Expedition. Amer.Mus.Novit. (264):1–8

41 - Nichols J.T. and F.R. La Monte, 1933 New fishes from the Kasai district of the belgian Congo. Amer. Mus. Novit. (656):1–6

42 - Nichols J.T., 1974 More new fishes from the Kasai district of the belgian Congo. Amer.Mus.Novit. (723):1–-6

43 - Norman, J.R., A new Cyprinoid fish from Tanganyika Territory and two new fishes from Angola. Ann.Mag.Nat.Hist. (9) 12:694-96

44 - Pellegrin, J., 1920 Poissons nouveaux du Ht. Zambèze recueillis par M.V. Ellenberger Bull.Soc.Zool.Fr., 45:148-52

45 - Pellegrin, J., 1921 Description d'un barbeau nouveau de l'Angola. Bull.Soc.Zool.Fr., 46:118-20

46 - Pellegrin, J., 1928 Poissons du Chiloango et du Congo recueillis par l'expédition du Dr. Shouteden (1920-22). Am.Mus.Congo Belge Zool.1, 3(1):1–51

47 - Pellegrin, J., 1928 Poissons du Kasai (Congo Belge). Description d'un genre nouveau et de quatre espèces nouvelles. Bull.Soc.Zool.Fr., 53:103-13

48 - Pellegrin, J., 1936 Contribution à l'ichtyologie de l'Angola. Arq.Mus.Bocage (7) Lisboa:45–62

49 - Pellegrin, J., 1937 Sur un characinidae nouveau de l'Angola, C.R. 12è Congr. Int.Zool., Lisbonne 1935:1675-77

50 - Pellegrin, J. et J. Roux, 1928 Poissons du Kasai (Congo Belge) du musée de Bâle Rev.Suisse Zool., 35:291–302

51 - Poll, M., 1952 Notes sur les Cyprinodontidae du Musée du Congo Belge, deuxième partie: les Aplocheilichthyini et les Lamprichthyini. Rev.Zool.Bot.Afr., 45(34):292–305

52 - *Poll, M., 1957 Les genres des poissons d'eau douce de l'Afrique, Ann.Mus.Roy.Congo Belge 8 (Zool.), 54:1–191

53 - Poll, M., 1965 Contribution à l'étude des Kneriidae et description d'un nouveau genre, le genre Parakneria, Mém.Acad.Roy.Belg.8, Sér., 36(4): 1–28

54 - Poll, M., 1966 Géographie ichthyologique de l'Angola, Bull.Acad.Sci. Outre-mer, 8, 2 Acad.R.Sci.Outremer (2)

55 - Poll, M., 1967 Contribution à la faune ichtyologique de l'Angola, Diamang Publ.Cult. (75). Museu de Dundo - subsidios para o estudo da biologia na Lunda, 381 p.

56 - Poll, M. et D.F.E. Thys v.d. Audenaerde, 1965 Deux cichlides nouveaux du Sud du bassin du Congo, Rev.Zool.Bot.Afr., 72(3–4): 322-33

57 - Regan, C.T., The classification of the fishes of the family Cichlidae II - on african and syrian genera not restricted to the great lakes. Ann.Mag.Nat.Hist. (9) 10:249-64

58 - Sardinha, A., 1956 Perspectivas de aguicultura em Angola (Relatorio dactylo-grafiado). Nova Lisboa

59 - Tapiador, et al., 1977 Aquaculture in China. FAO rept.

60 - Thys v.d. Audenaerde, D.F.E., 1964 Révision systématique des espèces angolaises du genre Tilapia (Pisces, Cichlidae). Ann.Mus.Roy. Afr.Centr. 8 Zool., 124: 1–155

61 - Tortonese, E., 1937-38 Note di ittiologia. Boll.Mus.Zool.Anat.Comp.Torino, sér.3 66(74):1–32

62 - Trewavas, E., 1936 Dr. Karl Jordan's expedition to S. West Africa and Angola - the freshwater fishes. Novit.Zool., 40(1):63–74

63 - Trewavas, E., 1962 A revision of the genus Serranochromis Regan (Pisces, Cichlidae) Ann.Mus.Roy.Afr.Centr. 8 Zool., 125:1–58

64 - Trewavas, E., 1973 A new species of cichlid fish from the rivers Quaza and Bengo. Bull.Brit.Mus.(N.H.) Zool., 25(1)

65 - Welcomme, R., 1974 Fish production in african rivers CIFA/083-FAO

66 - Welcomme, R., 1974 A model for flood plain fishes population and fisheries. CIFA/75/Inf.9 - FAO

67 - Welcomme, R., 1975 Fishery ecology of african flood plains. CIFA/T3-FAO

68 - Welcomme, R., 1979 Fishery ecology of flood plain rivers, Longman, London, 317 p.

69 - *Zambia Game and Fishery Dept., 1965 The Fish and Fisheries of Zambia

70 - Zambia Game and Fishery Dept., Fishery research bulletin, vol. 5

1. Le Haut-Zambeze à Cazombo (altitude 3 550 pieds) avec barrage de pêche (au centre). A noter la galerie forestière et l'eau claire (bancs de sable visibles par transparence).

2. Le Chifumage au S.E. du lac Dilolo; chenaux, zones marécageuses et nombreuses petites mares.

3. Le lac Dilolo (rive E) en marge de l'immense plaine herbeuse inondable de Cameia.

4 & 5. Barricade (Dilela) de pêche dans la plaine d'inondation herbeuse du Chifumage pour la capture du “Toqueia” (petits poissons) lors de la décrue, utilisant également de grandes et petites nasses (photo 5).

6, 7 et 8. La pêche à la senne maillante dans une mare résiduelle (ancienne boucle) du Chifumage. A noter les flotteurs en tiges d'un bois léger (“Chizeke”).

6. Préparation du filet.

7. Mise en place (en cercle)

8. Resserrement progressif du cercle pour mailler les poissons.

9 & 10. Pêcheurs du Chifumage (pêche dans les mares à la décrue, avec des sennes maillantes). A noter aussi les harpons, flotteurs, un filet (“lioge”) en fibres locales (de couleur noire) et la grosse relingue inférieure en écorce de “Mulemba” (centre, photo 9) qui s'alourdit en s'imbibant d'eau.

11. Le Haut Cassai (bassin du Congo) sur la route Luena-Saurimo: courant for eaux claires, vallée encore bien marquée.

12. Le Haut Lumeje (bassin du Zambeze) sur la route Luena-Saurimo: début de la plaine inondable de Cameia; eaux claires, fonds sableux.

13. La baie de Mussulo au N. de l'embouchure de la Cuanza: vaste frayère peu profonde; à l'avant-plan: case de pêcheur.

14. Barra do Cuanza vue du S.; marais salants en bordure, dans la zone inondable.

15. Estuaire du Cuanza (à 1 km de l'embouchure), à marée montante.

16 & 17. Panorama de la vallée de la basse Cuanza au camp de Caua (Parc National de Quissama) avec ses méandres, lagunes, marais à Papyrus et Typha et sa galerie de palmiers.

18. Lagune envahie par les herbes, près de Bom Jesus (camp de Cauigia) dans la vallée du Cuanza; à l'avant-plan, cultures de décrue.

CARTE 1

CARTE 1

CARTE 2

CARTE 2

CARTE 3

CARTE 3

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