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Progrès accomplis dans la mise en application du cadre stratégique

23.     Les produits et les réalisations de l'Organisation peuvent être examinés à partir de différents points de vue. Cette nouvelle section regroupe certains résultats par objectif stratégique ou stratégie pour résoudre les questions intersectorielles, la section suivante examine les dimensions régionales et la section traditionnellement la plus longue, le Résumé de l'exécution des programmes, aborde les mêmes questions de manière plus complète et par programme (c'est-à-dire de manière sectorielle). Lorsque l’on présente différents points de vue, les redites sont inévitables et le lecteur ne devra pas nécessairement examiner en détail les trois sections, mais plutôt choisir entre elles.

Stratégies visant à répondre aux besoins des Membres

24.     Le rapport 2002-2003 sur l'exécution des programmes de la FAO comporte une nouveauté, à savoir une discussion des progrès enregistrés dans la mise en oeuvre des stratégies visant à répondre aux besoins des pays membres et définies au cadre stratégique de la FAO pour la période 2000-2015. Ces stratégies sont regroupées en cinq stratégies de la FAO, elles-mêmes divisées en 12 objectifs stratégiques. Tous les produits réalisés au cours de l'exercice au titre du Programme de travail et budget des programmes techniques (Chapitre 2 et Grand Programme 3.1) sont formulés de manière à correspondre à un objectif stratégique spécifique; le tableau ci-dessous illustre la répartition globale des produits réalisés au cours de l'exercice 2002-2003.

Nombre de produits biennaux mis en oeuvre pour chaque objectif stratégique

Objectif stratégique Produits
A1 Moyens d'existence durables dans les zones rurales et accès plus équitable aux ressources 209
A2 Accès des groupes vulnérables et défavorisés à une alimentation suffisante, saine et nutritive 40
A3 Plans d'intervention et action efficace et durable en cas de crise alimentaire ou agricole 82
B1 Instruments internationaux concernant l'alimentation, l'agriculture, les pêches et les forêts, ainsi que la production, l'utilisation sans danger et les échanges commerciaux équitables de produits agricoles, halieutiques et forestiers 156
B2 Politiques nationales, instruments juridiques et mécanismes d'appui conformes aux exigences nationales et compatibles avec les politiques internationales et cadres réglementaires 129
C1 Politiques et mesures institutionnelles propres à améliorer l'efficacité et l'adaptabilité des systèmes de production, de transformation et de commercialisation et à répondre aux besoins changeants des producteurs et des consommateurs 243
C2 Adoption de technologies appropriées pour intensifier durablement les systèmes de production et assurer une offre suffisante de denrées alimentaires et de biens et services agricoles, halieutiques et forestiers 212
D1 Gestion intégrée des terres, des eaux, des forêts, des pêches et des ressources génétiques 88
D2 Conservation, remise en état et mise en valeur des environnements les plus menacés 41
E1 Une base de données intégrée accessible contenant des statistiques, des informations et des connaissances à jour, pertinentes et fiables 423
E2 Évaluations régulières, analyses et études prospectives dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture 82
E3 La sécurité alimentaire au centre des préoccupations internationales 19
Total des produits exécutés entièrement ou en partie en 2002-03 1724


25.     À titre indicatif, on présente ci-dessous une ventilation des dépenses basée sur le pourcentage de produits réalisés par chaque programme technique associé à un objectif stratégique. Elle reflète les contributions relatives prévues au Plan à moyen terme 2002-07 et affinées dans le Programme de travail et budget 2002-03, et s'avérera utile pour les comparaisons futures de l'affectation des ressources.

Figure 1.1 Nombre de produits biennaux réalisés, par objectif stratégique


26.     Les sections ci-dessous présentent des analyses des produits associés à chaque objectif stratégique. On y résume les principales réalisations des programmes et des entités de programme les plus directement concernés par la réalisation des objectifs stratégiques; on y trouvera également, au regard des stratégies auxquelles ils se rapportent le plus étroitement, des encadrés décrivant les principales réalisations des domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire (DPAI).

Stratégie de l'Organisation A: Contribuer à l’éradication de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté rurale

27.     Cette stratégie porte sur les principaux facteurs qui contribuent à perpétuer la pauvreté, sur l'écart grandissant entre les pauvres et les nantis, sur la répartition inéquitable des avantages découlant des progrès technologiques et économiques et sur l'exposition persistante aux situations d'urgence dues à des catastrophes ou à des circonstances complexes.

Objectif stratégique A1: Moyens d'existence durables dans les zones rurales et accès plus équitable aux ressources

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
253 Développement rural 8 13 6   18 6 6 57 8,1
252 Questions de parité et population 12 11 2 2 6 1 10 44 4,0
214 Systèmes de soutien à l’agriculture   1 1   4 7 6 19 3,4
213 Élevage 3 1     3 3   10 2,7
224 Politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 2 1     1 8   12 2,1
311 Coordination de l'assistance aux politiques et élaboration du Programme de terrain 2 2     2   2 8 1,8
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies 1 5         1 7 1,8
221 Nutrition 1 2     3   3 9 1,7
233 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques   5 2   8 2   17 1,5
243 Politique et planification forestières 2 4     1 2 3 12 1,5
Autres programmes 3 3 2 0 1 5 0 14 1,5
Total 34 48 13 2 47 34 31 209 30,2
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


28.     L'objectif stratégique A1 porte sur la pauvreté en tant que cause majeure d'insécurité alimentaire. Au cours de l'exercice 2002-2003, la FAO a mis l'accent sur le Grand Programme 2.5, notamment par le biais des programmes axés sur le développement rural, la parité hommes-femmes et la population. Son action est restée équilibrée et interdisciplinaire, les autres programmes ayant apporté une contribution importante, notamment par des conseils directs, l'élaboration de méthodologies et de lignes directrices et par des actions de formation.

29.     Toutes les activités du programme Développement rural visent cet objectif stratégique et cherchent en particulier à améliorer l'accès à la terre, compte tenu de l'importance, de plus en plus reconnue, des politiques et des régimes fonciers pour la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et le développement durable. Les institutions rurales de 12 pays ont bénéficié d'actions de formation, de conseils directs et d'autres formes de soutien. Par ailleurs, une aide à la fois directe et normative a permis de promouvoir les outils et méthodes participatives dans les projets de terrain mis en oeuvre par de nombreuses divisions techniques. Le programme a également coordonné les activités menées en faveur du développement rural et de la sécurité alimentaire dans l’ensemble du système des Nations Unies.

30.     Une assistance technique a été fournie aux pays membres afin d’améliorer leurs capacités de planification et de décision pour réduire les inégalités hommes-femmes par des outils et des méthodes d’analyse de la parité. Les interventions restent centrées sur la formation au titre du Programme d'analyse des questions socioéconomiques et des conditions spécifiques de chaque sexe (SEAGA) qui constitue le principal instrument de renforcement des capacités et de prise en compte des problèmes de parité. Des actions de formation des formateurs et des ateliers techniques relevant du SEAGA ont été organisés dans 25 pays.

31.     Un volume considérable de demandes a été reçu de la part d’organismes de développement désireux de se procurer des informations et des conseils sur la promotion des moyens d'existence des petits agriculteurs. Tous les aspects de cette question ont été couverts: ajustement des petits exploitants aux nouvelles possibilités d'exportation, stratégies et possibilités de diversification, informations sur les marchés, développement des marchés, formation à la gestion des exploitations, conseils sur les solutions de mécanisation durables et rentables – notamment, les façons culturales qui économisent le travail et permettent de répondre aux conséquences de la pandémie de VIH-SIDA sur la main-d'œuvre agricole – information sur le financement rural et services aux entreprises rurales.


Renforcement des institutions locales afin d'améliorer les capacités pour assurer des moyens d'existence durables dans les zones rurales

Étant donné la couverture potentiellement vaste de ce DPAI qui appuie l'objectif stratégique A1, il était particulièrement important d'y prévoir des dispositions adéquates de coordination et d'identifier les entités et les produits connexes qui contribueraient plus spécifiquement à ses objectifs. Entre autres réalisations, ce DPAI a mis un accent particulier sur les conséquences de la pandémie de VIH/SIDA sur l'agriculture, notamment en Afrique. Une étude a été commandée pour examiner les possibilités et les solutions permettant de renforcer les capacités d'adaptation des institutions locales d'Afrique australe en réponse au VIH/SIDA. Une proposition a également été formulée pour la mise en oeuvre d'activités conjointes au titre des DPAI Renforcement de la capacité des institutions locales d'instaurer des moyens d'existence durable en milieu rural (LHOO) et Prévention et atténuation des catastrophes et plans de préparation, de secours et de redressement (REHA) pour lutter contre la situation d'urgence créée par le VIH/SIDA en Afrique australe.


32.     La contribution de l'agriculture et de l'élevage à l’atténuation de la pauvreté a été activement étudiée; on s'est employé à promouvoir ces secteurs en produisant et en utilisant des manuels et des lignes directrices et en diffusant des informations sur l'Internet. Le rôle de la nutrition a également été examiné, notamment par un renforcement des capacités en matière d'éducation et de communication nutritionnelle.

33.     Dans le domaine de la pêche, les travaux sur la pêche artisanale ont porté sur la diversification de l'effort de pêche, la sécurité en mer, l'amélioration du rendement des systèmes de valorisation des produits de la pêche, l'amélioration des débouchés commerciaux, la préparation aux catastrophes, la recherche et la formation sur les caractéristiques démographiques et le crédit aux communautés d’artisans-pêcheurs, avec une attention particulière pour les questions de parité et les méthodologies participatives.

34.     La foresterie participative a été encouragée dans le cadre du Programme arbres, forêts et communautés rurales du Département des forêts qui, en mobilisant une gamme très large de partenaires, a permis la préparation de publications fondamentales sur les méthodologies et les outils participatifs. Plus de 80 publications sur la foresterie communautaire continuent de faire l'objet d'une demande soutenue.

Objectif stratégique A2: Accès des groupes vulnérables et défavorisés à une alimentation suffisante, saine et nutritive

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
221 Nutrition 11 4 4   6 3 3 31 6,0
222 Information en matière d'alimentation et d'agriculture   3 2   1     6 1,0
224 Politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce     1   1 1   3 0,5
Total 11 7 7 0 8 4 3 40 7,6
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


35.     La FAO est un chef de file internationalement reconnu dans le domaine de la nutrition et de la sécurité sanitaire des denrées alimentaires. Le rôle de la nutrition dans le développement durable a été activement étudié et encouragé par l’identification de pratiques optimales et l'élaboration d'un outil d'évaluation visant à améliorer les retombées et la viabilité des programmes communautaires d’alimentation et de sécurité nutritionnelle. L'aide apportée par la FAO à la mise en oeuvre des plans d'action nationaux en faveur de la nutrition et les activités de promotion directes de la sécurité alimentaire et des politiques nutritionnelles ont été basées sur l'analyse des politiques couronnées de succès, la définition des objectifs et la réalisation de projets pilotes. Les besoins des pauvres vivant en zones urbaines ont également fait l'objet d'une attention prioritaire.

36.     Pour améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire des ménages, des conseils et une assistance directe ont été apportés afin de promouvoir les programmes participatifs en milieu communautaire qui favorisent un accès permanent à une alimentation saine et convenable au plan nutritionnel. En 2003, la FAO a été l'un des co-organisateurs du deuxième atelier international sur les approches alimentaires permettant d'améliorer la nutrition en Afrique de l'Ouest.

37.     Les systèmes d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité ont également été améliorés. Sur la base des résultats d'une évaluation indépendante des progrès enregistrés à ce jour, la coordination interne des SICIAV a été améliorée, ce qui a permis d'apporter aux pays membres un soutien mieux intégré. Les retombées au plan national ont été plus visibles, notamment dans les pays où sont réalisés des projets pilotes en la matière et dont l’expérience sera utile à l'ensemble du programme.

38.     Les besoins de formation et de vulgarisation de groupes spécifiques d'agriculteurs – les handicapés physiques, les agriculteurs vivant dans des zones frappées par le VIH/SIDA, ceux vivant en zones montagneuses ou dans de petits États insulaires – ont été pris en compte dans le cadre d’avis directs sur les politiques nationales de vulgarisation, les mécanismes de partenariats privé-public et la planification des activités de vulgarisation par les communautés.

Objectif stratégique A3: Plans d'intervention et action efficace et durable en cas de crise alimentaire ou agricole

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
212 Cultures 6 10 3 1 3   1 24 5,6
213 Élevage 4 3 2   2     11 2,9
312 Assistance aux politiques dans les régions   20       1   21 2,3
221 Nutrition 3       3   1 7 1,4
223 Suivi, évaluation et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture 3 1 2         6 1,0
241 Ressources forestières 3 4     1     8 0,9
Autres programmes 2 1 0 0 1 1 0 5 0,7
Total 21 39 7 1 10 2 2 82 14,8
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


39.     L'approche hautement interdisciplinaire adoptée par la FAO dans le cadre de l'objectif stratégique A3 se manifeste principalement par des avis directs et par des mécanismes de coordination et d'échange d'informations axés sur: le renforcement de la préparation aux catastrophes et l'atténuation des répercussions des situations d'urgence qui mettent en péril la sécurité alimentaire et les capacités de production des populations rurales; la prévision et l'alerte rapide en cas de conditions adverses dans les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture et de menaces de crise alimentaire; le renforcement des programmes d'aide et de relèvement agricole; et la transition harmonieuse entre les secours d'urgence et les phases de reconstruction et de développement alimentaire et agricole.


Prévention et atténuation des catastrophes et plans de préparation, de secours et de redressement

Le renforcement et la coordination des interventions de la FAO ont fait l'objet de ce DPAI. Un examen exhaustif des travaux précédemment engagés dans ce domaine et des consultations prolongées avec toutes les unités concernées ont d'abord permis d'axer les interventions sur l'élaboration et la production de trois produits multidisciplinaires: une base de données sur les situations d'urgence, un guide sur l'évaluation des besoins et une note sur les stratégies d'atténuation des sécheresses. S'agissant de la base de données sur les situations d'urgence, on a procédé à un examen des systèmes de gestion des données actuellement utilisés à la FAO pour déterminer leur capacité à appuyer la planification des opérations d'urgence et à faciliter l'évaluation des impacts des catastrophes. Le guide sur l'évaluation des besoins dans les situations d'urgence avait pour but d'améliorer la qualité des évaluations et des documents de projets connexes, pour assurer une plus grande cohérence entre les différentes missions d'évaluation. La note d'orientation sur les stratégies d'atténuation des sécheresses a facilité l'échange d'informations hautement utiles entre les unités de la FAO traitant des différents aspects de cette question. Elle a été utilisée pour la première fois à l'occasion d'un atelier régional de renforcement des capacités de planification et de préparation des actions d'atténuation des sécheresses dans les pays du Proche-Orient.


40.     Dans le cadre du volet Lutte raisonnée contre les migrateurs nuisibles du système EMPRES, les systèmes de communication de trois pays concernés ont été améliorés (Arabie Saoudite, Pakistan et Inde). Des procédures améliorées de signalisation sont désormais en place dans la région centre, tandis qu'ils sont en cours d'élaboration dans les régions de l'Asie de l’Ouest et du Sud-Ouest. Les capacités de lutte antiacridienne des pays de la région centre ont été renforcées à l'occasion d'ateliers de formation des formateurs; chaque pays dispose désormais de formateurs compétents à même de prolonger la formation sur les techniques de dénombrement des criquets et la lutte antiacridienne dans leur propre pays. Un séminaire sur la planification des situations d'urgence a été organisé pour préparer l'élaboration de plans nationaux adaptés.

41.     Des mises à jour et des alertes spéciales ont été publiées dans le bulletin mensuel à l'occasion des infestations de criquets pèlerins survenues en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad, au Soudan et en Arabie Saoudite suite aux fortes précipitations qui ont favorisé la reproduction des criquets pendant tout l'été. Les essaims ont migré au Maroc, en Algérie et en Égypte. Des conseils techniques ont été fournis à l'Afghanistan, au Niger, au Mali, au Maroc et à la Mauritanie sur les situations d'urgence créées par les migrations de criquets pèlerins et sur l'élaboration de projets de lutte contre ces ravageurs.

42.     Le Programme mondial d'éradication de la peste bovine a travaillé en étroite collaboration avec les pays membres et les organisations internationales, et enregistré de grands progrès dans l'identification des régions indemnes, l'évaluation des documents nationaux visant l'octroi du statut international de pays indemne et la promotion de la coordination entre les pays. De manière générale, la surveillance des maladies s'est améliorée dans le monde et le système EMPRES a joué un rôle fondamental à cet égard grâce aux modèles prédictifs et au suivi des tendances qui permettent la publication d'alertes rapides.

43.     En vue de la préparation aux catastrophes, le renforcement de la production durable de semences a constitué une autre priorité. Des groupes consultatifs et des réseaux sur la sécurité semencière ont été mis en place pour veiller au relèvement des systèmes semenciers pendant et après les situations d'urgence.

44.     Dans le cadre du soutien au Système mondial de la FAO sur les ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture (RPGAA), on a développé le système d'information et d'alerte mondiales sur les ressources phytogénétiques (SIAM) qui comprend désormais un système d’information intégré facilitant le suivi du Plan d’action mondial du RPGAA.

45.     Des progrès considérables ont été enregistrés du point de vue de l'élimination des stocks de pesticides périmés. La FAO poursuit son programme de gestion des pesticides, notamment en s'employant à mobiliser des ressources auprès des bailleurs de fonds les plus divers, afin d'aider les pays à évacuer les stocks de pesticides hors d'usage et de prévenir toute nouvelle accumulation.

46.     Comme par le passé, le Système mondial d'information et d'alerte rapide (SMIAR) continue de publier des alertes et des rapports spéciaux de grande utilité sur les pénuries alimentaires, ainsi que des services consultatifs sur la situation des cultures alimentaires dans les zones à risques.

47.     Le Système d'évaluation de la sécurité sanitaire des aliments et d'alerte rapide a examiné les risques alimentaires résultant des biotechnologies et des situations d'urgence nucléaire. Des avis directs ont été fournis sur l’acrylamide et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

48.     S’agissant des actions de secours et de relèvement, des missions d’évaluation et de soutien technique ont été organisées dans plusieurs pays suite à des situations d’urgence complexes et/ou à des catastrophes naturelles (notamment en Afghanistan, en Iraq, en Somalie, à Sri Lanka, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza).

Stratégie de l'Organisation B: Promouvoir, mettre au point et renforcer des politiques et des cadres réglementaires pour l’alimentation, l’agriculture, les pêches et les forêts

49.     A l’échelle internationale comme à l’échelon national, les politiques et cadres réglementaires qui régissent les secteurs de l’alimentation, de l’agriculture, des pêches et des forêts jouent un rôle de plus en plus déterminant dans une économie mondiale dont l’interdépendance et le caractère intégré ne cessent de s’accentuer. Le Secrétariat de la FAO est dépositaire de divers instruments internationaux, et apporte son concours sous forme de conseils techniques, d'analyses, de soutien aux négociations, d'études de fonds, de lignes directrices, de publications et d'actions de renforcement des capacités des participants.

Objectif stratégique B1: Instruments internationaux concernant l'alimentation, l'agriculture, les pêches et les forêts, ainsi que la production, l'utilisation sans danger et les échanges commerciaux équitables de produits agricoles, halieutiques et forestiers

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
224 Politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 17 1   1   7   26 4,5
234 Politiques halieutiques 10 8   10 1 1   30 4,0
221 Nutrition 2 3 1 13 1     20 3,9
212 Cultures 3 2 1 5       11 2,6
232 Ressources halieutiques et aquaculture 2 6   3 6 2   19 1,8
244 Coordination et information relatives aux programmes forestiers 12   1         13 1,7
233 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques 6 1 1 1 1 1 1 12 1,1
223 Suivi, évaluation et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture 1 1     1 2 1 6 1,0
Autres programmes 11 0 2 6 0 0 0 19 2,4
Total 64 22 6 39 10 13 2 156 23,0
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


50.     Plusieurs défis restent à relever pour poursuivre le développement du cadre réglementaire et politique international; l'un d'eux consiste à faciliter la participation pleine et dûment informée de tous les membres de la FAO, en tenant dûment compte des difficultés spécifiques des pays en développement et en transition. Les travaux ont principalement été axés sur les entreprises internationales, sur la coordination des activités et l'échange d'informations les concernant. On trouvera ci-dessous divers exemples du soutien apporté par l’Organisation aux instruments internationaux pendant l'exercice:


La biosécurité pour la production agricole et alimentaire

Ce DPAI a permis de promouvoir les notions inhérentes à la biosécurité et de favoriser leur mise en oeuvre afin d’analyser et de gérer les risques liés aux questions de sécurité sanitaire des aliments et les questions concernant la vie et la santé des animaux et des végétaux, notamment les risques sanitaires touchant à l'environnement. Une aide a été apportée à une consultation technique sur la gestion des risques biologiques dans l'alimentation et l'agriculture (pêche et foresterie comprises) qui s'est tenue à Bangkok, avec la participation de spécialistes des pouvoirs publics, d’experts et de représentants d'organisations régionales et internationales. Un groupe de travail interdépartemental a lancé une initiative interinstitutions – à laquelle ont participé la Convention sur la diversité biologique, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Office international des épizooties (OIE), (et pour la FAO, le Codex et les programmes de la Convention internationale sur la protection des végétaux) qui vise à créer un portail électronique pour faciliter l'échange d'informations sur la biosécurité. Un Mécanisme pour l'élaboration des normes et le développement du commerce (STDF) a été établi en coopération avec d'autres partenaires et a permis d'améliorer la coordination des actions d'assistance technique concernant la biosécurité engagées dans les pays par la FAO et ses partenaires.



51.     S’agissant du commerce international, la FAO a fourni un soutien aux pays en développement en vue des négociations commerciales – à l’occasion des tables rondes de Genève, des séminaires régionaux relevant du Programme-cadre, du Symposium de Cancún, d’une table ronde ministérielle organisée à Rome – ainsi que par le biais de publications sur les incidences des propositions présentées lors de négociations. La FAO a activement contribué à consolider les consensus sur les questions touchant au commerce et à une large gamme de produits de base, au sein des groupes intergouvernementaux ou autres.


Négociations commerciales multilatérales de l'Organisation mondiale du commerce sur l'agriculture, les pêches et les forêts

Ce DPAI a notamment permis à la FAO de coordonner son action avec les nouvelles avancées de l'OMC et des négociations multilatérales sur le commerce. L'exercice a été marqué par des réalisations spécifiques: préparation et appui à la participation de la FAO aux conférences de l'OMC à Doha et à Cancun; formulation conjointe d'un nouveau programme FAO de renforcement des capacités, appelé Programme-cadre II; parachèvement du site Web de la FAO sur le commerce; contribution à l'organisation de cinq tables rondes relatives à toute une gamme de questions sur les négociations agricoles; et séances d'information aux représentants permanents de la FAO, en particulier avant et après les conférences de l’OMC.


52.     La promotion du commerce international du poisson a été assurée par la mise à disposition en temps opportun d'informations sur la commercialisation et les échanges et le renforcement des capacités dans les pays en développement et par des avis sur les grandes questions touchant au commerce du poisson. La neuvième session du Sous-comité sur le commerce du poisson a offert une enceinte utile pour la discussion de questions sensibles (sécurité sanitaire et qualité du poisson, traçabilité, accès aux marchés, écoétiquetage, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction [CITES], obstacles techniques au commerce [OTC]) qui influent sur le commerce international du poisson.


Les changements climatiques et l'agriculture

Ce DPAI a permis de poursuivre l'examen des questions agricoles dans des enceintes telles que le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat et les autres organes créés pour favoriser la mise en oeuvre de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Par l'intermédiaire de ce DPAI, les questions relatives aux changements climatiques ont été encore davantage intégrées aux programmes de la FAO, permettant notamment la discussion de ces questions au sein du Comité de l'agriculture (COAG) et du Comité des forêts (COFO) et la clarification du rôle de la FAO dans le domaine des changements climatiques. Il a en outre permis l'élaboration d'approches novatrices et a facilité la préparation de matériels techniques et l'apport d'une assistance aux pays membres sur toute une gamme de questions concernant les changements climatiques, notamment: aspects juridiques, programmes et politiques d'atténuation et d’adaptation; agriculture biologique; sources d'énergie pérennes et renouvelables; gestion des forêts, de l'eau et des terres; renforcement des capacités nationales en matière de suivi du couvert végétal et de lutte contre la désertification; liens entre les forêts et les changements climatiques et négociations sur les puits de carbone.


Objectif stratégique B2: Politiques nationales, instruments juridiques et mécanismes d'appui conformes aux exigences nationales et compatibles avec les politiques internationales et cadres réglementaires

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
212 Cultures 3 2 1 5 2 1   14 3,3
313 Assistance juridique aux États Membres   1 1 1   1   4 3,1
243 Politique et planification forestières 7 3     2 8 4 24 3,0
224 Politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 1 10   1   5   17 2,9
234 Politiques halieutiques 3 7       3   13 1,7
215 Applications agricoles d'isotopes et des biotechnologies   1 2   1 1 2 7 1,3
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies 3         1 1 5 1,3
211 Ressources naturelles   1     4 1   6 1,2
232 Ressources halieutiques et aquaculture 6 4       2 1 13 1,2
312 Assistance aux politiques dans les régions   10           10 1,1
Autres programmes 5 1 1 2 2 2 3 16 1,9
Total 28 40 5 9 11 25 11 129 22,2
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


53.     La FAO conseille ses membres sur les incidences des cadres réglementaires et politiques internationaux concernant l'alimentation, l'agriculture, la pêche et les forêts. Elle apporte aux pays en développement une assistance essentielle et aide les pays en transition à évaluer, à mettre en oeuvre les mécanismes réglementaires et politiques internationaux et à s’y adapter. Tous les grands programmes ont apporté un appui direct à l'élaboration de législations nationales avisées et de mécanismes de soutien adaptés; ils se sont employés à renforcer les capacités nationales afin de permettre aux pays de tirer avantage des changements intervenant dans le cadre réglementaire et le commerce et à s'y adapter.

54.     La Commission intérimaire des mesures phytosanitaires, intervenant avec le soutien de la FAO et par le truchement du Secrétariat de la CIPV, a mis en place un fonds fiduciaire facultatif qui favorise une participation accrue des pays en développement à l'élaboration des normes, à leur mise en oeuvre et à l'apport d'une assistance technique et d'un échange d'informations. Les normes ont été utilisées par les gouvernements comme base des réglementations phytosanitaires nationales; cette situation est clairement illustrée par l'importance accordée aux normes par le Comité sur les mesures sanitaires et phytosanitaires et dans les procédures de règlement des différends de l’OMC.

55.     Une aide appréciable a été apportée afin d'améliorer le cadre juridique national régissant l'alimentation et l'agriculture, à la fois par une assistance directe et par des travaux normatifs dans des domaines nouveaux tels que les ressources génétiques, les biotechnologies, les échanges commerciaux et le développement des zones de montagne.

56.     La création et la syndication des financements du Fonds pour les programmes forestiers nationaux, un mécanisme réunissant des bailleurs de fonds et des partenaires multiples sous l'égide de la FAO, constitue une réalisation de taille. Au plan national, les programmes forestiers ont été renforcés grâce à l'assistance technique apportée par la FAO.

57.     Une assistance technique a été fournie à plusieurs groupements économiques régionaux en vue du développement des stratégies régionales de sécurité alimentaire, en particulier l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la Coopération économique de la Mer noire (BSEC), l’Organisation de coopération économique (ECO), le Forum des Caraïbes (CARIFORUM), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDAO) et le Conseil de l'unité économique arabe (CUEA).

58.     Le Département des pêches a apporté aux pays membres un soutien direct considérable en vue de la mise en application des politiques propices à l’utilisation équitable et durable des ressources aquatiques, essentiellement par l’intermédiaire du Code de conduite pour une pêche responsable.

59.     Suite aux recommandations de la vingt-quatrième session du Comité des pêches, la FAO a organisé deux réunions du Sous-comité du Comité des pêches pour l’aquaculture. Le glossaire de la FAO sur l’aquaculture a été augmenté, tandis que de nouvelles fiches techniques sur les espèces aquacoles et un examen général du secteur aquacole des pays ont été réalisés. Une étude préliminaire sur la législation nationale en matière d’aquaculture a été engagée.

Stratégie de l'Organisation C: Augmenter de manière durable l’offre et la disponibilité d’aliments et d’autres produits dérivés de l’agriculture, de l’élevage, des forêts et des pêches

60.     Cette stratégie a pour visée essentielle d'améliorer le climat et le cadre politique et institutionnel pour lever les obstacles à la bonne gestion des systèmes et favoriser le transfert et l'utilisation des technologies appropriées visant à intensifier durablement les systèmes de production. La FAO a élaboré et diffusé des instruments normatifs (lignes directrices, Manuel de pratiques « exemplaires », etc.), fourni une aide et des conseils politiques et techniques, et favorisé le renforcement des capacités. Elle a synthétisé et diffusé les informations sur les technologies, les méthodologies et les outils d'aide à la décision et s'est employée à promouvoir des solutions éprouvées.

61.     La coordination et le suivi du Programme spécial pour la sécurité alimentaire (PSSA) constitue une activité essentielle relevant de cette stratégie. Pendant la période 2002-2003, le programme a été mis en oeuvre dans 75 pays et des dispositifs de coopération Sud-Sud ont été mis en place dans 28 pays.

Objectif stratégique C1: Politiques et mesures institutionnelles propres à améliorer l'efficacité et l'adaptabilité des systèmes de production, de transformation et de commercialisation et à répondre aux besoins changeants des producteurs et des consommateurs

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
312 Assistance aux politiques dans les régions 17 51 15     15 9 107 11,6
256 Production vivrière à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier 6             6 8,4
214 Systèmes de soutien à l’agriculture 8 8 5   4 10 7 42 7,5
311 Coordination de l'assistance aux politiques et élaboration du Programme de terrain 10       2   2 14 3,2
212 Cultures 4 1 1     4   10 2,3
211 Ressources naturelles 2 3 2   3 1   11 2,3
233 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques 4 10 2   4     20 1,8
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies   4       2   6 1,6
234 Politiques halieutiques 6 1     1 2   10 1,3
Autres programmes 5 1 1 0 3 4 3 17 2,5
Total 62 79 26 0 17 38 21 243 42,4
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


62.     L'objectif stratégique C1 a pour but d'améliorer les services de soutien à la production et à la commercialisation, en particulier l'accès aux intrants et au financement rural. L'action de la FAO porte, entre autres, sur l'identification et l'étude des tendances internationales et nationales, l'apport de conseils en la matière, le renforcement des institutions de soutien au développement agricole et rural, la promotion des adaptations structurelles aux systèmes de transformation et de commercialisation de la production dans le but d’aider ces institutions à mieux s'adapter aux schémas de consommation.

63.     Le Grand Programme 3.1 a été particulièrement actif, fournissant des avis directs par l'intermédiaire des unités décentralisées d'aide aux politiques, ainsi que des informations et des études ciblées. Des documents de réflexion et des aperçus de pays ont été préparés pour les pays membres et la FAO a pleinement participé à des processus nationaux tels que le réseau du Système des Nations Unies sur le développement rural et la sécurité alimentaire, les bilans communs de pays, le Plan-cadre des Nations Unies pour l'aide au développement et les documents de stratégie de réduction de la pauvreté. Un système d'information sur les pays a été élaboré; il est systématiquement mis à jour par les unités décentralisées. Une aide a également été apportée pour identifier les besoins et les possibilités du programme de terrain.

64.     Les Grands Programmes 2.1 et 2.5 étaient partiellement axés sur cet objectif stratégique, bien que d'autres secteurs y aient également contribué. Le Programme 2.1.4, Systèmes de soutien à l'agriculture, est intervenu dans plusieurs domaines. Des études sur la commercialisation des produits agricoles, le financement rural et les stratégies de mécanisation ont été achevées et publiées. Un travail de promotion de l'importance du secteur après-récolte a été engagé pour multiplier les sources de revenus et d'emploi et réduire l'insécurité alimentaire. Un soutien marqué au programme de terrain et des conseils consultatifs ont été apportés aux États membres dans ce domaine.


Nourrir les villes

Diverses réalisations sont à porter au crédit de ce DPAI: des actions de sensibilisation et de formation au profit des autorités nationales confrontées à des problèmes urgents de ravitaillement alimentaire des populations urbaines en rapide croissance; un guide d'information pour les intervenants du secteur agricole urbain et périurbain; et l'étude et l'élaboration de pratiques d'irrigation durable adaptées aux zones périurbaines, mettant notamment l'accent sur l'utilisation sans danger des eaux usées, condition essentielle à la production de produits d'origine animale et végétale sans danger. Par ailleurs, une nouvelle section intitulée « Nourrir les villes » a été ajoutée au site Web de la FAO. Par le biais de ce DPAI, la FAO peut participer à nombre de réunions internationales sur des thèmes analogues et faciliter la réalisation d'études de cas pour divers séminaires régionaux et nationaux.


65.     Le programme Ressources naturelles a prêté son concours pour l’examen des formules optimales d’utilisation des terres, tenant compte des besoins croissants de diversification agricole et des politiques en matière d’utilisation des engrais, notamment en Afrique.

66.     Des stratégies et des technologies pour des systèmes durables de cultures et d'herbages ont été élaborées au titre de cet objectif stratégique. Des progrès ont été enregistrés dans de nombreux domaines, comme la production et la conservation des fourrages; le renforcement de la stratégie mondiale de développement du manioc, l'horticulture et l'agriculture biologiques visant à favoriser la création de revenus; et le développement des systèmes de production intégrée, en particulier les bonnes pratiques agricoles.


Agriculture biologique

Ce DPAI a permis la réalisation de plusieurs grands produits interdisciplinaires, en particulier: l'élaboration et la mise à jour permanente d'une section du site Web de la FAO sur l'agriculture biologique à laquelle a été ajouté un nouveau service: le système d'information sur l'agriculture biologique; la création d'un groupe de travail international sur l'harmonisation et les équivalences en agriculture biologique; la production d'un dossier de sensibilisation sur les questions touchant à l'agriculture biologique; et l'élaboration d'une méthodologie d'évaluation des retombées de l'agriculture biologique sur l'économie des pays en développement. À mesure de l'avancée des travaux et des interventions croissantes de la FAO dans ce domaine, les bailleurs s'y sont de plus en plus intéressés et ont accordé un soutien accru aux projets menés dans ce domaine.


67.     Les travaux sur le développement durable de la pêche artisanale ont été axés sur la diversification de l'effort de pêche, la sécurité en mer, la rentabilité accrue des systèmes de valorisation des produits de la pêche et l'amélioration des débouchés commerciaux. Des travaux de recherche et de formation sur les caractéristiques démographiques et l'accès au crédit des communautés d'artisans-pêcheurs ont également été entrepris, avec une attention particulière pour les questions de parité et les méthodologies participatives.

Objectif stratégique C2: Adoption de technologies appropriées pour intensifier durablement les systèmes de production et assurer une offre suffisante de denrées alimentaires et de biens et services agricoles, halieutiques et forestiers

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
212 Cultures 6 4 4   7 2 6 29 6,7
211 Ressources naturelles 4   2   6 7 4 23 4,7
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies 5 2 7   2 2   18 4,7
213 Élevage 5 3 2   6     16 4,3
256 Production vivrière à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier 3             3 4,2
215 Applications agricoles d'isotopes et des biotechnologies 2 5 2   5 3 4 21 4,0
214 Systèmes de soutien à l’agriculture 1 1 4   2 2 2 12 2,1
210 Entités de programme départementales pour la production agricole et les systèmes de soutien 11   4   2 3 1 21 2,0
242 Produits forestiers 4 2 3   3 2 1 15 1,9
232 Ressources halieutiques et aquaculture 6 1 2   8 1 2 20 1,8
233 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques   3 4 1 2 4 1 15 1,4
243 Politique et planification forestières 2   1   1 4   8 1,0
241 Ressources forestières 2 3 1   1 1   8 0,9
Autres programmes 0 0 2 0 0 1 0 3 0,5
Total 51 24 38 1 45 32 21 212 40,3
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


68.     La FAO s'est employée à atteindre cet objectif stratégique en suivant l'évolution des technologies – en particulier des biotechnologies – en assurant la promotion de la recherche, en testant les technologies prometteuses et, de manière générale, en soutenant la production durable des cultures, de l'élevage, de la pêche et des produits forestiers ligneux et non ligneux. Au nombre des produits résultant de son travail figurent diverses études et l'élaboration de nouvelles méthodologies dont la diffusion est assurée par des échanges d'informations et des supports d'information.

69.     Toutes les grandes disciplines techniques ont été associées aux activités, tant dans les entités interdisciplinaires que dans les actions de soutien sectoriel.


Systèmes intégrés de production (agriculture et développement rural durables/Programme spécial pour la sécurité alimentaire)

Les travaux au titre de ce DPAI sont engagés par une entité interdépartementale (210A1) qui encourage les travaux sur les bonnes pratiques agricoles et l'économie des systèmes de production intégrée et appuie les projets pilotes régionaux. Elle s'est attachée à créer quatre sites pilotes de référence pour la mise en oeuvre de travaux de terrain engagés dans le cadre du PSSA. Les travaux conduits au sud-ouest du Burkina Faso et dans l'ouest du Kenya ont donné des premiers résultats très encourageants. Ils ont été menés avec la coopération de divers partenaires du développement et comportent des activités diverses qui permettront d'accroître la productivité et de relever les revenus des communautés agricoles et rurales. Des efforts visant à engager des travaux similaires en coopération au Honduras et en Indonésie n'ont pas donné d'aussi bons résultats. Au nombre des travaux relatifs aux bonnes pratiques agricoles, citons l'élaboration d'un document théorique discuté au COAG, la tenue de conférences électroniques, le lancement d'un projet pilote au Burkina Faso, la tenue d'un atelier national qui a permis l'élaboration de diverses lignes directrices sur les produits de base, en collaboration avec le Centre brésilien de recherche agricole (EMBRAPA), et la tenue d’une consultation d'experts. S'agissant de l'économie des systèmes de production intégrée, plusieurs études de cas, analyses et rapports ont été réalisés en Afrique (Burkina Faso et Kenya), en Asie (Indonésie et Népal) et en Amérique latine (Brésil et Chili).


70.     Une approche interdisciplinaire a été adoptée dans toutes les actions de soutien à l'agriculture biologique. Les technologies de mécanisation favorisant un aménagement durable du sol ont été présentées à l'occasion de divers ateliers internationaux et régionaux. En 2002-2003, on a pu constater que ces techniques avaient été largement adoptées (voir le paragraphe sur le Programme 2.1.0 dans le Résumé de l’exécution des programmes).

71.     On s'est employé à promouvoir des cultures et des cultivars de substitution au moyen d'outils d'information et d'aide à la décision tels que EcoCrop et EcoPort. Les cultures et les cultivars prometteurs tels que le palmier à huile, le sorgho sucré et les figues de Barbarie résistants au froid ont fait l'objet de démonstrations et d'actions de promotion. Un travail analogue a été engagé pour toute une gamme de stratégies et de technologies favorisant la production durable des cultures et des herbages et portant en particulier sur l'horticulture, les grandes cultures, les pâturages, les parcours et les cultures industrielles. On a également fourni des informations sur les solutions de lutte intégrée contre les adventices ainsi qu'un appui aux programmes nationaux de lutte intégrée contre les ravageurs.

72.     Les aspects de cet objectif stratégique concernant les ressources en terres et en eaux ont également été examinés au cours de l'exercice. On comprend mieux désormais les causes de la baisse de fertilité et de productivité des sols et on s'est employé à promouvoir le concept de gestion intégrée de la nutrition des plantes à l'échelon national. L'aide normative et directe a également donné lieu à divers produits concernant l'irrigation et la gestion des ressources en eaux pour l'agriculture.

73.     Le rôle de l'élevage dans les systèmes de production intégrée a été examiné. Diverses contributions ont été apportées concernant les aliments de substitution pour le bétail, la sécurité sanitaire des produits d'origine animale, la lutte intégrée contre les parasites et la compréhension de la résistance parasitaire. Signalons également divers produits relatifs à la production laitière et à la transformation des produits laitiers, notamment des guides destinés aux groupements de producteurs laitiers et aux systèmes de facturation de la production laitière.

74.     Dans le cadre interdisciplinaire et interinstitutions de cet objectif stratégique, le Programme 2.1.5 a également pris une part active à l'élaboration de variétés à haut rendement pour les principales cultures vivrières d'Afrique et d'Asie en ayant recours à l'induction des mutations et aux biotechnologies. On s'est employé à promouvoir les applications appropriées des biotechnologies en mettant plus particulièrement l'accent sur le renforcement des capacités nationales et en engageant diverses activités destinées à identifier les besoins, à fixer les priorités et à élaborer les outils nécessaires.


Application des biotechnologies à l'agriculture, aux pêches et aux forêts

Plusieurs réalisations sont à inscrire au crédit de ce DPAI, notamment: l’expansion de la section biotechnologies du site Web de la FAO qui est aujourd'hui plus fournie du point de vue du contenu, de la couverture linguistique et de la diffusion; l'aide multidisciplinaire aux politiques nationales; et l'adaptation aux faits nouveaux concernant les biotechnologies intervenus dans d'autres enceintes intergouvernementales. Des travaux complémentaires sont prévus afin de renforcer les dimensions politiques et institutionnelles de l'action de la FAO dans ce domaine, notamment du point de vue de la prévention des risques biotechnologiques. D'autres efforts devront également être engagés pour apporter une information plus complète sur les applications des biotechnologies à l'élevage, à l'agroindustrie, à la pêche et à la foresterie.


75.     Cet objectif stratégique a progressé grâce au soutien apporté aux systèmes nationaux de recherche agricole ainsi qu'aux forums régionaux et sous-régionaux par l'intermédiaire du Forum mondial sur la recherche agronomique (FMRA), et grâce à l'appui apporté par la FAO au Groupe consultatif technique, maintenant rebaptisé Conseil scientifique, du Groupe consultatif technique pour la recherche agricole internationale (GCRAI) au titre du Programme 2.5.1.

76.     L'intensification durable de l'aquaculture et des pêches continentales a été favorisée grâce à des études techniques et à des lignes directrices destinées à augmenter la production et les rendements aquacoles pour améliorer la sécurité alimentaire et lutter contre la pauvreté. Au nombre des questions traitées figurent l'intensification de la production aquacole, les systèmes d'exploitation qui intègrent l'aquaculture, l'irrigation, la riziculture, et la pêche, les pêcheries fluviales et lacustres, l'aquaculture rurale et la gestion des ressources aquatiques pour améliorer les moyens d’existence.

77.     On s'est employé à promouvoir les pratiques optimales d'exploitation et de génie forestiers ainsi que l'élaboration de systèmes de dendroénergie durables. Les retombées de la culture et de la collecte de plantes médicinales sur la diversité biologique ont été analysées à l'occasion d'une réunion de la FAO sur la diversité biologique et l’approche écosystémique.

Stratégie de l'Organisation D: Appuyer la conservation, l'amélioration et l'utilisation durable des ressources naturelles pour l'alimentation et l'agriculture

78.     La FAO a continué de fournir une assistance à la communauté mondiale pour tout ce qui concerne la conservation et la gestion des ressources naturelles, en mettant en œuvre le Programme Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement. Elle s'est employée à favoriser la mise en application des mesures nécessaires, à fournir des évaluations des ressources naturelles ainsi que des orientations générales, des conseils techniques et des échanges d'information et de savoir-faire.

Objectif stratégique D1: Gestion intégrée des terres, des eaux, des forêts, des pêches et des ressources génétiques

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
241 Ressources forestières 5 6 2 1 5 4 1 24 2,7
212 Cultures 4   1 1 1 2   9 2,1
232 Ressources halieutiques et aquaculture 7   1   7 5   20 1,8
211 Ressources naturelles 1 1 1   1 4   8 1,6
252 Questions de parité et population 2 2 2   3 5   14 1,3
Autres programmes 5 1 0 0 1 5 1 13 2,1
Total 24 10 7 2 18 25 2 88 11,6
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


79.     L'enjeu de cet objectif stratégique est d'identifier et de promouvoir des systèmes de gestion intégrée des ressources qui sont économiquement viables, respectueux de l'environnement ainsi que socialement et culturellement appropriés. Comme il s'agit d'un domaine relativement récent, l'action de la FAO a essentiellement porté sur la réalisation d'études, la définition de méthodologies, la mise en commun des résultats et les échanges d'information et des supports d'information.


Gestion intégrée de la diversité biologique pour l'alimentation et l'agriculture

Plusieurs réalisations sont à porter au crédit de ce DPAI: la promotion de systèmes d'agriculture mixte, tels que la riziculture et la pêche ou l'agroforesterie; la formation participative pour la lutte intégrée contre les ravageurs; l'apport de conseils sur la conservation des sols et de l'eau en vue de la préservation de la diversité biologique; et les technologies pour l'exploitation et le maintien des herbages naturels à faible intensité d'intrants. Les travaux engagés au titre de ce DPAI ont également porté sur les aspects juridiques et économiques de la diversité biologique agricole afin de tirer le meilleur profit de l'expertise pluridisciplinaire de la FAO et de promouvoir une approche intégrée de la préservation et de l'utilisation durable de la diversité biologique. Le groupe de travail interdépartemental chargé de la coordination de ce DPAI avait veillé à instaurer les synergies nécessaires et à partager les leçons apprises entre les agents des nombreuses unités techniques oeuvrant pour la préservation de la diversité biologique dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la foresterie.


80.     Un nombre important de lignes directrices et de produits d'informations relatifs à la gestion durable des forêts naturelles et des terres boisées ont été élaborés et diffusés; de nombreux ateliers, séminaires et cours de formation ont par ailleurs été organisés. Ces réalisations ont toutes pour but d'améliorer la capacité de protection et de gestion durable des forêts naturelles et des terres boisées tout en maintenant la production de toute une gamme de biens et de services. Des informations ont été réunies sur les pratiques et les réussites exemplaires en matière de gestion forestière dans la région Asie-Pacifique et en Afrique centrale.

81.     Le rôle des plantations forestières et des plantations d'arbres hors forêt a également été étudié dans le cadre de publications techniques (documents de travail, manuels, lignes directrices, rapports nationaux, études de cas, analyses mondiales et régionales, rapports de situation) portant sur des questions spécifiques rencontrées dans les pays membres.

82.     Divers aspects du Code de conduite pour une pêche responsable ont été favorisés dans le cadre de cet objectif stratégique, en particulier les pratiques d'aquaculture durable et la gestion des pêches continentales, l'atténuation des dégradations environnementales, la réduction du risque de transferts de pathogènes aquatiques, les problèmes de diversité biologique, la documentation sur les ressources génétiques, la gestion de ces ressources et l'introduction d'espèces étrangères et exotiques.

83.     Le rôle de la parité hommes-femmes dans la gestion des ressources naturelles a fait l'objet d'études qui ont notamment été présentées dans le cadre du projet sur les systèmes de connaissances locales, la parité et la diversité biologique (projet LINKS). Les produits ont principalement porté sur les méthodes tenant compte des questions de parité hommes-femmes dans des situations très diverses de gestion des ressources, en particulier la diversité biologique, la sécurité alimentaire et les régimes fonciers.

Objectif stratégique D2: Conservation, remise en état et mise en valeur des environnements les plus menacés

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
241 Ressources forestières 9 4 2 1 3 1 1 21 2,3
211 Ressources naturelles           3 2 5 1,0
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies 1     1 1     3 0,8
233 Exploitation et utilisation des ressources halieutiques       1 4 2   7 0,6
Autres programmes 2 0 0 0 1 2 0 5 0,6
Total 12 4 2 3 9 8 3 41 5,4
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


84.     Bien que les activités engagées au titre de cet objectif stratégique soient demeurées relativement modestes, des progrès importants ont été enregistrés du point de vue du suivi et de l'évaluation de l'état des écosystèmes fragiles, de l'aide à la mise en oeuvre des chapitres correspondant du programme Action 21 et des conventions internationales pertinentes. Signalons également dans ce cadre le renforcement des capacités de développement durable et de conservation de ces environnements engagés. Les problèmes liés à la terre et à l'eau dans les zones humides fragiles des pays de la Communauté du développement de l'Afrique australe (SADC), ont été examinés, au moyen notamment d'une stratégie régionale et de lignes directrices pratiques pour la planification et le développement.


Renforcement de la capacité de gestion intégrée des écosystèmes

Ce DPAI est mis en oeuvre par l'intermédiaire de trois groupes de travail intergouvernementaux travaillant en parallèle, mais avec des objectifs et une composition différents: un groupe de travail sur la gestion écosystémique intégrée; un groupe de travail sur la désertification chargé de la mise en oeuvre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification; et un groupe de travail sur les montagnes qui appuie la mise en oeuvre des programmes interdisciplinaires de la FAO sur les montagnes, ainsi que celle du chapitre 13 du programme Action 21. Le groupe de travail intergouvernemental sur la gestion écosystémique a organisé trois séminaires et réunions au sein de l'Organisation, préparé deux rapports techniques et apporté son concours à la création d'un site Web spécialisé. Le groupe de travail sur la désertification a soutenu des activités de terrain engagées au titre de la Convention sur la désertification. Il a facilité la participation de la FAO aux principales manifestations des Nations unies sur la question (notamment les conférences des Parties), adopté un cadre officiel de collaboration avec l'ensemble des organes compétents des Nations unies, et lancé des programmes sur l'évaluation de la dégradation des sols arides et sur la gestion durable des hauts-plateaux du Fouta Djallon en Afrique de l'Ouest. Le groupe de travail interdépartemental sur les montagnes a été très actif et a appuyé les activités engagées au titre de l'Année internationale des montagnes dont la FAO assumait la direction, permettant ainsi le plein succès de cette initiative.


85.     Dans le secteur de la pêche, des progrès ont été enregistrés du point de vue des mesures destinées à réduire les captures accessoires, notamment d'oiseaux de mer. Une étude a notamment été entreprise afin d'estimer les rejets des pêcheries marines à l'échelon mondial.

Stratégie de l'Organisation E: Améliorer la prise de décisions par la fourniture d’informations et d’évaluation et encourager la gestion des connaissances en matière d’alimentation et d’agriculture

86.     Cette stratégie porte sur l'élaboration de normes, de définitions, de méthodologies et d'outils pour améliorer la collecte et l'utilisation de données; l'évaluation des besoins d'information actuels et nouveaux des clients; la maintenance et le développement des séries de données de base de la FAO sur l'alimentation et l'agriculture; le renforcement des capacités nationales; la promotion de l'échange d'informations entre les clients, et le développement permanent de WAICENT en tant que service essentiel d'informations internationales fournissant le cadre de l'harmonisation et de la diffusion des données relevant du mandat de la FAO.

Objectif stratégique E1: Une base de données intégrée accessible, contenant des statistiques, des informations et des connaissances à jour, pertinentes et fiables

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
222 Information en matière d'alimentation et d'agriculture 23 47 77 8 17 3 5 180 31,2
231 Information sur les pêches 14 7 27 3 3 2 3 59 6,2
251 Recherche, gestion des ressources naturelles et transfert des technologies 4 1 7   4 4 3 23 6,0
223 Suivi, évaluation et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture 8   17   3 4   32 5,5
221 Nutrition 5   7   4 1 5 22 4,3
213 Élevage 2   4   3 3 2 14 3,8
211 Ressources naturelles 4   9 1 1 1 1 17 3,5
242 Produits forestiers 11   3 1 2 5   22 2,8
232 Ressources halieutiques et aquaculture 4 2 12   1     19 1,8
214 Systèmes de soutien à l’agriculture     4 1 3   1 9 1,6
244 Coordination et information relatives aux programmes forestiers 6   4   1     11 1,5
212 Cultures 2   2         4 0,9
Autres programmes 5 0 5 0 1 0 0 11 1,1
Total 88 57 178 14 43 23 20 423 70,1
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


87.     Conformément à la priorité et au mandat énoncé à l'article 1 de son Acte constitutif - « réunir, analyser, interpréter et diffuser tous renseignements relatifs à la nutrition, à l'alimentation et à l'agriculture » - cet objectif stratégique reste au centre d'un grand nombre des programmes de la FAO, tant du point de vue du volume des produits que de l'utilisation des ressources. La quasi-totalité des programmes réalisent des produits d'information et contribuent donc à cet objectif stratégique.

88.     Près de la moitié des dépenses projetées concernent le Programme 2.2.2 Information en matière d’alimentation et d’agriculture, que gèrent en commun le Département économique et social (ES) et le Département des affaires générales et de l'information (GI), et comprennent les travaux liés au Système d'information et de cartographie sur l'insécurité alimentaire et la vulnérabilité (SICIAV), les statistiques sur l'agriculture, le commerce et les produits de base, le Centre mondial d'information agricole (WAICENT) et les initiatives connexes de gestion et de diffusion de l'information. Signalons en particulier le lancement du projet FAOSTAT2 qui vise à moderniser la base de données de l'Organisation, ainsi que des améliorations notables de la couverture et de la qualité des statistiques sur le commerce. WAICENT a enregistré une augmentation de 60 pour cent des consultations du site Web de la FAO pendant l'exercice. Un nouveau cadre de programmation intitulé « Combler le fossé numérique en milieu rural » a été élaboré pour WAICENT. Étant donné que 95 pour cent des réalisations du Programme 2.2.2 appuie cet objectif stratégique, le lecteur est invité à prendre connaissance des exposés détaillés concernant ce programme dans le Résumé de l'exécution du programme.


Définitions, normes, méthodologies et qualité de l'information

Outre les données statistiques, ce DPAI est axé sur l'amélioration des procédures pour la publication des documents et les sites Web afin d'améliorer la qualité, la diversité et la cohérence des types d'information proposés. Les travaux se sont poursuivis pour établir des liens entre divers glossaires, régimes de classification, thésaurus et autres vocabulaires utilisés à la FAO et dans ses secteurs d'activité. La normalisation des informations ayant trait aux pays a également été poursuivie et on s'est employé à développer les réseaux et les partenariats qui se sont avérés capitaux pour l'adoption généralisée des normes en matière de partage de l'information. À l'avenir, il conviendra d'élargir le champ d'application de ce DPAI pour tenir compte des activités des organes de la FAO chargés de l'élaboration de normes (par exemple, le DPAI Gestion de l'information spatiale et outils pour la prise de décisions décrit ci-dessous, le conseil exécutif du projet FAOSTAT2, les initiatives du guide Web de WAICENT) et des organes relevant du système des Nations unies (comme le Groupe de travail des Nations unies sur l'information géographique), et il conviendra parallèlement de clarifier les liens avec le groupe consultatif de WAICENT.


89.     Toutes les réalisations du Programme 2.3.1 Information sur les pêches visait à appuyer cet objectif stratégique. Ce programme comprend le système d'information mondial sur les pêches (FIGIS) et appuie la production des Résumés des sciences aquatiques et halieutiques (ASFA). Le système FIGIS est globalement achevé et comprend désormais 25 modules intégrés. Plusieurs outils de recherche permettent aux utilisateurs d'accéder au contenu de la base de données ou aux fiches techniques de manière systématique et cohérente. S'agissant des ASFA, la base de données bibliographiques compte maintenant 900 000 références et l'accès à ses ressources a été amélioré au moyen de plusieurs initiatives.

90.     L’aide apportée aux pays membres et aux organes intergouvernementaux au titre du Programme 2.5.1 visait à les aider à utiliser efficacement les bases de données, les systèmes d'information et les outils connexes aux fins de leur développement durable. Le rôle des technologies de l'information et de la communication dans les activités de recherche, de vulgarisation et d'éducation agricole a été activement favorisé.


Gestion des informations géographiques et outils d'aide à la prise de décisions

Plusieurs réalisations sont à porter au crédit de ce DPAI, notamment la création d'un mécanisme de coordination des opérations; la préparation d'un projet de rapport sur les normes de SIG à utiliser au sein de l'Organisation; le parachèvement du réseau GeoNetwork et son acceptation croissante, tant dans l'Organisation que par des utilisateurs extérieurs, en tant que centre international d’interrogation des données spatiales de la FAO; la préparation d'une base de données infranationale sur l'aménagement des terres (Agro-MAPS); la création d'un site Web sur les informations spatiales de la FAO; l'élaboration d'une base de données sur les limites infranationales et d’une carte hydrologique mondiale; la rédaction et l'acceptation d'une clause de droits d'auteur relatifs au matériel spatial publié.


91.     La Division des produits de base qui relève du Programme 2.2.3, a constitué de nouvelles bases de données par pays pour l'ensemble des produits alimentaires de base afin d'analyser l'évolution actuelle des marchés mondiaux et d'évaluer son incidence sur les pays en développement, en particulier sur leur sécurité alimentaire. D'autres bases de données et produits d'information portant sur les produits tropicaux, les produits horticoles et les produits non transformés ont été élaborés ou améliorés. Signalons en particulier l'achèvement d'une étude sur la consommation de fibres, l'étude sur les exportations agricoles non traditionnelles qui a fourni des informations analytiques uniques sur les possibilités de diversification, ainsi que les réponses aux demandes croissantes d'information relative aux produits issus de l'agriculture biologique et du commerce équitable.

92.     S'agissant des bases de données sur les terres et sur l'eau, des normes ont été élaborées pour les zones agroécologiques; les inventaires sur les ressources en terres et leur utilisation sont de plus en plus acceptés en tant que norme internationale et un nombre croissant de pays en développement et d'institutions internationales adoptent ces approches. La base de données et le système d'information AQUASTAT ont été élargis et améliorés et le site Web correspondant a été entièrement remanié. Ces données sont en forte demande, comme en atteste l'augmentation régulière des consultations du site Web sur les systèmes d'information sur les terres et l'eau, et l'utilisation de ces données dans le cadre des travaux de l'Institut des ressources mondiales, du PNUE, du programme GEMS-EAU des Nations unies et des autres institutions spécialisées des Nations unies.

Objectif stratégique E2: Évaluations régulières, analyses et études prospectives dans le domaine de l'alimentation et de l'agriculture

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
223 Suivi, évaluation et perspectives de l'alimentation et de l'agriculture 8   11   1 9   29 5,0
213 Élevage 2   2   2 2   8 2,1
232 Ressources halieutiques et aquaculture 3   1 1 1 6   12 1,1
243 Politique et planification forestières 2 1     1 4   8 1,0
241 Ressources forestières 2         6 1 9 1,0
234 Politiques halieutiques 1   1     5   7 0,9
Autres programmes 0 0 5 0 1 3 0 9 1,2
Total 18 1 20 1 6 35 1 82 12,4
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


93.     Le défi auquel est confrontée l'Organisation est de répondre à une demande croissante et toujours plus diversifiée d'analyses et d'évaluations mondiales, et de s'adapter aux besoins changeants de ses pays membres. On a continué d’assurer la production de publications phares qui existent de longue date telle que Agriculture mondiale: horizon 2015/2030, La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture, La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture, L’état des forêts du monde et Perspectives de l'alimentation, auxquelles sont venues s’ajouter diverses études sectorielles et intersectorielles sur des questions d’intérêt particulier comme la diversité biologique, les changements climatiques et la dégradation de l'environnement.


Études prospectives mondiales

Ce DPAI a pour but de d'accroître le contenu pluridisciplinaire de diverses études prospectives réalisées dans différents secteurs (comme l'agriculture, l'alimentation et la nutrition, les cultures et l'élevage, la pêche, les forêts et les ressources naturelles), de faciliter la coopération pour la préparation de ces études et de veiller à la cohérence entre les hypothèses de travail utilisées, les avis et les déclarations de l'Organisation sur l'évolution à long terme. Ce DPAI couvre notamment l'étude « Agriculture mondiale: horizon 2015/2030 » (version longue et résumé), les études prospectives régionales concernant le secteur de l'élevage en Amérique latine et en Asie, le secteur de la foresterie en Afrique et les travaux préparatoires d’études analogues sur les forêts d'Amérique latine, d'Europe et d'Asie centrale et occidentale. Des améliorations ont été apportées aux estimations de la sous-alimentation, aux bases de données sur l'eau et l'irrigation et à l'évaluation de l'efficience de l'utilisation de l'eau et des engrais, qui sont réutilisées dans le cadre des études mondiales. On a parallèlement engagé les travaux préparatoires pour l'élaboration d'un outil d'analyse de scénarios.


94.     Des évaluations de marché exhaustives portant sur la sécurité alimentaire mondiale ont été réalisées et diffusées par l'intermédiaire du Système mondial d'information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture (SMIAR). Elles ont permis de procéder à une analyse des politiques et des impacts des problèmes émergents comme les maladies animales, les épisodes météorologiques mondiaux, et les grands changements de politique à la lumière des informations les plus récentes. Des évaluations ciblées et des rapports sur la sécurité alimentaire pour les produits tropicaux, horticoles et non transformés ont également été produits et une attention plus importante a été accordée aux études analytiques et à l'utilisation de la modélisation et de modèles quantitatifs permettant des prévisions et une analyse plus fines des politiques.

95.     Dans le secteur de l'élevage, une attention particulière est accordée aux changements structurels rapides, face à la demande croissante de produits animaux dans de nombreux pays en développement et aux options dont disposent les décideurs.

96.     Dans le domaine de la pêche, on a publié ou révisé La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2002 et l’Atlas mondial des pêches et de l'aquaculture ainsi qu'environ 70 aperçus de la pêche par pays. Les travaux de suivi permanent et la publication de rapports sur la situation régionale et mondiale et les tendances de l'aquaculture et des pêches continentales se sont poursuivis, tandis que quatre études sur la consommation future de poisson ont été réalisées.

97.     L’évaluation des ressources forestières mondiales (FRA 2000) a été publiée dans quatre langues et ses conclusions ont été examinées. Avec l'appui des consultations d'experts, d'un nouveau groupe consultatif et d'un réseau de correspondants nationaux, la portée, l'approche, la substance et la méthodologie de l’Évaluation des ressources forestières mondiales 2005 ont été définies et approuvées par le Comité des forêts à sa session de 2003. L’État des forêts du monde 2003 et une étude sur les perspectives forestières en Afrique ont été achevés. L'essentiel des travaux sur les perspectives forestières de l'Amérique latine et sur les études prospectives du secteur forestier en Europe a été effectué et les rapports finals sont en préparation.

Objectif stratégique E3: La sécurité alimentaire au centre des préoccupations internationales

  Produits biennaux contribuant aux Objectifs stratégiques (par type) Estimation des dépenses, à titre indicatif (en millions de dollars EU)
Programme CO DA IN IU ME ST TR Total  
224 Politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au commerce 7         5   12 2,1
222 Information en matière d'alimentation et d'agriculture 2 1 1         4 0,7
211 Ressources naturelles     1     2   3 0,6
Total 9 1 2 0 0 7 0 19 3,4
Légende:
CO - coordination et échange d'informations
DA - Avis directs aux Membres et soutien du Programme de terrain
IN - Information (produits, systèmes, bases de données)
IU - engagements, accords/conventions et normes internationaux
ME - Méthodologies et directives
ST - Études et analyses
TR - Formation (y compris cours et matériel)


98.     Le Sommet mondial de l’alimentation: cinq ans aprèsa été organisé en conjonction avec la vingt-huitième session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) pour engager sans tarder les activités de mise en oeuvre du Plan d'action du Sommet mondial de l’alimentation. Cent quatre-vingts délégations y ont participé. Les travaux ont maintenant démarré en vue de l’examen à mi-parcours (2006) des progrès réalisés vers l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation.

DPAI concernant l’ensemble de l’Organisation

99.     Deux DPAI s’appliquent à l’Organisation tout entière; ils sont à la fois de nature intersectorielle et pertinents pour tous les objectifs stratégiques. Il s’agit du DPAI Parité et développement (GEND) et du DPAI Éthique de l'alimentation et de l'agriculture (ETHI).

100.     Les progrès enregistrés sur les questions de parité ont été directement présentés lors de la trente-deuxième session de la Conférence de la FAO, tenue en 2003 dans le document C 2003/6 Rapport d’activité sur la mise en oeuvre du Plan d'action de la FAO pour la parité hommes-femmes 2002-06.


Éthique de l'alimentation et de l'agriculture

Dans le cadre de ce DPAI et de son mécanisme de coordination interne, le groupe d'experts sur l’éthique de l'alimentation et de l'agriculture s'est réuni pour examiner diverses questions d'éthique touchant à la situation d'urgence créée par la faim dans le monde, la mondialisation, les biotechnologies, les organismes génétiquement modifiés, les droits et le partage des bénéfices. Son deuxième rapport, contenant les conclusions du groupe d'experts sur ces questions, a été publié dans toutes les langues. Au titre de ce DPAI, ont également été préparées diverses études entreprises par les départements techniques, par exemple Éthique de l'intensification durable de la production agricole et Éthique de la mondialisation de l'alimentation et de l'agriculture. C'est également dans ce cadre qu'est coordonnée la réponse de l'Organisation aux demandes toujours plus nombreuses émanant d'autres institutions souhaitant prendre part aux activités et au mécanisme de coordination sur l'éthique, notamment le Comité interinstitutions des Nations Unies sur la bioéthique et les réunions organisées par l'Unesco.


Stratégies pour aborder les questions intersectorielles

101.     Le Cadre stratégique de la FAO pour 2000-2015 a identifié six stratégies pour aborder les questions intersectorielles:

102.     Le Plan à moyen terme 2002-07 a identifié les principaux objectifs des cinq dernières stratégies, à moyen terme. Les progrès accomplis au cours de l’exercice 2002-03 sont résumés ci-après.

Garantir l'excellence

103.     Dans le Plan à moyen terme 2002-07, il avait été établi que l’élaboration de la stratégie visant à garantir l’excellence était dévolue au PMT 2004-09. Quant aux progrès accomplis dans son exécution, ils doivent être abordés dans le Rapport sur l’exécution du Programme 2004-05.

104.     Quatre domaines pratiques permettant de garantir l’excellence au sein de la FAO ont été identifiés lors de la formulation du PMT 2004-09, réalisée en 2003:


105.     L’objectif de départ portait sur deux aspects: le personnel et les autres ressources humaines d'une part, l'apprentissage et l'innovation au sein de l'Organisation d'autre part. Le travail sur ces deux aspects devait débuter en 2004.

Promouvoir l'approche interdisciplinaire

106.     L’idée maîtresse de cette stratégie était de:



107.     Les 16 domaines prioritaires pour une action interdisciplinaire (DPAI) sont les principaux moyens existants pour renforcer l’action interdisciplinaire. Les réalisations des DPAI sont décrites dans les encadrés insérés, pour chaque DPAI, sous l’objectif stratégique correspondant dans la première partie de cette section intitulée « Progrès accomplis dans la réalisation du cadre stratégique ». Le programme 210S5 Appui central aux DPAI fournissait un soutien catalytique aux groupes DPAI, afin de lancer et d’exécuter les activités interdisciplinaires choisies. Les réalisations de ce programme sont décrites dans le Résumé de l’exécution du Programme.

108.     Dans une perspective plus globale, la planification et le suivi des réalisations des divisions contribuant aux DPAI sont enregistrés dans le système PIRES, pour que le mécanisme de coordination du DPAI puisse facilement prendre connaissance de l’état d’avancement de toutes les contributions proposées ou prévues.

109.     De manière générale, les DPAI ont produit un certain nombre de réalisations interdisciplinaires très intéressantes, comme on pourra le constater dans les encadrés figurant au début de cette section. Pour une description détaillée des travaux réalisés au titre des DPAI, prière de se reporter à la page www.fao.org/paia, qui est aussi la page d'index pour tous les sites Web sur les DPAI.

Élargir les partenariats et les alliances

110.     L’objectif de la stratégie était de:


111.     Au cours de l’exercice biennal, la FAO a été particulièrement active dans les organismes de prise de décision et de consultation du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD), par exemple dans le Groupe de soutien, de gestion et de programme du GNUD et dans plusieurs groupes de travail chargés de questions précises. Les principales réalisations du GNUD, au cours de l’exercice biennal, obtenues avec l’aide de la FAO, incluent la révision de l’Évaluation commune s’appliquant à tous les pays, des recommandations du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement pour les équipes de pays des Nations Unies, de la Note indicative du GNUD sur la programmation commune et de la Note indicative du GNUD sur le rapport des Objectifs du Millénaire pour le développement, destinés également aux équipes de pays des Nations Unies. L’Organisation a également continué à participer au Comité permanent interorganisations et à ses groupes de travail, agissant sur la coordination, la mobilisation de fonds, les discussions sur les processus de recours consolidés, les questions de sexospécificité liées au VIH/SIDA, la planification des interventions d’urgence, les droits de l’homme et l’action humanitaire, les personnes déplacées dans leurs propres pays, etc.

112.     La participation de la FAO aux Missions interinstitutions d’évaluation des besoins d’urgence pour la reconstruction dans les situations d’après conflit à Sri Lanka, au Soudan, au Libéria et aux Philippines (menées par les Nations Unies et la Banque mondiale) a permis de mobiliser plus de 154 millions de dollars pour une aide d’urgence. Une collaboration a eu lieu dans 44 pays avec le Programme alimentaire mondial pour les questions de secours d’urgence et d’aide humanitaire, pour la formulation du volet agricole des « Interventions prolongées de secours et de redressement du PAM pour l’Afrique australe en 2002 » et pour l’assistance technique portant sur la formulation, l’examen préalable et l’évaluation des stratégies par pays du PAM.

113.     Un texte d’accord entre la FAO et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a été finalisé, qui renforce le partenariat existant et identifie de nouveaux domaines de coopération. À des niveaux de politique générale et de travail technique, la FAO et le HCR ont parlé des nouvelles possibilités offertes par les programmes de subsistance basés sur l’agriculture pour favoriser l’autonomie des réfugiés et des personnes de retour dans leur pays après une longue absence.

114.     Un Protocole d’accord a également été signé entre la FAO et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM). En tant qu’agent d’exécution du FEM, la FAO collabore avec les organismes d’exécution du FEM (Banque mondiale, PNUD et PNUE), dans des activités portant sur la gestion intégrée des écosystèmes, la gestion durable des forêts et des ressources halieutiques, la biodiversité agricole, les énergies renouvelables dans la production agricole et la protection intégrée.

115.     L’Organisation, grâce notamment au Centre d’investissement, a continué à renforcer son partenariat avec les institutions financières internationales comme la Banque mondiale (qui a pratiquement doublé son soutien financier aux pays membres par rapport à l’exercice biennal précédent), le Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), les Banques africaine (AfDB), asiatique (AsDB), interaméricaine (IDB) et islamique (IsDB) de développement et les banques de développement sous-régionales. Un soutien a également été fourni au Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), et une aide particulière a été offerte aux pays africains préparant des programmes panafricains, régionaux et nationaux ainsi que des profils de projets susceptibles de bénéficier d’un concours financier. Des informations supplémentaires sur la coopération dans le domaine de l’investissement peuvent être trouvées dans le « Résumé de l’exécution du Programme », sous le Programme 3.2 Soutien à l’investissement.

116.     Au sein de l’Organisation, le Groupe de travail ONG/OSC s’est chargé de la formulation de stratégies et de politiques, de l’échange d’informations et du soutien à la réalisation de la Politique et stratégie de coopération avec les ONG et autres OSC de la FAO. Le groupe de travail comprenait des points focaux au sein des divisions techniques du siège et des bureaux décentralisés. Les règles et les procédures de la FAO ont été réexaminées pour établir des relations formelles avec les organisations de la société civile et assurer leur participation aux réunions intergouvernementales et des directives ont été élaborées pour appliquer les critères du Comité chargé de l’examen des programmes et des projets régissant la participation, les partenariats et les alliances. Un site Web destiné spécialement aux ONG et aux OSC, ainsi qu’une base de données ont également été mis au point. De plus amples informations à ce sujet peuvent être trouvées dans le « Résumé de l’exécution du Programme », sous le Programme 3.5 Coopération avec les partenaires externes.

117.     Le renforcement de la coopération dans les activités de terrain s’est traduit par le lancement du programme organisé conjointement par la FAO et la société civile et portant sur La popularisation des méthodes de production alimentaires agroécologiques, familiales et à petite échelle. Dans ce domaine, plus d’une douzaine de gouvernements ont sollicité un soutien technique à la FAO. Le renforcement des capacités de la société civile a été financé par le Programme de coopération technique à la demande des pays. Par ailleurs, des efforts ont été faits pour garantir la participation des organisations paysannes à la formulation du volet agricole du NEPAD.

118.     Des efforts ont été entrepris pour promouvoir la collaboration avec le secteur privé. Des réunions ont eu lieu avec plusieurs partenaires existants ou potentiels pour renforcer la collaboration et identifier les thèmes favorables aux partenariats avec le secteur privé. L’échange d’informations est apparu comme particulièrement important, et un travail préparatoire a donc commencé pour créer une base de données du secteur privé, liée au Système d’information sur la gestion du Programme de terrain. Des discussions fréquentes ont eu lieu avec le Réseau international sur le secteur agroalimentaire, qui rassemble un certain nombre d’associations du secteur privé et d’autres organisations actives dans le secteur agricole. La FAO a bénéficié du soutien d’un fonds fiduciaire créé avec un financement du Gouvernement italien, pour un travail conjoint d’identification, de formulation et de cofinancement des projets en collaboration avec les administrations locales. Le premier projet de ce programme, élaboré conjointement par les municipalités de Kigali et de Rome, a concerné le développement de l’agriculture périurbaine à Kigali, au Rwanda.

Continuer à améliorer le processus de gestion

119.     Comme indiqué dans le PMT 2002-07, l’objectif de la stratégie était de:



120.     Le renforcement des responsabilités financières des fonctionnaires de la FAO s’est intensifié grâce au succès de la budgétisation axée sur les résultats budgétisation2 (RBB) pour tous les programmes techniques. Ce modèle de budgétisation suppose la définition précise de la justification et des objectifs de chaque programme ainsi que l’identification des principales réalisations, leurs résultats prévus et les indicateurs de réussite. Le Système PIRES encourage totalement l’utilisation de ce modèle, car le module de planification à moyen terme a été construit et mis en application lors du PMT 2004-09. Une autoévaluation du système a ensuite été menée, désignant un certain nombre d’améliorations possibles adoptées par la suite lors du module de préparation du Programme de travail et de budget. Le module du PTB était prêt à être utilisé au moment de la préparation du PTB 2004-05.

121.     Plusieurs améliorations du système ont été accomplies au cours de l’exercice biennal 2002-03, grâce au déploiement du système Oracle Financials et des systèmes associés. Ces améliorations comprenaient l’introduction d’un nouveau module de suivi du budget basé sur Internet (eBMM), avec une fonctionnalité améliorée de gestion du budget, ainsi que l’élaboration de e-Travel, qui simplifie le traitement et la certification du paiement des montants forfaitaires dus. La nouvelle version 11i d’Oracle basée sur Internet est un succès, permettant de rationaliser plus avant les processus administratifs de l’Organisation. À cet égard, le nouveau site Intranet de la Division des finances a été utilisé pour diffuser auprès des groupes d’utilisateurs du siège et des bureaux décentralisés la documentation concernant les politiques et les procédures. La Division des systèmes et des techniques d’information (AFI) a accru son rôle de partenaire principal contribuant à la mise en place de tous les systèmes d’information, signe que les systèmes d’information et la technologie sont fondamentaux pour améliorer le processus de gestion.

122.     Des évolutions dans le secteur des ressources humaines se sont produites dans plusieurs domaines. Des ateliers de travail sur la planification des ressources humaines ont été organisés avec les gestionnaires de tous les départements et de tous les bureaux régionaux, afin d’identifier leurs préoccupations et leurs besoins d’informations dans le domaine des ressources humaines, et de mettre en valeur leur rôle en tant que gestionnaires d’hommes et de femmes. L’examen des services généraux a conduit à l’élaboration de nouveaux profils d’emploi, reconnaissant la variété des compétences désormais nécessaires dans l’environnement technologique en perpétuel mouvement qui caractérise l’Organisation. Un projet de développement et d’évaluation des compétences destiné aux cadres supérieurs a été élaboré par les trois organismes basés à Rome, grâce à des fonds extrabudgétaires. Les dispositions contractuelles concernant les collaborateurs externes ne faisant pas partie du personnel de l’Organisation ont été rationalisées et simplifiées pour une plus grande flexibilité, notamment pour les affectations d’une durée plus longue (pour les projets par exemple). Quant au personnel de base de l’Organisation, il est resté pendant cette période essentiellement au même niveau qu’au cours de l’exercice biennal précédent.

123.     On a poursuivi l’élaboration d’un système de gestion du comportement professionnel qui relie le processus de planification de l’Organisation et les résultats des programmes d’une part, aux plans de travail et aux résultats individuels des fonctionnaires de l’autre. Dans ce contexte, l’Organisation a en particulier continué à participer au travail mené par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) pour l’examen des traitements et des indemnités et à suivre de près ce travail, car les traitements indexés sur la performance dans un barème à fourchettes élargies est un élément clé des études pilotes qui seront entreprises dans cet examen.

124.     La Conférence de la FAO a approuvé les changements apportés à la méthode de répartition géographique du personnel, ce qui permettra une plus grande flexibilité dans la nomination du personnel et améliorera l’équilibre géographique et la parité hommes-femmes. Des efforts ont également été faits afin d’identifier les postes spécifiques qui pourraient être attribués à de jeunes cadres.

Assurer un effet multiplicateur des ressources pour la FAO et ses Membres

125.     L’idée principale de la stratégie telle qu’elle était présentée dans le PMT 2002-07 était de:



126.     Au cours de l’exercice biennal 2002-03, plus de 300 millions de dollars ont été mobilisés pour le programme d’assistance technique de la FAO (en dehors des opérations d’urgence), répondant ainsi aux demandes des Membres. Ce chiffre est plus ou moins le même que celui des exercices précédents (309 millions de dollars en 2000-01 et 310 millions en 2002-03). Cependant, le total des crédits approuvés (209 millions de dollars) a été approximativement 10 pour cent plus élevé que le montant annuel moyen mobilisé entre 1998 et 2003.

127.     Au cours de l’exercice biennal 2002-03, des ressources externes pour les interventions d’urgence de la FAO ont été mobilisées, pour un montant total d’environ 310 millions de dollars. La plupart des fonds étaient des contributions volontaires. L’Iraq a été le plus important bénéficiaire de cette aide, par son programme Pétrole contre nourriture (pour 198 millions de dollars). L’Afghanistan, l’Angola, la République Démocratique du Congo, le Soudan et la Zambie en sont les autres bénéficiaires.

128.     Au financement du programme de terrain s’ajoute celui de sources multilatérales et bilatérales, qui ont accordé un soutien financier à des projets à contenu normatif relativement élevé soutenant directement le Programme ordinaire de travail. Les donateurs continuent massivement à soutenir les activités de la FAO aux plans national, interrégional et régional; cependant, dans un environnement propice aux initiatives de développement au plan national, ils sont de plus en plus intéressés par le travail normatif de l’Organisation et par la valeur ajoutée qu’apporte leur soutien financier dans de telles activités.

129.     Pour améliorer les conditions et les mécanismes d’habilitation permettant d’accroître le flux de ressources extrabudgétaires, une évaluation a été menée concernant la demande effective pour les services de la FAO, reflétée dans les besoins des pays en assistance technique, compte tenu des avantages comparatifs de l’Organisation dans les différents domaines. Sur cette base, de nouvelles modalités de coopération multi-bilatérales ont été élaborées, les procédures ont été rationalisées et de nouvelles sources de financement ont été recherchées. L’« Accord de partenariat stratégique » est une des nouvelles modalités de coopération multi-bilatérales. Au cours de l’exercice biennal, des accords de cette nature ont été conclus avec le Royaume-Uni, la Norvège et les Pays-Bas, et des négociations ont commencé avec la Suède et le Danemark. Les principaux points de ces accords incluent: concentration sur le Cadre stratégique et les objectifs à moyen terme de la FAO; coopération intersectorielle et interdépartementale; collaboration interorganisations; et, enfin, haut degré de flexibilité concernant l’allocation de fonds aux activités de partenariat spécifiques. De plus, une modalité d’exécution nationale (NEX) a été créée et est devenue opérationnelle dans plusieurs pays. La modalité NEX est particulièrement pertinente pour les projets de fonds fiduciaire unilatéral financés par un pays, spécialement dans le cadre du Programme spécial pour la sécurité alimentaire, pour lequel la contribution de l’Organisation se limite essentiellement à la formulation de projets et à l’offre de conseils techniques.

130.     Concernant les contributions au travail normatif de la FAO, les processus mis en place pour les petites contributions aux activités du Programme ordinaire ont été rationalisés afin de faciliter la participation directe des unités techniques concernées à la négociation et à la conclusion rapide d’accords. Des « profils » de donateurs ont également été préparés systématiquement et utilisés. Les profils fournissent aux unités techniques concernées une information sur les politiques et les priorités thématiques et géographiques des sources potentielles de financement. La qualité des propositions de projets a été améliorée grâce à l’analyse systématique des enseignements tirés au cours de l’exécution des projets. Parmi ces importantes initiatives, il y a lieu de remarquer le nouveau format annoté pour la formulation de projets de fonds fiduciaire et le Cours d’évaluation des cycles de projet.

131.     Le Système d’information sur la gestion du programme de terrain (FPMIS) a été élargi pour inclure dorénavant: (i) un accès à l’information statistique et analytique sur les projets prévus, en cours de réalisation et terminés; (ii) des rapports de la grande base de données Oracle sur les résultats financiers; (iii) une information sur les inventaires de projet; (iv) des documents principaux concernant le cycle du projet (descriptions de projet, rapports de mission, révisions, rapports sur les progrès réalisés, etc.); (v) des outils pour l’identification des projets peu performants; (vi) des alertes par courriel basées sur des critères prédéterminés et (vii) des mécanismes pour produire rapidement des dossiers de synthèse sur les pays. Le Système d’information sur la gestion du programme de terrain a également été élargi pour pouvoir inclure d’autres bases de données sur les projets de terrain, comme celles sur les projets du Programme de coopération technique, les projets du PSSA et les projets à petite échelle financés par le TeleFood.

132.     L’effet multiplicateur des programmes de la FAO est illustré par le travail du Centre d’investissement (se reporter à la section 3.2 du Grand programme) qui, en collaboration avec la Banque mondiale, a permis d’obtenir 3,7 milliards de dollars d’investissements dans l’agriculture. En outre, le Fonds fiduciaire mondial pour la sécurité alimentaire et la sécurité sanitaire des aliments a attiré des financements de donateurs comme l’Italie, les Pays-Bas, la Libye et l’Arabie Saoudite. Cet effort de mobilisation des ressources a été encouragé par la diffusion des résultats des services de développement de la FAO aux Membres et aux autres parties prenantes, y compris les bénéficiaires et les donateurs du secteur public et privé à tous les niveaux.

Diffusion des messages de la FAO

133.     La stratégie est axée sur:



134.     Au cours de l’exercice 2002-03, des directives sur l’exécution de cette stratégie ont tout d’abord été fournies par le Comité de la Communication de l’Organisation, sous la présidence du Directeur général adjoint.

135.     La communication interne a été facilitée par l’élaboration, le lancement et le soutien du nouveau système Intranet et Extranet de la FAO, qui était accessible fin 2003 au personnel du siège et de tous les bureaux régionaux et sous-régionaux, ainsi qu’au personnel de 63 représentations de la FAO dans les pays et de trois bureaux de liaison. Par ailleurs, une série d’ateliers de formation sur les compétences en communication (par exemple les compétences concernant la présentation, la facilitation, les relations avec les médias et l’organisation de réunions) ont été mis en place. Ces ateliers ont permis d’améliorer la communication externe, la planification et la prise de décision participatives et l’exécution décentralisée de la Politique et stratégie de communication de la FAO. Plus de 500 membres du personnel ont participé à ces ateliers.

136.     Une attention particulière a été apportée au processus de planification de la communication. Une note d’orientation, approuvée par le Comité de la Communication de l’Organisation, a été utilisée comme base pour développer ce processus. Des plans de communication par département, prenant en considération les publics clés, les instruments appropriés et les possibilités externes ont été élaborés puis consolidés dans un plan et un calendrier de l’Organisation puis formellement adoptés par le Comité de la Communication de l’Organisation. Des efforts spéciaux de communication stratégique ont été réalisés pour les programmes financés par des contributions extrabudgétaires, notamment le Programme de partenariat FAO/Pays-Bas. Par la suite, les présentations bimensuelles destinées aux représentants permanents ont continué à fournir avec succès une information sur les programmes et les activités prioritaires à ce public clé.

137.     Une salle de presse virtuelle et dynamique a été lancée sur le site Internet de la FAO afin de diffuser plus largement des informations sur l’Organisation dans les cinq langues officielles. L’impact général des relations de la FAO avec les médias a été significatif, comme en témoigne l’augmentation des articles sur l’Organisation reproduits dans les organes de presse écrite locaux et internationaux. Les célébrations de la Journée mondiale de l’alimentation et les manifestations spéciales de la JMA ainsi que les activités du TeleFood ont gagné en importance au cours de l’exercice biennal grâce aux groupes de travail interdépartementaux, au travail intersectoriel et au soutien fourni aux activités de communication avec le public. Une table ronde des Ambassadeurs de la FAO, tenue à Rome le 15 octobre 2003, a favorisé le renouvellement des engagements individuels et collectifs des Ambassadeurs.

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