FAO/SMIAR - Cultures et Pénuries alimentaires  - 02/05 - CAP-VERT (8 février)

CAP-VERT (8 février)

Du fait du démarrage tardif de la saison des pluies, qui a retardé les semis, puis de l’irrégularité des précipitations ainsi que des infestations de criquets pèlerins, les conditions de végétation du maïs, qui est l’unique culture céréalière, ont été mauvaises dans la plupart des îles en 2004. Une mission FAO/CILSS a estimé la production de maïs à quelque 4 042 tonnes, sur l’île de Santiago essentiellement (plus de 50 pour cent). Ce volume représente seulement un tiers de la production de l’an dernier et est proche des récoltes rentrées en 1997 et 1998. La production de haricots et de pommes de terre sera aussi inférieure à la normale. Bien que même les bonnes années, le pays importe le gros de ses besoins de consommation, la population rurale, en particulier dans les zones semi-arides, pourrait être durement touchée par le déficit de production.

Selon les prévisions, les importations totales de céréales pour la campagne commerciale se terminant en octobre 2005 atteindraient environ 100 000 tonnes. Avec des importations commerciales prévues à 41 500 tonnes et des annonces d’aide alimentaire représentant 28 000 tonnes, le déficit total non couvert pour l’année s’élève à environ 31 000 tonnes.